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Bilan météo et climatique de mai 2025 : une sécheresse qui s'aggrave au Nord, très orageux dans la moitié Sud

Comme à chaque début de mois, nous vous proposons un nouveau bilan climatologique. Place désormais au bilan cartographié de MAI 2025 en termes de température, pluviométrie et ensoleillement sur un panel de 73 stations*. Les anomalies présentées sont calculées à partir des moyennes climatiques de la période de référence 1991-2020 sur l'ensemble des stations du panel.

 

Avec un indicateur thermique proche de 16.3°C, mai 2025 a été globalement assez doux sur notre pays, avec une anomalie atteignant +0.9°C à l’échelle nationale (par rapport à la moyenne 1991-2020).

 

Nous sommes toutefois à bonne distance des records, avec un podium détenu par les mois de mai 1999 (+1.4°C), 2011 (+1.5°) et surtout l'historique mai 2022 (+2.4°C). Ce mois de mai 2025 est au-delà du top 10 des plus chauds observés depuis l'après-guerre.


Indicateur thermique national pour mai 2025 depuis l'après-guerre (1945) - Infoclimat

 

Si le bilan est au-dessus des moyennes de saison, toutes les journées n'ont pas été réellement douces. La sensation était même fraîche sur nos régions en fin de première décade (du 5 au 10 mai >>) ou encore autour des 23 et 24 mai avec la présence de quelques gelées tardives dans le Nord-Est malgré les Saints de GLace déjà passés (jusqu'à -1.9°C à Mourmelon-le-Grand (Marne) et -0.9°C à Reims >>).

 

Mais ces courtes séquences fraîches ont notamment été compensées par deux périodes pleinement estivales :

  • l'une lors du pont du 1er mai (débuté déjà fin avril) avec le seuil des 30°C approché dans la moitié Nord, comme en région Parisienne (>>).
  • la seconde lors du pont de l'Ascension avec des valeurs dignes du plein été, et plus d'une centaine de records de chaleur pour un mois de mai observés entre le 30 et le 31 mai (jusqu'à  37°C en Aquitaine >>).


Évolution des températures quotidiennes en France durant mai 2025 et écart à la moyenne 1991-2020 - Infoclimat

 

La quasi-totalité des régions ont bénéficié de températures clémentes au-dessus des moyennes de saison. Sur notre panel, seules deux stations font exception sur Rhône-Alpes : il s'agit de Saint-Etienne ainsi que de Lyon avec un bilan de -0.2°C. Sur le réseau secondaire, seules quatre station possèdent une anomalie inférieure à -0.5°C : -0.5°C à Mejannes-le-Clap (Gard), -0.6°C à Corte (Corse), et -0.7°C à Pontarlier (Doubs) ainsi qu'à Entraygues-sur-Truyère (Aveyron).

 

Partout ailleurs, nous notons un excédent thermique. Une anomalie qui s'avère plus marquée sur la moitié Ouest du pays où l'on dépasse fréquemment +1°C, voire même +1.5°C sur notre panel en Pays de la Loire (+1.5°C à Angers et +1.6°C au Mans). Sur les stations secondaires, ceci grimpe jusqu'à +1.9°C à Durban-Corbières (Aude), au Fied (Jura), ainsi que sur l'Ile de Bréhat (Côtes d'Armor).

 

 

Pour les précipitations, nous pouvons dire que ce mois de mai a été plutôt sec, avec un bilan déficitaire de l'ordre de -34% sur notre panel national.


Alors que les mois précédents ont déjà été peu arrosés sur la moitié Nord, c'est désormais la sécheresse qui s'installe sur ces régions septentrionales, et plus globalement sur une bonne partie du Nord de l'Europe (séquence sèche prédominante depuis le mois de février >>). En effet, ce mois de mai a été particulièrement peu humide au nord de la Loire ainsi qu'en Poitou-Charentes, avec un déficit souvent inférieur à 50% (soit deux fois moins de pluie qu'à  l'accoutumée). En Centre-Val-de-Loire, Poitou, ou  encore Hauts-de-France, certaines villes possèdent même un déficit qui atteint les  -70% : il s'agit par exemple de Paris (-73%), Tours (-74%) ou encore Bourges (-79%). 


