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Chronique 2005 - D'Avril à Juin

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 2005

 

Évènements météo marquants d'avril à juin 2005

 

 

Le 9 avril 2005 : une descente froide particulièrement importante provoque de très abondantes chutes de neige sur les Pré-Alpes et le Massif-Central - la neige apparaît dés 300m et parfois jusqu’en plaine (Lille ou région Midi-Pyrénées). Un mistral et une tramontane très violents soufflent dans la basse vallée du Rhône et sur le Roussillon. Les rafales atteignent 115 à 120 km/h en basse vallée du Rhône et en Provence.

 

 

ÉPISODE EXCEPTIONNEL DE NEIGE LOURDE EN AUVERGNE RHÔNE-ALPES
Le 15 avril 2005 : une perturbation d’ouest se réactive en arrivant sur le Massif-Central. Elle est rattrapée par de l’air très frais en provenance d’Islande et provoque d'importantes chutes de neige au-dessus de 400 à 600m d'altitude en Auvergne. La température passe de 12 à 6° en 2h à St-Etienne. Une alerte à la neige collante est lancée par Météo-France.

Le 16 avril 2005  : les très mauvaises conditions gagnent la vallée du Rhône et les préalpes. Il tombe plus de 100 mm en 24h à Montélimar où la neige remplace peu à peu la pluie. Il neige en plaine entre Montélimar et Vienne. De fortes chutes de neige ont lieu au-dessus de 300m d’altitude où les dégâts liés à la neige lourde et collante sont très importants sur les arbres déjà en feuilles ou en fleurs. Le nord de la région Rhône-Alpes est particulièrement touché. Des arbres entiers cassent sous le poids de la neige. Les dégâts sont énormes. A Saint-André-la-Côte (860 m dans le Rhône), le 17 avril 2005 au matin, on mesure 40 cm au sol.


La neige du 16 avril 2005  dans le Vercors

 

L'épisode de neige collante du 16 avril 2005 en région Rhône-Alpes - analyse météo, températures maximales et précipitations

 

 

14 au 18 avril 2005 : L'addition des pluies et de la fonte des neiges provoque des inondations printanières en Saône-et-Loire où l'on assiste on assiste à une montée très rapide des rivières et inondations (la petite Grosne et la Mouge dans le Mâconnais, la Grosne dans le Clunisois, le Solnan et la Seille en Bresse).

 

 

A partir du 28 avril 2005 : de l’air de plus en plus chaud envahit le sud de la France. Ce temps estival concerne tout le pays à partir du samedi 30 avril La température atteint par exemple 31° en Loire-Atlantique.

 

Chaleur exceptionnelle du 1er mai 2005 à Paris (place des Vosges)

 

Chaleur exceptionnelle du 30 avril 2005 - image d'illustration du journal de 20h de France 2

 

 

Du 8 au 11 mai 2005 : les températures minimales sont le plus souvent comprises entre -1 et 5° sur la moitié Nord de la France. Les gelées blanches sont fréquentes (0° à Beauvais, -1° au Touquet et Charleville Mézières).

 

 

Le 16 mai 2005 : violents orages de grêle en Provence et en Aquitaine (localement 50 cm de grêle dans la vallée de la Garonne ou des vignes sont totalement hachées).

Le 17 mai 2005, Hyères (Var) est touché par un orage d'une violence particulière qui provoque la mort d'une personne (tuée en portant secours !). A la station météorologique de la base aéronavale on relève un total de 97 mm alors qu'à seulement 2 km de là, la station automatique de Hyères-Plage mesure 188 mm !! (75 mm en 1 h et 145 mm en 3 h). 

 

L'orage du 17 mai 2005 à Hyères (Var) - extrait du journal Var-Matin

 

 

Le 18 mai 2005 : nouvelles gelées sur les régions du nord-ouest (0° à Valogne, Rouen, Le Touquet, Deauville, Beauvais).

 

 

A partir du 25 mai 2005 , une chaleur inhabituelle envahie tout le sud-ouest de la France puis tout le pays.


