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Les hivers en France

Janvier 1945

 
  • Météorologiquement parlant (et aussi en ce qui concerne la situation sanitaire), le dernier hiver de guerre est encore plus cruel que le premier. Janvier 1945 est extrêmement froid et marqué par l’abondance et la persistance de la neige. Durant plus de 3 semaines, l’épaisseur atteint 25 à 40 cm dans l’Est et 10 à 25 cm sur le reste de la moitié Nord ainsi que dans le Centre. Jadis, il était facile d’organiser le déblayement avec quelques affiches, un appel dans les journaux : et une foule de gens venait s’embaucher… En ces temps de guerre (et malgré le fait que Paris et qu’une grande partie de la France ne soient plus occupées), le problème est beaucoup plus complexe. Les stocks de sel municipaux sont insuffisants et les balayeuses automobiles ont disparu. La main d’œuvre de chômeurs est en revanche nombreuse, même s’il est difficile de la réquisitionner. Ainsi, il faudra 4 jours avant que Paris soit en partie déblayée ; et la priorité est donnée aux rues les plus empruntées par les véhicules militaires. Les températures descendent de nouveau très bas avec des pointes à –21° à Vichy et Clermont-Ferrand, -18° à Lille, -16° à Alençon, -13° à Paris et -6° à Toulon. La crise du charbon touche de nombreuses régions et les plus grandes villes (comme Paris) manquent de chauffage… A partir du 16 janvier (par des froids presque polaires), des mesures de restriction du courant sont prises par le ministre de la production industrielle. La consommation était en effet devenue beaucoup trop importante et les écoles ainsi que les dentistes, les imprimeurs, les artisans à domicile, les cliniques privées et même le trafic ferroviaire en pâtissent énormément.
    Plus grave encore : le froid aggrave considérablement les problèmes alimentaires déjà existants. Les magasins sont quasiment vides, et les files d’attente dans le froid pour espérer acheter un petit chou au prix fort sont de plus en plus grandes (et souvent déçues). Malgré ces temps extrêmement difficiles, le magazine « Ambiance » choisit de parler du froid de manière plus positive en évoquant les skieurs de Montmartre, les lugeurs des jardins du Trocadéro et les patineuses du lac du Bois de Boulogne. Certains journaux n’hésitent pas à publier des photos de batailles de boules de neige. Comme quoi, on peut également s’amuser en cette période très sombre…
    Ces conditions météo n’ont d’ailleurs apparemment pas que des répercutions négatives car les savants britanniques remarquent que les abondantes chutes de neige réduisent considérablement l’effet des V-2 (missiles Allemands très utilisés en ultime recours à la fin de la guerre).  La neige, l’humidité et les basses températures les feraient exploser prématurément en l’air.
    En cette fin de guerre, c’est également la crise du papier. Les journaux ne font plus qu’une page ou deux, et la place consacrée à la météo est, bien entendue, quasiment inexistante. Par exemple, le 1er mai 1945 est marqué par des chutes de neige que de nombreux anciens ont encore en mémoire. Mais on se trouve à une semaine de la signature de l’armistice, la France et l’Europe sont à bout de forces et aucun quotidien ne fait mention de ce phénomène météo pour le moins surprenant. Les bulletins de la météo nationale indiquent en effet qu’il neige sur presque tout le pays, jusqu’à Brest, Bordeaux, Pau ou Montélimar. On mesure même jusqu’à 10cm en banlieue parisienne et 6cm dans Paris !


  • IMPORTANT

  • On peut remarquer que ces hivers de guerre, généralement très rudes, ne correspondent pas forcément à une tendance générale au  refroidissement à l’échelle de la planète ; bien au contraire. Selon la courbe de l’évolution des températures moyennes mondiales depuis 1880, le réchauffement qui a débuté dans les années 1910 n’a cessé de s’amplifier jusqu’au milieu de la seconde guerre mondiale où il trouve son paroxysme. Mais en France, la température moyenne des hivers a paradoxalement eu tendance à baisser durant cette période… Inversement, les étés se sont plutôt réchauffés, et la différence de températures entre l’été et l’hiver s’est donc accrue (comme si le climat devenait plus continental). Aucun commentaire à propos d’un réchauffement planétaire ou même d’un refroidissement des hivers à l’échelle de la France n’a été retrouvé dans la presse durant cette période. Le thème du réchauffement global est donc loin d’être abordé (du moins en France) alors que, si l’on en croit la courbe des températures, il était presque aussi important entre 1910 et 1941 qu’entre 1978 et 2005.

     

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Montpellier

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Notre ville de MONTPELLIER

Montpellier (en occitan Montpelhièr) est une commune française, située dans le département de l’Hérault (dont elle est la préfecture) et de la région Languedoc-Roussillon (dont elle est le chef-lieu). Montpellier se situe sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est, proche de la mer Méditerranée (7,1 km).
Sa superficie est de 57 km² pour une altitude située entre 8 et 119 m.
Sa population est d’environ 258.000 habitants.

Le climat de Montpellier est méditerranéen, avec des étés chauds et des hivers doux accompagnés parfois de fortes pluies (épisodes Cévenols liés à la proximité des contreforts du Massif Central sur lesquels les masses d’air humides en provenance de Méditerranée viennent parfois se bloquer lorsqu’un fort courant de sud se lève). Notez quand même que les gelées y sont plus fréquentes que sur la Côte d’Azur car l’air froid qui descend parfois de la vallée du Rhône arrive plus facilement. Notre ville est d’ailleurs située entre l’influence du Mistral et de la Tramontane, d’où des prévisions météo parfois très complexes (ce carrefour climatique en fait l’une des villes Française où le temps est le plus difficile à prévoir !) Il pleut en moyenne 61 jours / an avec un cumul de 629 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 2686 h (le record étant détenu par les Iles du Levant, dans le Var, avec plus de 3000 h par an).

