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Chronique 2000

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 2000

Repères historiques de l'année 2000

Le bug de l’an 2000 n’a pas eu lieu

Forte croissance en France grâce aux « Start up » et à la « Net économie »
26 mars 2000 : Vladimir Poutine est élu président
2 juillet 2000 : l’équipe de France remporte l’Euro 2000
25 juillet 2000 : le Concorde s’écrase à Roissy

 

Évènements météo marquants de l’année 2000

 

Pour lire l’article concernant le réchauffement observé au cours des années 2000 >>>

 

L’hiver 1999-2000 a la particularité d’être extrêmement sec dans le sud-est et très doux sur toute la France - aucune véritable chute de neige n’est observée en plaine, sauf le 25 janvier, sur le Languedoc-Roussillon (5cm à Montpellier).

 

 

Les 26 et 27 février 2000 : températures très élevées - plus de 20° sur tout le quart sud-ouest.

 

 

Du 9 au 12 mars 2000 : temps presque estival sur la moitié sud - la température atteint 26° sur le littoral du Languedoc-Roussillon.

 

 

Du 5 au 16 mai 2000 : temps très chaud et très orageux - les dégâts provoqués par les orages sont parfois très importants - dans la soirée du 9 mai 2000, un torrent de boue s’engouffre dans les rues de Fécamp - le 10 mai 2000, la ville de Barentin subit à son tour ce même type de catastrophe - les rues du centre-ville sont complètement dévastées et un véhicule occupé, emporté par les flot, traverse un café - ces orages font au total deux victimes.


Catastrophe - coulée de boue et orage du 10 mai 2000 à Barentin (Seine-Maritime) - Laurent Fabius, interviewé dans son fief après la catastrophe.

 

 

Nuit du 27 au 28 mai 2000 : une tempête surprise balaye la Normandie et provoque de nombreux dégâts de toitures et interrompt la circulation des trains entre Rouen et Le Havre - les rafales atteignent 155 km/h dans l’embouchure de la Seine - cette tempête provoque la mort de 5 personnes au Benelux et en Allemagne.

 

 

Du 10 au 14 juin 2000 : temps épouvantable, notamment en région Midi-Pyrénées, sur le Languedoc-Roussillon, les départements du Rhône et de la Loire ainsi que le sud des Alpes - on mesure 30 cm de neige au dessus de 1800 m et jusqu’à 90 cm à 2300 m sur les Pyrénées - des pluies diluviennes se bloquant sur la barrière provoquent une crue de la Garonne  (crue la plus forte depuis 23 ans : 7,60 mètres à Tonneins (Lot-et-Garonne) - 300 personnes sont évacuées sur l’île du Ramier, à Toulouse - 1/3 de la ville de Revel est inondé. D'autre part,  d'importantes coulées de boue ont lieu dans le Queyras (240 mm à Abriès) et du côté de Béziers.

 

Inondations dans le bassin de la Garonne - Cumuls de pluies du 9 au 10 juin 2000 sur les Pyrénées

 

 

Du 18 au 20 juin 2000 : vague de chaleur - les températures dépassent 30° sur presque toute la France - il fait 30° à Brest, 33° à Paris et 35° à Colmar - les plages de la côte atlantiques sont bondées malgré la marée noire de l’Erika (12 décembre 1999).

 

 

Le mois de juillet 2000 est extrêmement pluvieux - tous les records sont battus jusqu’à cette date sur la moitié nord.

 

 

2 juillet 2000 : orage d’une violence extrême dans la Beauce (sud de Paris) - des grêlons de 10cm de diamètre (plus gros qu’une orange) perforent le toit d?une maison à Chevilly (Loiret) - rafales de vent à 126 km/h à Orléans.

 

 

Du 11 au 17 juillet 2000 : temps automnal - les vacanciers sont déprimés - de nombreux spectacles sont perturbés - les défilés du 14 juillet 2000 et le pique-nique géant de l’an 2000 se déroulent sous la pluie sur la moitié Nord. Le 14 juillet 2000, le pique-nique géant de l’an 2000 se déroule sous la pluie sur la moitié Nord et le 15 juillet 2000, la neige fait même son apparition dans certaines stations de sport d’hiver. La neige sur la route du Tour de France
Ce jour là, il ne fait pas plus de 16° à Toulouse, Agen et Montauban, 18° à Carcassonne - le 17 juillet, la température descend à 0° à St Christol (Vaucluse - 800 m d’altitude) et 4° dans le Cher. A la fin du mois de juillet 2000, la situation devient catastrophique pour les agriculteurs.

