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L'hiver en mai : une situation récurrente

Le froid et même la neige à très basse altitude vont faire leur retour pour ce premier week-end de mai (>>). Des sensations hivernales alors que la saison estivale approche à grand pas... mais qui sont pourtant assez récurrentes à cette époque de l'année ! Gel et neige en plaine, retour sur les intermèdes hivernaux les plus marquants en mai depuis le début du XIXe siècle :

2013 :

La mi-mai et la fin mai 2013 se montre particulièrement frais voire froid. Le week-end de Pentecôte 2013 et la semaine qui suit sont particulèrement épouvants.

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Des gelées seront observées dès le 16 mai à la faveur d'une nuit dégagée dans le Nord-Ouest : -2.1°C à Guiscriff (Côtes d'Armor), -0.9°C à Flers (Orne). Le 17 mai, ont flirte avec les gelées entre la bretagne, les Pays de la loire, la Basse-Normandie et le Poitou-Charentes. Le 18 mai, la Picardie et l'Ile-de-France sont concernées par des gelées blanches (0.9°C dans les Yvelines, à Chapet).

Le jeudi 23 mai, le froid va s'accentuer. De l'air très frais accompagne donc ce minimum dépressionnaire et des averses de pluie froide, grêle, grésil et même très localement neige fondue sont observées sur une petite moitié nord. Des flocons sont par exemple signalés à Rouen, Senlis (60) et Bray (80). On ne relève que 9°C à Langres et Nancy ou encore 10°C à Lille au meilleur de la journée.

Le 24 mai, les gelées blanches sont très fréquentes au lever du jour. Il gèle même sous abri dans certaines secteurs ruraux : -1.2°C à Rocroi (Ardennes), -0.6°C à Rouvroy-Les-Merles (Somme) et à Dourdan (Essonne). Dans l'après-midi, les averses se multiplient sur un grand quart Nord-ouest en liaison avec le passage de la goutte froide d'altitude. Ainsi, les températures atteignent des niveaux tout à fait remarquables pour la saison, et des records de froid sont battus dans de nombreuses villes (8°C à Saint-Quentin, 9°C à Lille, 9.6°C à Paris, 10°C au Mans et à Tours).

 

2011 :

En pleine sécheresse et après une fin mai très chaude (29 à 32°C dans l'Est le 30 mai), une langue d'air froid venue d'Islande descend si bas qu'elle réussie à provoquer des chutes de neige jusqu'à 800m d'altitude sur les Alpes le 1er juin 2011: 5 cm à Lans-en-Vercors, 10 cm à Bourg-Saint-Maurice et Chamrousse, plus de 40 cm aux Arcs et à Courchevel, 35 cm à La Plagne et 30 cm à Tignes et Val-d'Isère. 15 000 foyers sont privés d'électricité en Savoie en raison d'une neige lourde qui casse les arbres et les câbles électriques.

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Neige le 1er juin 2011 - Lans-en-Vercors à droite (Isère-1400m par J. Narcy) et Valfrejus (Savoie-1550m via Le Dauphiné)

 

2010 :

Les 4 et 5 mai 2010 sont exceptionnels, avec des températures très basses sur presque toute la France.

Le 4 mai, le froid est accentué par un vent fort sur la moitié Nord. Une perturbation extrêmement active engendre des vents très violents sur le Roussillon (140km/h au Barcarès), mais surtout... de la neige en plaine dans l'Aude et dans le Lauragais, jusqu'à Carcassonne ! Dans les Pyrénées, une alerte aux avalanches est même déclenchée dans l'Ariège et les Pyrénées-Orientales. Plusieurs records de froid diurne sont battus, puisque l'on relève au meilleur de l'après-midi : 6.0°C à Carcassonne, 6,6°C à Toulouse, 6,9°C à Perpignan ou encore 7,6°C à Auch.

Le 5 mai, le froid et les intempéries persistent un peu partout. Il neige sur le Limousin au-dessus de 400 à 500 m seulement. Les températures ne dépassent pas 7 à 8°C des Pyrénées au Nord-est (seulement 3 à 5°C en plaine en Auvergne). Un peu plus tard, le 11 mai, on se relèvera que 7.6°C de maximale à Paris. 

