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Enneigement en montagne : quelle tendance pour la fin de l'hiver ?

Comme chaque semaine, nous vous proposons un point complet sur l'enneigement. Alors que les vacances d'hiver vont se terminer pour certains, elles débuteront pour d'autres ce week-end. En montagne, de très forts contrastes sont toujours observés.

 

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Tableau résumant grossièrement l'enneigement par massifs au jeudi 20 février 2020 - via Météo France (valeurs réajustées par Météo-Villes)

 

Alors que nous sommes désormais entrés dans la dernière décade de l'hiver météorologique, les contrastes sont toujours très importants selon les massifs et les altitudes. Si les Alpes du Nord font office de bon élève, le Massif Central et les Pyrénées souffrent d'un enneigement pauvre.

 

Alpes du Nord

 

Plusieurs épisodes de neige ont concerné le nord des Alpes en première partie de semaine. Les flocons sont tombés jusqu'à basse altitude mercredi. Il est souvent tombé 10 à 20 cm de neige fraîche à 1800m, parfois plus vers le Mont-Blanc, le Beaufortin et la Haute-Tarentaise. Ce jeudi, des conditions sèches et ensoleillées ont fait leur retour et vont persister jusqu'au week-end.

 

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Webcam d'Avoriaz en Haute-Savoie le 20 février 2019 et ce 20 février 2020 - skaping

 

Sur les massifs du nord des Alpes, l'enneigement reste très correct au dessus de 1600-1800 mètres, un peu plus limité en moyenne montagne. Les cumuls de neige présents dans les stations sont assez similaires à ceux observés l'année dernière à la même époque.

 

On mesure sur les versants nord :

- À 2000 mètres : entre 130 cm et 160 cm de neige en moyenne, jusqu'à 195 cm dans le Beaufortin et en Haute-Tarentaise, plutôt autour de 110 cm en Chartreuse et 80 cm dans le Vercors

- À 1500 mètres : de 60 à 100 cm dans les massifs de Savoie et de Haute-Savoie, en Chartreuse et Belledonne, plutôt 35 à 50 cm dans les massifs de l'Isère mais seulement 15 cm dans le Vercors

 

 

Alpes du Sud

 

Le week-end dernier et la première moitié de la semaine ont été plutôt calmes sur les massifs des Alpes du Sud, à cause de perturbations circulant trop au nord. Quelques débordements neigeux ont concerné les Hautes-Alpes avec jusqu'à 2 cm de neige fraîche dans le Thabor.

 

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Webcam du plateau de Rocherousse à Orcières (Hautes-Alpes) le 20 février 2019 et ce 20 février 2020 - skaping

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En bas de la station d'Orcières, l'enneigement est sensiblement plus faible, photo prise le 19 février 2020 - via Infoclimat

 

En règle générale, l'enneigement actuel dans les Alpes du Sud est assez similaire à celui observé l'année dernière à la même époque. Il reste bon au dessus de 1800 mètres, plus limité en dessous.

 

On mesure sur les versants nord :

- À 2000 mètres : entre 130 cm et 150 cm de neige dans les massifs des Hautes-Alpes, 100 à 120 cm plus au sud

- À 1500 mètres : 40 à 50 cm dans les massifs des Hautes-Alpes, seulement 5 à 10 cm plus au sud

 

 

Pyrénées

 

Les conditions météorologiques sont défavorables pour les stations pyrénéennes depuis le début du mois de février, marqué par un temps souvent trop sec et trop doux. En conséquence, le manteau neigeux est inexistant en moyenne montagne et se veut très inégal même aux altitudes plus élevées, souvent bien maigre sur les versants sud.

 

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Webcam de la Mongie (Hautes-Pyrénées) où l'enneigement actuel est largement inférieur à celui de l'an dernier à la même date - skaping

 

L'enneigement en ce mois de février est pauvre sur la chaîne pyrénéenne. Dans de nombreuses stations - comme à la Mongie - il est deux fois moins important en haut de la station ce 20 février que l'année dernière à la même époque. En moyenne montagne, la différence avec l'an dernier est nettement plus marquée puisqu'il n'y a plus de neige !

 

On mesure sur les versants nord :

- À 2000 mètres : entre 40 et 60 cm de neige en moyenne, plutôt 30 cm dans l'Aure-Louron mais très peu de neige du côté des stations basques

- À 1500 mètres : pas de trace de neige !

 

 

Massif Central

 

Quelques précipitations neigeuses ont concerné le Massif Central en première partie de semaine, jusqu'à mercredi. Elles ont déposé 5 à 10 cm sur le massif, de quoi redonner aux paysages une teinte hivernale qui avait presque disparue une semaine auparavant. L'enneigement reste toutefois maigre sous 1500 mètres.