 

Coulée d’air frais de la mi-juillet 2000

 

Fraîcheur marquée - Températures maximales des 14 et 15 juillet 2000

 

 

Fraîcheur marquée de la mi-juillet 2000

 

 

La chaleur revient en août 2000

Du 14 au 26 août 2000 : forte vague de chaleur dans le Sud-est - les températures dépassent quotidiennement 35°C à l’ombre - les 24 et 25 août 2000, la canicule se généralise à toute la France - il fait 36° à Auxerre, 38° à Carpentras, 39° à Montauban, 40° à Figari (Corse) et 41° à Carbini (Corse) au Luc en Provence (Var) - d’importants incendies se déclenchent en Corse, dans l’Ardèche et le département de la Loire (massif du Pilat).

 

Vague de chaleur des 24 et 25 août 2000 - analyse et températures maximales

 

 

Les 10 et 11 septembre 2000 : la chaleur se généralise de nouveau, surtout à l’ouest - on enregistre 32° à Lorient, 33° à Nantes.

 

 

L’automne 2000 est très pluvieux et très doux.

 

 

Le 19 septembre 2000 : pluies diluviennes dans le Sud-est. Il tombe 197mm de pluie à Marseille où les inondations font 3 victimes ( noyées dans les torrents qui se sont formés ou dans des accidents de la circulation provoqués par les intempéries) - A noter encore une fois le caractère très local des fortes précipitations : tandis que Marseille est sous le déluge, à moins de 20 km de là, à Gemenos ou Cassis, on recueille moins de 15 mm !

De tels orages, aussi forts, ont été observés plusieurs fois sur Marseille :

  • Le 1er octobre 1892, l’épicentre de cet orage était axé Aubagne-Marseille,
  • Le 22 septembre 1993 un orage très intense n’a touché que l’ouest de l’agglomération, notamment le quartier de l’Estaque.

Orage intense : Cumuls de pluie enregistrés durant la journée du 19 septembre 2000 dans les Bouches-du-Rhône

 

Au cours de cette même journée du 19 septembre 2000 et de ce même épisode d'instabilité méditerranéenne, une tornade renverse 3 grues et tue 3 personnes à Montpellier.

 

La tornade du 19 septembre 2000 à Montpellier - photo des grues tuant 3 personnes et trajectoire de la tornade via la revue Metmar

 

 

Du 11 au 13 octobre 2000 : de nouveau de fortes pluies et des inondations dans le Sud-est (notamment les Alpes-maritimes, le Queyras et surtout le Nord de l’Italie et une partie de la Suisse). Après l'épisode de la mi-juin 2000, le Queyras est de nouveau éprouvé par de fortes pluies et des inondations avec coulées de boue catastrophiques. Ces fortes pluies affectent une zone plus grande qu'en juin 2000 - Chateau-Queyras, et surtout Arvieux et Ceillac enregistrent des cumuls de pluie plus importants qu’en juin 2000. Du 10 au 15 octobre 2000 (notamment les 14 et 15 octobre 2000), les cumuls sont supérieurs à 150 mm sur l’ensemble du Queyras.

 

Inondations et coulées de boue - Cumuls de pluie du 10 au 16 octobre 2000 dans le Queyras

 

Les inondations catastrophiques de la mi-octobre 2000 dans le Nord de l'Italie

 

 

30 octobre 2000 : Une forte tempête nommée "Oratia" se déchaîne sur la moitié Nord - rafales de 150 à 175 km/h sur la pointe du Finistère et l’embouchure de la Seine. Son indice de sévérité est modéré, sa durée est de 13h et 9% du territoire est concerné.

En seconde partie de nuit du 29 au 30 octobre 2000, une dépression 978 hPa circule rapidement sur les Iles britanniques et se creuse à 949 hPa le lendemain à 19 h locales.

