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Chronique 1991

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1991

Repères historiques de l'année 1991

 

17 janvier 1991 : les Etats-Unis et les forces alliées frappent l’Irak - la guerre du Golfe se termine
le 28 février 1991 : mort de Serge Gainsbourg et d’Yves Montand
la Yougoslavie s’embrase
1er décembre 1991 : la France remporte la coupe Davis

 

 

Évènements météo marquants de l’année 1991 :  vague de froid en février,

 

Du 3 au 15 février 1991 : Première véritable vague de froid depuis le mois de janvier 1987 (Récit de la vague de froid et de la neige de février 1991 >>>). Cet air très froid venu de Scandinavie envahit le pays dans la journée du 3 février 1991. Il prend de la vigueur à partir du 6 février 1991 et la neige concerne également la Côte d’Azur et la Corse. Le 7 février 1991, les températures descendent en dessous de -10° sur toute la moitié nord de la France - elles atteignent -20° à Luxeuil les bains, -15° à Reims, -14° à Strasbourg, -13° à Rouen, -12° à Paris. A partir du 9 février 1991, les chutes de neige deviennent plus fréquentes - elles touchent peu à peu toutes les régions, notamment la Bretagne et la Normandie.


A la mi février 1991, on mesure 25cm de neige au Touquet (Pas de Calais), 20cm à Rouen et Bourges, 17cm à St Quentin, 12cm à Boulogne-sur-mer - le 13 février 1991, 9 randonneurs sont ensevelis par une avalanche dans le massif du Queyras (Hautes Alpes). La vague de froid se termine le vendredi 15 février 1991 mais le redoux est accompagné de très fortes chutes de neige à Tours, Chartres ou Paris).

 

L'arrivée d'air sibérien des 6 et 7 février 1991 - vague de froid et neige

Températures polaires mesurées au cours de la journée du 7 février 1991 !

 




La neige et le froid en février 1991 à Royan et en Bretagne 

 


La neige et le froid en février 1991 : Course de traîneau dans le port de Brest


Coup de froid et neige à Nice, début février 1991

 

 

Les 11 et 12 avril 1991 : véritable coup de chaleur sur les régions du nord - temps superbe - températures de 24 à 26°.

 

Épisode de douceur printanière du 12 avril 1991

 

Températures maximales du 12 avril 1991 - Épisode de douceur printanière

 

 

Du 20 au 22 avril 1991 : changement radical - véritable vague de froid -il neige et il gèle sur de nombreuses régions, y compris à Bastia - en raison de la neige, des routes sont bloquées en Seine et Marne - les fortes gelées généralisées provoquent d’énormes dégâts aux cultures, notamment aux vignobles - la température descend à -11° dans la plaine de la Limagne (St Alban sur Limagne), -8° à Charleville Mézière et au Puy, -6° à Nancy, -4° à Reims…

Retour sur cet évènement exceptionnel de gelées tardives à la fin du mois d'avril 1991, comparé avec les gelées tardives de la mi-avril 2021 >>>

 

Le coup de froid du 20 au 22 avril 1991 avec les gelées généralisées des 21 et 22 avril 1991

 

 

La très tardive descente froide du 20 avril 1991 ! Gelées et neige

 


20 avril 1991 : La neige bloque localement la circulation en Seine-et-Marne



21 avril 1991 : Il neige à très basse altitude dans les Vosges



21 et 22 avril 1991 : De nombreuses vignes sont gelées…

 


21 avril 1991 : La neige (ou plutôt le grésil )à Bastia ! Très rare à cette époque

 

 

Le mois de mai 1991 est remarquablement frais. L’ascension 1991 est hivernale et très triste - et des gelées se produisent le 18 mai 1991 !  à un mois de l’été, on relève encore - 4° à Charleville Mézière et -3° à Nevers.

 

 

 

4 et 5 juin 1991 : les gelées sont décidément très fréquentes en ce printemps 1991. Alors que la végétation a déjà un teint estivale, le givre recouvre la campagne champenoise, ardennaise, normande, picarde et lorraine - le 5 juin 1991, il fait -2° à Charleville Mézière et -1° à Evreux !

