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Chronique 2011 - D'Octobre à Décembre

Climat et écarts à la normale des températures et des pluies en 2011

 

Évènements météo marquants d'octobre à décembre 2011

 

 

Samedi 1er octobre 2011, des records absolus pour un mois d'octobre sont battus à Rennes, Paris (29,5°C contre 28,4°C), Ouessant, Landivisiau, St-Quentin, Caen, Ploumanac'h (30°C contre 26°C pour le précédent record !)

Dimanche 2 octobre 2011 est vraiment idyllique : pas un brin de vent, un ciel clair sur toute la France et des températures plus élevées que lors d'une journée "classique" de juillet. Il fait encore plus de 27°C sur les trois-quarts du pays avec 28°C à Paris, Brest et Lille, 29°C à Dinard et St-Brieuc, 30°C à Rennes, Nantes, 31°C à Dax, Toulouse.
Lundi 3 octobre 2011: dernière journée de chaleur et de plein soleil sur toute la France. Encore plus de 28°C sur les 4/5eme du territoire. Il fait 28°C à St-Brieuc, Rennes, Dinard, Caen, Rouen, Paris, 30°C au Mans, 31°C à Cognac, Bordeaux, Bergerac, Mont-de-Marsan.
Mardi 4 octobre 2011, les nuages reviennent sur un grand quart Nord-ouest et le très beau temps ne concerne plus que les régions du Sud et de l'Est.


Températures maximales du 30 septembre 2011


Thomas Misrachi (BFMTV) devant le casino de Deauville, le 30 septembre 2011, sous une chaleur vraiment exceptionnelle...

 



Entre Lundi 10 et mercredi 12 octobre 2011, le Languedoc-Roussillon connaît un sursaut de la chaleur alors que l'automne est vraiment installée sur une grande moitié Nord. Le 12 octobre, il fait 33.7°C à Entrecasteaux et 33.4°C à Saint Martin de Londres (34) et à Colognac (30). Des records sont battus.
Par ailleurs, d'importants incendies de forêts tout à fait inhabituels pour la saison ravagent une partie de la Corse et du Languedoc.

 

 

Mercredi 19 octobre 2011, une perturbation très active accompagnée d'une descente froide particulièrement marquée provoque de la neige sur les sommets du Morvan et au-dessus de 400 à 500 m d'altitude sur les Vosges.


La neige fait son apparition dés 400 m d'altitude dans les Vosges (ici à Bruyères)

 

 

Lundi 23 octobre 2011, une zone de très fortes pluies stationne sur le pounte de la Bretagne. Brest bat son record de pluie en 24h avec 106 mm en 12 h ! Il tombe également 101 mm à Lanvéoc (29). Ceci représente l'équivalent de 2 mois de précipitations !


De nombreuses habitations et routes sont inondées dans le Finistère.

 



Entre Lundi 23 et Mardi 24 octobre 2011, un épisode Cévenol touche l'Hérault, le Gard, la Lozère, l'Ardèche, les Bouches du Rhône puis le Var et les Alpes-Maritimes. Une tornade balaye Sanary-sur-mer et Bandol (Var) - il s'agit d'une trombe marine qui arrive jusque sur la côte (voir le phénomène ici). En 24h, on relève jusqu'à 172 mm à Caussols (06) et 163 mm à Mandelieu-La Napoule (06), 146 mm en Lozère, 134 mm à Seillans (83), 128 mm à Valbonne-Sophia (06).

Par ailleurs, le mardi vers 15h30, une ligne d'orages particulièrement violents balaye l'IDF. La foudre tombe à plusieurs reprises dans le centre de Paris.

 


Les dégâts de la tornade de Salary-sur-Mer (83)

 

 

Du jeudi 27 au vendredi 28 octobre 2011, un nouvel épisode Cévenol se produit sur le Languedoc Roussillon et l'ouest de la Provence. Des pluies diluviennes se déclenchent en fin d'après-midi du 27 entre Perpignan et Montpellier, puis cette zone se décale vers le Delta du Rhône en soirée et dans la nuit, avant de basculer de nouveau vers le Languedoc et surtout le Roussillon dans la journée du 28. En 24h, il tombe jusqu'à 251 mm de pluie à Durban-Corbières (Aude), 141 mm au Cap-Béar, 138 mm à Labastide-Rouairoux (Tarn). Ces fortes pluies sont accompagnées de rafales de vent à 80/100 km/h sur toute la région.

