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Chronique 1994

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1994

Repères historiques de l'année 1994

17 janvier 1994 :  un violent tremblement de terre secoue Los Angeles
avril 1994 : malgré les massacres, l’ONU abandonne le peuple rwandais
19 mai 1994 : le tunnel sous la Manche est en service
10 mai 1994 : Nelson Mandela de vient le président de l’Afrique du sud
16 décembre 1994 : intervention russe en Tchétchénie

 

 

Évènements météo marquants de l’année 1994 :

 

Les épisodes pluvieux de septembre-octobre 1993 ainsi que de décembre 1993 à janvier 1994 seront exceptionnels dans de nombreuses régions. Décembre 1993 est en effet le mois le plus pluvieux depuis au moins 50 ans en France ! Au début du mois de janvier 1994, les inondations qui ont débuté à la fin du mois de décembre, se poursuivent - elles touchent notamment la moitié Nord (bassins de l’Oise et de la Marne) et le Sud-ouest.

 

Fin 1993 et début 1994 très humides !! Rapport a la normale des précipitations de septembre 1993 a janvier 1994 très excédentaires...

 

Inondations de début janvier 1994 dans le Sud-est - images France 2

 

D’autre part, d’abondantes chutes de neige créent de gigantesques embouteillages en Savoie, au retour des vacances de fin d’année.

 

 

5 et 6 janvier 1994 : Un puissant courant de sud-ouest occasionne des vents forts sur presque toute la France. Les rafales atteignent 158 km/h au Cap Béar, 122 km/h à Belle-Île, 119 km/h à la Pointe du Raz, 108 km/h à Barneville-Carteret, 104 km/h à Lyon Bron.

 

Tempête - Rafales de vent mesurées entre le 5 et le 7 janvier 1994

 

Ce courant de sud-ouest engendre des remontées humides méditerranéennes et de fortes pluies dans le Sud-est. On relève en 24h :

  • 213 mm à St-Christol (Vaucluse)
  • 158 mm à Ribiers (Hautes-Alpes)
  • 150 mm à Barnas (Ardèche)
  • 121 mm à Cabrières d’Avignon (Vaucluse)

 

Cumuls de pluies du 6 janvier 1994 - inondations - épisode méditerranéen

La conjonction de ces pluies, du vent marin très fort et des vagues engendre des inondations côtières et des crues. Le 7 janvier 1994, une crue exceptionnelle du Rhône se produit dans sa partie aval. Le débit de la Durance atteint 3 400 m³/s à sa confluence avec le Rhône et il faut remonter en 1924 ou au mois de novembre 1906, pour trouver une telle crue ! Le vent violent venant du large (appelé largade) engendre de nombreux dégâts entre la Camargue et la côte varoise avec un restaurants de bord de plage détruit à Sausset, une voiture emportée sur la corniche à Marseille, des inondations sur l’île de Bendor au large de Bandol, une route de la presqu’île de Giens près de Hyères est détruite sur un kilomètre, les amarres de bateaux sont rompues, des digues sont abîmées, des plages sont submergées.

Le 6 et le 7 janvier 1994, la violence des eaux des fleuves et rivières rompt des digues : des milliers d’hectares sont inondés principalement en Camargue mais aussi dans les Alpes de Haute Provence (plus de 2 000 hectares), des ponts sont endommagés, des personnes évacuées. À Fontaine-de-Vaucluse, la source connaît une crue historique dont le maximum sera atteint à 23,80 m le 8.

 

 

Nuit du 27 au 28 janvier 1994 : très brutal coup de vent sur le quart nord-ouest - rafales de vent de 130 km/h à Lille, 126 km/h à Dieppe, 122 km/h dans l’Oise, 105 à 115 km/h en région parisienne - quelques arbres et toitures arrachés.

 

Front froid accompagné du violent coup de vent de la nuit du 27 au 28 janvier 1994

 

 

Les 14 et 15 février 1994 : neige passagère en Normandie, Ile de France, Bourgogne et dans la région niçoise - plusieurs centimètres.