Certaines communes ont même terminé sur une note encore plus extrême avec -83% à Dunkerque (Nord), -84% à la Chapelle-d'Angillon (Cher), -85% à Luché-Pringe (Sarthe),  et -86% sur les deux stations de la Marne à Esternay et Chalons-en-Champagne.

 

Malgré tout, plusieurs salves orageuses parfois très virulentes ont été observées au cours du mois :

  • Le 3 mai avec une supercellule ayant fait de lourds dégâts liés à la grêle en plein coeur de Paris, et le 4 mai avec de fortes précipitations des Pyrénées aux Alpes (>>) ;
  • Les 10 et 11 mai avec la présence de nouveaux orages porteurs de grêle, et même quelques inondations dans l'arrière-pays Languedocien (>>) ;
  • Des chutes de grêle dévastatrices le 19 mai en Occitanie, notamment dans le Tarn et dans le sud de l'agglomération Toulousaine (>>) ;
  • Des orages diluviens et meurtriers en matinée du 20 mai dans le Var (>>), où certaines stations ont recueilli plus de 100mm en moins d'une heure !

 

La moitié Sud a davantage été concernée par ces orages. Même si les cumuls restent hétérogènes, certaines villes ont de ce fait atteint leur norme mensuelle pluviométrique en Occitanie ainsi que sur le pourtour Méditerranéen, parfois allègrement : jusqu'à +71% à Albi et même +114% à Agen. Mais c'est sous l'orage du 20 mai, à Vidauban (Var), où l'on a constaté l'anomalie la plus élevée au niveau national, atteignant +364%.

 

Traduit en cumul pluviométrique, c'est bel et bien cette même ville de Vidauban (Var) qui se positionne en première place avec un total de 250mm, dont 124mm tombés en l'espace d'une heure... Plus globalement les départements situés des Pyrénées aux Alpes en passant par le Massif-Central ont subi plusieurs vagues pluvieuses et orageuses permettant d'atteindre les 60 à 100mm en moyenne, parfois davantage sous les orages les plus marqués (111mm à Biarritz, 135mm à Albi, 157mm à Agen).

 

Hormis une exception du côté du Finistère (89mm à Brest), le contraste est saisissant avec les régions du Nord, où ces cumuls se montrent très faibles. Dans l'ensemble, on y relève souvent moins de 30mm, voire en deçà de la barre des 20mm sur le bassin Parisien (19mm à Paris), en Hauts-de-France (13mm à Calais), ou encore en Val de Loire (17mm à Angers, 15mm à Tours). Une petite poignée de stations secondaires n'ont même pas récolté plus de 10mm avec par exemple seulement 8.2mm à Luché-Pringe (Sarthe) et 7.8mm à Dunkerque.

 

 

Pour terminer, regardons le bilan du côté de l'ensoleillement. Un soleil omniprésent, puisque ce mois de mai s'est terminé sur un excédent atteignant +15% sur notre panel national de stations.

 

Un très bon ensoleillement qui se constate sur toutes les régions : seule la station de notre panel de Bourg-Saint-Maurice (Savoie) a terminé dans le bleu, avec un léger déficit de l'ordre de -9%. Partout ailleurs, le bilan est excédentaire, parvenant même à dépasser les +20% dans le Sud-Ouest, en Corse-du-Sud, dans le Grand-Est ou aux abords de la Haute-Normandie (jusqu'à +29% à Strasbourg et +32% à Nancy pour les maximums du panel).

 

Mais contrairement à mars et avril,  ce n'est pas une station du Nord qui termine sur la plus haute marche du podium. L'ordre classique pour ce mois de mai est rétabli, puisque c'est du côté des régions Méditerranéennes où le soleil a le plus brillé, parvenant à dépasser les 300 heures : jusqu'à  307h à Nice, 322h à Marseille-Marignane et un maximum national de 335h à Ajaccio.