Les vents de sud-ouest soufflent en tempête sur la Bretagne, en Loire-Atlantique puis sur la Normandie dés la nuit du 29 au 30 octobre 2000, atteignant les 100 à 120 km/h dans l’intérieur, avec des pointes de 120 à 150 km/h sur le littoral exposé. Cette tempête s’étend au Nord-ouest de la France et à la  région parisienne en matinée avec des vents de sud-ouest de 100 à 120 km/h dans l’intérieur et de 120 à 176 km/h sur le littoral. 

On compte au moins 3 morts en France et 9 morts en totalisant Irlande, le sud de l’Angleterre et la France, des perturbations dans le trafic maritime, ferroviaire et aérien, et des coupures d’électricité. Le chimiquier Ievoli Sun naviguant au nord de l’Île de Batz est victime d’une voie d’eau. L’évacuation de 14 marins a lieu et le tanker coulera le lendemain matin. Trois ferries (6000 passagers au total) passent une nuit mouvementée entre Calais et l'Angleterre. Les vols d’Air France au départ et arrivée d’Orly sont suspendus. On compte également des dizaines de milliers de foyers privés d’électricité, surtout en Normandie et en Bretagne.

 

Tempête du 30 octobre 2000 - analyse météo au sol, à 500 hPa et vent à 850 hPa

 

Tempête du 30 octobre 2000 - vitesse maxi des vents et indice de sévérité

 

 

Les 5 et 6 novembre 2000 : une nouvelle violente tempête nommée Rebekka balaye la moitié Sud de la France (mais de manière très localisée et surtout en montagne avec des rafales de vent atteignent 180 km/h aux Ménuires - Savoie). On observe une très forte houle et d'importants dégâts sur le littoral de la Côte d'Azur où il s’agit de l'une des dix plus fortes tempêtes des 50 dernières années sur cette zone. Les côtes occidentales corses ainsi que de Sète à Menton connaissent une puissante houle à partir du dimanche 5 novembre 2000, atteignant 5 mètres.

Le bilan est de trois victimes : une femme de 41 ans à Soorts-Hossegor (Landes) à la suite de la chute d’un arbre, un homme de 34 ans à Gap (Hautes-Alpes) par une coulée de boue et un homme de 60 ans par un éboulement à Nice (Alpes-Maritimes). Les inondations sur la Côte d’Azur entraînent un millier d’interventions des pompiers à Cannes, Nice, Antibes et Grasse, pour des routes coupées, des crues de cours d’eau, des évacuations de campings, villas et établissements scolaires. La piste sud de l’aéroport de Nice est inondée et impraticable, de nombreuses routes côtières sont fermées, dont la ’Promenade des Anglais’. Les infrastructures côtières subissent d’innombrables dégâts. En Gironde, des arbres et des toitures sont arrachés, des caves inondées, 10 000 foyers sont privés d’électricité. Dans le Calvados, sur les secteurs de Deauville, on dénombre également de nombreuses routes inondées dont la nationale 175.

 

Tempête Rebekka du 6 novembre 2000  : Analyse météo du Rafales de vent

Les rafales de vent les plus puissantes sont de 155 km/h au Cap Béar, 133 km/h à Belle-Île, 133 km/h aux Sauvages, 130 km/h au Cap-Ferret, 119 km/h à Millau, 115 km/h à Royan, 112 km/h à Clermont-Ferrand, 101 km/h à Menton.

 

Par ailleurs, des pluies très importantes se produisent sur le Sud des Alpes. Des coulées de boue emportent 2 personnes à Gap et au nord de Nice.


Le Paillon en crue à la Banquière sur le pont St André (photo Nice-Matin)

 

Cumuls de pluie entre le 4 et le 6 novembre 2000 en France et sur le Sud des Alpes

 

 

23 novembre 2000 : nouvel épisode de pluies diluviennes sur la Côte d'Azur - il tombe 209 mm à Sospel (Alpes-maritimes)
 

 

Du 4 au 13 décembre 2000 : douceur inquiétante sur toute la France - le 7 décembre 2000, on atteint 17° à Paris, 19° à Tours et 24° à Pau - le 10 décembre 2000, une tornade traverse le Pas de Calais et à Béthune, les dégâts sont très importants. La neige se fait rare en montagne.