Neige de la mi-février 1994 à Nice




La neige de la mi-février 1994 dans la Loire

 

 

Dimanche 20 février 1994 : tempête de neige surprise dans la vallée de la Seine - cette neige paralyse l’autoroute de Normandie et provoque d’énormes bouchons lors des retours de week-end en arrivant sur Paris - jusqu’à 10cm dans le Val d’Oise et les Yvelines - le 21 février 1994 au matin, il fait jusqu’à -14° au centre du Val d’Oise, -11°à Reims, -10° à Rouen, -9° à Paris, Beauvais et Evreux.



20 février 1994 : En quelques heures, l’Ouest et le Nord de l’IDF est paralysée par la neige

 

La neige du 20 février 1994 au nord de la Seine - analyse météo

 

La neige du 20 février 1994 - contrastes thermiques

 

 

26 février 1994 : réveil du printemps - partout plus de 15° avec 19° à Tours, 21° à Guérêt (Creuse), 22° à Châteauroux, 27° à Biarritz et Pau.

 

 

24 et 25 mars 1994 : c’est déjà l’été dans le midi - déjà 25°à Bordeaux, 26° à Nîmes et Toulouse, 27° à Grenoble et 28° à Carpentras.

 

 

30 avril 1994 : il fait plus de 25° sur toute la France avec 30° à Melun, 28° à Paris, Brive, Gourdon et Orange, 27° à Tours, Bourges et Le Mans.

 

 

18 juin 1994 : Aubusson connaît un déluge de grêle pendant 20 minutes - après ce véritable enfer, 50 cm de glace recouvrent les rues de la ville.



Orage de grêle du 18 juin 1994 : Le déblaiement de la grêle dans les rues d’Aubusson !

 

 

Si aucune vague de chaleur prolongée n’est observée au cours de l’été 1994, certaines journées sont épisodiquement marquées par des températures très élevées.

 

 

24 juin 1994 , il fait partout plus de 30° avec des maximums de 34° à Angers et 33° à Paris - le 1er juillet 1994 , la chaleur revient et l’on atteint 38° à Orange et 35° à Tours - le 12 juillet, il fait de nouveau très chaud avec par exemple 34° à Paris.

 

 

26 juin 1994 : Des orages stationnaires affectent pendant au moins 2 heures le sud-ouest des Alpes-Maritimes. A La Frayère, un affluent de la Siagne, se transforme en un torrent bouillonnant et sort de son lit. Saint-Vallier-de-Thiey est véritablement bombardé de grêlons gros comme des œufs de pigeon - 400 personnes sont évacuées, 250 relogée. Il tombe 118 mm de pluie à Saint-Cézaire/Siagne (Alpes-maritimes).

 

 

La 2ième partie du mois de juillet est très orageuse - le 14 juillet 1994 , des grêlons gros comme des balles de ping-pong mitraillent Lons le Saunier (Jura) - les villes d’Evreux, Caen, Angers, Alençon, Le Puy, Toulouse et Niort sont sévèrement frappées les jours suivants - 74000 impacts de foudre sont détectés sur l’ensemble de la France sont détectées le 28 juillet 1994 .

 

 

Entre le 3 et le 5 août 1994 : la France, et notamment le quart nord-est, connaît un nouvel épisode de canicule - on enregistre 38° à Mont-de-Marsan, 37° à Auxerre, 36° à Paris, 35° à Lille et Strasbourg - ces fortes chaleurs sont suivies d’orages extrêmement violents dans la soirée du 9 août 1994 : la Bretagne , les Pays de la Lore, le Cotentin, l’Ile de France et le Centre sont les régions les plus affectées - les dégâts provoqués par le vent sont localement très importants - les rafales atteignent 133 km/h à Brétigny (Essonne).

 


Chaleur du début du mois d'août 1994 : Quel beau plongeon dans les bassins du Trocadéro !

 

 

31 août 1994 : d’autres orages dévastateurs éclatent à Limoges et Marseille où des rafales à 162 km/h sont enregistrées.



Orages du 31 août 1994  : Les effets de la foudre sur un troupeau du Larzac.

 

 

Après un été 1994 particulièrement orageux, l’automne 1994 est généralement doux.

 

 

19 et 20 octobre 1994 : Pluies diluviennes, inondations et de vent violent dans l'Hérault - Du 18 au 23 octobre, les cumuls de précipitations atteignent 200 mm sur le littoral de l’Aude (Fitou), 465 mm à Genolhac (Gard), 391 mm à Moulès et Baucels (Hérault), 363 mm à Vialas (Lozère), 359 mm à Saint-Jean-du-Gard (Gard).

