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Chronique 1986

Climat et écarts à la normale des températures et des pluies en 1986

Repères historiques de l'année 1986

14 janvier 1986 : Thierry Sabine et Daniel Balavoine se tuent dans le Paris-Dakar
28 janvier 1986 : explosion de la navette spaciale « Challenger »
20 février 1986 : la Cinq émet pour la 1ere fois
26 avril 1986 : un réacteur de la centrale nucléaire de Tchernobyl explose
19 juin 1986 : Coluche meurt dans un accident de moto
septembre 1986  vague d’attentats terroristes à Paris

 

 

Évènements météo marquants de l’année 1986

 

1er janvier 1986 : dans la matinée du 1er janvier, les températures sont encore très basses avec -17° à Troyes, -15° à Metz, -13° à Nancy et -11° à Reims - de fortes chutes de neige annonçant un redoux se produisent en soirée de la Normandie au Centre - on mesure 5cm à Paris mais la neige fond rapidement dans la nuit.

 

13 janvier 1986 : fortes chutes de neige dans les Alpes - 68cm en 24h à Bourg St Maurice (850 m d’altitude) - nombreuses avalanches - des stations de skis sont isolées du reste du monde.

 

 

19 janvier 1986 : une ligne de violents orages de grêle est accompagnée de très fortes rafales de vent qui atteignent localement 120 à 140 km/h en Région parisienne et en Champagne-Ardennes où des arbres sont déracinés.

 

 

30 janvier 1986 : de très fortes précipitations ont lieu sur le Languedoc-Roussillon et le sud du Massif central - il neige parfois jusqu’en plaine et l’épaisseur de neige atteint des valeurs impressionnantes - il tombe 2m de neige en une journée à Loubaresse (Ardèche), 1,80 m à L’Hospitalet (Ariège - alt : 1430 m), 1m70 à Réal (Pyrénées orientales), 1,50 m de neige à Fourtou (Aude - alt : 670 m), 1,10 m de neige à Génolhac (Gard - alt : 540 m), et 25 à 50cm à Carcassonne - ces régions sont totalement isolées du reste du monde et l’armée doit intervenir - 300 000 foyers sont sinistrés - plan ORSEC dans l’Ardèche. On observe l'effondrement de nombreuses toitures, des destructions de serres, des milliers d’automobilistes bloqués sur les routes. Une avalanche enseveli des chalets et provoqué la mort de 2 personnes à Porté (66). Certaines régions sont privées d’électricité durant plus de 10 jours, ce qui déclenche une vive polémique…

En fait, il s'agit tout simplement de l’un des épisodes neigeux majeurs qu’ait connu le Roussillon, avec une très grande extension spatiale, des hauteurs de neige importantes à la fois sur les massifs (plus de 2 mètres sont tombés sur le Canigou et le Carlit, plus de 1m50 sur les Hautes-Corbières) qu’à des altitudes plus modestes : 40 cm au Boulou (alt. : 88m), et une neige collante dont la masse volumique voisine les 100 à 200 kg/m3.

 

 

Tempête de neige fin janvier 1986 - Hauteur de neige au sol les 30 et 31 janvier 1986

 



L’Ardèche dans la tempête de neige extraordinaire du 30 janvier 1986

 

Tempête de neige du 30 janvier 1986 : Des trains sont bloqués par la neige dans les Cévennes ! 

 

Alors que la tempête de neige paralyse le Languedoc-Roussillon, le vent souffle en tempête de la Côte d’Azur aux Alpes-de-Haute-Provence (secteurs de Moustiers / Digne et Seyne-les-Alpes) entre le 30 janvier 1986 et le 1er février 1986. Des rafales de 140 à 155 km/h sont enregistrées de La Ciotat (Bouches-du-Rhône) à Saint-Raphaël (Var) et 104 km/h à Gréoux (Alpes-de-Haute-Provence) mais d’après l’ampleur des dégâts constatés - toitures et cheminées emportées, arbres déracinés, câbles électriques et téléphoniques sectionnés), on estime que le vent a probablement atteint 120 à 130 km/h avec des phénomènes tourbillonnaires très localisés. Sur les Alpes-de-Haute-Provence, la région de Seyne-les-Alpes a été dévastée.