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Neige le 4 mai 2010 - Esperce (Haute-Garonne à 320m d'altitude) - Clémence Mir via Infoclimat

 

1997 :

Les 2 et 3 mai 1997, une véritable vague de chaleur envahit la France. Pourtant, elle est suivie d’un très net coup de froid les 7 et 8 mai : il neige en Vendée, en Touraine, sur la côte d’Opale, le Limousin le Poitou, et les Yvelines. On mesure même jusqu'à 5cm de neige à Tours lors du 7 mai. Lors de cette même matinée, des gelées sont parfois observées (-1.3°C à Saint-Quentin et à Cambrai, -0.9°C à Beauvais, -0.6°C à Alençon, -0.4°C à Chartres).

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Neige le 7 mai 1997 en Tourraine - AFP / Daniel Janin

 

1987 :

Du 3 au 5 mai 1987, l’hiver fait son dernier assaut. Durant ces journées, des flocons se mêlent à la pluie sur la moitié nord et les températures ont de la peine à dépasser les 5°C au meilleur de la journée.

L'après-mid du 4 mai est même le plus froid sur la France depuis l'après-guerre, avec une moyenne nationale de 10.1°C. Les maximales ne dépassent pas les 4°C à Saint-Etienne, 5°C à Clermont-Ferrand, 6°C à Lyon, 9°C à Paris, 10°C à Toulouse ou encore 12°C à Marseille.

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1985 :

Le 6 mai 1985, l'hiver refait surface de façon très brutale dans le sud du Massif-Central. Jusqu'à 12 cm de neige recouvrent alors la ville de Millau (Aveyron) à 600 m d'altitude. Lors du même après-midi, la température n'y dépasse pas les 1.9°C (et descends même à -1.2°C). Du 6 au 14 mai, on compte en lozère jusqu'à 6 jours de neige à Grandrieu, 7 jours à Saint Chély d'Apcher et 8 jours à Nasbinals.

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Neige le 6 mai 1985 à Millau (Aveyron) - Le Journal de Millau

 

1979 :

Du 2 au 8 mai 1979, l'hiver s'installe une ultime fois, et pas qu'un peu ! Les 2 et 3 mai, des averses de neige sont observées sur toute la moitié nord de la France. Cette neige tient rarement au sol (2cm à Alençon, 1cm à Langres), et l'on observe même des pluies verglaçantes à Metz. Le 2 mai, on ne dépasse pas les 7.1°C à Paris.

Par la suite, les gelées sont fréquentes et les cultures en souffrent énormément, notamment le 7 mai où il gèle sur plus de la moitié du pays : -2.3°C à Nancy, -2.2°C à Vichy, -2.0°C à Alençon et à Clermont-Ferrand, -1.7°C au Mans, -1.0°C à Evreux...

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Chutes de neige le 2 mai 1979 en Normandie

 

1967 :

Fin avril et début mai 1967, le temps est particulièrement froid avec de nombreuses gelées. Ces gelées tardives provoquent des dégâts à la végétation notamment aux vignobles champenois. Pire encore, la neige recouvre la station balnéaire du Touquet (Pas de Calais) durant la journée du 2 mai. En matinée du 3 mai, la température chute jusqu'à -2.3°C à Lille.

 

1961 :

Lors du mois de mai 1961, les gelées sont fréquentes, et même jusqu'en fin de mois, à seulement trois semaines du début officiel de l'été. Entre le 28 et le 30 mai, les températures descendent en effet autour de 0° sur la moitié de la France: il fait très localement jusqu’à -8° dans le Limousin (Creuse) et lors des accords d’Evian (négociations pour mettre fin à la guerre d'Algérie), la neige tombe pratiquement aux portes de la ville.

On relève par exemple, sous abri durant ces 3 jours : -2.2°C à Romorantin (Loir-et-Cher), -2.0°C à Nevers, -1.9°C au Mans, -1°C à Caen, Vichy ou encore Alençon.

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Article de presse du 30 mai 1961

 

1960 :

Du 26 avril au 3 mai 1963, il fait très froid pour la saison (il neige même le 29 avril à Belfort et Luxeuil, dans le Nord-Est, avec 4/5cm au sol). Le 5 mai, la température descend même à -5° à Loxeville (nord de la Lorraine) - durant toute cette période, d’importants dégâts sont constatés dans de nombreux vignobles.

