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Chronique 1959

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1959

 

 

Repères historiques de l'année 1959

1er janvier : Fidel Castro devient le maître de Cuba
15 septembre : Khrouchtchev est en visite aux Etats-Unis
25 novembre : mort de Gérard Philippe à l’âge de 37 ans
1er décembre : signature du traité sur l’Antarctique La vogue du Hula-hoop se répand dans le monde

 

Évènements météo marquants de l’année 1959 : inondations de janvier, ensoleillement exceptionnel de Juillet à septembre 1959, catastrophe de Malpasset

 

Nuit du 14 au 15 janvier 1959 : d’abondantes chutes de neige concernent les régions allant de la Normandie à l’Alsace.

 


Les joies de la neige à Paris le 15 janvier 1959

 

Après un mois de décembre 1958 et une première partie du mois de janvier 1959 très humide, des inondations se produisent dans le bassin de la Seine à partir du 15 janvier 1959.

Avec une cote maximale de 6,20 m mesurée à la station de Paris-Austerlitz le 19 janvier 1959, la crue de la Seine de janvier 1959 est la plus importante observée au cours de la seconde moitié du XXème siècle. Son ampleur n’a cependant rien de comparable avec janvier 1910 (8,68 m), janvier 1924 (7,30 m) ou janvier 1955 (7,10 m).

 

Rapport à la normale des pluies dans le bassin de la Seine au cours du mois de décembre 1958 - Meteo-France

 

Rapport à la normale des pluies dans le bassin de la Seine au cours du mois de janvier 1959 - Meteo-France

 


Inondations en région parisienne en janvier 1959
 




Inondations à Maison Laffitte en janvier 1959




Inondations à Marseille le 11 janvier 1959

 

2 et 3 février 1959 : la neige concerne pratiquement toutes les régions méditerranéennes hormis la Côte d’Azur et la Corse - on mesure par exemple 22 cm de neige à Montélimar, 20 cm à Aix en Provence et Carcassonne, et 10 cm à Perpignan.

 


Tempête sur la Côte d'Azur le 3 février 1959


 

Du 26 février 1959 au 3 mars 1959 : une douceur hors saison amenée par des vents de sud font planer un air printanier sur tout le pays - les températures flirtent le plus souvent avec les 20° - le dimanche 1er mars, on se baigne à Dieppe.

 

Du mois d’avril au mois d’octobre 1959, une grande sécheresse concerne les régions du nord (Nord Pas de Calais, Picardie, Normandie et Ile de France)

Sécheresse en IDF - été 1959

 

Juillet et septembre 1959 sont d’ailleurs très ensoleillés - à Paris, l’année 1959 est l’une des plus ensoleillées du siècle.

 

Du 5 au 9 juillet 1959 : les régions du nord et de l’ouest connaissent des températures particulièrement élevées - la palme de la chaleur est détenue par Rouen avec 37° ; il fait également 36° à Paris, St Quentin et Auxerre.

 

La vague de chaleur de début juillet 1959 à Paris - piscine Molitor

 

1er et 2 septembre 1959 : plus de 200mm de pluie tombent en 24h sur la plaine du Roussillon - ceci engendre de dramatiques inondations.

 

 


Inondations a Marseille début septembre 1959

 

Du 23 au 25 septembre 1959 : c’est au tour du Pays basque de subir de fortes pluies et des inondations - il tombe 152mm de pluie en 24h à Biarritz - des quartiers d’Hendaye sont ravagés.  L’extrême Sud-ouest du Lot-et-Garonne est également concerné.

 


Terribles inondations au Pays Basque (notre photo : Saint-Jean-de-Luz), fin septembre 1959

 

Cumuls de pluie du 24 au 26 septembre 1959 dans les Landes - Météo-France

 

Du 1er au 4 octobre 1959: l’été revient - il fait chaud, y compris dans le nord-ouest du pays avec 27° à Abbeville, 26° à St Quentin et Alençon et 25° à Brest.

 

5 et 6 octobre 1959 : Inondations et fortes pluies dans le Roussillon. Il tombe jusqu’à 365 mm de pluie en 2 jours à Banyuls (66).

 

Cumuls de pluie du 5 au 7 octobre 1959 sur le Roussillon - carte Meteo-France

 

20 octobre 1959 : De violents orages s'abattent sur la Côte d'Azur où il tombe plus de 200 mm localement.

 


La promenade des Anglais sous la tempête du 20 octobre 1959


26 octobre 1959 : Tempête (notamment sur Paris).

