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Retour sur les inondations les plus marquantes en Bretagne

Par le passé, la Bretagne a subi des inondations majeures. Météo Villes vous propose un retour vers les crues les plus marquantes dans la région au cours des 150 dernières années.

 

Fin 2000

L'année 2000 fut particulièrement humide en France et la Bretagne n'avait pas fait exception. Les inondations les plus importantes se produisent à la fin de l'année avec de nombreuses crues durant les mois de novembre et décembre. L'une des plus marquantes se produit le 12 décembre 2000. En plus des pluies abondantes, un fort coefficient de marée freine l'écoulement des cours d'eau vers la mer. Ainsi, la Laïta subit une crue majeure. Le centre de Quimperlé se retrouve traversé par un véritable torrent dévastateur ! Les villes de Morlaix et Landernau sont également très touchées.

Inondations majeures dans le centre de Quimperlé (29) le 12 décembre 2000 - Chronique Météo Villes

 

 

Début janvier 2001

Fortement fragilisée par une fin d'année 2000 très arrosée et marquée par des inondations, la Bretagne débute son année 2001 avec des intempéries similaires. Lors de la première semaine de l'année, il tombe entre 100 et 200 mm sur une grande partie de la région, conduisant à des crues majeures et de graves inondations. Seulement quatre semaines après avoir été durement sinistrée, la ville de Quimperlé dans le Finistère est de nouveau envahie par les eaux de la Laïta. De nombreux cours d'eau bretons établissent leur crue de référence en janvier 2001.

Inondations majeures dans le centre de Quimperlé (29) le 12 décembre 2000 - Chronique Météo Villes

 

 

Fin janvier / début février 1995

En ce qui concerne les inondations, le début de l'année 1995 reste également dans les mémoires de nombreux bretons. À la fin du mois de janvier et au début du mois de février, de nombreux cours d'eau débordent, notamment à la suite de cumuls de pluie records lors de la dernière décade de janvier 1995. Les centres de Redon (Ille-et-Vilaine) et de Quimperlé (Finistère) sont particulièrement touchés par les crues de la Vilaine et de la Laïta. Notons que cette séquence est aussi marquée par le passage de plusieurs tempêtes.

Coupures de presse évoquant les inondations de la Bretagne aux Ardennes à la fin janvier 1995 - Chronique Météo Villes

 

 

Mi-mai 1981

Lors d'un véritable printemps 1981 pourri, d'importantes inondations ont concerné la Bretagne durant le mois de mai. Rennes avait connu une crue de référence en date du 14 mai 1981 avec un niveau de 1,57 mètre atteint à l'écluse de Saint-Martin. Plusieurs quartiers de la ville s'étaient retrouvés les pieds dans l'eau, comme le montre l'image d'archive ci-dessous. Pour les rennais, cette crue reste d'ampleur inégalée depuis.

Inondations à Rennes (35) suite à la crue de la Vilaine à la mi-mai 1981 - via INA

 

 

Février 1974

Le mois de février 1974 restera dans les mémoires de certains bretons et tout particulièrement dans celles des habitants de Morlaix. Du 10 au 15 février 1974, il tombe jusqu'à 180 mm de pluie sur les hauteurs bretonnes. De nombreux cours d'eau entrent en crue et atteignent des niveaux exceptionnels. La ville la plus impactée est celle de Morlaix dans le nord du Finistère. Le centre se retrouve englouti par deux mètres d'eau et les dégâts sont considérables !

Morlaix (29) noyée sous deux mètres d'eau le 11 février 1974 - via Ouest France

 

 

Mi-février 1957

À la mi-février, un temps particulièrement agité frappe la France. Une violente tempête balaye le pays. Dans le nord-ouest, c'est la pluie qui cause le plus de problèmes avec de graves inondations en Bretagne. De nombreuses villes ont les pieds dans l'eau, y compris Brest. Une importante crue de la Vilaine occasionne des inondations importantes dans la ville de Redon.

