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Mars 2020: doux puis frais, humide puis ensoleillé, mois de contrastes !

Comme à chaque début de mois, nous établissons un bilan cartographié du mois écoulé. Après le bilan définitif détaillé d'un février 2020 marqué par une douceur exceptionnelle, nous vous proposons désormais le bilan cartographié du mois de MARS 2020 en terme de température, pluviométrie et ensoleillement sur un panel de 73 stations*.

 

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Mars est officiellement le premier mois du printemps météorologique (mars-avril-mai). Après des premiers jour peu ou prou dans les moyennes habituelles de saison, ces conditions printanières se sont véritablement imposées entre le 7 et le 22 mars avec une douceur qui s'est généralisée à de nombreuses régions. Le pic a réellement été atteint lors de la journée du 19 mars : plus de 20°C sur le nord de la France (21°C à Paris), et un seuil de chaleur (>25°C) atteint du côté de la Dordogne.

La fin du mois a été d'un tout autre acabit avec la mise en place d'un courant continental nous ramenant à des températures bien plus fraîches, le tout sous une bise (vent d'Est à Nord-Est) très sensible apportant un ressenti assez hivernal ! Les gelées ont fait leur retour sur plusieurs régions de la France (avec des valeurs parfois notables, proches de -7 à -8°C dans le Nord-Est) provoquant des dégâts assez importants sur une végétation dont la floraison était déjà bien en avance. A noter que la neige est même apparue jusqu'en plaine en Corse, Provence et Occitanie durant les journées du 25/26, ainsi qu'en Nouvelle-Aquitaine durant la journée du 30 mars.
 

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Graphique : Météo-France

 

Malgré ce retout très temporaire de l'hiver en toute fin de mois, le mois de mars a été légèrement plus doux que la moyenne : le bilan à l'échelle nationale s'élève à +0.7°C.

Les régions Centrales ainsi que de l'Est ont observé une anomalie plus importante, parfois supérieure à +1°C. La palme sur notre panel revient à Bourg-Saint-Maurice avec +1.7°C, suivent ensuite Romorantin et Nevers avec +1.4°C. L'Aquitaine, les Hauts-de-France mais également les villes bordant les côtes de la Manche ont vécu un mois davantage conforme aux moyennes avec une anomalie très faiblement positive (souvent inférieure à +0.5°C). Sur notre panel, une seule station possède un bilan négatif : il s'agit de Bastia avec une anomalie de -0.2°C.
A Paris-Montsouris, le bilan a atteint +0.5°C.

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Fait particulièrement marquant, prouvant le caractère exceptionnel du précédent mois de février qui n'avait alors rien d'hivernal (pour rappel, bilan de +3.6°C, deuxième mois de février le plus doux en plus d'un siècle >>) : la température moyenne observée en France métropolitaine en mars 2020 est à quasi-égalité avec celle de février 2020 !
Constat encore plus impressionnant, la moitié des villes de notre panel ont observé un mois de mars plus frais que février ! C'est le cas pour la totalité des villes du quart Nord-Ouest mais également près des Pyrénées ou sur la Haute-Corse entre autres. Pour les valeurs les plus notables : 1.1°C de moins en mars à Biarritz et à Bastia par rapport à février, ou encore 0.8°C à Clermont-Ferrand, Saint-Brieuc et Tarbes ! Dans le cas de Paris-Montsouris, mars a également été un peu plus frais que février (de l'ordre de 0.1°C environ).

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En terme pluviométrique, les pluies ont été très contrastées d'une région à l'autre, mais également selon les périodes. Dans la lignée de la fin février, la première partie de mois - et notamment la première semaine - a été marquée par une succession de balayages pluvieux et même de tempêtes (tempête Léon le 1er, Myriam le 3 et Norberto le 4). Face à ces fortes pluies, certains cours d'eau ont fini par réagir jusqu'à provoquer quelques débordements, sans conséquences majeures.
La seconde quinzaine a été à l'inverse marquée par des conditions nettement plus calmes et sèches à la faveur d'un retour de l'anticyclone . Ces deux phases s'étant compensées, l'anomalie mensuelle à l'échelle nationale n'est que très peu excédentaire : le bilan s'élève avec une pluviométrie +12% supérieure à la moyenne sur notre panel.

