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Un été sec et chaud est-il possible après une si longue période de temps agité ?

Avec la météo instable qui s'éternise depuis l'automne dernier, certains enterrent déjà l'été. Pourtant, le passé nous a montré qu'une rupture pouvait arriver très rapidement et qu'un été chaud ne prévient pas forcément.

 

2013 : bel été après un premier semestre pourri

Si l'on remonte 11 ans en arrière, l'exemple de l'année 2013 est particulièrement intéressant. À l'époque, la France avait vécu un premier semestre épouvantable avec un enchaînement de mois humides et ponctués d'inondations. Il avait aussi et surtout fait particulièrement frais. Tous les mois allant de janvier 2013 à juin 2013 avaient terminé sous les normales et la neige tombait encore dès 500 mètres d'altitude à la fin mai ! Cette première moitié d'année 2013 avait été particulièrement mal vécue et la fraîcheur avait perduré jusqu'à la fin juin, si bien que beaucoup avait enterré l'été...

Le printemps 2013 fut épouvantable avec pluies abondantes et températures basses - Chronique Météo Villes

 

 

Et pourtant, après un dernier pic de fraîcheur lors des premiers jours de juillet 2013, les températures se sont rapidement envolées pour se maintenir nettement au dessus des normales durant une grande partie du mois. Juillet 2013 avait terminé près de 2°C au dessus des normales, offrant de nombreuses journées de chaleur et se classant - à l'époque - 3ème mois de juillet le plus chaud en France ! Août 2013 fut moins chaud (proche des normales) mais il s'était montré très anticyclonique avec très peu de pluie et beaucoup de soleil sur tout le pays. Après un premier semestre pourri, le duo juillet-août avait donc ravi les vacanciers et les professionnels du tourisme.

Anomalie thermique en juillet 2013 et cumuls de pluie en août 2013 - Météo France

 

 

1994 : été chaud après de longs mois perturbés

De septembre 1993 jusqu'à juin 1994, la France subit une longue période de temps très capricieux, se traduisant par de nombreuses séquences humides avec des températures jouant au yoyo. Après un automne 1993 déjà très arrosé, l'année 1994 s'ouvre par des inondations importantes dans plusieurs régions dès le début du mois de janvier. Hormis une pause plus calme en mars, le restant des six premiers mois de l'année sont régulièrement perturbés. D'ailleurs, on peut souligner que la pluviométrie du premier semestre 1994 était quasi-identique (en moyenne nationale) à celle de ce premier semestre 2024.

Nombreuses inondations en janvier 1994, après plusieurs mois très arrosés - Chronique Météo Villes

 

 

Alors qu'une météo capricieuse et fraîche domine jusqu'à la mi-juin 1994, la donne change radicalement à la fin juin et une forte chaleur s'installe durant une grande partie du mois de juillet 1994, qui terminera au second rang des mois de juillet les plus chauds du XXème siècle en France ! Malgré quelques vagues orageuses, l'ambiance estivale est largement au rendez-vous. Les fortes chaleurs se prolongent en première décade d'août 1994. On atteint alors 35°C à Lille et Paris, 37°C à Auxerre et 38°C à Mont-de-Marsan. La fin de l'été 1994 sera un peu plus contrastée, mais il finira tout de même sur le podium des plus chauds du siècle dernier.

35°C à Paris début août 1994 : plongeon dans les bassins du Trocadéro - Chronique Météo Villes

 

 

1983 : été chaud après un épouvantable printemps

Dès octobre 1982, une météo agitée se met en place sur la France avec de très nombreuses pluies. Elles aboutissent à des inondations en décembre 1982 où la Seine, la Charente, la Garonne ou la Saône débordent. Après une brève accalmie en janvier 1983, l'agitation reprend de plus belle dès le mois de février et le printemps 1983 se montre épouvantable en France. Les mois d'avril et de mai 1983 sont les pires avec des températures très fraîches et une pluviométrie remarquablement élevée ! De nouvelles inondations surviennent, d'ampleur importante au nord-est en mai 1983.

