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Chronique 1997

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1997

Repères historiques de l'année 1997

la guerre civile se poursuit en AlgérieInternet se répand dans les foyers français
2 juin 1997 : 3ième cohabitation - Lionel Jospin est nommé 1er ministre
24 août 1997 : Jean-Paul II vient clore les JMJ à Paris
31 août 1997 : Lady Diana se tue dans un accident de voiture dans le tunnel de l’Alma

 

Évènements météo marquants de l’année 1997

 

 

Début janvier 1997 - Jusqu’au 7 janvier 1997 : la vague de froid qui a débuté le 23 décembre 1996, redouble d’intensité (Récit de la vague de froid du début du mois de janvier 1997, CLIQUEZ ICI) - le sommet de cette vague de froid est atteint le 1er janvier 1997 où la température maximale ne dépasse pas -10° en Alsace-Lorraine, Bourgogne, Picardie et Haute Normandie, -8° à Paris - au cours de cette vague de froid, le minimum est enregistré à Troyes avec -23°. Du 2 au 5 janvier 1997 de fortes chutes de neige ont lieu sur la région Rhône-Alpes, puis elles envahissent une grande partie de la moitié nord -5700 passagers de la SNCF et des milliers d’automobilistes se retrouvent bloqués dans la tempête de neige entre Valence et Montélimar où le plan ORSEC est déclenché -la Loire est en partie gelée -une banquise se forme également près de Dunkerque d’une façon générale, il s’agit de la plus importante vague de froid depuis janvier 1987.

 

Vague de froid de début janvier 1997 - analyse météo

 

Températures minimales et maximales du 1er janvier 1997



Vague de froid début janvier 1997 : La mer gelée à Malo-les-Bains (62)



Vague de froid début janvier 1997 : Le lac de Grand lieu (à quelques kilomètres de Nantes) est entièrement gelé
.

Vague de froid début janvier 1997 : L'Oise (à Pontoise) est en partie gelée



Vague de froid début janvier 1997 : On mesure localement plus de 50 cm de neige dans le centre du Cotentin - L'île d'Ouessant (29) n'est pas non plus épargnée par la neige



Vague de froid début janvier 1997 : Des TGV sont bloqués en vallée du Rhône

 

Du 3 au 5 mars 1997 et du 10 au 12 mars 1997 : très grande douceur dans le sud puis sur toute la France - les terrasses des cafés se remplissent dans les grandes villes mais une alerte à la pollution est déjà déclenchée à Paris.

 

Douceur 11 mars 1997 - analyse météo et températures maximales

 

 

De janvier à avril 1997, la sécheresse est partout très importante - des pénuries d’eau apparaissent en avril 1997 sur l’Ile de France et d’autres régions - 10 départements sont concernés par les restrictions d'eau.

 

 

Les 21 et 22 avril 1997 : sur un sol déjà desséché, des gelées particulièrement fortes, ravagent les vignes et vergers du Var intérieur, du Vaucluse et du Gard - les températures atteignent également des niveaux très bas dans le nord et le centre avec -8° par exemple à Charleville Mézières.



21 et 22 avril 1997 : Les conséquences du gel sur les vignes du sud-est

 

Gelées des 21 et 22 avril 1997 - températures minimales

 

 

Les 2 et 3 mai 1997 : une véritable vague de chaleur envahit la France 

 

Chaleur du 3 mai 1997 - analyse météo et  températures maximales

 

 

Les 7 et 8 mai 1997 : il neige en Vendée, en Touraine, sur la côte d’Opale et le Limousin - on mesure 5 cm de neige à Tours.



7 et 8 mai 1997 : La neige en Touraine

Froid et neige tardives du 7 mai 1997 - analyse météo

 

 

1er juin 1997 : Orage sur le Minervois (nord de l'Aude) - il tombe 182 mm en 6h à Pouzols-Minervois, 137 mm en 2 h à Fabrezan.

 

 

11 juin 1997 : violents orages des Pays de la Loire à l’Ile de France - 10cm de grêle recouvrent les rues de Nantes - de nombreux arbres sont déracinés dans les parcs de Paris où l’on compte un mort et plusieurs blessés.

