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Bilan météo et climatique de février 2024 : au 2e rang des mois de février les plus doux depuis un siècle

Comme à chaque début de mois, nous vous proposons un bilan climatologique du mois écoulé. Place donc au bilan cartographié du mois de FÉVRIER 2024 en termes de température, pluviométrie et ensoleillement sur un panel de 73 stations*. Les statistiques sont calculées sous la moyenne climatique officielle de la période 1991-2020.

 

Un 25e mois consécutif sans repasser sous les moyennes de saison, une série interminable... Et quel mois de février 2024 ! Avec une anomalie nationale d'environ +3.5°C, ce mois de février 2024 se classe au second rang des plus doux observés en un siècle en France !


Avec une indicateur thermique national de 9.5°C, nous nous situons juste derrière le record toujours détenu par février 1990 (10.1°C) mais dépassant février 2020 (9.4°C). Du côté des plus froids, l'incroyable et historique février 1956 reste indétrônable (indicateur national négatif avec -3.4°C, soit près de 13°C plus froid que février 2024 !).


Moyenne de l'indicateur thermique national en février depuis 1930 - Infoclimat

 

Le constat est implacable : 28 des 29 jours de ce mois de février ont été au-dessus des moyennes de saison (et souvent de plusieurs degrés). Seule la journée du 24 février a été en-dessous de façon infime (mois de deux dixièmes d'écart). Les journées des 8 et 9 février ont d'ailleurs atteint des records journaliers de douceur à l'échelle nationale depuis au moins 1930. La journée la plus douce, le 15 février (indicateur de 12.54°C) était d'ailleurs digne d'une journée normale de fin avril, et toute la seconde décade s'est montrée hors-norme digne du printemps plutôt que de l'été (>>).

 

La station de Céret (Pyrénées-Orientales) a par exemple relevé 11 journées avec plus de 20°C dont trois journées consécutives de chaleur entre le 3 et le 5 (27.5°C le 4 février). Le seuil de chaleur a également été franchi dans le Sud-Ouest avec 27.2°C à Licq-Atherey (Pyrénées-Atlantiques) le 15 février.

 


Anomalie de la température quotidienne en février 2024 en France - écart à la moyenne 1991-2020 - Infoclimat

 

Parmi les stations de notre panel, toutes ont été au-delà des +2°C par rapport à la moyenne 1991-2020 ! Sur l'ensemble du réseau national, l'anomalie la moins élevée est pour la ville de Toulon avec +1.6°C.

 

Si l'anomalie est comprise entre +2 et +3°C dans le Sud-Ouest, en Provence ou encore en Corse, l'écart devient exceptionnel entre les Hauts-de-France, le Grand-Est, la Bourgogne, la Franche-Comté ainsi que le nord des Alpes, dépassant les +4°C voire localement les +5°C entre Alsace et Lorraine (+5.0°C à Strasbourg et Nancy, +5.1°C à Colmar).

Sur le réseau secondaire, nous grimpons même jusqu'à +5.4°C à Villar-Loubière (Hautes-Alpes) et à Uhrwiller (Haut-Rhin), et +5.6°C à Vacheresse (Haute-Savoie) soit des excédents thermiques exceptionnels !

 

 

Si ce mois a été très (trop doux), il s'est montré particulièrement arrosé. Sur notre panel de stations, l'excédent pluviométrique national a atteint les +62% en février 2024.

 

Et contrairement aux mois précédents, ce sont la quasi-totalité des régions qui ont été touchées par ces pluies, y compris la Provence, la Côte d'Azur et la Corse-du-Sud avec des cumuls 2 à 4 fois supérieurs à la moyenne habituelle (+132% à Saint-Auban, +136% à Ajaccio, +179% à Marseille-Marignane et même +341% à Nice). Ceci s'explique notamment par l'épisode Méditerranéen des 9 et 10 février (>>) ainsi que celui du 25 février (>>).