Le 26 mai 2005 , les températures atteignent ou dépassent les 30° sur la moitié des régions (30° à Paris, 31° à Strasbourg et Poitiers, 32° à Bordeaux et 33° à Biscarosse).
Le 27 mai 2005 , de nombreux records absolus pour un mois de mai sont battus. Il fait par exemple presque 34° dans Paris (33°6 à République), 33° à Orléans et Colmar, 32° à Bourges, Auxerre et Dieppe, 31° au Touquet et Guéret, 29° à Dinard. On dépasse les 30° sur les 3/4 du pays.
Le 28 mai 2005 , on observe un très grand contraste thermique entre le nord-ouest du pays où il ne fait pas plus de 15° (12° à St Brieuc, Dinard, 13° à Caen et au Havre) et plus de 30° sur les régions de l’est (32° à Luxeuil, Lyon, St Etienne et 33° à Grenoble).

 

Chaleur de la fin mai 2005 - analyse météo et températures maximales du 27 mai 2005

 

 

La matinée du 8 juin 2005 est très fraîche dans le nord et le nord-est. La température descend à +1° à Epinal et 2° à Luxeuil les bains. Des gelées blanches de -1 à -3° se produisent.

 

 

13 juin 2005 :  Une vague orageuse intense touche l'Ouest du Massif central. Il tombe :

  • 101 mm à St Mathieu (87) (cumul le plus important en 24 h sur cette commune depuis 1883),
  • 99 mm à St Vincent (82),
  • 47.5 mm à Valence-d’Agen (82) en 1 h 30,
  • 72 mm à Le Montat (46) dont 55.2 mm en 1 heure,
  • 76 mm à Anglars (46), 60 mm à Juillac (19),
  • 58 mm à St-Paul-de-Cap-de-Joux (81)

De gros grêlons sèment la désolation aux cultures de blé et de melons dans le Tarn-et-Garonne, notamment à Valence d’Agen (82) où une quarantaine de personnes sont évacuées, des routes sont coupées à Montfermier (82), des tuiles sont soulevées à Auty (82) suite aux bourrasques de vent.

 

 

Du 18 au 28 juin 2005 , les températures atteignent des niveaux très élevés, surtout dans l’ouest - le ciel est limpide pendant plusieurs jours et sur presque toute la France.


Le 18 juin 2005, il fait 37°5 à Cazaux, 36° à La Rochelle et Bordeaux, 34° à Nantes et Vanne (record de juin battu)et 27° à Ouessant (idem).

Le 19 juin 2005, il ne fait plus que 21° à Cazaux (entrées d’air maritimes) mais 36° à Orange, 35° à Rennes, Tours, Angers, Le Mans et Poitiers, 33° à Dinard et Caen et 32° à Paris. Le soir, de violents orages éclatent sur les Bouches du Rhône et le Vaucluse. Peu à peu, la sécheresse s’installe et s’accentue.



Au cours du week-end des 18 et 19 juin 2005 , Paris bat son record de consommation d’eau.

Le 20 juin 2005 , la T° maxi atteint 35°8 à Montélimar, 35°2 à Auxerre, 35°2 à Sens, 35°1 à Courdimanche (91), 37°2 à Donzere (26), 33°3 à Strasbourg, 34°3 à Paris-Montsouris, 34°8 au Bourget alors qu’un violent orage inattendu éclate dans le Val de Marne.
Le 22 juin 2005 , plus de 30 départements de l'ouest sont touchés par la sècheresse alors qu’une alerte à la canicule est lancée dans le Rhône et l’Isère. Un violent orage éclate d’ailleurs en soirée sur Grenoble.
Le 23 juin 2005 , les températures sont de nouveaux très élevées. On dépasse 30° sur presque toute la France et l’on atteint 36° sur le Périgord, 34 à 35° sur l’Aquitaine, Poitou-Charente, Pays de la Loire et 33° en IDF. Le matin, il ne fait pas moins de 22° à Nantes, Toulouse, Bourges et 21° à Paris. Des orages particulièrement violents éclatent dans l’après-midi sur une petite moitié nord, notamment l’Ile de France et le Centre. L’ouest de Paris est en partie inondé (chambre des députés, Canal +, Champs Elysées), des arbres sont déracinés notamment au Bois de Vincennes.
Le 24 juin 2005 , les températures dépassent encore 30° sur les 3/4 de la France (35° à Strasbourg et 36° à Mulhouse).
le 25 juin 2005 , la chaleur devient plus raisonnable mais il fait plus de 30° sur une grande moitié sud - de violents orages éclatent en Seine et Marne et dans le nord-est.
Le 26 juin 2005 , l’alerte à la canicule est toujours maintenue dans la vallée du Rhône et une partie de la région Rhône-Alpes. La chaleur torride revient de plus belle sur toutes les régions situées au sud de la Loire - il fait 33° à Grenoble, 34° à Lyon, 35° à Toulouse, 36° à Montélimar et 37° à Orange.
Le 27 juin 2005 , une alerte aux orages est lancée dans tout l’ouest et de violents orages affectent le nord de l’Aquitaine ainsi que le Morvan. L’alerte à la canicule s’étend à d’autres départements du sud-est. On compte plusieurs victimes. La température dépasse 35° sur de nombreux départements de la moitié sud. On relève 35° à Nantes, Tours, Grenoble, 36° à Lyon et Clermont, 37° à Bordeaux, 38° à Cazaux.
Le 28 juin 2005 marque la fin de la vague de chaleur. Il fait extrêmement lourd et les températures dépassent une nouvelle fois les 30° sur presque toute la France , atteignant 35° au Mans, 37° à Lyon et 38° à Orange. Cette vague de chaleur d’une durée de 12 jours, aura été l’une des plus longue pour un mois de juin depuis 1976 (Juin 2003 a été très chaud mais les vagues de chaleur successives ont été entrecoupées de périodes plus « tempérées »). On compte plusieurs victimes mais le chiffre reste heureusement assez modeste. En moyenne, il s’agit du mois de juin le plus chaud depuis 1900, après 2003 et 1976.