 

 

16 juin 1997 : nouvelle vague orageuse en Normandie et en région parisienne - le village de Saint-Martin-de-Boscherville, près de Rouen, est ravagé par un torrent de boue, emportant 4 personnes - des habitants se réfugient sur les toits - le nord de Paris est également submergé et les pompiers reçoivent 600 appels. En 6 h, il tombe 144 mm à Auzebosc, 81 mm à Vatterville-la-Rue (dont 70 mm en 1h30), 84 mm à Goupillières, 64 mm à Grand-Quevilly et 62 mm à Rouen rive gauche.

 

Inondations dans un quartier de Rouen, le 16 juin 1997

 

 

Du 3 au 25 août 1997 : très longue vague de chaleur - la température dépasse 30° durant 14 jours à Paris - les taux de pollution redeviennent très élevés dans les grandes villes comme Paris, Lyon, Lille ou Strasbourg.

 

Évolution des températures et de l'ensoleillement quotidiens à Paris-Montsouris en août 1997 - graphiques météo climat

 



Vague de chaleur du mois d'août 1997 : Les jardins du Trocadéro sous un soleil écrasant - Cette vague de chaleur qui n’en fini pas est très éprouvante pour les personnes âgées…



Août 1997 : La chaleur sur les plages du Nord - Les taux de pollution atteignent des niveaux très élevés dans les grandes agglomérations, comme ici à Lyon

 

 

Nuit du 4 au 5 août 1997, la région parisienne est une nouvelle fois éprouvée par les orages : inondations à la Porte de St Cloud et coulées de boue à Auvers-sur-Oise (Val d’Oise). Mais c'est surtout Magny-en-Vexin (Val d’Oise) qui est touché avec 125 mm d’eau tombés en 1h30 : c’est le plus gros orage connu en Vexin et l’un des 3 plus remarquables de tout ce siècle sur ce département. Une trombe aurait été observé à Velannes-le-Bois. D’impressionnantes chutes de grêle touchent l’est du Val d’Oise. Des grêlons de 4 cm de diamètre occasionnent de gros dégâts.

 

 

Les 10 et 11 août 1997, des pluies diluviennes inondent certains secteurs de l’Ariège, de l’Aude, des Bouches du Rhône et du Var où des campings sont évacués - la Canebière est submergée. Le 10 août 1997, il tombe 205 mm à Lézignan, 195 mm à Cruscades, et 155 mm à Beaufort. Le 11 août 1997, les pluies orageuses touchent notamment les Bouches-du-Rhône où il tombe entre 50 et 90 mm en moins de 3 heures sur la région Marseillaise (81 mm à Marseille-Observatoire, 83 mm à Cassis).

 

 

Fin octobre 1997 : très précoce et brutal coup de froid; gelées presque généralisée et neige jusqu’à moyenne altitude sur la Corse et l’arrière-pays niçois; la température descend à -11° à St Laurent (Jura), -10° à Aubusson, -9° à Vichy et Clermont-Ferrand.



Vague de froid précoce de la fin du mois d'octobre 1997 : Températures minimales du 29 octobre 1997

 

 

9 novembre 1997 : 2 tornades ravagent le sud de la Vienne où l’on enregistre des vents à plus de 200 km/h.

 

 

25 novembre 1997 : Orage diluvien à Montpellier où il tombe 153 mm en moins de 8 heures (dont 73 mm en 1 heure).

 

 

2 décembre 1997 : l’hiver sème la pagaille en région parisienne où les chutes de neige provoquent 350 km de bouchons - plusieurs milliers d'automobilistes sont pris au piège entre Paris et Evry.

 

 

Nuit du 16 au 17 décembre 1997 : une violente tempête provoque des vagues gigantesques sur le littoral du Languedoc-Roussillon - nombreux dégâts à Argelés-sur-mer - L’érosion des cordons dunaires est considérable. Les installations portuaires sont sinistrées tout particulièrement dans les Pyrénées Orientales. Au sud de Montpellier, secteur de Palavas, Maguelonne, les franchissements ont été importants avec des reculs du trait de côte allant jusqu’à 20 m sur plusieurs kilomètres de long associé à un colmatage progressif de la lagune. À Valras (embouchure de l’Orb), l’eau et le sable envahissent les infrastructures. Même scénario à Leucate, où les lames rompent le parapet de front de mer et détruisent totalement la digue en terre du fond de plage.