 




Du 1er au 9 novembre 2011 : nombreux épisode Cévenols.
Episode remarquable par son étendue et sa durée.  Du 3 au 6 novembre 2011, il tombe :

  • 936 mm à Valleraugue (30)
  • 732 mm à Loubaresse (07)
  • 642 mm à Villefort (48)
  • 454 mm à Vicomorasso (20)
  • 356 mm à St-Valliers-de-Thiey (06)
  • 307 mm à Brignoles (83)
  • 300 mm à Grasse (06)

On compte 3 morts, de nombreuses inondations et arbres arrachés, des milliers de foyers coupés d'électricité, des centaines de personnes secourues à temps. Le bilan humain

Mardi 1er novembre 2011, de nouvelles pluies orageuses stationnaires se déclenchent sur le département de l'Hérault. Des inondations se produisent vers Montpellier. Il tombe 100 mm de pluie à Montpellier, 241 mm à Argelliers et localement 250 à 280 mm sur les Cévennes.



Montpellier sous les eaux après le très gros orage de l'après-midi

L'épisode de très fortes pluies Méditerranéennes se poursuit le 3 novembre 2011 où les pluies redoublent d'intensité. Une alerte rouge aux crues est déclenchée dans l'Hérault, l’Aveyron et la Lozère. En 24h, il tombe 450 mm à Valleraugues (Gard), 335 mm à St-Martin-Lansu (48), 298 mm à Cassagnas (Lozère).

 

Dans la nuit du 3 au 4 novembre 2011, une tornade ravage Anduze et Générargues (30) sur un couloir de 2km. La bambouseraie est en partie touchée. Une trentaine de toitures ont été endommagées, une cinquantaine d’arbres ont été arrachés ou cassés.

La bambouseraie d'Anduze après la tornade du 4 novembre 2011

 

Vendredi 4 novembre 2011, des inondations se produisent à Florac. D'autres pluies diluviennes se produisent entre le delta du Rhône et la moyenne vallée du Rhône. Il tombe jusqu'à 83 mm à Orange. Violents orages à Montpellier.

En 2 jours, il tombe :

  • Lozère :511 mm à Villefort
  • Gard : 656 mm à Valleraugue au pied des Cévennes
  • Ardèche: 453 mm à Loubaresse
  • Aveyron: 199mm à Cornus
  • Hérault: 209 mm aux Plans


Samedi 5 novembre 2011, il pleut énormément du sud du Massif Central à la région PACA. Il tombe plus de 200 mm sur les hauteurs de Nice et de Cannes. Très fortes pluies également en Corse (200 mm à Corte).

Par ailleurs, les vents atteignent :

  • 58 km/h au Dramont (83) 135 km/h à Porquerolles (83)
  • 119 km/h au Cap Sargo (Corse)
  • 112 km/h à Antibes (06)
  • 90 km/h à Nice et à Biarritz

 

La nuit de Samedi 5 à Dimanche 6 novembre 2011, Pégomas (06) est sinistrée par des coulées de boue
En 24h, il tombe encore :

  • 245 mm à Ristolas
  • 175 mm à Draguignan (83)
  • 166 mm à Fréjus (record absolu en 24h)
  • 104 mm à Nice (06)

Les régions situées aux pieds des Pyrénées sont également très arrosées (car la dépression située sur les Baléares fait basculer les pluies Méditerranéennes par le nord). Il tombe :

  • localement 200 mm en altitude sur les Pyrénées-Atlantiques
  • 107 mm à Lourdes 

Le Var (et notamment la région de Fréjus) est le secteur le plus touché de tout ce long épisode de fortes pluies. Cette région avait déjà été inondée en 2010.
D'ailleurs, de nouvelles pluies diluviennes touchent ce département dans la nuit du lundi 7 au mardi 8 novembre 2011 et dans la soirée du 8 novembre 2011. Il tombe 123 mm de pluie à l'Ile-du-Levant, 126 mm à Cogolin et 139 mm à Bormes-les-Mimosas.