 

Chaleur de la deuxième partie du mois de juin 2005 - analyse météo, températures minimales et maximales du 28 juin 2005

 

 

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 2005

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Montpellier

Meteo-montpellier.fr. est un site météo uniquement dédié à Montpellier. Déjà une référence à Paris (plus de 100 000 visiteurs quotidiens) et dans d’autres grandes villes, ce service météo entièrement gratuit est de grande qualité. Plusieurs météorologistes locaux suivent la situation météo en permanence et réactualisent ainsi leurs prévisions plusieurs fois par jour en les affinant à chaque fois que la situation le nécessite; il en est de même pour les prévisions à 12 jours. Ce qui fait que meteo-montpellier.fr est sans doute le site météo local le plus réactif.

Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-villes.com, météorologiste , présentateur sur BFMTV et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d’ouvrages sur les évènements climatiques).

Notre ville de MONTPELLIER

Montpellier (en occitan Montpelhièr) est une commune française, située dans le département de l’Hérault (dont elle est la préfecture) et de la région Languedoc-Roussillon (dont elle est le chef-lieu). Montpellier se situe sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est, proche de la mer Méditerranée (7,1 km).
Sa superficie est de 57 km² pour une altitude située entre 8 et 119 m.
Sa population est d’environ 258.000 habitants.

Le climat de Montpellier est méditerranéen, avec des étés chauds et des hivers doux accompagnés parfois de fortes pluies (épisodes Cévenols liés à la proximité des contreforts du Massif Central sur lesquels les masses d’air humides en provenance de Méditerranée viennent parfois se bloquer lorsqu’un fort courant de sud se lève). Notez quand même que les gelées y sont plus fréquentes que sur la Côte d’Azur car l’air froid qui descend parfois de la vallée du Rhône arrive plus facilement. Notre ville est d’ailleurs située entre l’influence du Mistral et de la Tramontane, d’où des prévisions météo parfois très complexes (ce carrefour climatique en fait l’une des villes Française où le temps est le plus difficile à prévoir !) Il pleut en moyenne 61 jours / an avec un cumul de 629 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 2686 h (le record étant détenu par les Iles du Levant, dans le Var, avec plus de 3000 h par an).