 

 

L’été 1991 est généralement sans excès - on note quelques jours de fortes chaleurs mais ces périodes de canicule ne persistent jamais très longtemps.


Le 11 juillet 1991, il fait plus de 35° sur les trois-quarts de la France (38° à Auxerre).

 

 

30 juillet 1991 : Violent orage sur Orange et Châteauneuf-du-Pape. Des précipitations orageuses très abondantes (100 mm à localement plus de 250 mm) s’abattent sur le Gard, le nord des Bouches-du-Rhône et le Vaucluse. Les orages se décalent ensuite vers le nord-est pour atteindre la zone de Vaison-la-Romaine, en perdant de leur intensité. Il tombe jusqu'à 265 mm de pluie en 24h à Camaret-sur-Aigues et Châteauneuf-du-Pape ! A Orange (84) on a recueilli 195 mm dont 170,8 mm en 3 h, 118,8 mm en 1 h, 14,2 mm en 6 min (à 17 h UTC). A noter que la station automatique d’Orange est tombée en panne lors de l’épisode et que ce total est sous-estimé. A Châteauneuf-du-Pape on a recueilli 265 mm dont 130,5 mm en 1 h, 33,5 mm en 12 min, 21 mm en 6 min. Les rues sont rapidement inondées par 50 cm d'eau à Chateaurenard, 30 à 40 cm d'eau à Camaret, 10 à 20 cm d'eau à Orange (période des célèbres Chorégies). Un habitant d’Orange déclare avoir vu "vers 21 h une immense vague de plus de 100 m de large qui emportait tout sur son passage." 800 des 3000 hectares du vignoble de Châteauneuf-du-Pape et de nombreuses cultures maraîchères sont hachés par la grêle.

 

Cumuls de pluie en 24h lors de l'épisode d'orage du 30 juillet 1991 - Carte Météo-France

 


Le 6 août 1991 et du 25 au 29 août 1991, les fortes chaleurs intéressent surtout la moitié Sud - la température atteint 38° à Toulouse et Carcassonne.

 

 

22 août 1991: violents orages en Ile de France - une tornade ravage la région de Montfort Lamaury (Yvelines).

 

 

29 septembre 1991: pluies diluviennes sur la Côte d’Azur - 109mm de pluie en seulement 19h à Cannes (plus d’un mois de précipitations).

 

Du 18 au 25 décembre 1991 : plusieurs tempête se produisent sur la moitié Nord et dans le Sud-est ! Un fort courant d'Ouest à Nord-ouest concerne en effet une bonne partie de l'Europe.

Tempête du 20 décembre 1991 - analyse météo

 

Le 18 décembre 1991 : La Corse, al Côte-d'Azur, le Var, le Languedoc-Roussillon et les régions situées entre la Manche et l'Alsace subissent une première tempête avec des rafales à 205 km/h au Cap Corse et des valeurs souvent comprises entre 80 et 120 km/h. Des arbres et des tuiles sont arrachés, le trafic aérien est suspendu. La tempête provoque également l’effondrement d’une verrière au lycée Clémenceau à Sartène.

Le 20 décembre 1991, la tempête est la plus généralisée. On relève 183 km/h au Cap Pertusato (2A), 158 km/h au Cap Béar (66), 148 km/h à Cancale (35), 144 km/h à Barneville (62), 140 km/h à la Pointe-du-Raz (29), 137 km/h à Millau (12).

Le 21 décembre 1991, les vents restent violents en altitude, sur les côtes de la Manche et sur le pourtour méditerranéen du Cap Béar à Cannes et en Corse : 166 km/h au Cap Béar (66), 151 km/h au Mont-Saint-Vincent (71), 133 km/h à Brignogan (29).

Le 22 décembre 1991, le vent repasse sous le seuil des 100 km/h sur le littoral de la Manche. Il reste violent en altitude : 144 km/h au Mont Saint Vincent (71) à 600 m et 119 km/h à Aubure (68) à 1101 m. Il se renforce dans le sud-est et notamment le Languedoc-Roussillon avec 191 km/h au Cap Béar et 148 km/h à Narbonne (11).