Ces pluies ont été toutefois bien plus excédentaires sur le grand Ouest (Pays-de-la-Loire, Nouvelle-Aquitaine, Midi-Pyrénées) mais également sur l'Est de la région PACA, la Haute-Corse et une partie des Alpes. L'anomalie maximale sur ce panel atteint +88% du côté de Nice, suivi de +82% à Nantes, +77% à Perpignan, ou encore +74% pour Poitiers.
A contrario, du côté du Languedoc, de la Provence, sur l'Est du Massif-Central ainsi qu'en vallée du Rhône, les pluies ont été bien plus rares qu'habituellement avec un déficit assez marqué. Ce déficit atteint -57% à Nîmes, -54% à Montpellier, -51% à Hyères, -50% à Marseille-Marignane ou encore -48% à Saint-Etienne.
A Paris-Montsouris, le bilan est excédentaire de +18%.

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Au niveau des cumuls, les région Nouvelle-Aquitaine et Pays-de-la-Loire ont subi le plus de précipitations au cours de ce mois de Mars avec plusieurs villes ayant récolté plus de 100mm (jusqu'à 141mm à Biarritz, 121mm à Mont-de-Marsan, 112mm à Limoges ou encore 111mm à Nantes ). Plus isolément, certains postes ont également recueilli plus de 100mm au pied des Pyrénées (134mm à Tarbes), dans les Alpes (120mm à Bourg-Saint-Maurice), sur le Cotentin (102mm à Cherbourg) ainsi que sur la Corse (102mm à Bastia).

Et comme l'indique la précédente cartes des anomalies, c'est entre le Massif-Central et la basse vallée du Rhône où les pluies ont été les plus rares en mars, avec entre 15 et 30mm seulement en moyenne (minimum de 15mm à Marseille-Marignane, 16mm à Montpellier, 17mm à Nîmes, 18mm à Clermont-Ferrand, 19mm à Saint-Etienne).
Pour Paris-Montsouris, le cumul de mars à été de 56mm.

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En terme d'ensoleillement, ce bilan marque également un très fort contraste temporel et spatial. Après une première quinzaine humide et peu ensoleillée en raison de la succession de perturbations océaniques, la dernière décade a été marquée par un ensoleillement quasi-maximal durant plusieurs jours consécutifs sur la moitié Nord (période anticyclonique, et air continental particulièrement sec). A l'inverse, à proximité de dépressions / gouttes froides sur le sud de l'Europe, les nuages ont parfois été présents sur l'extrême Sud du pays.

Au niveau de l'anomalie mensuelle, le contraste est alors saisissant entre le nord et le sud du territoire : l'excédent d'ensoleillement a été notable voire remarquable sur toutes les régions au nord de la Loire sans exception, souvent compris entre +20 et +40% (+38% à Strasbourg et Colmar, +37% à Lorient, +35% à Besançon et Charleville-Mézières). En Occitanie, Aquitaine, PACA et Corse, très peu de ville ont atteint leur taux d'ensoleillement habituelle d'un mois de mars (bilan de -21% à Saint-Girons, -20% à Perpignan, -19% à Nice, -18% à Tarbes).
Pour Paris-Montsouris, le bilan est excédentaire de l'ordre de +27%.

A l'échelle nationale, cet ensoleillement excédentaire sur le nord de la France penche davantage dans la balance avec un bilan mensuel de +12% sur notre panel de stations.

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Face à ce contraste Nord/Sud, l'écart habituellement marqué sur la durée d'ensoleillement entre les régions Méditerranéennes et le reste de la France s'est considérablement réduit. Excepté près des côtes de la Manche ou le long des Pyrénées (cumul parfois inférieur à 150h avec 134h seulement à Saint-Girons, 139h à Tarbes, 142h à Brest, 145h à Saint-Brieuc), l'ensoleillement moyen a tourné autour de 170 à 180h sur un bon nombre de régions au cours du mois de mars. 

