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Le printemps en février : quelques évènements marquants

Février peut se montrer terriblement froid, comme en 1956. Mais ce mois peut aussi révéler les premières sensations véritablement printanières de l'année (telles celles que nous vivons actuellement avec des niveaux dignes d'avril voire de mai >>). Dans certains cas, les toutes premières bouffées de chaleur sont observées ! Retour sur quelques épisodes printaniers notables en février :

2007 :

Le pic de douceur observé entre le 15 et le 18 février 2007 s'inscrit au sein d'un hiver particulièrement doux (le 3e ex-aequo depuis 1950, derrière 2016 et 1990, et a égalité avec 2014).

La température atteint le seuil des 20°C en France dès le 14 février sur la côte Basque. Mais c'est lors de la journée du 15 que le thermomètre explose sur la plaine du Roussillon, avec une valeur remarquable de 27.1°C à Perpignan ! Le 16 février, cette douceur s'étend vers le nord du pays (18°C à Auxerre et Poitiers), tandis que l'on relève toujours des valeurs très élevées en allant vers le Sud (jusqu'à 26.3 à Saint-Jean-de-Luz, 26.1°C à Biarritz, 23°C à Clermont-Ferrand et Brive).

Les 17 et 18 février, l'impression devient printanière en région Parisienne où les températures atteignent jusqu'à 18.1°C dans Paris. Face à ces températures élevées, de nombreuses espèces d’arbres sont en fleurs un peu partout, y compris sur la moitié nord.

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Températures observées le 16 février 2007 à 15h - Infoclimat
 

1998 :

La mi-février 1998 connut également des excès de température, particulièrement remarquables de par leur position en milieu et non en fin de mois. Du 11 au 21 février, c’est alors parfois l’été en plein hiver avec une véritable pluie de records et l'on y dépasse 18° sur presque toute la France (même plus de 20°C sur toute la moitié Sud).

Au maximum, on observe durant cette vague de douceur jusqu'à 25.4°C à Mont-de-Marsan, 25.0°C à Tarbes, 24.7°C à Cazaux et à Pau , 24.1°C au Luc, 23.7°C à Clermont-Ferrand, 22.2°C à Chateauroux, 22.1°C à Aurillac, 21.8°C à Poitiers, 21.0°C à Nantes, 20.4°C au Mans, 18°C à Paris... Avec ces températures, toutes les terrasses sont prises d'assaut ainsi que les plages.

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Cette vague de douceur reste encore historique puisque plusieurs records mensuels sont toujours de mise à ce jour (Carcassonne, Cognac, Agen, Aurillac...).

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1997 :

La fin du mois de février 1997 est particulièrement douce, débutant le 25 dans le Sud-Ouest (23°C à Tarbes et Saint-Girons, plus de 21°C sur toutes les villes au sud de la Garonne). Un nouveau pic bien plus étendu est atteint lors de l'après-midi du 28 février avec des températures dépassant les 20°C cette fois sur les régions au sud de la Loire (24.6°C à Pau, 24.4°C à Mont-de-Marsan et Brive, 24.1°C à Tarbes, 23.8°C à Biarritz, 23.7°C à Albi, 23.5°C à Bordeaux et Saint-Girons, 22.2°C à Clermont et Agen, 22.0°C à Vichy...).

Une vague de douceur qui se prolongera durant la première décade de mars (24°C à Saint-Etienne, 23°C à Bourges et Lyon, 22°C à Nevers et Grenoble, 21°C à Mâcon et au Puy-en-Velay...).

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Températures maximales l'après-midi du 28 février 1997 - Météo-France

1990 :

Une autre séquence exceptionnellement douce voire chaude s'est produite en 1990, essentiellement les 23 et 24 du mois avant le passage des tempêtes Vivian et Wiebke (>>). L'hiver 1990 est par ailleurs le second plus doux observé depuis l'après-guerre, derrière celui de 2016.

Le pic est observé entre le 20 et le 24 février : nous pouvions parler de véritable chaleur avec des températures exceptionnellement élevées. 27.2°C au maximum à Dax durant l'après-midi du 23 février (alors que la norme n'est que de 13°C), soit une valeur typiquement estivale ! Mais également 26.3°C à Biarritz et Mont-de-Marsan, 26.2°C à Pau, 25.8°C à Nice, 25.1°C à Bordeaux, Brive et Saint-Girons, 24°C du côté de Clermont-Ferrand, 22.6° à Bourges, 21.8° à Colmar, 21.4° à Orléans, 20° en région Parisienne...

Et une nouvelle fois, les plages sont envahies notamment sur la côte Basque où les journées ressemblent à celles d'un mois de juin !

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Les plages de Biarritz bondées en février 1990

 

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Températures maximales observées les 23 et 24 février 1990 - Météo-France

Cette vague de douceur est l'une des deux plus remarquables observées depuis l'après-guerre. De très nombreux records mensuels n'ont toujours pas été battu depuis, et restent valable à ce jour.