Importantes inondations à Redon (35) à la mi-février 1957 - Chronique Météo Villes

 

 

Début janvier 1936

Particulièrement arrosé, le début de l'année 1936 est une référence en terme d'inondations aux quatre coins de la France. La Bretagne n'échappe pas à la règle et nombre de ses cours d'eau connaissent des débordements majeurs. Pour la Vilaine, fleuve emblématique d'Ille-et-Vilaine, 1936 reste à ce jour la date de la grande crue de référence. Le 4 janvier 1936, son niveau atteint 5,46 mètres à Redon et la Vilaine engloutit une partie de la ville. Si la crue actuelle est majeure, elle reste inférieure à celle de 1936.

Redon (35) partiellement engloutie par la crue majeure de la Vilaine début janvier 1936 - via Ouest France

 

 

Début janvier 1925

Il y a tout juste 100 ans, la Bretagne vivait un début d'année particulièrement difficile. Début janvier 1925, de nombreux cours d'eau bretons débordent à la suite d'une fin d'année 1924 et d'un début 1925 particulièrement arrosés. Les plus graves inondations se produisent les 3 et 4 janvier 1925. Le Blavet, fleuve côtier coulant dans les Côtes-d'Armor et le Morbihan, subit une crue exceptionnelle. Dans le centre de la Bretagne, il dépasse de deux mètres son niveau habituel dans la ville de Pontivy et l'hôpital se retrouve les pieds dans l'eau.

L'hôpital de Pontivy (56) inondé début janvier 1925 - archives municipales Fonds Noblet

 

 

Fin janvier 1881

Après une fin d'année 1880 particulièrement arrosée, le début de l'année 1881 est marqué par de graves inondations en Bretagne. Dans la nuit du jeudi 27 au vendredi 28 janvier 1881, une crue exceptionnelle de la Vilaine survient à Rennes. En plus des fortes pluies, un redoux brutal fait fondre la neige qui était présente au sol. Le débit du fleuve atteint alors 2,16m par seconde en ville. Des quartiers entiers de la ville de Rennes se retrouve sous les eaux, affectant notamment les populations pauvres.

Zones de Rennes inondées lors de la crue de 1881 - ADIV35 Série ponts et Chaussées

 

Cette liste est non-exhaustive et mentionne les principaux événements. Vous pouvez vous plonger dans les événements météo marquants du passé via notre chronique >>>*

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Montpellier

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Notre ville de MONTPELLIER

Montpellier (en occitan Montpelhièr) est une commune française, située dans le département de l’Hérault (dont elle est la préfecture) et de la région Languedoc-Roussillon (dont elle est le chef-lieu). Montpellier se situe sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est, proche de la mer Méditerranée (7,1 km).
Sa superficie est de 57 km² pour une altitude située entre 8 et 119 m.
Sa population est d’environ 258.000 habitants.

Le climat de Montpellier est méditerranéen, avec des étés chauds et des hivers doux accompagnés parfois de fortes pluies (épisodes Cévenols liés à la proximité des contreforts du Massif Central sur lesquels les masses d’air humides en provenance de Méditerranée viennent parfois se bloquer lorsqu’un fort courant de sud se lève). Notez quand même que les gelées y sont plus fréquentes que sur la Côte d’Azur car l’air froid qui descend parfois de la vallée du Rhône arrive plus facilement. Notre ville est d’ailleurs située entre l’influence du Mistral et de la Tramontane, d’où des prévisions météo parfois très complexes (ce carrefour climatique en fait l’une des villes Française où le temps est le plus difficile à prévoir !) Il pleut en moyenne 61 jours / an avec un cumul de 629 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 2686 h (le record étant détenu par les Iles du Levant, dans le Var, avec plus de 3000 h par an).