 

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Webcam depuis le Mont Dore où le manteau neigeux atteint jusqu'à 40 cm au sommet vers 1800 mètres, assez semblable à celui de l'an passé à la même époque - skaping

 

On mesure sur les versants nord :

- À 1500 mètres : autour de 5 à 10 cm dans les massifs du Sancy et des Monts du Cantal

- À 1300 mètres : 3 à 5 cm en règle générale

 

 

Jura

 

Le Jura a connu quelques précipitations neigeuses en première partie de semaine, jusqu'en journée de mercredi. Elles ont déposé des cumuls de neige fraîche de l'ordre de 10 à 15 cm en règle générale. Le manteau neigeux - s'il n'est pas forcément très conséquent - permet de bonnes conditions sur les pistes, d'autant que le soleil a fait son retour ce jeudi.

 

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Webcam de Métabief (Doubs) où on mesure 45 cm au sommet des pistes contre 75 cm l'an dernier à la même date - skaping

 

Vers 1100 mètres, on relève une dizaine de centimètres de neige sur les versants nord de la chaîne jurassienne. Au dessus de 1300 mètres, la couche de neige grimpe à 50 cm sur les versants nord dans le Haut-Doubs et le Haut-Jura, seulement une dizaine de centimètres dans le Bugey.

 

 

Vosges

 

Les Vosges ont pu bénéficier des conditions perturbées et assez fraîches de la première partie de semaine avec plusieurs épisodes neigeux sur le massif, ayant apporté 15 à 20 cm de centimètres de neige fraîche autour de 1200 mètres, de quoi redonner une teinte hivernale aux paysages. Le soleil va désormais briller en fin de semaine.

 

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Webcam de la Bresse (Vosges) où on mesure jusqu'à 25 cm en haut des pistes à 1360m ce 20 février 2020, contre près de 80 cm l'an dernier à la même époque - skaping

 

Aux derniers relevés du 13 février, la couche de neige est de 10 à 15 cm vers 1000 mètres sur le Ballon-d'Alsace et dans les Hautes-Vosges. Au delà de 1200 mètres, on mesure 20 à 35 cm.

 

 

Prévisions

 

Les hautes pressions vont désormais s'imposer jusqu'au week-end en apportant des conditions sèches et pleinement ensoleillées sur l'ensemble de nos massifs. Les températures vont également remonter avec une certaine douceur, même en altitude.

 

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Carte des cumuls de neige attendus jusqu'au mardi 25 février 2020 - via skipass

 

La situation devrait évoluer au cours de la semaine prochaine. Entre mardi et mercredi, un flux de nord-ouest frais et instable devrait s'établir sur la France avec le passage de plusieurs perturbations suivies d'averses pour les derniers jours du mois de février et les premiers jours de mars.

 

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Carte des cumuls de neige envisagés du mercredi 26 au samedi 29 février 2020 - via skipass

 

Ce courant de nord-ouest perturbé pourrait être très profitable aux reliefs pour la toute fin février avec des chutes de neige fréquentes, en particulier sur les massifs de l'est. Des cumuls notables pourraient être observés, notamment sur les Vosges, le Jura et particulièrement le nord des Alpes (moindres dans le sud du massif). Le Massif Central pourrait aussi bénéficier de quelques épisodes neigeux. Les Pyrénées, plus éloignées du flux perturbé, pourraient être les moins concernées.

Ces prévisions demandent encore confirmation au regard des échéances.

 

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Montpellier

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Notre ville de MONTPELLIER

Montpellier (en occitan Montpelhièr) est une commune française, située dans le département de l’Hérault (dont elle est la préfecture) et de la région Languedoc-Roussillon (dont elle est le chef-lieu). Montpellier se situe sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est, proche de la mer Méditerranée (7,1 km).
Sa superficie est de 57 km² pour une altitude située entre 8 et 119 m.
Sa population est d’environ 258.000 habitants.

Le climat de Montpellier est méditerranéen, avec des étés chauds et des hivers doux accompagnés parfois de fortes pluies (épisodes Cévenols liés à la proximité des contreforts du Massif Central sur lesquels les masses d’air humides en provenance de Méditerranée viennent parfois se bloquer lorsqu’un fort courant de sud se lève). Notez quand même que les gelées y sont plus fréquentes que sur la Côte d’Azur car l’air froid qui descend parfois de la vallée du Rhône arrive plus facilement. Notre ville est d’ailleurs située entre l’influence du Mistral et de la Tramontane, d’où des prévisions météo parfois très complexes (ce carrefour climatique en fait l’une des villes Française où le temps est le plus difficile à prévoir !) Il pleut en moyenne 61 jours / an avec un cumul de 629 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 2686 h (le record étant détenu par les Iles du Levant, dans le Var, avec plus de 3000 h par an).