C'est à la faveur de nuits plutôt claires que les températures chutaient lors du début du mois de mai 1960, où il gelait en de nombreuses régions. On relevait alors -9.8°C à Mouthe (Doubs-939m) le 1er mai, record national mensuel en dessous de 1000m d'altitude. Entre le 1er et le 3 mai, on a pu également relever -3.4°C à Vichy, -3.3°C à Amberieu, -2.6°C au Mans, -1.8°C à Tarbes, -1.6°C à Agen, -0.8°C à Toulouse, et même 0.0°C à Marseille-Marignane.

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Température minimale le 1er mai 1960 - Météo-France

 

1957 :

Du 4 au 7 mai 1957, le temps est particulièrement froid pour la saison. Le 6 mai, la neige fait son apparition en plaine dans le Nord-Pas-de-Calais, sous forme de giboulées.

Il gèle un peu partout durant cette période, notamment dans la moitié Nord, et les vignes sont gravement endommagées. Le 7 mai 1957 est d'ailleurs le jour de mai le plus froid à l'échelle nationale : -4.8°C à Nevers, -4.2°C à Romorantin, -3.9°C à Vichy, -3.7°C au Mans, -3.1°C à Nancy, -3.0°C? à Orléans, -2.7°C à Bourges, -2.0°C à Melun, -1.3°C à Orly ou encore -0.9°C à Strasbourg.

 

1955 :

Du 12 au 23 mai 1955, les températures sont très basses, les gelées presque quotidiennes, et de nombreux secteurs de l’économie souffrent de ces froids très tardifs. Le 21 mai, quelques flocons sont même signalés en Normandie. Du 20 au 23 mai, la température descend à -2.4°C à Metz, -2.2°C à Nancy, -1.6°C au Mans, -1°C à Lille, Rouen et Alençon, -0.8°C à Alençon, mais également 0°C à Chartres et Rennes.

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Article de presse du 22 mai 1955

 

1953 :

Du 8 au 13 mai 1953, de fortes gelées causent des dégâts considérables dans les vignobles du Nord-Est et du Beaujolais. Le 11 mai, on mesure des températures de -6 à -7° dans la plaine du Forez (près de Roanne) et -4° à Nancy ainsi qu’à Nevers, ainsi que -2.4°C à Strasbourg.

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Température minimale du 12 mai 1953 - Météo-France

 

1949 :

Du 30 avril au 12 mai 1949, de fréquentes gelées sont observées en plaine. Le 11 mai 1949, elles se généralisent au quart Nord-Est, et la température atteint même -5.6° à Luxeuil (aux pieds des Vosges), ville toujours détentrice à ce jour du rencord mensuel national de froid sur le réseau des stations principales de plaine (<500m). En raison des fortes chaleurs du mois d’avril de la même année, la végétation qui est alors très en avance subit de plein fouet ces gelées tardives et les arbres perdent de nouveau leurs feuilles.

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Températures minimales du 11 mai 1949 - Météo-France

 

1945 :

Les premiers jours du mois de mai 1945 sont tout à fait exceptionnels, en raison de chutes de neige assez abondantes et particulièrement précoces, en plaine. Le 1er mai (soit, à une semaine de la signature de l’armistice), il neige sur presque tout le pays, jusqu’à Brest, Bordeaux, Pau ou Montélimar. La couche de neige est parfois épaisse puisque l’on mesure 10cm en banlieue parisienne et 6cm dans Paris (où la température chute jusqu'à 0.2°C au parc Montsouris).

Ceci fait pourtant suite à un début de printemps plutôt doux voire chaud : dès lors, la végétation en avance sera très affectée par les fortes gelées qui suivront. Les feuilles des arbres tombent sur certaines régions, et les pommes de terre, fraisiers et haricots gèlent.  La température descend à -6° vers Gap, -3° au Mans, Orléans, Alençon et Mont-de-Marsan, -2° à Montélimar, -1° à Pau, Chartes, Rouen, Lille et Nantes, 0° à Brest.

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Températures minimales observées début mai 1945 - Météo-Villes

 

1935 :

Du 14 au 20 mai 1935 a eu lieu l'une des plus importantes vagues de froid observée au cours d'un mois de mai. Des gelées destructrices et des chutes de neige ont lieu sur de nombreuses régions, notamment dans le Nord-Ouest et sur toute l’Angleterre (plus d'informations sur notre actualité dédiée >>).

La journée la plus remarquable était le 18 mai : il tombe jusqu'à 4cm de neige à Paris (chute de neige la plus tardive jamais observée dans la capitale) avec seulement 6.0°C au meilleur de la journée (record toujours en cours pour un mois de mai). On relève également 20cm en Normandie, plus exactement à Lisieux, où de nombreux vergers subissent de gros dégâts.