Le 23 décembre 1991, le littoral de la Manche est de nouveau touché par les vents violents quoique un peu moins violents que l’avant-veille. On mesure toutefois 122 km/h à la Pointe de la Hague (50), 119 km/h à Barneville. La Corse et la côte d’Azur sont sorties de la tempête mais le littoral méditerranéen de Cap Béar à Marseille est encore concerné avec des vents un peu supérieurs à 100 km/h.

 

Rafales de vent maximales relevées entre le 18 et le 25 décembre 1991

 

Les 21 et 22 décembre 1991 : de très abondantes chutes de neige paralysent les routes des stations de sport d’hiver, dans les Alpes - des milliers de vacanciers sont bloqués - le plan ORSEC est déclenché - il tombe par exemple 1m20 de neige en 24h à Villard de Lans, dans le Vercors - nombreuses avalanches. Dans le même temps, des inondations se produisent en plain,e notamment en Isère et Savoie.

 

Les embouteillages monstrueux dans la vallée de la Tarentaise, suite aux fortes chutes de neige en stations, au début des vacances de Noël 1991 !

 

22 décembre 1991 : Dans les stations de sports d'hiver de la Tarentaise, la neige ensevelie des automobiles

 

21 décembre 1991 : Pendant ce temps là, les fortes pluies occasionnent des inondations dans l'Isère

 

Impressionnants cumuls de précipitations dans les Alpes, suite à l'épisode du 18 au 21 décembre 1991

 

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1991

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Montpellier

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Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-villes.com, météorologiste , présentateur sur BFMTV et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d’ouvrages sur les évènements climatiques).

Notre ville de MONTPELLIER

Montpellier (en occitan Montpelhièr) est une commune française, située dans le département de l’Hérault (dont elle est la préfecture) et de la région Languedoc-Roussillon (dont elle est le chef-lieu). Montpellier se situe sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est, proche de la mer Méditerranée (7,1 km).
Sa superficie est de 57 km² pour une altitude située entre 8 et 119 m.
Sa population est d’environ 258.000 habitants.

Le climat de Montpellier est méditerranéen, avec des étés chauds et des hivers doux accompagnés parfois de fortes pluies (épisodes Cévenols liés à la proximité des contreforts du Massif Central sur lesquels les masses d’air humides en provenance de Méditerranée viennent parfois se bloquer lorsqu’un fort courant de sud se lève). Notez quand même que les gelées y sont plus fréquentes que sur la Côte d’Azur car l’air froid qui descend parfois de la vallée du Rhône arrive plus facilement. Notre ville est d’ailleurs située entre l’influence du Mistral et de la Tramontane, d’où des prévisions météo parfois très complexes (ce carrefour climatique en fait l’une des villes Française où le temps est le plus difficile à prévoir !) Il pleut en moyenne 61 jours / an avec un cumul de 629 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 2686 h (le record étant détenu par les Iles du Levant, dans le Var, avec plus de 3000 h par an).