Les rues de Nancy sous les eaux durant le mois de mai 1983 - Pascal Champion via Chronique Météo Villes

 

 

Refroidie par près de huit mois de domination humide, la France va pourtant assister à une rupture remarquable dès le début de l'été. Les températures s'envolent dès le début juin 1983, dépassant les 30°C sur presque tout le pays. Ce sont les prémices d'un mois de juillet remarquablement chaud. Les 30°C sont alors dépassés sur la quasi-totalité de l'hexagone durant trois semaines consécutives, si bien que juillet 1983 est encore aujourd'hui le deuxième mois de juillet le plus chaud jamais observé en France ! Le 31 juillet 1983, il fait 42,5°C à St-Raphaël et 41°C à Clermont-Ferrand ! L'été 1983 est également peu arrosé malgré quelques vagues orageuses, plus nombreuses en août.

La piscine de St-Quentin-en-Yvelines (78) bondée lors de la vague de chaleur de juillet 1983 - Chronique Météo Villes

 

Ces exemples nous montrent que même lorsque le temps agité domine de l'automne au printemps, il n'est absolument pas impossible que l'été qui suit s'avère chaud et/ou sec. Il serait donc très mal venu d'enterrer l'été 2024 alors que nous ne sommes que le 11 juin...

 

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Montpellier

Meteo-montpellier.fr. est un site météo uniquement dédié à Montpellier. Déjà une référence à Paris (plus de 100 000 visiteurs quotidiens) et dans d’autres grandes villes, ce service météo entièrement gratuit est de grande qualité. Plusieurs météorologistes locaux suivent la situation météo en permanence et réactualisent ainsi leurs prévisions plusieurs fois par jour en les affinant à chaque fois que la situation le nécessite; il en est de même pour les prévisions à 12 jours. Ce qui fait que meteo-montpellier.fr est sans doute le site météo local le plus réactif.

Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-villes.com, météorologiste , présentateur sur BFMTV et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d’ouvrages sur les évènements climatiques).

Notre ville de MONTPELLIER

Montpellier (en occitan Montpelhièr) est une commune française, située dans le département de l’Hérault (dont elle est la préfecture) et de la région Languedoc-Roussillon (dont elle est le chef-lieu). Montpellier se situe sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est, proche de la mer Méditerranée (7,1 km).
Sa superficie est de 57 km² pour une altitude située entre 8 et 119 m.
Sa population est d’environ 258.000 habitants.

Le climat de Montpellier est méditerranéen, avec des étés chauds et des hivers doux accompagnés parfois de fortes pluies (épisodes Cévenols liés à la proximité des contreforts du Massif Central sur lesquels les masses d’air humides en provenance de Méditerranée viennent parfois se bloquer lorsqu’un fort courant de sud se lève). Notez quand même que les gelées y sont plus fréquentes que sur la Côte d’Azur car l’air froid qui descend parfois de la vallée du Rhône arrive plus facilement. Notre ville est d’ailleurs située entre l’influence du Mistral et de la Tramontane, d’où des prévisions météo parfois très complexes (ce carrefour climatique en fait l’une des villes Française où le temps est le plus difficile à prévoir !) Il pleut en moyenne 61 jours / an avec un cumul de 629 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 2686 h (le record étant détenu par les Iles du Levant, dans le Var, avec plus de 3000 h par an).