Soit environ 30/40h de moins seulement qu'en Corse et Provence, où l'ensoleillement a peiné à atteindre la barre fatidique des 200h (maximum de 218h à Saint-Auban, 216h à Marseille-Marignane, 209h à Embrun, 206h à Montélimar, 203h à Ajaccio et Nîmes). A noter qu'une station du nord de la France a réussi à franchir cette barre : il s'agit de Colmar avec 200,4h exactement.
Pour Paris, ce cumul a été de 163 heures.

 

 

 

 

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* PANEL DE 73 STATIONS (pas de données d'ensoleillement sur les stations soulignées et en italique)  :

Abbeville, Agen, Ajaccio - Campo Dell'Oro, Albi, Alençon, Angers-Beaucouzé, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Boulogne-sur-Mer, Bourg-Saint-Maurice, Bourges, Brest, Brive-Laroche, Caen, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Chateau-Arnoux-Saint-Auban, Châteauroux, Cherbourg, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, Evreux, Hyères, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Lille, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Metz, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier-Fréjorgues, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Romorantin, Rouen, Saint-Brieuc, Saint-Dizier, Saint-Etienne, Grenoble - Saint-Geoirs, Saint-Girons, Saint-Quentin, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

 

Récapitulatif :

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Montpellier

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Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-villes.com, météorologiste , présentateur sur BFMTV et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d’ouvrages sur les évènements climatiques).

Notre ville de MONTPELLIER

Montpellier (en occitan Montpelhièr) est une commune française, située dans le département de l’Hérault (dont elle est la préfecture) et de la région Languedoc-Roussillon (dont elle est le chef-lieu). Montpellier se situe sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est, proche de la mer Méditerranée (7,1 km).
Sa superficie est de 57 km² pour une altitude située entre 8 et 119 m.
Sa population est d’environ 258.000 habitants.

Le climat de Montpellier est méditerranéen, avec des étés chauds et des hivers doux accompagnés parfois de fortes pluies (épisodes Cévenols liés à la proximité des contreforts du Massif Central sur lesquels les masses d’air humides en provenance de Méditerranée viennent parfois se bloquer lorsqu’un fort courant de sud se lève). Notez quand même que les gelées y sont plus fréquentes que sur la Côte d’Azur car l’air froid qui descend parfois de la vallée du Rhône arrive plus facilement. Notre ville est d’ailleurs située entre l’influence du Mistral et de la Tramontane, d’où des prévisions météo parfois très complexes (ce carrefour climatique en fait l’une des villes Française où le temps est le plus difficile à prévoir !) Il pleut en moyenne 61 jours / an avec un cumul de 629 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 2686 h (le record étant détenu par les Iles du Levant, dans le Var, avec plus de 3000 h par an).