Les rafales dépassent 110 km/h près de Martigues (Bouches-du-Rhône) et Montpellier (Hérault), 151 km/h au sémaphore de Sète dans l’Hérault.

 

Épisode cévenol des 19 au 21octobre 1994

 

 

Du 2 au 5 novembre 1994, il tombe 300 mm sur le relief des Cévennes et localement plus de 500 mm en Lozère.

Du 4 au 7 novembre 1994, les pluies diluviennes se décalent vers l’est et il tombe 150/200 mm sur le haut Var, provoquant de nombreux dégâts sur la région PACA avec des crues majeures du Verdon, de l’Asse, de la Durance (3300 m3/s à Bonpas), de l’Ouvèze . La route "Napoléon" est endommagée. Le bilan de ces graves inondations est de 5 victimes.

Catastrophe dans les Alpes-Maritimes : retour sur les épisodes de fortes pluies >>

 


La crue du Var, le 5 novembre 1994

 

Forte crue du Loup à Bar-sur-Loup le 5 Novembre 1994 - Via Météo-France

 

Analyse météo du 5 Novembre 1994 : situation particulièrement favorable aux très fortes pluies sur le Sud-Est du pays

 

 

20 novembre 1994 : il fait presque chaud dans le Massif Central avec un maximum de 25° à Guéret (Creuse).

 

 

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1994

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Montpellier

Meteo-montpellier.fr. est un site météo uniquement dédié à Montpellier. Déjà une référence à Paris (plus de 100 000 visiteurs quotidiens) et dans d’autres grandes villes, ce service météo entièrement gratuit est de grande qualité. Plusieurs météorologistes locaux suivent la situation météo en permanence et réactualisent ainsi leurs prévisions plusieurs fois par jour en les affinant à chaque fois que la situation le nécessite; il en est de même pour les prévisions à 12 jours. Ce qui fait que meteo-montpellier.fr est sans doute le site météo local le plus réactif.

Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-villes.com, météorologiste , présentateur sur BFMTV et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d’ouvrages sur les évènements climatiques).

Notre ville de MONTPELLIER

Montpellier (en occitan Montpelhièr) est une commune française, située dans le département de l’Hérault (dont elle est la préfecture) et de la région Languedoc-Roussillon (dont elle est le chef-lieu). Montpellier se situe sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est, proche de la mer Méditerranée (7,1 km).
Sa superficie est de 57 km² pour une altitude située entre 8 et 119 m.
Sa population est d’environ 258.000 habitants.

Le climat de Montpellier est méditerranéen, avec des étés chauds et des hivers doux accompagnés parfois de fortes pluies (épisodes Cévenols liés à la proximité des contreforts du Massif Central sur lesquels les masses d’air humides en provenance de Méditerranée viennent parfois se bloquer lorsqu’un fort courant de sud se lève). Notez quand même que les gelées y sont plus fréquentes que sur la Côte d’Azur car l’air froid qui descend parfois de la vallée du Rhône arrive plus facilement. Notre ville est d’ailleurs située entre l’influence du Mistral et de la Tramontane, d’où des prévisions météo parfois très complexes (ce carrefour climatique en fait l’une des villes Française où le temps est le plus difficile à prévoir !) Il pleut en moyenne 61 jours / an avec un cumul de 629 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 2686 h (le record étant détenu par les Iles du Levant, dans le Var, avec plus de 3000 h par an).