Le quart Sud-Ouest, le Centre-Est ainsi qu'une nouvelle fois le Nord-Pas-de-Calais ont aussi été bien arrosés avec des excédents compris entre +80 et +120%, parfois davantage (+113% à Bordeaux, +127% à La Rochelle, +191% à Calais). Ces pluies ont été portées par un flux d'Ouest vigoureux notamment en fin de mois, avec en point d'orgue la tempête Louis du 22 février (>>).

 

Les secteurs les moins soumis à ces pluies au cours du mois de février se situent principalement sur la plaine de la Limagne (-19% à Clermont-Ferrand), sur Rhône-Alpes (-26% à Grenoble-St-Geoirs, -28% à Bourg-Saint-Maurice), en Alsace (-9% à Colmar) et malheureusement comme trop souvent sur le Roussillon (-43% à Perpignan) qui subit une sécheresse extraordinaire (>>).

 

Sur le réseau principal et secondaire, c'est bien la Côte d'Azur qui truste le podium des excédents les plus élevés (+341% à Nice, +294% à Cannes, +286% à Valbonne). Du côté des déficits, le trio se compose de deux stations Héraultaises (-72% à Béziers-Vias et -70% à Pézenas), puis du Roussillon (-63% à Canet-en-Roussillon).

 

Au niveau des cumuls, une bonne partie de la moitié Ouest du pays, mais aussi les côtes de la Manche, la Côte d'Azur, le Limousin ou encore les Ardennes ont pu dépasser la barre des 100mm en ce mois de février 2024. Plusieurs localités de notre panel ont même récolté encore davantage de pluie en atteignant les 200mm : jusqu'à 202mm à Biarritz, 204mm à Brest, et même 237mm à Nice qui a été particulièrement arrosée.
Pour Nice, avec 109.9mm sur la seule journée du 25, il s'agit de la journée la plus arrosée en février depuis 1943 (début des données). 

 

Du côté des villes les moins arrosées, elles se situent dans les régions citées précédemment : Alsace, Limagne, Rhône-Alpes et Roussillon ont observé des cumuls compris en moyenne entre 15 et 45mm seulement (28mm à Colmar, 23mm à Perpignan, 15mm à Clermont-Ferrand).

 

Sur le réseau secondaire, le cumul national le plus élevé est de 313mm à Larrau (Pyrénées-Atlantiques), seule station dépassant les 300mm. Du côté sec, le cumul le plus faible est toujours pour le Roussillon avec 12mm à Targassonne (Pyrénées-Orientales).

 

En plus des pluies, nous pouvons clairement affirmer que ce mois de février a été excessivement gris ! Car en effet, le bilan de l'ensoleillement est très nettement déficitaire, atteignant -35% à l'échelle nationale sur notre panel de stations.

 

Et si certaines villes du Sud-Est et de l'Est-Occitanie ont réussi à atteindre leur taux d'ensoleillement habituel pour un mois de février (+1% à Bourg-Saint-Maurice et à Nîmes, +2% à Perpignan, +3% à Carcassonne), ce n'est pas le cas du reste du pays. Sur la moitié Nord, février a été quasi-historique avec un déficit compris entre -50 et -70% sur de très nombreuses villes (soit 2 à 3 fois moins de soleil qu'un février normal).
Pour ne citer que quelques villes : -54% à Paris, -59% à Rouen, -62% à Brest, -67% à Beauvais, -71% à Saint-Quentin, et même -82% pour Charleville-Mézières !

 

Avec un tel déficit, le soleil ne s'est pas manifesté plus de 50 heures en moyenne sur la moitié Nord de la France (exception faite de la région Pays-de-la-Loire, et surtout de l'Alsace avec 77h à Strasbourg et 98h à Colmar).

Les valeurs d'ensoleillement sont incroyablement faibles en Ile-de-France, Finistère, Haute-Normandie, Hauts-de-France et Champagne-Ardennes où le soleil ne s'est présenté au total que durant une trentaine d'heures voire encore moins : 38h à Paris, 32h à Rouen, 31h à Brest, 26h à Beauvais, 23h à Saint-Quentin et... un minimum de 13 pauvres heures de soleil à Charleville-Mézières (soit 27 minutes en moyenne par jour) !