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1960 :

Si 1990 est exceptionnel, il n'en est encore rien par rapport à la véritable vague de chaleur observée durant février 1960, restant à ce jour comme la plus mémorable de toutes en période hivernale. A la fin du mois de février, de l’air chaud en provenance du Sahara envahit toute l’Europe occidentale, et les températures deviennent dignes d’un mois de mai ou juin. Des records de chaleur sont battus sur presque toute la France et notamment près des Pyrénées où la situation devient invraisemblable. 

La journée du 29 février 1960 est probablement la journée la plus incroyable jamais observée en hiver en France métropolitaine : à la faveur d’un effet de foehn (vent très sec se réchauffant descendant du relief), le thermomètre affiche jusqu'à 31.2°C à Saint-Girons (Ariège), constituant ainsi la valeur la plus élevée jamais enregistrée au cours d’un mois de février en métropole (une valeur plus jamais atteinte depuis, tout hiver confondu). Durant la même journée du 29 février, on observe également 30.5°C à Lannemezan (65), 29.5°C à Buzy (64) ou encore 29.2°C à Tarbes, des valeurs supérieures aux normes de juillet et d'août !

La veille, Biarritz avait de son côté relevé jusqu'à 28.9°C. Mais durant cet épisode, on observe aussi, entre autres, 27.8°C à Pau, 26.4°C à Perpignan, 25.9°C à Clermont-Ferrand, 25.7°C à Vichy, 23.5°C à Nevers, 23.3°C à Istres, 22.0°C à Romorantin, 21.4°C à Nantes et Paris, 20.8°C à Caen, 20.0°C au Havre...

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Bords de l'un des lacs du Bois de Boulogne (Paris) - fin février 1960

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Nombreuses sont les villes dont le record mensuel de douceur (voire de chaleur) de février est toujours détenu par cette vague de référence en 1960.

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A noter une autre vague de douceur bien plus loitaine, remontant à début février 1933. Si cette dernière n'est pas exceptionnelle à l'échelle du pays, elle l'est néanmoins entre le Languedoc et le Roussillon. Si une surchauffe éventuelle n'est pas à écarter en raison de la mauvaise fiabilité du matériel de l'époque, les relevés faisaient état d'une température ayant atteint 26.5°C à Perpignan et 23.8°C à Nîmes lors de l'après-midi du 5 février.

Sachez que vous pouvez retrouver l'ensemble de ces données et illustrations (et bien plus) sur notre ALMANACH, sur notre CHRONIQUE météo retraçant les plus grands évènements météorologiques depuis 1850, ainsi que dans l'ouvrage "Quel temps ! Chronique de la météo de 1900 à nos jours" (plus d'informations >>)

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Montpellier

Meteo-montpellier.fr. est un site météo uniquement dédié à Montpellier. Déjà une référence à Paris (plus de 100 000 visiteurs quotidiens) et dans d’autres grandes villes, ce service météo entièrement gratuit est de grande qualité. Plusieurs météorologistes locaux suivent la situation météo en permanence et réactualisent ainsi leurs prévisions plusieurs fois par jour en les affinant à chaque fois que la situation le nécessite; il en est de même pour les prévisions à 12 jours. Ce qui fait que meteo-montpellier.fr est sans doute le site météo local le plus réactif.

Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-villes.com, météorologiste , présentateur sur BFMTV et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d’ouvrages sur les évènements climatiques).

Notre ville de MONTPELLIER

Montpellier (en occitan Montpelhièr) est une commune française, située dans le département de l’Hérault (dont elle est la préfecture) et de la région Languedoc-Roussillon (dont elle est le chef-lieu). Montpellier se situe sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est, proche de la mer Méditerranée (7,1 km).
Sa superficie est de 57 km² pour une altitude située entre 8 et 119 m.
Sa population est d’environ 258.000 habitants.

Le climat de Montpellier est méditerranéen, avec des étés chauds et des hivers doux accompagnés parfois de fortes pluies (épisodes Cévenols liés à la proximité des contreforts du Massif Central sur lesquels les masses d’air humides en provenance de Méditerranée viennent parfois se bloquer lorsqu’un fort courant de sud se lève). Notez quand même que les gelées y sont plus fréquentes que sur la Côte d’Azur car l’air froid qui descend parfois de la vallée du Rhône arrive plus facilement. Notre ville est d’ailleurs située entre l’influence du Mistral et de la Tramontane, d’où des prévisions météo parfois très complexes (ce carrefour climatique en fait l’une des villes Française où le temps est le plus difficile à prévoir !) Il pleut en moyenne 61 jours / an avec un cumul de 629 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 2686 h (le record étant détenu par les Iles du Levant, dans le Var, avec plus de 3000 h par an).