 

Douceur exceptionnelle : températures maximales du 7 décembre 2000



Décembre 2000 : L’absence de neige dans les Pyrénées !
 

 


12 décembre 2000, des pluies diluviennes associées à un fort coefficient de marée font sortir de leur lit, la plupart des rivières bretonnes, notamment dans le Finistère - le centre de Quimperlé est traversé par un torrent dévastateur - Morlaix et Landernau sont également très touchés.



Inondations de Quimperlé du 12 décembre 2000

 

 

Du 22 au 24 décembre 2000, un énième épisode de très fortes pluies concerne le Roussillon et les Cévennes (100 à 200 mm) mais aussi sur la Côte d’Azur. Le 24, on y recueille de 100 à 150 mm (valeurs maximales de 156 mm à Cannes et 178 mm à Saint-Raphaël).

 

 

L’année 2000 est la plus chaude et souvent la plus pluvieuse du 20ième siècle - en cette fin de siècle, le réchauffement climatique inquiète de plus en plus les scientifiques et l’opinion publique.

 

 

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 2000

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Montpellier

Meteo-montpellier.fr. est un site météo uniquement dédié à Montpellier. Déjà une référence à Paris (plus de 100 000 visiteurs quotidiens) et dans d’autres grandes villes, ce service météo entièrement gratuit est de grande qualité. Plusieurs météorologistes locaux suivent la situation météo en permanence et réactualisent ainsi leurs prévisions plusieurs fois par jour en les affinant à chaque fois que la situation le nécessite; il en est de même pour les prévisions à 12 jours. Ce qui fait que meteo-montpellier.fr est sans doute le site météo local le plus réactif.

Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-villes.com, météorologiste , présentateur sur BFMTV et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d’ouvrages sur les évènements climatiques).

Notre ville de MONTPELLIER

Montpellier (en occitan Montpelhièr) est une commune française, située dans le département de l’Hérault (dont elle est la préfecture) et de la région Languedoc-Roussillon (dont elle est le chef-lieu). Montpellier se situe sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est, proche de la mer Méditerranée (7,1 km).
Sa superficie est de 57 km² pour une altitude située entre 8 et 119 m.
Sa population est d’environ 258.000 habitants.

Le climat de Montpellier est méditerranéen, avec des étés chauds et des hivers doux accompagnés parfois de fortes pluies (épisodes Cévenols liés à la proximité des contreforts du Massif Central sur lesquels les masses d’air humides en provenance de Méditerranée viennent parfois se bloquer lorsqu’un fort courant de sud se lève). Notez quand même que les gelées y sont plus fréquentes que sur la Côte d’Azur car l’air froid qui descend parfois de la vallée du Rhône arrive plus facilement. Notre ville est d’ailleurs située entre l’influence du Mistral et de la Tramontane, d’où des prévisions météo parfois très complexes (ce carrefour climatique en fait l’une des villes Française où le temps est le plus difficile à prévoir !) Il pleut en moyenne 61 jours / an avec un cumul de 629 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 2686 h (le record étant détenu par les Iles du Levant, dans le Var, avec plus de 3000 h par an).