L'histoire de Montpellier : Notre ville vit le jour au cours du XI ème siècle Le comte de Mauguio offre deux manses à Guilhem pour le féliciter de sa loyauté. Les héritiers de Guilhem vont alors développer la grandeur de leur famille à travers le bourg de Montpellier qui cohabitait au côté du village de Montpelliéret, propriété de l'évêque de Maguelone.
C’est au 13è siècle que ces deux villages vont être réunis à l'intérieur de nouveaux remparts fortifiés. En 1204, la ville devient espagnole suite au mariage de la fille de Guilhem VIII, Marie de Montpellier, avec Pierre d'Aragon. Elle sera revendue (la ville) au Roi de France en 1349. Cette période marque aussi un développement économique et culturel de la ville. Les marchands de Montpellier traitaient avec l'Orient l'achat d'épices et de plantes thérapeutiques dont les vertus étaient enseignées dans la toute nouvelle Université de médecine créée au XIIIème siècle. Des écoles de droit et d'art virent également le jour à cette époque. L'Université de Montpellier va se développer et son excellente réputation va attirer des étudiants de tout le Royaume (Rabelais y finit ses études de médecine en 1530).
A la fin du 14è siècle, Montpellier va connaître une période de déclin avec l'arrivée de catastrophes ( épidémies de peste entrecoupées de périodes de famine) qui vont dévaster une partie de la population.
Il faudra attendre le milieu du 15ème siècle avec l'installation de Jacques Coeur, l'argentier du roi Charles VII pour que le commerce redevienne florissant. Seulement, le rattachement de la Provence à la France en 1481 va marquer définitivement la fin de cet essor car Marseille va devenir le premier port de commerce avec l'Orient du Royaume.
Au 16è siècle, l'arrivée de la Réforme à Montpellier va marquer le début d'une ère de luttes religieuses entre catholiques et protestants. Ils vont successivement prendre le contrôle de la ville jusqu'a l'intervention de Louis XIII en 1622. Ses troupes firent le siège de la ville durant trois mois, Richelieu construisit par la suite la citadelle pour surveiller la ville. Ce siège eut pour conséquence le départ de nombreux protestants au profit des Montpelliérains catholiques. Louis XIV, dont la statue trône sur la promenade du Peyrou va faire de Montpellier la capitale administrative du Haut-Languedoc.
Le 17è et le 18è siècle furent le théâtre d'un fort développement architectural avec les travaux de célèbres architectes tels Daviler et les Giral. Ils construisirent la promenade du Peyrou, l'Esplanade et de nombreuses fontaines. De riches hôtels particuliers et églises (Saint Denis) ont également été construits par des hauts fonctionnaires et marchands durant cette période.
Au 19ème siècle la viticulture va fortement se développer, favorisant ainsi un nouvel essor achitectural avec la construction du Palais de justice, de la gare et la reconstruction du théâtre mais aussi de nouvelles églises comme Sainte Anne et Saint Roch. La viticulture, prospère aujourd'hui en Languedoc, a connu une période noire avec le Phylloxera et les problèmes liés à la surproduction.
La ville de Montpellier connaît au 20ème siècle un accroissement important avec en premier lieu l'installation des "pieds noirs" en provenance d'Algérie suivi, à la fin du siècle, de la création de pôles économiques autour de la vieille ville. La Paillade (quartier résidentiel) est le résultat de cet accroissement soudain de la population. La ville va être à l'origine de nombreux projets urbains en réhabilitant des quartiers entiers ou en construisant de nouveaux à la périphérie de cette ville en permanente mutation. Le quartier d’Antigone part de la place de la comédie et du centre commercial du Polygone pour rallier le nouvel Hôtel de Région qui vit ainsi le jour. Suit le quartier de Port Marianne le long des rives du Lez. Pour développer le dynamisme économique de Montpellier, cinq grand pôles d'activités ont été créés. Euromédecine accueillant des laboratoires de recherche, Agropolis pour l'agro-alimentaire, Antenna pour le secteur audiovisuel aujourd'hui en plein développement, Héliopolis pour le développement du tourisme et de la culture très importants en Languedoc, et un pôle informatique s'est créé avec l'implantation d'IBM dans les années soixante suivi par l'entreprise Dell.
Aujourd'hui, la ville de Montpellier est une capitale régionale administrative, économique et culturelle. Ville très touristique, elle offre de nombreux lieux de visites, héritage de son passé médiéval, elle propose aussi de nombreux événements culturels(le festival Montpellier Danse, le Festival international du cinéma méditerranéen). Enfin, le littoral de l'Hérault très riche vous offre des balades, des visites magnifiques sans compter les nombreux loisirs et activités sportives.

Les principaux centres d’intérêt de Montpellier sont : la Basilique Notre-Dame des Tables, la Cathédrale Saint-Pierre, le Château de Mogère, le Châteu d’Ô, la Citadelle, la Fontaine des Trois Grâces, le jardin des plantes, de nombreuses grandes écoles et la Place de la Comédie.