Les rafales de vent sont généralement comprises de 130 à 180 km/h : 180 km/h à Leucate (Aude), 158 km/h à La Grande Motte (Hérault), 137 km/h à Millau (Aveyron), 130 km/h à Montpellier (Hérault), 122 km/h à Dourgne, 119 km/h à Aurillac (Cantal).

 

Tempête du 17 décembre 1997 - analyse météo

 

Tempête du 17 décembre 1997 - rafales de vent maximales - cartes Météo-France

 

Cette tempête provoque d’importantes chutes de neige de la Bretagne au bassin parisien - on mesure 12 cm à Paris et 14 cm en banlieue - gigantesque embouteillages sur le triangle de Rocquencourt (Ouest de Paris) - la neige fond très rapidement dans la journée du 17 décembre 1997.

 

Tempête du 17 décembre 1997 - hauteurs de neige mesurées - carte Météo-France

 

De fortes pluies sur les régions cévenoles se produisent durant 4 jours :
- sur l’Ardèche : 669 mm à La Souche
- sur le Gard : 484 mm à Mandagout
- sur l’Hérault : 568 mm à Castanet-le-Haut et 540 mm à Saint-Maurice-de-Navacelles
- sur la Lozère : 490 mm à Villefort

 

Tempête du 17 décembre 1997 - Cumuls de pluies au cours de la journée du 17 décembre 1997 et entre les 17 et 18 décembre 1997 - cartes Météo-France

 

Agde inondé le 17 décembre 1997

 

 

25 décembre 1997 : Noël 1997 au balcon… mais dans la tempête - il fait 20° sur le Pays basque, 19° à Clermont-Ferrand, 18° à Bordeaux, 15° à Rennes.

 

Douceur de Noël 1997 - analyse météo et températures maximales

 

 

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1997

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Montpellier

Meteo-montpellier.fr. est un site météo uniquement dédié à Montpellier. Déjà une référence à Paris (plus de 100 000 visiteurs quotidiens) et dans d’autres grandes villes, ce service météo entièrement gratuit est de grande qualité. Plusieurs météorologistes locaux suivent la situation météo en permanence et réactualisent ainsi leurs prévisions plusieurs fois par jour en les affinant à chaque fois que la situation le nécessite; il en est de même pour les prévisions à 12 jours. Ce qui fait que meteo-montpellier.fr est sans doute le site météo local le plus réactif.

Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-villes.com, météorologiste , présentateur sur BFMTV et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d’ouvrages sur les évènements climatiques).

Notre ville de MONTPELLIER

Montpellier (en occitan Montpelhièr) est une commune française, située dans le département de l’Hérault (dont elle est la préfecture) et de la région Languedoc-Roussillon (dont elle est le chef-lieu). Montpellier se situe sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est, proche de la mer Méditerranée (7,1 km).
Sa superficie est de 57 km² pour une altitude située entre 8 et 119 m.
Sa population est d’environ 258.000 habitants.

Le climat de Montpellier est méditerranéen, avec des étés chauds et des hivers doux accompagnés parfois de fortes pluies (épisodes Cévenols liés à la proximité des contreforts du Massif Central sur lesquels les masses d’air humides en provenance de Méditerranée viennent parfois se bloquer lorsqu’un fort courant de sud se lève). Notez quand même que les gelées y sont plus fréquentes que sur la Côte d’Azur car l’air froid qui descend parfois de la vallée du Rhône arrive plus facilement. Notre ville est d’ailleurs située entre l’influence du Mistral et de la Tramontane, d’où des prévisions météo parfois très complexes (ce carrefour climatique en fait l’une des villes Française où le temps est le plus difficile à prévoir !) Il pleut en moyenne 61 jours / an avec un cumul de 629 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 2686 h (le record étant détenu par les Iles du Levant, dans le Var, avec plus de 3000 h par an).