 

Il fallait se situer à l'Est d'une ligne allant des Pyrénées aux Alpes pour retrouver des niveaux d'ensoleillement plus correct en dépassant les 100 heures cumulées. Près de la Méditerranée, les 150 heures de soleil ont été dépassés (158h à Nice, 166h à Perpignan, 167h à Nîmes, 170h à Saint-Auban, jusqu'à 174h à Marseille-Marignane).

 

Récapitulatif : 

 

PANEL DE 73 STATIONS

Température – pluviométrie – ensoleillement :
Agen, Ajaccio, Albi, Alençon, Angers, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Bourg-Saint-Maurice, Bourges, Brest, Brive, Caen, Calais, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Châteauroux, Cherbourg, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Le Touquet, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Saint-Brieuc, Saint-Etienne, Saint-Dizier, Saint-Auban, Saint-Geoirs (Grenoble), Saint-Girons, Saint-Quentin, Strasbourg, Rouen, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

 

Température – pluviométrie (absence partielle ou totale de données d’ensoleillement) :
Abbeville, Lille, Metz, Hyères, Romorantin.

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Montpellier

Meteo-montpellier.fr. est un site météo uniquement dédié à Montpellier. Déjà une référence à Paris (plus de 100 000 visiteurs quotidiens) et dans d’autres grandes villes, ce service météo entièrement gratuit est de grande qualité. Plusieurs météorologistes locaux suivent la situation météo en permanence et réactualisent ainsi leurs prévisions plusieurs fois par jour en les affinant à chaque fois que la situation le nécessite; il en est de même pour les prévisions à 12 jours. Ce qui fait que meteo-montpellier.fr est sans doute le site météo local le plus réactif.

Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-villes.com, météorologiste , présentateur sur BFMTV et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d’ouvrages sur les évènements climatiques).

Notre ville de MONTPELLIER

Montpellier (en occitan Montpelhièr) est une commune française, située dans le département de l’Hérault (dont elle est la préfecture) et de la région Languedoc-Roussillon (dont elle est le chef-lieu). Montpellier se situe sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est, proche de la mer Méditerranée (7,1 km).
Sa superficie est de 57 km² pour une altitude située entre 8 et 119 m.
Sa population est d’environ 258.000 habitants.

Le climat de Montpellier est méditerranéen, avec des étés chauds et des hivers doux accompagnés parfois de fortes pluies (épisodes Cévenols liés à la proximité des contreforts du Massif Central sur lesquels les masses d’air humides en provenance de Méditerranée viennent parfois se bloquer lorsqu’un fort courant de sud se lève). Notez quand même que les gelées y sont plus fréquentes que sur la Côte d’Azur car l’air froid qui descend parfois de la vallée du Rhône arrive plus facilement. Notre ville est d’ailleurs située entre l’influence du Mistral et de la Tramontane, d’où des prévisions météo parfois très complexes (ce carrefour climatique en fait l’une des villes Française où le temps est le plus difficile à prévoir !) Il pleut en moyenne 61 jours / an avec un cumul de 629 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 2686 h (le record étant détenu par les Iles du Levant, dans le Var, avec plus de 3000 h par an).