La tempête de neige du 30 janvier 1986

 

Le mois de février 1986 est très rigoureux (Récit de la vague de froid de février 1986 >>) - à Paris, il s’agit du deuxième mois de février le plus froid après 1956, depuis 1757 - en revanche la neige est rare sur la capitale - la vague de froid du mois de février 1986 est surtout caractérisée par sa longueur - l’ hiver 1985-1986 est donc le deuxième à être très froid. Du 5 au 28 février 1986 : vague de froid parfois intense - les régions du sud sont essentiellement concernées du 8 au 14 février 1986.

Le 7 février 1986, une tempête de neige affecte la Bretagne et la Vendée - on mesure 30cm à Pornic et 16cm à Lorient.

Du 9 au 11 février 1986, le froid est véritablement sibérien - les températures sont souvent comprises entre -10 et -15°. Il neige sur toute la Corse et la Côte d’Azur et l’on relève -6° à Nice et -8° à Ajaccio.

Du 13 au 27 février 1986, il neige presque tous les jours en Bretagne, sur les Pays de la Loire, le Centre, la Bourgogne et la région Rhône-Alpes car cette zone est située à la limite de l’air qui intéresse les régions plus au nord - dans le même temps, on relève des températures de -18 à -25° en Alsace.

Le 28 février, de très fortes chutes de neige concernent toute la moitié nord et il tombe près de 20cm en Région parisienne - cette chute de neige marque le début d’un redoux - les pluies verglaçantes transforment la Bretagne en une immense patinoire - plusieurs centaines d’accidents de la route.


Températures minimales de février 1986 (vague de froid) - carte Guillaume Séchet



Nantes : Le stade doit être déblayé après la tempête de neige du 7 février 1986 - les tramway (mis en service en 1985) se débouillent plutôt bien...



Neige à Saint-Nazaire en février 1986



On essaie les châteaux de neige sur la plage de La Baule en février 1986




Alain Gilot Pétré présentant une météo très hivernale de février 1986 !



La neige à Ajaccio et à Cannes au début du mois de février 1986



La fontaine du Luxembourg (Paris) gelée - vague de froid de février 1986




Effet des pluies verglaçantes à Tours - février 1986




La neige dans l’Ouest en février 1986

 



Mi-février 1986 : Les agriculteurs viennent au secours des automobilistes piégés par la neige dans la Beauce

 



Isabelle Périlhou au journal de TF1 lors de la vague de froid de février 1986

 

 

24 mars 1986 : le printemps commence très mal et une tempête très marquée balaye toute la France - les vents atteignent parfois le stade de l’ouragan notamment à Chambéry où l’on atteint 173 km/h - les dégâts y sont importants - on enregistre par ailleurs 160km/h à Quimper, 130 km/h à Alençon et 115 km/h à Clermont Ferrand - une tornade ravage la petite commune de Magny le Feule (Calvados).

 

 

Le mois d’avril 1986 est également très froid - au Bourget, il s’agit du mois d’avril le plus froid depuis 1917, qui lui-même avait été le plus froid depuis 1838.

 

 

Du 9 au 13 avril 1986  : l’hiver n’a pas l’intention de partir - des chutes de neige affectent presque toute la France - sur les régions, l’après-midi du 11 avril
est remarquable et c’est à peine si les températures réussissent à franchir la barre des 0°. Au matin du 12 avril, la température descend à -7° à Langres et Château-Chinon, -6° à Nancy et Belfort et -5° à Nevers et Reims.

 

 

Le 26 avril 1986 : la centrale nucléaire de Tchernobyl explose. Dans une situation météo"classique", le nuage nucléaire se serait dirigé vers l'est (flux d'océanique d'Ouest) mais la malchance fait qu'entre la fin du mois d'avril et le début du mois de mai 1986, le flux est justement orienté à l'Est ou au Sud-est... Du coup, le nuage radioactif survole les régions très peuplées de quasiment toute l'Europe ! Début mai 1986 : Après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl du 26 avril 1986, le nuage radioactif survole le Sud de la France dans un flux d'Est, puis remonte vers le Nord du pays le 3 mai 1986 (car le flux s'oriente au Sud et ramène le nuage vers ces régions). En France, aucune alerte n'est lancée ! Contrairement aux autres pays européens... Ce nuage radioactif sera notamment responsable de très nombreux cancers de la thyroïde.

 

Catastrophe nucléaire de Tchernobyl : Progression du nuage radioactif de Tchernobyl (URSS) entre le 1er et le 3 mai 1986

 

 

Du 26 au 29 juin 1986  : une vague de chaleur concerne toute la France, y compris les régions du nord - on relève jusqu’à 36° au Mans et à Châteauroux.