L'histoire de Montpellier : Notre ville vit le jour au cours du XI ème siècle Le comte de Mauguio offre deux manses à Guilhem pour le féliciter de sa loyauté. Les héritiers de Guilhem vont alors développer la grandeur de leur famille à travers le bourg de Montpellier qui cohabitait au côté du village de Montpelliéret, propriété de l'évêque de Maguelone.
C’est au 13è siècle que ces deux villages vont être réunis à l'intérieur de nouveaux remparts fortifiés. En 1204, la ville devient espagnole suite au mariage de la fille de Guilhem VIII, Marie de Montpellier, avec Pierre d'Aragon. Elle sera revendue (la ville) au Roi de France en 1349. Cette période marque aussi un développement économique et culturel de la ville. Les marchands de Montpellier traitaient avec l'Orient l'achat d'épices et de plantes thérapeutiques dont les vertus étaient enseignées dans la toute nouvelle Université de médecine créée au XIIIème siècle. Des écoles de droit et d'art virent également le jour à cette époque. L'Université de Montpellier va se développer et son excellente réputation va attirer des étudiants de tout le Royaume (Rabelais y finit ses études de médecine en 1530).
A la fin du 14è siècle, Montpellier va connaître une période de déclin avec l'arrivée de catastrophes ( épidémies de peste entrecoupées de périodes de famine) qui vont dévaster une partie de la population.
Il faudra attendre le milieu du 15ème siècle avec l'installation de Jacques Coeur, l'argentier du roi Charles VII pour que le commerce redevienne florissant. Seulement, le rattachement de la Provence à la France en 1481 va marquer définitivement la fin de cet essor car Marseille va devenir le premier port de commerce avec l'Orient du Royaume.
Au 16è siècle, l'arrivée de la Réforme à Montpellier va marquer le début d'une ère de luttes religieuses entre catholiques et protestants. Ils vont successivement prendre le contrôle de la ville jusqu'a l'intervention de Louis XIII en 1622. Ses troupes firent le siège de la ville durant trois mois, Richelieu construisit par la suite la citadelle pour surveiller la ville. Ce siège eut pour conséquence le départ de nombreux protestants au profit des Montpelliérains catholiques. Louis XIV, dont la statue trône sur la promenade du Peyrou va faire de Montpellier la capitale administrative du Haut-Languedoc.
Le 17è et le 18è siècle furent le théâtre d'un fort développement architectural avec les travaux de célèbres architectes tels Daviler et les Giral. Ils construisirent la promenade du Peyrou, l'Esplanade et de nombreuses fontaines. De riches hôtels particuliers et églises (Saint Denis) ont également été construits par des hauts fonctionnaires et marchands durant cette période.
Au 19ème siècle la viticulture va fortement se développer, favorisant ainsi un nouvel essor achitectural avec la construction du Palais de justice, de la gare et la reconstruction du théâtre mais aussi de nouvelles églises comme Sainte Anne et Saint Roch. La viticulture, prospère aujourd'hui en Languedoc, a connu une période noire avec le Phylloxera et les problèmes liés à la surproduction.
La ville de Montpellier connaît au 20ème siècle un accroissement important avec en premier lieu l'installation des "pieds noirs" en provenance d'Algérie suivi, à la fin du siècle, de la création de pôles économiques autour de la vieille ville. La Paillade (quartier résidentiel) est le résultat de cet accroissement soudain de la population. La ville va être à l'origine de nombreux projets urbains en réhabilitant des quartiers entiers ou en construisant de nouveaux à la périphérie de cette ville en permanente mutation. Le quartier d’Antigone part de la place de la comédie et du centre commercial du Polygone pour rallier le nouvel Hôtel de Région qui vit ainsi le jour. Suit le quartier de Port Marianne le long des rives du Lez. Pour développer le dynamisme économique de Montpellier, cinq grand pôles d'activités ont été créés. Euromédecine accueillant des laboratoires de recherche, Agropolis pour l'agro-alimentaire, Antenna pour le secteur audiovisuel aujourd'hui en plein développement, Héliopolis pour le développement du tourisme et de la culture très importants en Languedoc, et un pôle informatique s'est créé avec l'implantation d'IBM dans les années soixante suivi par l'entreprise Dell.
Aujourd'hui, la ville de Montpellier est une capitale régionale administrative, économique et culturelle. Ville très touristique, elle offre de nombreux lieux de visites, héritage de son passé médiéval, elle propose aussi de nombreux événements culturels(le festival Montpellier Danse, le Festival international du cinéma méditerranéen). Enfin, le littoral de l'Hérault très riche vous offre des balades, des visites magnifiques sans compter les nombreux loisirs et activités sportives.

Les principaux centres d’intérêt de Montpellier sont : la Basilique Notre-Dame des Tables, la Cathédrale Saint-Pierre, le Château de Mogère, le Châteu d’Ô, la Citadelle, la Fontaine des Trois Grâces, le jardin des plantes, de nombreuses grandes écoles et la Place de la Comédie.