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Neige le 18 mai 1935 en Normandie et en Angleterre

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L'Express du Midi via Rosalis

 

1928 :

Du 9 au 12 mai 1928, de la neige et de fortes gelées sont signalées jusqu’en plaine, en Alsace-Lorraine et en Franche Comté. La température descend jusqu'à -3° à Thionville, en Moselle.

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Quelques autres dates notables : les 4 et 5 mai 1977, la neige tombe abondamment en Auvergne, et la couche atteint 16cm au Puy-en-Velay (700m d'altitude). L'année précédente le 1er mai 1976, on relève -4.2°C à Vichy et -3.9°C à Saint-Etienne. Du 9 au 12 mai 1910, des flocons sont signalés à Toulouse, et il tombe 1cm de neige dans l’Indre. Plus remarquable encore, il tombe jusqu'à 9cm de neige à Villard de Lans (1050m d'altitude) début juin 1969, et il neige au dessus de 500 à 800m d'altitude sur presque tous les massifs, et même jusque dans la Creuse entre le 4 et le 7 juin.

Très récemment, l'an dernier, des chutes de neige très tardives avaient aussi eu lieu en Normandie, avec saupoudrage au sol. Nous étions alors le 30 avril 2018. Plus d'informations sur cet évènement (>>).

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Neige le 30 avril 2018 à La Londe (Seine-Maritime) - Clément Schmitt

Vous pouvez retrouver l'itégralité de ces informations (et bien plus encore) sur notre Almanach (>>), ainsi que sur notre Chronique (>>) retraçant tous les plus grands évènements météorologiques depuis 1850 !

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Montpellier

Meteo-montpellier.fr. est un site météo uniquement dédié à Montpellier. Déjà une référence à Paris (plus de 100 000 visiteurs quotidiens) et dans d’autres grandes villes, ce service météo entièrement gratuit est de grande qualité. Plusieurs météorologistes locaux suivent la situation météo en permanence et réactualisent ainsi leurs prévisions plusieurs fois par jour en les affinant à chaque fois que la situation le nécessite; il en est de même pour les prévisions à 12 jours. Ce qui fait que meteo-montpellier.fr est sans doute le site météo local le plus réactif.

Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-villes.com, météorologiste , présentateur sur BFMTV et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d’ouvrages sur les évènements climatiques).

Notre ville de MONTPELLIER

Montpellier (en occitan Montpelhièr) est une commune française, située dans le département de l’Hérault (dont elle est la préfecture) et de la région Languedoc-Roussillon (dont elle est le chef-lieu). Montpellier se situe sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est, proche de la mer Méditerranée (7,1 km).
Sa superficie est de 57 km² pour une altitude située entre 8 et 119 m.
Sa population est d’environ 258.000 habitants.

Le climat de Montpellier est méditerranéen, avec des étés chauds et des hivers doux accompagnés parfois de fortes pluies (épisodes Cévenols liés à la proximité des contreforts du Massif Central sur lesquels les masses d’air humides en provenance de Méditerranée viennent parfois se bloquer lorsqu’un fort courant de sud se lève). Notez quand même que les gelées y sont plus fréquentes que sur la Côte d’Azur car l’air froid qui descend parfois de la vallée du Rhône arrive plus facilement. Notre ville est d’ailleurs située entre l’influence du Mistral et de la Tramontane, d’où des prévisions météo parfois très complexes (ce carrefour climatique en fait l’une des villes Française où le temps est le plus difficile à prévoir !) Il pleut en moyenne 61 jours / an avec un cumul de 629 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 2686 h (le record étant détenu par les Iles du Levant, dans le Var, avec plus de 3000 h par an).