L'histoire de Montpellier : Notre ville vit le jour au cours du XI ème siècle Le comte de Mauguio offre deux manses à Guilhem pour le féliciter de sa loyauté. Les héritiers de Guilhem vont alors développer la grandeur de leur famille à travers le bourg de Montpellier qui cohabitait au côté du village de Montpelliéret, propriété de l'évêque de Maguelone.
C’est au 13è siècle que ces deux villages vont être réunis à l'intérieur de nouveaux remparts fortifiés. En 1204, la ville devient espagnole suite au mariage de la fille de Guilhem VIII, Marie de Montpellier, avec Pierre d'Aragon. Elle sera revendue (la ville) au Roi de France en 1349. Cette période marque aussi un développement économique et culturel de la ville. Les marchands de Montpellier traitaient avec l'Orient l'achat d'épices et de plantes thérapeutiques dont les vertus étaient enseignées dans la toute nouvelle Université de médecine créée au XIIIème siècle. Des écoles de droit et d'art virent également le jour à cette époque. L'Université de Montpellier va se développer et son excellente réputation va attirer des étudiants de tout le Royaume (Rabelais y finit ses études de médecine en 1530).
A la fin du 14è siècle, Montpellier va connaître une période de déclin avec l'arrivée de catastrophes ( épidémies de peste entrecoupées de périodes de famine) qui vont dévaster une partie de la population.
Il faudra attendre le milieu du 15ème siècle avec l'installation de Jacques Coeur, l'argentier du roi Charles VII pour que le commerce redevienne florissant. Seulement, le rattachement de la Provence à la France en 1481 va marquer définitivement la fin de cet essor car Marseille va devenir le premier port de commerce avec l'Orient du Royaume.
Au 16è siècle, l'arrivée de la Réforme à Montpellier va marquer le début d'une ère de luttes religieuses entre catholiques et protestants. Ils vont successivement prendre le contrôle de la ville jusqu'a l'intervention de Louis XIII en 1622. Ses troupes firent le siège de la ville durant trois mois, Richelieu construisit par la suite la citadelle pour surveiller la ville. Ce siège eut pour conséquence le départ de nombreux protestants au profit des Montpelliérains catholiques. Louis XIV, dont la statue trône sur la promenade du Peyrou va faire de Montpellier la capitale administrative du Haut-Languedoc.
Le 17è et le 18è siècle furent le théâtre d'un fort développement architectural avec les travaux de célèbres architectes tels Daviler et les Giral. Ils construisirent la promenade du Peyrou, l'Esplanade et de nombreuses fontaines. De riches hôtels particuliers et églises (Saint Denis) ont également été construits par des hauts fonctionnaires et marchands durant cette période.
Au 19ème siècle la viticulture va fortement se développer, favorisant ainsi un nouvel essor achitectural avec la construction du Palais de justice, de la gare et la reconstruction du théâtre mais aussi de nouvelles églises comme Sainte Anne et Saint Roch. La viticulture, prospère aujourd'hui en Languedoc, a connu une période noire avec le Phylloxera et les problèmes liés à la surproduction.
La ville de Montpellier connaît au 20ème siècle un accroissement important avec en premier lieu l'installation des "pieds noirs" en provenance d'Algérie suivi, à la fin du siècle, de la création de pôles économiques autour de la vieille ville. La Paillade (quartier résidentiel) est le résultat de cet accroissement soudain de la population. La ville va être à l'origine de nombreux projets urbains en réhabilitant des quartiers entiers ou en construisant de nouveaux à la périphérie de cette ville en permanente mutation. Le quartier d’Antigone part de la place de la comédie et du centre commercial du Polygone pour rallier le nouvel Hôtel de Région qui vit ainsi le jour. Suit le quartier de Port Marianne le long des rives du Lez. Pour développer le dynamisme économique de Montpellier, cinq grand pôles d'activités ont été créés. Euromédecine accueillant des laboratoires de recherche, Agropolis pour l'agro-alimentaire, Antenna pour le secteur audiovisuel aujourd'hui en plein développement, Héliopolis pour le développement du tourisme et de la culture très importants en Languedoc, et un pôle informatique s'est créé avec l'implantation d'IBM dans les années soixante suivi par l'entreprise Dell.
Aujourd'hui, la ville de Montpellier est une capitale régionale administrative, économique et culturelle. Ville très touristique, elle offre de nombreux lieux de visites, héritage de son passé médiéval, elle propose aussi de nombreux événements culturels(le festival Montpellier Danse, le Festival international du cinéma méditerranéen). Enfin, le littoral de l'Hérault très riche vous offre des balades, des visites magnifiques sans compter les nombreux loisirs et activités sportives.

Les principaux centres d’intérêt de Montpellier sont : la Basilique Notre-Dame des Tables, la Cathédrale Saint-Pierre, le Château de Mogère, le Châteu d’Ô, la Citadelle, la Fontaine des Trois Grâces, le jardin des plantes, de nombreuses grandes écoles et la Place de la Comédie.