L'histoire de Montpellier : Notre ville vit le jour au cours du XI ème siècle Le comte de Mauguio offre deux manses à Guilhem pour le féliciter de sa loyauté. Les héritiers de Guilhem vont alors développer la grandeur de leur famille à travers le bourg de Montpellier qui cohabitait au côté du village de Montpelliéret, propriété de l'évêque de Maguelone.
C’est au 13è siècle que ces deux villages vont être réunis à l'intérieur de nouveaux remparts fortifiés. En 1204, la ville devient espagnole suite au mariage de la fille de Guilhem VIII, Marie de Montpellier, avec Pierre d'Aragon. Elle sera revendue (la ville) au Roi de France en 1349. Cette période marque aussi un développement économique et culturel de la ville. Les marchands de Montpellier traitaient avec l'Orient l'achat d'épices et de plantes thérapeutiques dont les vertus étaient enseignées dans la toute nouvelle Université de médecine créée au XIIIème siècle. Des écoles de droit et d'art virent également le jour à cette époque. L'Université de Montpellier va se développer et son excellente réputation va attirer des étudiants de tout le Royaume (Rabelais y finit ses études de médecine en 1530).
A la fin du 14è siècle, Montpellier va connaître une période de déclin avec l'arrivée de catastrophes ( épidémies de peste entrecoupées de périodes de famine) qui vont dévaster une partie de la population.
Il faudra attendre le milieu du 15ème siècle avec l'installation de Jacques Coeur, l'argentier du roi Charles VII pour que le commerce redevienne florissant. Seulement, le rattachement de la Provence à la France en 1481 va marquer définitivement la fin de cet essor car Marseille va devenir le premier port de commerce avec l'Orient du Royaume.
Au 16è siècle, l'arrivée de la Réforme à Montpellier va marquer le début d'une ère de luttes religieuses entre catholiques et protestants. Ils vont successivement prendre le contrôle de la ville jusqu'a l'intervention de Louis XIII en 1622. Ses troupes firent le siège de la ville durant trois mois, Richelieu construisit par la suite la citadelle pour surveiller la ville. Ce siège eut pour conséquence le départ de nombreux protestants au profit des Montpelliérains catholiques. Louis XIV, dont la statue trône sur la promenade du Peyrou va faire de Montpellier la capitale administrative du Haut-Languedoc.
Le 17è et le 18è siècle furent le théâtre d'un fort développement architectural avec les travaux de célèbres architectes tels Daviler et les Giral. Ils construisirent la promenade du Peyrou, l'Esplanade et de nombreuses fontaines. De riches hôtels particuliers et églises (Saint Denis) ont également été construits par des hauts fonctionnaires et marchands durant cette période.
Au 19ème siècle la viticulture va fortement se développer, favorisant ainsi un nouvel essor achitectural avec la construction du Palais de justice, de la gare et la reconstruction du théâtre mais aussi de nouvelles églises comme Sainte Anne et Saint Roch. La viticulture, prospère aujourd'hui en Languedoc, a connu une période noire avec le Phylloxera et les problèmes liés à la surproduction.
La ville de Montpellier connaît au 20ème siècle un accroissement important avec en premier lieu l'installation des "pieds noirs" en provenance d'Algérie suivi, à la fin du siècle, de la création de pôles économiques autour de la vieille ville. La Paillade (quartier résidentiel) est le résultat de cet accroissement soudain de la population. La ville va être à l'origine de nombreux projets urbains en réhabilitant des quartiers entiers ou en construisant de nouveaux à la périphérie de cette ville en permanente mutation. Le quartier d’Antigone part de la place de la comédie et du centre commercial du Polygone pour rallier le nouvel Hôtel de Région qui vit ainsi le jour. Suit le quartier de Port Marianne le long des rives du Lez. Pour développer le dynamisme économique de Montpellier, cinq grand pôles d'activités ont été créés. Euromédecine accueillant des laboratoires de recherche, Agropolis pour l'agro-alimentaire, Antenna pour le secteur audiovisuel aujourd'hui en plein développement, Héliopolis pour le développement du tourisme et de la culture très importants en Languedoc, et un pôle informatique s'est créé avec l'implantation d'IBM dans les années soixante suivi par l'entreprise Dell.
Aujourd'hui, la ville de Montpellier est une capitale régionale administrative, économique et culturelle. Ville très touristique, elle offre de nombreux lieux de visites, héritage de son passé médiéval, elle propose aussi de nombreux événements culturels(le festival Montpellier Danse, le Festival international du cinéma méditerranéen). Enfin, le littoral de l'Hérault très riche vous offre des balades, des visites magnifiques sans compter les nombreux loisirs et activités sportives.

Les principaux centres d’intérêt de Montpellier sont : la Basilique Notre-Dame des Tables, la Cathédrale Saint-Pierre, le Château de Mogère, le Châteu d’Ô, la Citadelle, la Fontaine des Trois Grâces, le jardin des plantes, de nombreuses grandes écoles et la Place de la Comédie.