L'histoire de Montpellier : Notre ville vit le jour au cours du XI ème siècle Le comte de Mauguio offre deux manses à Guilhem pour le féliciter de sa loyauté. Les héritiers de Guilhem vont alors développer la grandeur de leur famille à travers le bourg de Montpellier qui cohabitait au côté du village de Montpelliéret, propriété de l'évêque de Maguelone.
C’est au 13è siècle que ces deux villages vont être réunis à l'intérieur de nouveaux remparts fortifiés. En 1204, la ville devient espagnole suite au mariage de la fille de Guilhem VIII, Marie de Montpellier, avec Pierre d'Aragon. Elle sera revendue (la ville) au Roi de France en 1349. Cette période marque aussi un développement économique et culturel de la ville. Les marchands de Montpellier traitaient avec l'Orient l'achat d'épices et de plantes thérapeutiques dont les vertus étaient enseignées dans la toute nouvelle Université de médecine créée au XIIIème siècle. Des écoles de droit et d'art virent également le jour à cette époque. L'Université de Montpellier va se développer et son excellente réputation va attirer des étudiants de tout le Royaume (Rabelais y finit ses études de médecine en 1530).
A la fin du 14è siècle, Montpellier va connaître une période de déclin avec l'arrivée de catastrophes ( épidémies de peste entrecoupées de périodes de famine) qui vont dévaster une partie de la population.
Il faudra attendre le milieu du 15ème siècle avec l'installation de Jacques Coeur, l'argentier du roi Charles VII pour que le commerce redevienne florissant. Seulement, le rattachement de la Provence à la France en 1481 va marquer définitivement la fin de cet essor car Marseille va devenir le premier port de commerce avec l'Orient du Royaume.
Au 16è siècle, l'arrivée de la Réforme à Montpellier va marquer le début d'une ère de luttes religieuses entre catholiques et protestants. Ils vont successivement prendre le contrôle de la ville jusqu'a l'intervention de Louis XIII en 1622. Ses troupes firent le siège de la ville durant trois mois, Richelieu construisit par la suite la citadelle pour surveiller la ville. Ce siège eut pour conséquence le départ de nombreux protestants au profit des Montpelliérains catholiques. Louis XIV, dont la statue trône sur la promenade du Peyrou va faire de Montpellier la capitale administrative du Haut-Languedoc.
Le 17è et le 18è siècle furent le théâtre d'un fort développement architectural avec les travaux de célèbres architectes tels Daviler et les Giral. Ils construisirent la promenade du Peyrou, l'Esplanade et de nombreuses fontaines. De riches hôtels particuliers et églises (Saint Denis) ont également été construits par des hauts fonctionnaires et marchands durant cette période.
Au 19ème siècle la viticulture va fortement se développer, favorisant ainsi un nouvel essor achitectural avec la construction du Palais de justice, de la gare et la reconstruction du théâtre mais aussi de nouvelles églises comme Sainte Anne et Saint Roch. La viticulture, prospère aujourd'hui en Languedoc, a connu une période noire avec le Phylloxera et les problèmes liés à la surproduction.
La ville de Montpellier connaît au 20ème siècle un accroissement important avec en premier lieu l'installation des "pieds noirs" en provenance d'Algérie suivi, à la fin du siècle, de la création de pôles économiques autour de la vieille ville. La Paillade (quartier résidentiel) est le résultat de cet accroissement soudain de la population. La ville va être à l'origine de nombreux projets urbains en réhabilitant des quartiers entiers ou en construisant de nouveaux à la périphérie de cette ville en permanente mutation. Le quartier d’Antigone part de la place de la comédie et du centre commercial du Polygone pour rallier le nouvel Hôtel de Région qui vit ainsi le jour. Suit le quartier de Port Marianne le long des rives du Lez. Pour développer le dynamisme économique de Montpellier, cinq grand pôles d'activités ont été créés. Euromédecine accueillant des laboratoires de recherche, Agropolis pour l'agro-alimentaire, Antenna pour le secteur audiovisuel aujourd'hui en plein développement, Héliopolis pour le développement du tourisme et de la culture très importants en Languedoc, et un pôle informatique s'est créé avec l'implantation d'IBM dans les années soixante suivi par l'entreprise Dell.
Aujourd'hui, la ville de Montpellier est une capitale régionale administrative, économique et culturelle. Ville très touristique, elle offre de nombreux lieux de visites, héritage de son passé médiéval, elle propose aussi de nombreux événements culturels(le festival Montpellier Danse, le Festival international du cinéma méditerranéen). Enfin, le littoral de l'Hérault très riche vous offre des balades, des visites magnifiques sans compter les nombreux loisirs et activités sportives.

Les principaux centres d’intérêt de Montpellier sont : la Basilique Notre-Dame des Tables, la Cathédrale Saint-Pierre, le Château de Mogère, le Châteu d’Ô, la Citadelle, la Fontaine des Trois Grâces, le jardin des plantes, de nombreuses grandes écoles et la Place de la Comédie.