L'histoire de Montpellier : Notre ville vit le jour au cours du XI ème siècle Le comte de Mauguio offre deux manses à Guilhem pour le féliciter de sa loyauté. Les héritiers de Guilhem vont alors développer la grandeur de leur famille à travers le bourg de Montpellier qui cohabitait au côté du village de Montpelliéret, propriété de l'évêque de Maguelone.
C’est au 13è siècle que ces deux villages vont être réunis à l'intérieur de nouveaux remparts fortifiés. En 1204, la ville devient espagnole suite au mariage de la fille de Guilhem VIII, Marie de Montpellier, avec Pierre d'Aragon. Elle sera revendue (la ville) au Roi de France en 1349. Cette période marque aussi un développement économique et culturel de la ville. Les marchands de Montpellier traitaient avec l'Orient l'achat d'épices et de plantes thérapeutiques dont les vertus étaient enseignées dans la toute nouvelle Université de médecine créée au XIIIème siècle. Des écoles de droit et d'art virent également le jour à cette époque. L'Université de Montpellier va se développer et son excellente réputation va attirer des étudiants de tout le Royaume (Rabelais y finit ses études de médecine en 1530).
A la fin du 14è siècle, Montpellier va connaître une période de déclin avec l'arrivée de catastrophes ( épidémies de peste entrecoupées de périodes de famine) qui vont dévaster une partie de la population.
Il faudra attendre le milieu du 15ème siècle avec l'installation de Jacques Coeur, l'argentier du roi Charles VII pour que le commerce redevienne florissant. Seulement, le rattachement de la Provence à la France en 1481 va marquer définitivement la fin de cet essor car Marseille va devenir le premier port de commerce avec l'Orient du Royaume.
Au 16è siècle, l'arrivée de la Réforme à Montpellier va marquer le début d'une ère de luttes religieuses entre catholiques et protestants. Ils vont successivement prendre le contrôle de la ville jusqu'a l'intervention de Louis XIII en 1622. Ses troupes firent le siège de la ville durant trois mois, Richelieu construisit par la suite la citadelle pour surveiller la ville. Ce siège eut pour conséquence le départ de nombreux protestants au profit des Montpelliérains catholiques. Louis XIV, dont la statue trône sur la promenade du Peyrou va faire de Montpellier la capitale administrative du Haut-Languedoc.
Le 17è et le 18è siècle furent le théâtre d'un fort développement architectural avec les travaux de célèbres architectes tels Daviler et les Giral. Ils construisirent la promenade du Peyrou, l'Esplanade et de nombreuses fontaines. De riches hôtels particuliers et églises (Saint Denis) ont également été construits par des hauts fonctionnaires et marchands durant cette période.
Au 19ème siècle la viticulture va fortement se développer, favorisant ainsi un nouvel essor achitectural avec la construction du Palais de justice, de la gare et la reconstruction du théâtre mais aussi de nouvelles églises comme Sainte Anne et Saint Roch. La viticulture, prospère aujourd'hui en Languedoc, a connu une période noire avec le Phylloxera et les problèmes liés à la surproduction.
La ville de Montpellier connaît au 20ème siècle un accroissement important avec en premier lieu l'installation des "pieds noirs" en provenance d'Algérie suivi, à la fin du siècle, de la création de pôles économiques autour de la vieille ville. La Paillade (quartier résidentiel) est le résultat de cet accroissement soudain de la population. La ville va être à l'origine de nombreux projets urbains en réhabilitant des quartiers entiers ou en construisant de nouveaux à la périphérie de cette ville en permanente mutation. Le quartier d’Antigone part de la place de la comédie et du centre commercial du Polygone pour rallier le nouvel Hôtel de Région qui vit ainsi le jour. Suit le quartier de Port Marianne le long des rives du Lez. Pour développer le dynamisme économique de Montpellier, cinq grand pôles d'activités ont été créés. Euromédecine accueillant des laboratoires de recherche, Agropolis pour l'agro-alimentaire, Antenna pour le secteur audiovisuel aujourd'hui en plein développement, Héliopolis pour le développement du tourisme et de la culture très importants en Languedoc, et un pôle informatique s'est créé avec l'implantation d'IBM dans les années soixante suivi par l'entreprise Dell.
Aujourd'hui, la ville de Montpellier est une capitale régionale administrative, économique et culturelle. Ville très touristique, elle offre de nombreux lieux de visites, héritage de son passé médiéval, elle propose aussi de nombreux événements culturels(le festival Montpellier Danse, le Festival international du cinéma méditerranéen). Enfin, le littoral de l'Hérault très riche vous offre des balades, des visites magnifiques sans compter les nombreux loisirs et activités sportives.

Les principaux centres d’intérêt de Montpellier sont : la Basilique Notre-Dame des Tables, la Cathédrale Saint-Pierre, le Château de Mogère, le Châteu d’Ô, la Citadelle, la Fontaine des Trois Grâces, le jardin des plantes, de nombreuses grandes écoles et la Place de la Comédie.