L'histoire de Montpellier : Notre ville vit le jour au cours du XI ème siècle Le comte de Mauguio offre deux manses à Guilhem pour le féliciter de sa loyauté. Les héritiers de Guilhem vont alors développer la grandeur de leur famille à travers le bourg de Montpellier qui cohabitait au côté du village de Montpelliéret, propriété de l'évêque de Maguelone.
C’est au 13è siècle que ces deux villages vont être réunis à l'intérieur de nouveaux remparts fortifiés. En 1204, la ville devient espagnole suite au mariage de la fille de Guilhem VIII, Marie de Montpellier, avec Pierre d'Aragon. Elle sera revendue (la ville) au Roi de France en 1349. Cette période marque aussi un développement économique et culturel de la ville. Les marchands de Montpellier traitaient avec l'Orient l'achat d'épices et de plantes thérapeutiques dont les vertus étaient enseignées dans la toute nouvelle Université de médecine créée au XIIIème siècle. Des écoles de droit et d'art virent également le jour à cette époque. L'Université de Montpellier va se développer et son excellente réputation va attirer des étudiants de tout le Royaume (Rabelais y finit ses études de médecine en 1530).
A la fin du 14è siècle, Montpellier va connaître une période de déclin avec l'arrivée de catastrophes ( épidémies de peste entrecoupées de périodes de famine) qui vont dévaster une partie de la population.
Il faudra attendre le milieu du 15ème siècle avec l'installation de Jacques Coeur, l'argentier du roi Charles VII pour que le commerce redevienne florissant. Seulement, le rattachement de la Provence à la France en 1481 va marquer définitivement la fin de cet essor car Marseille va devenir le premier port de commerce avec l'Orient du Royaume.
Au 16è siècle, l'arrivée de la Réforme à Montpellier va marquer le début d'une ère de luttes religieuses entre catholiques et protestants. Ils vont successivement prendre le contrôle de la ville jusqu'a l'intervention de Louis XIII en 1622. Ses troupes firent le siège de la ville durant trois mois, Richelieu construisit par la suite la citadelle pour surveiller la ville. Ce siège eut pour conséquence le départ de nombreux protestants au profit des Montpelliérains catholiques. Louis XIV, dont la statue trône sur la promenade du Peyrou va faire de Montpellier la capitale administrative du Haut-Languedoc.
Le 17è et le 18è siècle furent le théâtre d'un fort développement architectural avec les travaux de célèbres architectes tels Daviler et les Giral. Ils construisirent la promenade du Peyrou, l'Esplanade et de nombreuses fontaines. De riches hôtels particuliers et églises (Saint Denis) ont également été construits par des hauts fonctionnaires et marchands durant cette période.
Au 19ème siècle la viticulture va fortement se développer, favorisant ainsi un nouvel essor achitectural avec la construction du Palais de justice, de la gare et la reconstruction du théâtre mais aussi de nouvelles églises comme Sainte Anne et Saint Roch. La viticulture, prospère aujourd'hui en Languedoc, a connu une période noire avec le Phylloxera et les problèmes liés à la surproduction.
La ville de Montpellier connaît au 20ème siècle un accroissement important avec en premier lieu l'installation des "pieds noirs" en provenance d'Algérie suivi, à la fin du siècle, de la création de pôles économiques autour de la vieille ville. La Paillade (quartier résidentiel) est le résultat de cet accroissement soudain de la population. La ville va être à l'origine de nombreux projets urbains en réhabilitant des quartiers entiers ou en construisant de nouveaux à la périphérie de cette ville en permanente mutation. Le quartier d’Antigone part de la place de la comédie et du centre commercial du Polygone pour rallier le nouvel Hôtel de Région qui vit ainsi le jour. Suit le quartier de Port Marianne le long des rives du Lez. Pour développer le dynamisme économique de Montpellier, cinq grand pôles d'activités ont été créés. Euromédecine accueillant des laboratoires de recherche, Agropolis pour l'agro-alimentaire, Antenna pour le secteur audiovisuel aujourd'hui en plein développement, Héliopolis pour le développement du tourisme et de la culture très importants en Languedoc, et un pôle informatique s'est créé avec l'implantation d'IBM dans les années soixante suivi par l'entreprise Dell.
Aujourd'hui, la ville de Montpellier est une capitale régionale administrative, économique et culturelle. Ville très touristique, elle offre de nombreux lieux de visites, héritage de son passé médiéval, elle propose aussi de nombreux événements culturels(le festival Montpellier Danse, le Festival international du cinéma méditerranéen). Enfin, le littoral de l'Hérault très riche vous offre des balades, des visites magnifiques sans compter les nombreux loisirs et activités sportives.

Les principaux centres d’intérêt de Montpellier sont : la Basilique Notre-Dame des Tables, la Cathédrale Saint-Pierre, le Château de Mogère, le Châteu d’Ô, la Citadelle, la Fontaine des Trois Grâces, le jardin des plantes, de nombreuses grandes écoles et la Place de la Comédie.