Quelques dégâts liés à la tempête du 26 octobre 1959 à Paris

 

Les 30 novembre 1959 et 1er décembre 1959: une très violente tempête d’est se déclenche sur le pourtour méditerranéen - les vagues gigantesques abîment le littoral de la Côte d’Azur et les vents qui soufflent entre 100 et 120 km/h déracinent de nombreux arbres. 

 


Tempête sur la Côte d'Azur le 1er décembre 1959

 

Le 1er décembre 1959, il tombe 128 mm de pluie à Fréjus - non loin de là, le barrage de Malpasset* se remplit dangereusement puis il cède vers 21h15, 50 millions de m3 d’eau se déversent sur la ville de Fréjus inondant plus de 3000 hectares, engloutissant toute la plaine de Fréjus et noyant 427 personnes. Cette catastrophe est vécue comme un drame national. >> Ouvrage de Marcel FOUCOU : "MALPASSET, Une tragédie déjà entrée dans l’histoire", 1978 *Ce barrage a été inauguré en décembre 1954, mais malheureusement les tests de mise en eau totale du barrage n’avaient pas été effectués. C'est l'évènement le plus meurtrier depuis les inondations de juin 1875 sur la Garonne. Cette catastrophe provoque un fort engouement médiatique et engendre un élan de solidarité national et international. De même, un décret interministériel est mis en place le 13 juin 1966, et donne naissance au « Comité Technique Permanent des Barrages » (ou CTPB), en charge du contrôle et du suivi des projets de construction des ouvrages dépassant 20 mètres de hauteur.

Rappelons qu'en novembre 1959, les pluies avaient été très importantes sur la Côte d’Azur, causant déjà de nombreuses inondations sur le Var. Un épisode déverse plus de 200 mm en 24 h, non loin, sur les Alpes-Maritimes, le 20 octobre 1959. Du 27 novembre 1959 au 3 décembre 1959, il tombe 369 mm à Sainte-Maxime (83) et Peillon (06), 345 mm à Saint-Vallier (06)

 

Cumuls de pluie du 27 novembre 1959 au 3 décembre 1959

 

La station météo de Fréjus avant la catastrophe de Malpasset du 2 décembre 1959 - (Photos Météo-France)

La station météo de Fréjus après la catastrophe de Malpasset du 2 décembre 1959 - (Photos Météo-France)



Le désastre, après la catastrophe du barrage de Malpasset - le 2 décembre 1959



Le désastre, après la catastrophe du barrage de Malpasset - le 2 décembre 1959


Le désastre, après la catastrophe du barrage de Malpasset - le 2 décembre 1959



Le désastre, après la catastrophe du barrage de Malpasset - le 2 décembre 1959



Plus de 300 morts à Fréjus, après la catastrophe du barrage de Malpasset - le 2 décembre 1959
 

 

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1959

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Montpellier

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Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-villes.com, météorologiste , présentateur sur BFMTV et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d’ouvrages sur les évènements climatiques).

Notre ville de MONTPELLIER

Montpellier (en occitan Montpelhièr) est une commune française, située dans le département de l’Hérault (dont elle est la préfecture) et de la région Languedoc-Roussillon (dont elle est le chef-lieu). Montpellier se situe sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est, proche de la mer Méditerranée (7,1 km).
Sa superficie est de 57 km² pour une altitude située entre 8 et 119 m.
Sa population est d’environ 258.000 habitants.

Le climat de Montpellier est méditerranéen, avec des étés chauds et des hivers doux accompagnés parfois de fortes pluies (épisodes Cévenols liés à la proximité des contreforts du Massif Central sur lesquels les masses d’air humides en provenance de Méditerranée viennent parfois se bloquer lorsqu’un fort courant de sud se lève). Notez quand même que les gelées y sont plus fréquentes que sur la Côte d’Azur car l’air froid qui descend parfois de la vallée du Rhône arrive plus facilement. Notre ville est d’ailleurs située entre l’influence du Mistral et de la Tramontane, d’où des prévisions météo parfois très complexes (ce carrefour climatique en fait l’une des villes Française où le temps est le plus difficile à prévoir !) Il pleut en moyenne 61 jours / an avec un cumul de 629 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 2686 h (le record étant détenu par les Iles du Levant, dans le Var, avec plus de 3000 h par an).