Épisode méditerranéen : Cumuls de pluie du 1er au 9 novembre 2011

 

Cumuls de pluie en Corse du 4 au 6 novembre 2011

 

Déluge de début novembre 2011 dans le Sud de la France

 

Le 9 novembre 2011, une énorme houle submerge une partie de la Côte d'Azur, notamment Nice.


Coup de mer et énormes vagues submergeant la promenade des Anglais le 9 novembre 2011

 





A partir du mercredi 9 novembre 2011, une grande douceur s'impose sur toute la France, notamment dans le Sud-ouest.
Le 10 et surtout le 11 novembre 2011, la grisaille ne se dissipe pas au nord de la Seine, d'où des températures assez basses.
En revanche, le 12 novembre 2011 est une journée particulièrement belle. Des records sont battus avec 19°C au Mans et à Nantes, 20,5°C à Limoges, 21°C à Niort, 25,5°C à Biarritz et 26°C à Socoa (64). On se baigne sur la côte Basque.

 

 

Entre Samedi 19 novembre 2011 et mardi 22 novembre 2011, un épisode Cévenol a lieu sur le Roussillon puis la Corse Orientale où il est localement tombé jusqu'à 320 mm de pluie en 48h à Isolaccio di Fiumorbo. et 280 mm à Ghisoni.
Dans le Roussillon : 143 mm en 24h à Perpignan (163 mm en 48h), 121 mm en 24h au Perthus (149 mm en 48 h) ou 107 mm à Argelés (183 mm en 48h). Perpignan est inondé dans la journée de lundi 21 novembre 2011. À Cerbère (frontière espagnole), le petit cours d’eau qui traverse la ville, déborde. Même chose à Banyuls sur mer, ou certaines rues étaient inondées sous plus d'un mètre d'eau en pleine nuit.


Les rues de Banyuls inondées le 21 novembre 2011
 

Inondations : Cumuls de pluie du 19 au 11 novembre 2011 dans le Roussillon

 

Inondations : Cumuls de pluie du 20 au 23 novembre 2011 en Corse

 

 

Dans la nuit de dimanche 4 décembre à lundi 5 décembre 2011, un front froid très actif a balayé un grand quart Nord-est et occasionné de violentes rafales de vent :

- 90 km/h à Mouzay (Meuse)
- 98 km/h à Metz
- 109 km/h à Belmont (Bas-Rhin)
- 128 km/h à Esternay (Marne)
- 131 km/h à Markstein (Haut-Rhin)

On déplore quelques dégâts dont des cheminées renversées.

 

 

Dans la nuit de lundi 12 décembre 2011 à mardi 13 décembre 2011 et la matinée de mardi 13 décembre 2011 : Un coup de vent frappe les régions du Nord-ouest et du Nord. Les rafales atteignent 100 à 120 km/h sur le sud de la Bretagne et la Vendée, 70 à 90 km/h dans les terres sur le Nord et le Nord-ouest. 2 personnes sont happées par une vague à Hendaye et 20 000 foyers sont prévis d'électricité dans le Finistère.

 

 

Dans la nuit du jeudi 15 au vendredi 16 décembre 2011 et la matinée du vendredi 16 décembre 2011, la tempête Joachim s'abat sur une grande partie de la France.
La dépression se forme au large de l'Irlande dans l'après-midi du jeudi 15  décembre et prend le chemin du courant jet en se creusant très rapidement. Elle passe en Manche puis s'éloigne vers l'Allemagne dans la matinée de vendredi à près de 968 hPa. Les vents les plus forts sont enregistrés de la Façade Atlantique au Nord-est, en passant par le sud de l'IDF (où aucune rafale ne dépasse 100 km/h).