 

Pour les régions les moins ensoleillées, il fallait cette fois ce situer au pied des Pyrénées (210h à Saint-Girons), ou le long des côtes de la Manche (219h h au Touquet, 207h à Saint-Brieuc). Quelques stations n'ont d'ailleurs pas atteint les 200h : il s'agit de villes situées sur la chaîne Alpine, avec 182h à Bourg-Saint-Maurice, ou encore 172h au Grand-Bornand.

 

Récapitulatif : 

 

PANEL DE 73 STATIONS

Température – pluviométrie – ensoleillement :
Agen, Ajaccio, Albi, Alençon, Angers, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Bourges, Bourg-Saint-Maurice, Brest, Brive, Caen, Calais, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Château-Arnoux-Saint-Auban, Châteauroux, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Le Touquet, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Saint-Brieuc, Saint-Etienne, Saint-Dizier, Saint-Geoirs (Grenoble), Saint-Girons, Saint-Quentin, Strasbourg, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

 

Température – pluviométrie (absence de données d’ensoleillement) :
Abbeville, Hyères, Lille, Metz, Romorantin.

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Montpellier

Meteo-montpellier.fr. est un site météo uniquement dédié à Montpellier. Déjà une référence à Paris (plus de 100 000 visiteurs quotidiens) et dans d’autres grandes villes, ce service météo entièrement gratuit est de grande qualité. Plusieurs météorologistes locaux suivent la situation météo en permanence et réactualisent ainsi leurs prévisions plusieurs fois par jour en les affinant à chaque fois que la situation le nécessite; il en est de même pour les prévisions à 12 jours. Ce qui fait que meteo-montpellier.fr est sans doute le site météo local le plus réactif.

Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-villes.com, météorologiste , présentateur sur BFMTV et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d’ouvrages sur les évènements climatiques).

Notre ville de MONTPELLIER

Montpellier (en occitan Montpelhièr) est une commune française, située dans le département de l’Hérault (dont elle est la préfecture) et de la région Languedoc-Roussillon (dont elle est le chef-lieu). Montpellier se situe sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est, proche de la mer Méditerranée (7,1 km).
Sa superficie est de 57 km² pour une altitude située entre 8 et 119 m.
Sa population est d’environ 258.000 habitants.

Le climat de Montpellier est méditerranéen, avec des étés chauds et des hivers doux accompagnés parfois de fortes pluies (épisodes Cévenols liés à la proximité des contreforts du Massif Central sur lesquels les masses d’air humides en provenance de Méditerranée viennent parfois se bloquer lorsqu’un fort courant de sud se lève). Notez quand même que les gelées y sont plus fréquentes que sur la Côte d’Azur car l’air froid qui descend parfois de la vallée du Rhône arrive plus facilement. Notre ville est d’ailleurs située entre l’influence du Mistral et de la Tramontane, d’où des prévisions météo parfois très complexes (ce carrefour climatique en fait l’une des villes Française où le temps est le plus difficile à prévoir !) Il pleut en moyenne 61 jours / an avec un cumul de 629 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 2686 h (le record étant détenu par les Iles du Levant, dans le Var, avec plus de 3000 h par an).