L'histoire de Montpellier : Notre ville vit le jour au cours du XI ème siècle Le comte de Mauguio offre deux manses à Guilhem pour le féliciter de sa loyauté. Les héritiers de Guilhem vont alors développer la grandeur de leur famille à travers le bourg de Montpellier qui cohabitait au côté du village de Montpelliéret, propriété de l'évêque de Maguelone.
C’est au 13è siècle que ces deux villages vont être réunis à l'intérieur de nouveaux remparts fortifiés. En 1204, la ville devient espagnole suite au mariage de la fille de Guilhem VIII, Marie de Montpellier, avec Pierre d'Aragon. Elle sera revendue (la ville) au Roi de France en 1349. Cette période marque aussi un développement économique et culturel de la ville. Les marchands de Montpellier traitaient avec l'Orient l'achat d'épices et de plantes thérapeutiques dont les vertus étaient enseignées dans la toute nouvelle Université de médecine créée au XIIIème siècle. Des écoles de droit et d'art virent également le jour à cette époque. L'Université de Montpellier va se développer et son excellente réputation va attirer des étudiants de tout le Royaume (Rabelais y finit ses études de médecine en 1530).
A la fin du 14è siècle, Montpellier va connaître une période de déclin avec l'arrivée de catastrophes ( épidémies de peste entrecoupées de périodes de famine) qui vont dévaster une partie de la population.
Il faudra attendre le milieu du 15ème siècle avec l'installation de Jacques Coeur, l'argentier du roi Charles VII pour que le commerce redevienne florissant. Seulement, le rattachement de la Provence à la France en 1481 va marquer définitivement la fin de cet essor car Marseille va devenir le premier port de commerce avec l'Orient du Royaume.
Au 16è siècle, l'arrivée de la Réforme à Montpellier va marquer le début d'une ère de luttes religieuses entre catholiques et protestants. Ils vont successivement prendre le contrôle de la ville jusqu'a l'intervention de Louis XIII en 1622. Ses troupes firent le siège de la ville durant trois mois, Richelieu construisit par la suite la citadelle pour surveiller la ville. Ce siège eut pour conséquence le départ de nombreux protestants au profit des Montpelliérains catholiques. Louis XIV, dont la statue trône sur la promenade du Peyrou va faire de Montpellier la capitale administrative du Haut-Languedoc.
Le 17è et le 18è siècle furent le théâtre d'un fort développement architectural avec les travaux de célèbres architectes tels Daviler et les Giral. Ils construisirent la promenade du Peyrou, l'Esplanade et de nombreuses fontaines. De riches hôtels particuliers et églises (Saint Denis) ont également été construits par des hauts fonctionnaires et marchands durant cette période.
Au 19ème siècle la viticulture va fortement se développer, favorisant ainsi un nouvel essor achitectural avec la construction du Palais de justice, de la gare et la reconstruction du théâtre mais aussi de nouvelles églises comme Sainte Anne et Saint Roch. La viticulture, prospère aujourd'hui en Languedoc, a connu une période noire avec le Phylloxera et les problèmes liés à la surproduction.
La ville de Montpellier connaît au 20ème siècle un accroissement important avec en premier lieu l'installation des "pieds noirs" en provenance d'Algérie suivi, à la fin du siècle, de la création de pôles économiques autour de la vieille ville. La Paillade (quartier résidentiel) est le résultat de cet accroissement soudain de la population. La ville va être à l'origine de nombreux projets urbains en réhabilitant des quartiers entiers ou en construisant de nouveaux à la périphérie de cette ville en permanente mutation. Le quartier d’Antigone part de la place de la comédie et du centre commercial du Polygone pour rallier le nouvel Hôtel de Région qui vit ainsi le jour. Suit le quartier de Port Marianne le long des rives du Lez. Pour développer le dynamisme économique de Montpellier, cinq grand pôles d'activités ont été créés. Euromédecine accueillant des laboratoires de recherche, Agropolis pour l'agro-alimentaire, Antenna pour le secteur audiovisuel aujourd'hui en plein développement, Héliopolis pour le développement du tourisme et de la culture très importants en Languedoc, et un pôle informatique s'est créé avec l'implantation d'IBM dans les années soixante suivi par l'entreprise Dell.
Aujourd'hui, la ville de Montpellier est une capitale régionale administrative, économique et culturelle. Ville très touristique, elle offre de nombreux lieux de visites, héritage de son passé médiéval, elle propose aussi de nombreux événements culturels(le festival Montpellier Danse, le Festival international du cinéma méditerranéen). Enfin, le littoral de l'Hérault très riche vous offre des balades, des visites magnifiques sans compter les nombreux loisirs et activités sportives.

Les principaux centres d’intérêt de Montpellier sont : la Basilique Notre-Dame des Tables, la Cathédrale Saint-Pierre, le Château de Mogère, le Châteu d’Ô, la Citadelle, la Fontaine des Trois Grâces, le jardin des plantes, de nombreuses grandes écoles et la Place de la Comédie.