Canicule et fortes chaleurs précoces de la fin juin 1986, les bassins du Trocadéro (Paris) sont pris d'assaut

 

 

La journée du 3 août 1986  est très particulière - les températures ne dépassent pas 13 à 15° sur le Cotentin et la Bretagne, alors qu’au même moment, on atteint 39° à Auxerre, 38° à Nevers et 37° au sud de Paris - cet important conflit de masses d’air entre l’est et l’ouest provoque de très violents orages de grêle en Normandie.

 

 

Les 17 et 18 août 1986 : de très violents orages éclatent sur le régions du centre et de l’est. Le 17 août 1986, une tornade traverse la petite ville de La Charité sur Loire (dans la Nièvre) - cette tornade est accompagné de grêlons de la taille d’un pamplemousse qui perforent les toits de 50 maisons - 1 mort et plusieurs blessés.
Le 18 août 1986, les éléments se déchaînent à Chambéry, déjà très éprouvé par la tempête du 24 mars 1986.

 



Des silos à grain touchés par la tornade du 17 août 1986 à La Charité sur Loire (dans la Nièvre)


 
Les effets de la tornade du du 17 août 1986 à La Charité sur Loire (dans la Nièvre) sur un camping…

 

Du 31 août 1986 au 5 septembre 1986 : de nombreux pares-brises de voitures sont gelées au petit matin sur la moitié nord de la France - le 31 août 1986, il fait autour de 0° en banlieue parisienne.

 

 

Du 14 au 17 septembre 1986 : dans le nord, l’automne n’est pas encore arrivé, qu’on se croirait déjà en hiver - les températures ont du mal à dépasser les 10° alors qu’il fait 35° à Perpignan.

 

 

24 septembre 1986 : après l’orage du 14 septembre 1986, l’agglomération bordelaise est de nouveau éprouvée - il tombe environ 100mm d’eau en 6h, ce qui provoque des inondations.

 

 

Les 3 et 4 octobre 1986 : il fait très chaud pour la saison et les températures sont le plus souvent comprises entre 25 et 30°.

 

 

Les 12 et 13 octobre 1986 : un épisode cévenol provoque des inondations dans le Gard - il tombe 250 mm de pluie en 7h à Nîmes.

 

 

25 décembre 1986 : la matinée de Noël est particulièrement froide dans les Alpes - il fait jusqu’à -26° à Tignes, -25° aux Arcs, -23° à Val d’Isère et -22° à Méribel.

 

 

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1986

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Montpellier

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Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-villes.com, météorologiste , présentateur sur BFMTV et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d’ouvrages sur les évènements climatiques).

Notre ville de MONTPELLIER

Montpellier (en occitan Montpelhièr) est une commune française, située dans le département de l’Hérault (dont elle est la préfecture) et de la région Languedoc-Roussillon (dont elle est le chef-lieu). Montpellier se situe sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est, proche de la mer Méditerranée (7,1 km).
Sa superficie est de 57 km² pour une altitude située entre 8 et 119 m.
Sa population est d’environ 258.000 habitants.

Le climat de Montpellier est méditerranéen, avec des étés chauds et des hivers doux accompagnés parfois de fortes pluies (épisodes Cévenols liés à la proximité des contreforts du Massif Central sur lesquels les masses d’air humides en provenance de Méditerranée viennent parfois se bloquer lorsqu’un fort courant de sud se lève). Notez quand même que les gelées y sont plus fréquentes que sur la Côte d’Azur car l’air froid qui descend parfois de la vallée du Rhône arrive plus facilement. Notre ville est d’ailleurs située entre l’influence du Mistral et de la Tramontane, d’où des prévisions météo parfois très complexes (ce carrefour climatique en fait l’une des villes Française où le temps est le plus difficile à prévoir !) Il pleut en moyenne 61 jours / an avec un cumul de 629 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 2686 h (le record étant détenu par les Iles du Levant, dans le Var, avec plus de 3000 h par an).