 

Analyses météo et évolution de la tempête Joachim des 15 et 16 décembre 2011

 

De nombreux foyers sont provisoirement privés d’électricité, une partie de la toiture du donjon du château-fort du Haut-Koenigsbourg s'envole, des routes sont coupées par des chutes d’arbres, des transports ferroviaires et aériens sont plus ou moins perturbés (déraillement d’un train dans le Jura Bernois chez nos voisins suisses). EDF doit même déclencher un plan d’urgence interne à la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) afin d’anticiper un risque d’inondation au moment de la haute mer. 600 000 abonnés EDF sont privés d’électricité (dont plus de 80 000 dans le Morbihan département le plus touché et 36 000 en Bourgogne et Rhône-Alpes), à cause de 1500 poteaux endommagés. La Fédération française des compagnies d’assurances a ainsi estimé les dégâts entre 180 et 250 millions d’euros pour un maximum de 120 000 sinistrés.

La tempête Joachim a également impacté le tracé littoral atlantique car en une seule nuit, on constate un recul ponctuel d’une trentaine de mètres de la dune du Pila, sapée par des vagues de 6 à 8 mètres de hauteur. Ces vents provoquent notamment l‘échouage d’un cargo dans le Morbihan, et une petite pollution aux hydrocarbures. En fin de matinée, 330 000 foyers restent privés d‘électricité, la circulation des trains, très perturbée dans les Pays de Loire et en Bretagne ainsi que dans le Centre. Par ailleurs, à Strasbourg, le marché de Noël est fermé. Dans les Alpes du Nord les pompiers ont été sollicités pour des chutes d’arbres consécutives à de bonnes chutes de neige.

Tempête Joachim des 15 et 16 décembre 2011 - Rafales maximales de vent et indice de sévérité

 

Voici quelques valeurs maximales :
- 212 km/h au sommet du Puy-de-Dôme (1415 m d'altitude),
- 168 km/h au Ballon de Servance (Vosges - 1213 m d'altitude),
- 156 km/h à la Pointe de Chemoulin (44),
- 141 km/h de Belle-île-en-Mer
- 141 km/h à l'Ile-de-Ré (17),
- 139 km/h à Clermont-Ferrand,
- 133 km/h à Biscarosse (40) et à la Pointe du Raz (29),
- 127 km/h à Clamecy (58),
- 126 km/h à Evian (74) et Vannes (56),
- 121 km/h à Lorient (56),
- 116 km/h à Chouilly (51),
- 115 km/h à la Roche-sur-Yon (85) et St-Nazaire (44),
- 112 km/h à Chateauroux (37) et Autun (71),
- 111 km/h à La Rochelle (18),
- 107 km/h à Poitiers (86),
- 105 km/h à Auxerre (89) et Epinal (88),
- 104 km/h à Tours (37), Bourges (18) et Nantes (44),
- 103 km/h à Metz (54),
- 102 km/h à Troyes (10) et Tarbes (65),
- 98 km/h à Melun (77) et Limoges (87),
- 96 km/h à Paris et Nancy (55).


Tempête Joachim du 16 décembre 2011 : Dégâts à Mouilleron-le-Captif (85)



Échouage d’un cargo dans le Morbihan

 

 

Du 17 décembre au 19 décembre 2011 : Après le passage de Joachim, de l'air froid descend d'Islande avec d'importantes chutes de neige sur les massifs montagneux (parfois 1m en 24h sur le nord des Alpes) et les premières averses de neige jusqu'en plaine (Annecy samedi 17 décembre 2011 au matin puis Annecy, Chambéry, Grenoble, Reims, Metz, Nancy, quelques villes de l'IDF et d'une manière générale tout l'Est de la France dimanche 18 décembre 2011).
D'autres chutes de neige un peu plus conséquentes touchent tout le Nord-est de la France dans la nuit de dimanche 18 à lundi 19 décembre 2011 et l'ensemble de la région Rhône-Alpes dans la matinée du lundi 19 décembre 2011 (1 à 4 cm à Grenoble, Chambéry, Annecy, Lyon, St-Etienne...)

 

 

Dimanche 18 décembre 2011 au matin, plusieurs trombes marines (parfois 6 en même temps) se sont formées dimanche matin au large de Nice (voir vidéo). La neige a également fait une apparition momentanée vers Cannes.


Trombe marine au large de Beaulieu/Mer (06) à 12h05 le 18/12/2011.