L'histoire de Montpellier : Notre ville vit le jour au cours du XI ème siècle Le comte de Mauguio offre deux manses à Guilhem pour le féliciter de sa loyauté. Les héritiers de Guilhem vont alors développer la grandeur de leur famille à travers le bourg de Montpellier qui cohabitait au côté du village de Montpelliéret, propriété de l'évêque de Maguelone.
C’est au 13è siècle que ces deux villages vont être réunis à l'intérieur de nouveaux remparts fortifiés. En 1204, la ville devient espagnole suite au mariage de la fille de Guilhem VIII, Marie de Montpellier, avec Pierre d'Aragon. Elle sera revendue (la ville) au Roi de France en 1349. Cette période marque aussi un développement économique et culturel de la ville. Les marchands de Montpellier traitaient avec l'Orient l'achat d'épices et de plantes thérapeutiques dont les vertus étaient enseignées dans la toute nouvelle Université de médecine créée au XIIIème siècle. Des écoles de droit et d'art virent également le jour à cette époque. L'Université de Montpellier va se développer et son excellente réputation va attirer des étudiants de tout le Royaume (Rabelais y finit ses études de médecine en 1530).
A la fin du 14è siècle, Montpellier va connaître une période de déclin avec l'arrivée de catastrophes ( épidémies de peste entrecoupées de périodes de famine) qui vont dévaster une partie de la population.
Il faudra attendre le milieu du 15ème siècle avec l'installation de Jacques Coeur, l'argentier du roi Charles VII pour que le commerce redevienne florissant. Seulement, le rattachement de la Provence à la France en 1481 va marquer définitivement la fin de cet essor car Marseille va devenir le premier port de commerce avec l'Orient du Royaume.
Au 16è siècle, l'arrivée de la Réforme à Montpellier va marquer le début d'une ère de luttes religieuses entre catholiques et protestants. Ils vont successivement prendre le contrôle de la ville jusqu'a l'intervention de Louis XIII en 1622. Ses troupes firent le siège de la ville durant trois mois, Richelieu construisit par la suite la citadelle pour surveiller la ville. Ce siège eut pour conséquence le départ de nombreux protestants au profit des Montpelliérains catholiques. Louis XIV, dont la statue trône sur la promenade du Peyrou va faire de Montpellier la capitale administrative du Haut-Languedoc.
Le 17è et le 18è siècle furent le théâtre d'un fort développement architectural avec les travaux de célèbres architectes tels Daviler et les Giral. Ils construisirent la promenade du Peyrou, l'Esplanade et de nombreuses fontaines. De riches hôtels particuliers et églises (Saint Denis) ont également été construits par des hauts fonctionnaires et marchands durant cette période.
Au 19ème siècle la viticulture va fortement se développer, favorisant ainsi un nouvel essor achitectural avec la construction du Palais de justice, de la gare et la reconstruction du théâtre mais aussi de nouvelles églises comme Sainte Anne et Saint Roch. La viticulture, prospère aujourd'hui en Languedoc, a connu une période noire avec le Phylloxera et les problèmes liés à la surproduction.
La ville de Montpellier connaît au 20ème siècle un accroissement important avec en premier lieu l'installation des "pieds noirs" en provenance d'Algérie suivi, à la fin du siècle, de la création de pôles économiques autour de la vieille ville. La Paillade (quartier résidentiel) est le résultat de cet accroissement soudain de la population. La ville va être à l'origine de nombreux projets urbains en réhabilitant des quartiers entiers ou en construisant de nouveaux à la périphérie de cette ville en permanente mutation. Le quartier d’Antigone part de la place de la comédie et du centre commercial du Polygone pour rallier le nouvel Hôtel de Région qui vit ainsi le jour. Suit le quartier de Port Marianne le long des rives du Lez. Pour développer le dynamisme économique de Montpellier, cinq grand pôles d'activités ont été créés. Euromédecine accueillant des laboratoires de recherche, Agropolis pour l'agro-alimentaire, Antenna pour le secteur audiovisuel aujourd'hui en plein développement, Héliopolis pour le développement du tourisme et de la culture très importants en Languedoc, et un pôle informatique s'est créé avec l'implantation d'IBM dans les années soixante suivi par l'entreprise Dell.
Aujourd'hui, la ville de Montpellier est une capitale régionale administrative, économique et culturelle. Ville très touristique, elle offre de nombreux lieux de visites, héritage de son passé médiéval, elle propose aussi de nombreux événements culturels(le festival Montpellier Danse, le Festival international du cinéma méditerranéen). Enfin, le littoral de l'Hérault très riche vous offre des balades, des visites magnifiques sans compter les nombreux loisirs et activités sportives.

Les principaux centres d’intérêt de Montpellier sont : la Basilique Notre-Dame des Tables, la Cathédrale Saint-Pierre, le Château de Mogère, le Châteu d’Ô, la Citadelle, la Fontaine des Trois Grâces, le jardin des plantes, de nombreuses grandes écoles et la Place de la Comédie.