L'histoire de Montpellier : Notre ville vit le jour au cours du XI ème siècle Le comte de Mauguio offre deux manses à Guilhem pour le féliciter de sa loyauté. Les héritiers de Guilhem vont alors développer la grandeur de leur famille à travers le bourg de Montpellier qui cohabitait au côté du village de Montpelliéret, propriété de l'évêque de Maguelone.
C’est au 13è siècle que ces deux villages vont être réunis à l'intérieur de nouveaux remparts fortifiés. En 1204, la ville devient espagnole suite au mariage de la fille de Guilhem VIII, Marie de Montpellier, avec Pierre d'Aragon. Elle sera revendue (la ville) au Roi de France en 1349. Cette période marque aussi un développement économique et culturel de la ville. Les marchands de Montpellier traitaient avec l'Orient l'achat d'épices et de plantes thérapeutiques dont les vertus étaient enseignées dans la toute nouvelle Université de médecine créée au XIIIème siècle. Des écoles de droit et d'art virent également le jour à cette époque. L'Université de Montpellier va se développer et son excellente réputation va attirer des étudiants de tout le Royaume (Rabelais y finit ses études de médecine en 1530).
A la fin du 14è siècle, Montpellier va connaître une période de déclin avec l'arrivée de catastrophes ( épidémies de peste entrecoupées de périodes de famine) qui vont dévaster une partie de la population.
Il faudra attendre le milieu du 15ème siècle avec l'installation de Jacques Coeur, l'argentier du roi Charles VII pour que le commerce redevienne florissant. Seulement, le rattachement de la Provence à la France en 1481 va marquer définitivement la fin de cet essor car Marseille va devenir le premier port de commerce avec l'Orient du Royaume.
Au 16è siècle, l'arrivée de la Réforme à Montpellier va marquer le début d'une ère de luttes religieuses entre catholiques et protestants. Ils vont successivement prendre le contrôle de la ville jusqu'a l'intervention de Louis XIII en 1622. Ses troupes firent le siège de la ville durant trois mois, Richelieu construisit par la suite la citadelle pour surveiller la ville. Ce siège eut pour conséquence le départ de nombreux protestants au profit des Montpelliérains catholiques. Louis XIV, dont la statue trône sur la promenade du Peyrou va faire de Montpellier la capitale administrative du Haut-Languedoc.
Le 17è et le 18è siècle furent le théâtre d'un fort développement architectural avec les travaux de célèbres architectes tels Daviler et les Giral. Ils construisirent la promenade du Peyrou, l'Esplanade et de nombreuses fontaines. De riches hôtels particuliers et églises (Saint Denis) ont également été construits par des hauts fonctionnaires et marchands durant cette période.
Au 19ème siècle la viticulture va fortement se développer, favorisant ainsi un nouvel essor achitectural avec la construction du Palais de justice, de la gare et la reconstruction du théâtre mais aussi de nouvelles églises comme Sainte Anne et Saint Roch. La viticulture, prospère aujourd'hui en Languedoc, a connu une période noire avec le Phylloxera et les problèmes liés à la surproduction.
La ville de Montpellier connaît au 20ème siècle un accroissement important avec en premier lieu l'installation des "pieds noirs" en provenance d'Algérie suivi, à la fin du siècle, de la création de pôles économiques autour de la vieille ville. La Paillade (quartier résidentiel) est le résultat de cet accroissement soudain de la population. La ville va être à l'origine de nombreux projets urbains en réhabilitant des quartiers entiers ou en construisant de nouveaux à la périphérie de cette ville en permanente mutation. Le quartier d’Antigone part de la place de la comédie et du centre commercial du Polygone pour rallier le nouvel Hôtel de Région qui vit ainsi le jour. Suit le quartier de Port Marianne le long des rives du Lez. Pour développer le dynamisme économique de Montpellier, cinq grand pôles d'activités ont été créés. Euromédecine accueillant des laboratoires de recherche, Agropolis pour l'agro-alimentaire, Antenna pour le secteur audiovisuel aujourd'hui en plein développement, Héliopolis pour le développement du tourisme et de la culture très importants en Languedoc, et un pôle informatique s'est créé avec l'implantation d'IBM dans les années soixante suivi par l'entreprise Dell.
Aujourd'hui, la ville de Montpellier est une capitale régionale administrative, économique et culturelle. Ville très touristique, elle offre de nombreux lieux de visites, héritage de son passé médiéval, elle propose aussi de nombreux événements culturels(le festival Montpellier Danse, le Festival international du cinéma méditerranéen). Enfin, le littoral de l'Hérault très riche vous offre des balades, des visites magnifiques sans compter les nombreux loisirs et activités sportives.

Les principaux centres d’intérêt de Montpellier sont : la Basilique Notre-Dame des Tables, la Cathédrale Saint-Pierre, le Château de Mogère, le Châteu d’Ô, la Citadelle, la Fontaine des Trois Grâces, le jardin des plantes, de nombreuses grandes écoles et la Place de la Comédie.