 

 

20 décembre 2011 : Un dernier épisode neigeux (le plus important) a lieu dans la matinée et la journée de mardi 20 décembre 2011 sur une partie de la région Rhône-Alpes (notamment entre Genève et Grenoble). Il tombe généralement entre 4 et 10 cm en plaine. Le redoux est très lent avec un timide dégel en soirée.


La Cité U de Grenoble après les chutes de neige de la veille.

 

 

Vendredi 30 décembre 2011 au matin : Dans un contexte d'hiver quasiment inexistant avec un mois de décembre particulièrement doux, des chutes de neige ont lieu jusqu'en plaine dans la région d'Annecy et de Grenoble (arrivée d'une perturbation de forte activité dans l'air froid qui résistait encore un peu). Il s'agit d'une neige lourde de 1 à 5 cm.


Annecy, sous une neige "surprise" le vendredi 30 décembre 2011 au matin.

 

 

A l'instar de 2011, la dernière journée de l'année est très douce avec des températures souvent comprises entre 12 et 14°C.
2011 est donc l'année la plus chaude jamais enregistrée en France ! C'est également une année très sèche (voir graphiques ci-dessous).

 

 

Climat et écarts à la normale des températures et des pluies en 2011

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Montpellier

Meteo-montpellier.fr. est un site météo uniquement dédié à Montpellier. Déjà une référence à Paris (plus de 100 000 visiteurs quotidiens) et dans d’autres grandes villes, ce service météo entièrement gratuit est de grande qualité. Plusieurs météorologistes locaux suivent la situation météo en permanence et réactualisent ainsi leurs prévisions plusieurs fois par jour en les affinant à chaque fois que la situation le nécessite; il en est de même pour les prévisions à 12 jours. Ce qui fait que meteo-montpellier.fr est sans doute le site météo local le plus réactif.

Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-villes.com, météorologiste , présentateur sur BFMTV et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d’ouvrages sur les évènements climatiques).

Notre ville de MONTPELLIER

Montpellier (en occitan Montpelhièr) est une commune française, située dans le département de l’Hérault (dont elle est la préfecture) et de la région Languedoc-Roussillon (dont elle est le chef-lieu). Montpellier se situe sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est, proche de la mer Méditerranée (7,1 km).
Sa superficie est de 57 km² pour une altitude située entre 8 et 119 m.
Sa population est d’environ 258.000 habitants.

Le climat de Montpellier est méditerranéen, avec des étés chauds et des hivers doux accompagnés parfois de fortes pluies (épisodes Cévenols liés à la proximité des contreforts du Massif Central sur lesquels les masses d’air humides en provenance de Méditerranée viennent parfois se bloquer lorsqu’un fort courant de sud se lève). Notez quand même que les gelées y sont plus fréquentes que sur la Côte d’Azur car l’air froid qui descend parfois de la vallée du Rhône arrive plus facilement. Notre ville est d’ailleurs située entre l’influence du Mistral et de la Tramontane, d’où des prévisions météo parfois très complexes (ce carrefour climatique en fait l’une des villes Française où le temps est le plus difficile à prévoir !) Il pleut en moyenne 61 jours / an avec un cumul de 629 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 2686 h (le record étant détenu par les Iles du Levant, dans le Var, avec plus de 3000 h par an).