L'histoire de Montpellier : Notre ville vit le jour au cours du XI ème siècle Le comte de Mauguio offre deux manses à Guilhem pour le féliciter de sa loyauté. Les héritiers de Guilhem vont alors développer la grandeur de leur famille à travers le bourg de Montpellier qui cohabitait au côté du village de Montpelliéret, propriété de l'évêque de Maguelone.
C’est au 13è siècle que ces deux villages vont être réunis à l'intérieur de nouveaux remparts fortifiés. En 1204, la ville devient espagnole suite au mariage de la fille de Guilhem VIII, Marie de Montpellier, avec Pierre d'Aragon. Elle sera revendue (la ville) au Roi de France en 1349. Cette période marque aussi un développement économique et culturel de la ville. Les marchands de Montpellier traitaient avec l'Orient l'achat d'épices et de plantes thérapeutiques dont les vertus étaient enseignées dans la toute nouvelle Université de médecine créée au XIIIème siècle. Des écoles de droit et d'art virent également le jour à cette époque. L'Université de Montpellier va se développer et son excellente réputation va attirer des étudiants de tout le Royaume (Rabelais y finit ses études de médecine en 1530).
A la fin du 14è siècle, Montpellier va connaître une période de déclin avec l'arrivée de catastrophes ( épidémies de peste entrecoupées de périodes de famine) qui vont dévaster une partie de la population.
Il faudra attendre le milieu du 15ème siècle avec l'installation de Jacques Coeur, l'argentier du roi Charles VII pour que le commerce redevienne florissant. Seulement, le rattachement de la Provence à la France en 1481 va marquer définitivement la fin de cet essor car Marseille va devenir le premier port de commerce avec l'Orient du Royaume.
Au 16è siècle, l'arrivée de la Réforme à Montpellier va marquer le début d'une ère de luttes religieuses entre catholiques et protestants. Ils vont successivement prendre le contrôle de la ville jusqu'a l'intervention de Louis XIII en 1622. Ses troupes firent le siège de la ville durant trois mois, Richelieu construisit par la suite la citadelle pour surveiller la ville. Ce siège eut pour conséquence le départ de nombreux protestants au profit des Montpelliérains catholiques. Louis XIV, dont la statue trône sur la promenade du Peyrou va faire de Montpellier la capitale administrative du Haut-Languedoc.
Le 17è et le 18è siècle furent le théâtre d'un fort développement architectural avec les travaux de célèbres architectes tels Daviler et les Giral. Ils construisirent la promenade du Peyrou, l'Esplanade et de nombreuses fontaines. De riches hôtels particuliers et églises (Saint Denis) ont également été construits par des hauts fonctionnaires et marchands durant cette période.
Au 19ème siècle la viticulture va fortement se développer, favorisant ainsi un nouvel essor achitectural avec la construction du Palais de justice, de la gare et la reconstruction du théâtre mais aussi de nouvelles églises comme Sainte Anne et Saint Roch. La viticulture, prospère aujourd'hui en Languedoc, a connu une période noire avec le Phylloxera et les problèmes liés à la surproduction.
La ville de Montpellier connaît au 20ème siècle un accroissement important avec en premier lieu l'installation des "pieds noirs" en provenance d'Algérie suivi, à la fin du siècle, de la création de pôles économiques autour de la vieille ville. La Paillade (quartier résidentiel) est le résultat de cet accroissement soudain de la population. La ville va être à l'origine de nombreux projets urbains en réhabilitant des quartiers entiers ou en construisant de nouveaux à la périphérie de cette ville en permanente mutation. Le quartier d’Antigone part de la place de la comédie et du centre commercial du Polygone pour rallier le nouvel Hôtel de Région qui vit ainsi le jour. Suit le quartier de Port Marianne le long des rives du Lez. Pour développer le dynamisme économique de Montpellier, cinq grand pôles d'activités ont été créés. Euromédecine accueillant des laboratoires de recherche, Agropolis pour l'agro-alimentaire, Antenna pour le secteur audiovisuel aujourd'hui en plein développement, Héliopolis pour le développement du tourisme et de la culture très importants en Languedoc, et un pôle informatique s'est créé avec l'implantation d'IBM dans les années soixante suivi par l'entreprise Dell.
Aujourd'hui, la ville de Montpellier est une capitale régionale administrative, économique et culturelle. Ville très touristique, elle offre de nombreux lieux de visites, héritage de son passé médiéval, elle propose aussi de nombreux événements culturels(le festival Montpellier Danse, le Festival international du cinéma méditerranéen). Enfin, le littoral de l'Hérault très riche vous offre des balades, des visites magnifiques sans compter les nombreux loisirs et activités sportives.

Les principaux centres d’intérêt de Montpellier sont : la Basilique Notre-Dame des Tables, la Cathédrale Saint-Pierre, le Château de Mogère, le Châteu d’Ô, la Citadelle, la Fontaine des Trois Grâces, le jardin des plantes, de nombreuses grandes écoles et la Place de la Comédie.