L'histoire de Montpellier : Notre ville vit le jour au cours du XI ème siècle Le comte de Mauguio offre deux manses à Guilhem pour le féliciter de sa loyauté. Les héritiers de Guilhem vont alors développer la grandeur de leur famille à travers le bourg de Montpellier qui cohabitait au côté du village de Montpelliéret, propriété de l'évêque de Maguelone.
C’est au 13è siècle que ces deux villages vont être réunis à l'intérieur de nouveaux remparts fortifiés. En 1204, la ville devient espagnole suite au mariage de la fille de Guilhem VIII, Marie de Montpellier, avec Pierre d'Aragon. Elle sera revendue (la ville) au Roi de France en 1349. Cette période marque aussi un développement économique et culturel de la ville. Les marchands de Montpellier traitaient avec l'Orient l'achat d'épices et de plantes thérapeutiques dont les vertus étaient enseignées dans la toute nouvelle Université de médecine créée au XIIIème siècle. Des écoles de droit et d'art virent également le jour à cette époque. L'Université de Montpellier va se développer et son excellente réputation va attirer des étudiants de tout le Royaume (Rabelais y finit ses études de médecine en 1530).
A la fin du 14è siècle, Montpellier va connaître une période de déclin avec l'arrivée de catastrophes ( épidémies de peste entrecoupées de périodes de famine) qui vont dévaster une partie de la population.
Il faudra attendre le milieu du 15ème siècle avec l'installation de Jacques Coeur, l'argentier du roi Charles VII pour que le commerce redevienne florissant. Seulement, le rattachement de la Provence à la France en 1481 va marquer définitivement la fin de cet essor car Marseille va devenir le premier port de commerce avec l'Orient du Royaume.
Au 16è siècle, l'arrivée de la Réforme à Montpellier va marquer le début d'une ère de luttes religieuses entre catholiques et protestants. Ils vont successivement prendre le contrôle de la ville jusqu'a l'intervention de Louis XIII en 1622. Ses troupes firent le siège de la ville durant trois mois, Richelieu construisit par la suite la citadelle pour surveiller la ville. Ce siège eut pour conséquence le départ de nombreux protestants au profit des Montpelliérains catholiques. Louis XIV, dont la statue trône sur la promenade du Peyrou va faire de Montpellier la capitale administrative du Haut-Languedoc.
Le 17è et le 18è siècle furent le théâtre d'un fort développement architectural avec les travaux de célèbres architectes tels Daviler et les Giral. Ils construisirent la promenade du Peyrou, l'Esplanade et de nombreuses fontaines. De riches hôtels particuliers et églises (Saint Denis) ont également été construits par des hauts fonctionnaires et marchands durant cette période.
Au 19ème siècle la viticulture va fortement se développer, favorisant ainsi un nouvel essor achitectural avec la construction du Palais de justice, de la gare et la reconstruction du théâtre mais aussi de nouvelles églises comme Sainte Anne et Saint Roch. La viticulture, prospère aujourd'hui en Languedoc, a connu une période noire avec le Phylloxera et les problèmes liés à la surproduction.
La ville de Montpellier connaît au 20ème siècle un accroissement important avec en premier lieu l'installation des "pieds noirs" en provenance d'Algérie suivi, à la fin du siècle, de la création de pôles économiques autour de la vieille ville. La Paillade (quartier résidentiel) est le résultat de cet accroissement soudain de la population. La ville va être à l'origine de nombreux projets urbains en réhabilitant des quartiers entiers ou en construisant de nouveaux à la périphérie de cette ville en permanente mutation. Le quartier d’Antigone part de la place de la comédie et du centre commercial du Polygone pour rallier le nouvel Hôtel de Région qui vit ainsi le jour. Suit le quartier de Port Marianne le long des rives du Lez. Pour développer le dynamisme économique de Montpellier, cinq grand pôles d'activités ont été créés. Euromédecine accueillant des laboratoires de recherche, Agropolis pour l'agro-alimentaire, Antenna pour le secteur audiovisuel aujourd'hui en plein développement, Héliopolis pour le développement du tourisme et de la culture très importants en Languedoc, et un pôle informatique s'est créé avec l'implantation d'IBM dans les années soixante suivi par l'entreprise Dell.
Aujourd'hui, la ville de Montpellier est une capitale régionale administrative, économique et culturelle. Ville très touristique, elle offre de nombreux lieux de visites, héritage de son passé médiéval, elle propose aussi de nombreux événements culturels(le festival Montpellier Danse, le Festival international du cinéma méditerranéen). Enfin, le littoral de l'Hérault très riche vous offre des balades, des visites magnifiques sans compter les nombreux loisirs et activités sportives.

Les principaux centres d’intérêt de Montpellier sont : la Basilique Notre-Dame des Tables, la Cathédrale Saint-Pierre, le Château de Mogère, le Châteu d’Ô, la Citadelle, la Fontaine des Trois Grâces, le jardin des plantes, de nombreuses grandes écoles et la Place de la Comédie.