L'histoire de Montpellier : Notre ville vit le jour au cours du XI ème siècle Le comte de Mauguio offre deux manses à Guilhem pour le féliciter de sa loyauté. Les héritiers de Guilhem vont alors développer la grandeur de leur famille à travers le bourg de Montpellier qui cohabitait au côté du village de Montpelliéret, propriété de l'évêque de Maguelone.
C’est au 13è siècle que ces deux villages vont être réunis à l'intérieur de nouveaux remparts fortifiés. En 1204, la ville devient espagnole suite au mariage de la fille de Guilhem VIII, Marie de Montpellier, avec Pierre d'Aragon. Elle sera revendue (la ville) au Roi de France en 1349. Cette période marque aussi un développement économique et culturel de la ville. Les marchands de Montpellier traitaient avec l'Orient l'achat d'épices et de plantes thérapeutiques dont les vertus étaient enseignées dans la toute nouvelle Université de médecine créée au XIIIème siècle. Des écoles de droit et d'art virent également le jour à cette époque. L'Université de Montpellier va se développer et son excellente réputation va attirer des étudiants de tout le Royaume (Rabelais y finit ses études de médecine en 1530).
A la fin du 14è siècle, Montpellier va connaître une période de déclin avec l'arrivée de catastrophes ( épidémies de peste entrecoupées de périodes de famine) qui vont dévaster une partie de la population.
Il faudra attendre le milieu du 15ème siècle avec l'installation de Jacques Coeur, l'argentier du roi Charles VII pour que le commerce redevienne florissant. Seulement, le rattachement de la Provence à la France en 1481 va marquer définitivement la fin de cet essor car Marseille va devenir le premier port de commerce avec l'Orient du Royaume.
Au 16è siècle, l'arrivée de la Réforme à Montpellier va marquer le début d'une ère de luttes religieuses entre catholiques et protestants. Ils vont successivement prendre le contrôle de la ville jusqu'a l'intervention de Louis XIII en 1622. Ses troupes firent le siège de la ville durant trois mois, Richelieu construisit par la suite la citadelle pour surveiller la ville. Ce siège eut pour conséquence le départ de nombreux protestants au profit des Montpelliérains catholiques. Louis XIV, dont la statue trône sur la promenade du Peyrou va faire de Montpellier la capitale administrative du Haut-Languedoc.
Le 17è et le 18è siècle furent le théâtre d'un fort développement architectural avec les travaux de célèbres architectes tels Daviler et les Giral. Ils construisirent la promenade du Peyrou, l'Esplanade et de nombreuses fontaines. De riches hôtels particuliers et églises (Saint Denis) ont également été construits par des hauts fonctionnaires et marchands durant cette période.
Au 19ème siècle la viticulture va fortement se développer, favorisant ainsi un nouvel essor achitectural avec la construction du Palais de justice, de la gare et la reconstruction du théâtre mais aussi de nouvelles églises comme Sainte Anne et Saint Roch. La viticulture, prospère aujourd'hui en Languedoc, a connu une période noire avec le Phylloxera et les problèmes liés à la surproduction.
La ville de Montpellier connaît au 20ème siècle un accroissement important avec en premier lieu l'installation des "pieds noirs" en provenance d'Algérie suivi, à la fin du siècle, de la création de pôles économiques autour de la vieille ville. La Paillade (quartier résidentiel) est le résultat de cet accroissement soudain de la population. La ville va être à l'origine de nombreux projets urbains en réhabilitant des quartiers entiers ou en construisant de nouveaux à la périphérie de cette ville en permanente mutation. Le quartier d’Antigone part de la place de la comédie et du centre commercial du Polygone pour rallier le nouvel Hôtel de Région qui vit ainsi le jour. Suit le quartier de Port Marianne le long des rives du Lez. Pour développer le dynamisme économique de Montpellier, cinq grand pôles d'activités ont été créés. Euromédecine accueillant des laboratoires de recherche, Agropolis pour l'agro-alimentaire, Antenna pour le secteur audiovisuel aujourd'hui en plein développement, Héliopolis pour le développement du tourisme et de la culture très importants en Languedoc, et un pôle informatique s'est créé avec l'implantation d'IBM dans les années soixante suivi par l'entreprise Dell.
Aujourd'hui, la ville de Montpellier est une capitale régionale administrative, économique et culturelle. Ville très touristique, elle offre de nombreux lieux de visites, héritage de son passé médiéval, elle propose aussi de nombreux événements culturels(le festival Montpellier Danse, le Festival international du cinéma méditerranéen). Enfin, le littoral de l'Hérault très riche vous offre des balades, des visites magnifiques sans compter les nombreux loisirs et activités sportives.

Les principaux centres d’intérêt de Montpellier sont : la Basilique Notre-Dame des Tables, la Cathédrale Saint-Pierre, le Château de Mogère, le Châteu d’Ô, la Citadelle, la Fontaine des Trois Grâces, le jardin des plantes, de nombreuses grandes écoles et la Place de la Comédie.