L'histoire de Montpellier : Notre ville vit le jour au cours du XI ème siècle Le comte de Mauguio offre deux manses à Guilhem pour le féliciter de sa loyauté. Les héritiers de Guilhem vont alors développer la grandeur de leur famille à travers le bourg de Montpellier qui cohabitait au côté du village de Montpelliéret, propriété de l'évêque de Maguelone.
C’est au 13è siècle que ces deux villages vont être réunis à l'intérieur de nouveaux remparts fortifiés. En 1204, la ville devient espagnole suite au mariage de la fille de Guilhem VIII, Marie de Montpellier, avec Pierre d'Aragon. Elle sera revendue (la ville) au Roi de France en 1349. Cette période marque aussi un développement économique et culturel de la ville. Les marchands de Montpellier traitaient avec l'Orient l'achat d'épices et de plantes thérapeutiques dont les vertus étaient enseignées dans la toute nouvelle Université de médecine créée au XIIIème siècle. Des écoles de droit et d'art virent également le jour à cette époque. L'Université de Montpellier va se développer et son excellente réputation va attirer des étudiants de tout le Royaume (Rabelais y finit ses études de médecine en 1530).
A la fin du 14è siècle, Montpellier va connaître une période de déclin avec l'arrivée de catastrophes ( épidémies de peste entrecoupées de périodes de famine) qui vont dévaster une partie de la population.
Il faudra attendre le milieu du 15ème siècle avec l'installation de Jacques Coeur, l'argentier du roi Charles VII pour que le commerce redevienne florissant. Seulement, le rattachement de la Provence à la France en 1481 va marquer définitivement la fin de cet essor car Marseille va devenir le premier port de commerce avec l'Orient du Royaume.
Au 16è siècle, l'arrivée de la Réforme à Montpellier va marquer le début d'une ère de luttes religieuses entre catholiques et protestants. Ils vont successivement prendre le contrôle de la ville jusqu'a l'intervention de Louis XIII en 1622. Ses troupes firent le siège de la ville durant trois mois, Richelieu construisit par la suite la citadelle pour surveiller la ville. Ce siège eut pour conséquence le départ de nombreux protestants au profit des Montpelliérains catholiques. Louis XIV, dont la statue trône sur la promenade du Peyrou va faire de Montpellier la capitale administrative du Haut-Languedoc.
Le 17è et le 18è siècle furent le théâtre d'un fort développement architectural avec les travaux de célèbres architectes tels Daviler et les Giral. Ils construisirent la promenade du Peyrou, l'Esplanade et de nombreuses fontaines. De riches hôtels particuliers et églises (Saint Denis) ont également été construits par des hauts fonctionnaires et marchands durant cette période.
Au 19ème siècle la viticulture va fortement se développer, favorisant ainsi un nouvel essor achitectural avec la construction du Palais de justice, de la gare et la reconstruction du théâtre mais aussi de nouvelles églises comme Sainte Anne et Saint Roch. La viticulture, prospère aujourd'hui en Languedoc, a connu une période noire avec le Phylloxera et les problèmes liés à la surproduction.
La ville de Montpellier connaît au 20ème siècle un accroissement important avec en premier lieu l'installation des "pieds noirs" en provenance d'Algérie suivi, à la fin du siècle, de la création de pôles économiques autour de la vieille ville. La Paillade (quartier résidentiel) est le résultat de cet accroissement soudain de la population. La ville va être à l'origine de nombreux projets urbains en réhabilitant des quartiers entiers ou en construisant de nouveaux à la périphérie de cette ville en permanente mutation. Le quartier d’Antigone part de la place de la comédie et du centre commercial du Polygone pour rallier le nouvel Hôtel de Région qui vit ainsi le jour. Suit le quartier de Port Marianne le long des rives du Lez. Pour développer le dynamisme économique de Montpellier, cinq grand pôles d'activités ont été créés. Euromédecine accueillant des laboratoires de recherche, Agropolis pour l'agro-alimentaire, Antenna pour le secteur audiovisuel aujourd'hui en plein développement, Héliopolis pour le développement du tourisme et de la culture très importants en Languedoc, et un pôle informatique s'est créé avec l'implantation d'IBM dans les années soixante suivi par l'entreprise Dell.
Aujourd'hui, la ville de Montpellier est une capitale régionale administrative, économique et culturelle. Ville très touristique, elle offre de nombreux lieux de visites, héritage de son passé médiéval, elle propose aussi de nombreux événements culturels(le festival Montpellier Danse, le Festival international du cinéma méditerranéen). Enfin, le littoral de l'Hérault très riche vous offre des balades, des visites magnifiques sans compter les nombreux loisirs et activités sportives.

Les principaux centres d’intérêt de Montpellier sont : la Basilique Notre-Dame des Tables, la Cathédrale Saint-Pierre, le Château de Mogère, le Châteu d’Ô, la Citadelle, la Fontaine des Trois Grâces, le jardin des plantes, de nombreuses grandes écoles et la Place de la Comédie.