L'histoire de Montpellier : Notre ville vit le jour au cours du XI ème siècle Le comte de Mauguio offre deux manses à Guilhem pour le féliciter de sa loyauté. Les héritiers de Guilhem vont alors développer la grandeur de leur famille à travers le bourg de Montpellier qui cohabitait au côté du village de Montpelliéret, propriété de l'évêque de Maguelone.
C’est au 13è siècle que ces deux villages vont être réunis à l'intérieur de nouveaux remparts fortifiés. En 1204, la ville devient espagnole suite au mariage de la fille de Guilhem VIII, Marie de Montpellier, avec Pierre d'Aragon. Elle sera revendue (la ville) au Roi de France en 1349. Cette période marque aussi un développement économique et culturel de la ville. Les marchands de Montpellier traitaient avec l'Orient l'achat d'épices et de plantes thérapeutiques dont les vertus étaient enseignées dans la toute nouvelle Université de médecine créée au XIIIème siècle. Des écoles de droit et d'art virent également le jour à cette époque. L'Université de Montpellier va se développer et son excellente réputation va attirer des étudiants de tout le Royaume (Rabelais y finit ses études de médecine en 1530).
A la fin du 14è siècle, Montpellier va connaître une période de déclin avec l'arrivée de catastrophes ( épidémies de peste entrecoupées de périodes de famine) qui vont dévaster une partie de la population.
Il faudra attendre le milieu du 15ème siècle avec l'installation de Jacques Coeur, l'argentier du roi Charles VII pour que le commerce redevienne florissant. Seulement, le rattachement de la Provence à la France en 1481 va marquer définitivement la fin de cet essor car Marseille va devenir le premier port de commerce avec l'Orient du Royaume.
Au 16è siècle, l'arrivée de la Réforme à Montpellier va marquer le début d'une ère de luttes religieuses entre catholiques et protestants. Ils vont successivement prendre le contrôle de la ville jusqu'a l'intervention de Louis XIII en 1622. Ses troupes firent le siège de la ville durant trois mois, Richelieu construisit par la suite la citadelle pour surveiller la ville. Ce siège eut pour conséquence le départ de nombreux protestants au profit des Montpelliérains catholiques. Louis XIV, dont la statue trône sur la promenade du Peyrou va faire de Montpellier la capitale administrative du Haut-Languedoc.
Le 17è et le 18è siècle furent le théâtre d'un fort développement architectural avec les travaux de célèbres architectes tels Daviler et les Giral. Ils construisirent la promenade du Peyrou, l'Esplanade et de nombreuses fontaines. De riches hôtels particuliers et églises (Saint Denis) ont également été construits par des hauts fonctionnaires et marchands durant cette période.
Au 19ème siècle la viticulture va fortement se développer, favorisant ainsi un nouvel essor achitectural avec la construction du Palais de justice, de la gare et la reconstruction du théâtre mais aussi de nouvelles églises comme Sainte Anne et Saint Roch. La viticulture, prospère aujourd'hui en Languedoc, a connu une période noire avec le Phylloxera et les problèmes liés à la surproduction.
La ville de Montpellier connaît au 20ème siècle un accroissement important avec en premier lieu l'installation des "pieds noirs" en provenance d'Algérie suivi, à la fin du siècle, de la création de pôles économiques autour de la vieille ville. La Paillade (quartier résidentiel) est le résultat de cet accroissement soudain de la population. La ville va être à l'origine de nombreux projets urbains en réhabilitant des quartiers entiers ou en construisant de nouveaux à la périphérie de cette ville en permanente mutation. Le quartier d’Antigone part de la place de la comédie et du centre commercial du Polygone pour rallier le nouvel Hôtel de Région qui vit ainsi le jour. Suit le quartier de Port Marianne le long des rives du Lez. Pour développer le dynamisme économique de Montpellier, cinq grand pôles d'activités ont été créés. Euromédecine accueillant des laboratoires de recherche, Agropolis pour l'agro-alimentaire, Antenna pour le secteur audiovisuel aujourd'hui en plein développement, Héliopolis pour le développement du tourisme et de la culture très importants en Languedoc, et un pôle informatique s'est créé avec l'implantation d'IBM dans les années soixante suivi par l'entreprise Dell.
Aujourd'hui, la ville de Montpellier est une capitale régionale administrative, économique et culturelle. Ville très touristique, elle offre de nombreux lieux de visites, héritage de son passé médiéval, elle propose aussi de nombreux événements culturels(le festival Montpellier Danse, le Festival international du cinéma méditerranéen). Enfin, le littoral de l'Hérault très riche vous offre des balades, des visites magnifiques sans compter les nombreux loisirs et activités sportives.

Les principaux centres d’intérêt de Montpellier sont : la Basilique Notre-Dame des Tables, la Cathédrale Saint-Pierre, le Château de Mogère, le Châteu d’Ô, la Citadelle, la Fontaine des Trois Grâces, le jardin des plantes, de nombreuses grandes écoles et la Place de la Comédie.