L'histoire de Montpellier : Notre ville vit le jour au cours du XI ème siècle Le comte de Mauguio offre deux manses à Guilhem pour le féliciter de sa loyauté. Les héritiers de Guilhem vont alors développer la grandeur de leur famille à travers le bourg de Montpellier qui cohabitait au côté du village de Montpelliéret, propriété de l'évêque de Maguelone.
C’est au 13è siècle que ces deux villages vont être réunis à l'intérieur de nouveaux remparts fortifiés. En 1204, la ville devient espagnole suite au mariage de la fille de Guilhem VIII, Marie de Montpellier, avec Pierre d'Aragon. Elle sera revendue (la ville) au Roi de France en 1349. Cette période marque aussi un développement économique et culturel de la ville. Les marchands de Montpellier traitaient avec l'Orient l'achat d'épices et de plantes thérapeutiques dont les vertus étaient enseignées dans la toute nouvelle Université de médecine créée au XIIIème siècle. Des écoles de droit et d'art virent également le jour à cette époque. L'Université de Montpellier va se développer et son excellente réputation va attirer des étudiants de tout le Royaume (Rabelais y finit ses études de médecine en 1530).
A la fin du 14è siècle, Montpellier va connaître une période de déclin avec l'arrivée de catastrophes ( épidémies de peste entrecoupées de périodes de famine) qui vont dévaster une partie de la population.
Il faudra attendre le milieu du 15ème siècle avec l'installation de Jacques Coeur, l'argentier du roi Charles VII pour que le commerce redevienne florissant. Seulement, le rattachement de la Provence à la France en 1481 va marquer définitivement la fin de cet essor car Marseille va devenir le premier port de commerce avec l'Orient du Royaume.
Au 16è siècle, l'arrivée de la Réforme à Montpellier va marquer le début d'une ère de luttes religieuses entre catholiques et protestants. Ils vont successivement prendre le contrôle de la ville jusqu'a l'intervention de Louis XIII en 1622. Ses troupes firent le siège de la ville durant trois mois, Richelieu construisit par la suite la citadelle pour surveiller la ville. Ce siège eut pour conséquence le départ de nombreux protestants au profit des Montpelliérains catholiques. Louis XIV, dont la statue trône sur la promenade du Peyrou va faire de Montpellier la capitale administrative du Haut-Languedoc.
Le 17è et le 18è siècle furent le théâtre d'un fort développement architectural avec les travaux de célèbres architectes tels Daviler et les Giral. Ils construisirent la promenade du Peyrou, l'Esplanade et de nombreuses fontaines. De riches hôtels particuliers et églises (Saint Denis) ont également été construits par des hauts fonctionnaires et marchands durant cette période.
Au 19ème siècle la viticulture va fortement se développer, favorisant ainsi un nouvel essor achitectural avec la construction du Palais de justice, de la gare et la reconstruction du théâtre mais aussi de nouvelles églises comme Sainte Anne et Saint Roch. La viticulture, prospère aujourd'hui en Languedoc, a connu une période noire avec le Phylloxera et les problèmes liés à la surproduction.
La ville de Montpellier connaît au 20ème siècle un accroissement important avec en premier lieu l'installation des "pieds noirs" en provenance d'Algérie suivi, à la fin du siècle, de la création de pôles économiques autour de la vieille ville. La Paillade (quartier résidentiel) est le résultat de cet accroissement soudain de la population. La ville va être à l'origine de nombreux projets urbains en réhabilitant des quartiers entiers ou en construisant de nouveaux à la périphérie de cette ville en permanente mutation. Le quartier d’Antigone part de la place de la comédie et du centre commercial du Polygone pour rallier le nouvel Hôtel de Région qui vit ainsi le jour. Suit le quartier de Port Marianne le long des rives du Lez. Pour développer le dynamisme économique de Montpellier, cinq grand pôles d'activités ont été créés. Euromédecine accueillant des laboratoires de recherche, Agropolis pour l'agro-alimentaire, Antenna pour le secteur audiovisuel aujourd'hui en plein développement, Héliopolis pour le développement du tourisme et de la culture très importants en Languedoc, et un pôle informatique s'est créé avec l'implantation d'IBM dans les années soixante suivi par l'entreprise Dell.
Aujourd'hui, la ville de Montpellier est une capitale régionale administrative, économique et culturelle. Ville très touristique, elle offre de nombreux lieux de visites, héritage de son passé médiéval, elle propose aussi de nombreux événements culturels(le festival Montpellier Danse, le Festival international du cinéma méditerranéen). Enfin, le littoral de l'Hérault très riche vous offre des balades, des visites magnifiques sans compter les nombreux loisirs et activités sportives.

Les principaux centres d’intérêt de Montpellier sont : la Basilique Notre-Dame des Tables, la Cathédrale Saint-Pierre, le Château de Mogère, le Châteu d’Ô, la Citadelle, la Fontaine des Trois Grâces, le jardin des plantes, de nombreuses grandes écoles et la Place de la Comédie.