L'histoire de Montpellier : Notre ville vit le jour au cours du XI ème siècle Le comte de Mauguio offre deux manses à Guilhem pour le féliciter de sa loyauté. Les héritiers de Guilhem vont alors développer la grandeur de leur famille à travers le bourg de Montpellier qui cohabitait au côté du village de Montpelliéret, propriété de l'évêque de Maguelone.
C’est au 13è siècle que ces deux villages vont être réunis à l'intérieur de nouveaux remparts fortifiés. En 1204, la ville devient espagnole suite au mariage de la fille de Guilhem VIII, Marie de Montpellier, avec Pierre d'Aragon. Elle sera revendue (la ville) au Roi de France en 1349. Cette période marque aussi un développement économique et culturel de la ville. Les marchands de Montpellier traitaient avec l'Orient l'achat d'épices et de plantes thérapeutiques dont les vertus étaient enseignées dans la toute nouvelle Université de médecine créée au XIIIème siècle. Des écoles de droit et d'art virent également le jour à cette époque. L'Université de Montpellier va se développer et son excellente réputation va attirer des étudiants de tout le Royaume (Rabelais y finit ses études de médecine en 1530).
A la fin du 14è siècle, Montpellier va connaître une période de déclin avec l'arrivée de catastrophes ( épidémies de peste entrecoupées de périodes de famine) qui vont dévaster une partie de la population.
Il faudra attendre le milieu du 15ème siècle avec l'installation de Jacques Coeur, l'argentier du roi Charles VII pour que le commerce redevienne florissant. Seulement, le rattachement de la Provence à la France en 1481 va marquer définitivement la fin de cet essor car Marseille va devenir le premier port de commerce avec l'Orient du Royaume.
Au 16è siècle, l'arrivée de la Réforme à Montpellier va marquer le début d'une ère de luttes religieuses entre catholiques et protestants. Ils vont successivement prendre le contrôle de la ville jusqu'a l'intervention de Louis XIII en 1622. Ses troupes firent le siège de la ville durant trois mois, Richelieu construisit par la suite la citadelle pour surveiller la ville. Ce siège eut pour conséquence le départ de nombreux protestants au profit des Montpelliérains catholiques. Louis XIV, dont la statue trône sur la promenade du Peyrou va faire de Montpellier la capitale administrative du Haut-Languedoc.
Le 17è et le 18è siècle furent le théâtre d'un fort développement architectural avec les travaux de célèbres architectes tels Daviler et les Giral. Ils construisirent la promenade du Peyrou, l'Esplanade et de nombreuses fontaines. De riches hôtels particuliers et églises (Saint Denis) ont également été construits par des hauts fonctionnaires et marchands durant cette période.
Au 19ème siècle la viticulture va fortement se développer, favorisant ainsi un nouvel essor achitectural avec la construction du Palais de justice, de la gare et la reconstruction du théâtre mais aussi de nouvelles églises comme Sainte Anne et Saint Roch. La viticulture, prospère aujourd'hui en Languedoc, a connu une période noire avec le Phylloxera et les problèmes liés à la surproduction.
La ville de Montpellier connaît au 20ème siècle un accroissement important avec en premier lieu l'installation des "pieds noirs" en provenance d'Algérie suivi, à la fin du siècle, de la création de pôles économiques autour de la vieille ville. La Paillade (quartier résidentiel) est le résultat de cet accroissement soudain de la population. La ville va être à l'origine de nombreux projets urbains en réhabilitant des quartiers entiers ou en construisant de nouveaux à la périphérie de cette ville en permanente mutation. Le quartier d’Antigone part de la place de la comédie et du centre commercial du Polygone pour rallier le nouvel Hôtel de Région qui vit ainsi le jour. Suit le quartier de Port Marianne le long des rives du Lez. Pour développer le dynamisme économique de Montpellier, cinq grand pôles d'activités ont été créés. Euromédecine accueillant des laboratoires de recherche, Agropolis pour l'agro-alimentaire, Antenna pour le secteur audiovisuel aujourd'hui en plein développement, Héliopolis pour le développement du tourisme et de la culture très importants en Languedoc, et un pôle informatique s'est créé avec l'implantation d'IBM dans les années soixante suivi par l'entreprise Dell.
Aujourd'hui, la ville de Montpellier est une capitale régionale administrative, économique et culturelle. Ville très touristique, elle offre de nombreux lieux de visites, héritage de son passé médiéval, elle propose aussi de nombreux événements culturels(le festival Montpellier Danse, le Festival international du cinéma méditerranéen). Enfin, le littoral de l'Hérault très riche vous offre des balades, des visites magnifiques sans compter les nombreux loisirs et activités sportives.

Les principaux centres d’intérêt de Montpellier sont : la Basilique Notre-Dame des Tables, la Cathédrale Saint-Pierre, le Château de Mogère, le Châteu d’Ô, la Citadelle, la Fontaine des Trois Grâces, le jardin des plantes, de nombreuses grandes écoles et la Place de la Comédie.