Logo Météo Montpellier, météo expertisée et gratuite

Chronique 1983

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1983

Repères historiques de l'année 1983

27 janvier 1983: mort de Louis de Funès 1er février : début des radios libres
21 février 1983: inauguration du Forum des Halles
5 juin 1983: Yannick Noah remporte le tournois de tennis de Roland-Garros
24 juillet 1983: Laurent Fignon gagne le Tour de France

 

Évènements météo marquants de l’année 1983

 

 

Du 8 au 16 février 1983 : sans parler de vague de froid, cette période est marquée par de fréquentes chutes de neige, notamment sur des régions qui n’y sont pas habituées. Du 8 au 11 février 1983 : il neige abondamment sur le littoral du Finistère, le centre de la Bretagne et le littoral normand - on mesure 13cm à Rostrenen (monts d’Arrêts), 32cm à Brest, 20 cm à Bayeux et 20 à 30 cm à Coutances - des routes sont totalement bloquées - la neige concerne également la Côte d’Azur et les flocons atteignent les hauteurs de Monaco. Du 13 au 16 février 1983 : de fortes chutes de neige se produisent sur le Languedoc-Roussillon et le nord de la Provence - il tombe 30cm à Boulou (Pyrénées Orientales ) et Castelnaudary (Aude), 15cm à Carcassonne et 9cm à Orange - la neige concerne également Barcelone.

 


Épaisse couche de neige sur la promenade des Anglais à Nice lors de la vague de froid de février 1983



Jolie petite couche de neige à Monaco en février
1983



La Bretagne aussi, n'est pas épargnée par la neige en février
1983

 

 

4 avril 1983 : les températures sont très basses pour la saison et de la neige réapparaît en Bretagne, Normandie, sur les Pays de la Loire, le Centre, l’Ile de France et la Picardie - toutes ces régions sont recouvertes d’un tapis blanc de 2 à 5 cm.

 

 

5 avril 1983 : une violente tempête se déclenche sur toute la partie nord du pays - les rafales de vents sont aussi fortes qu’en plein hiver - on enregistre 137 km/h au Havre, 133 km/h à Dieppe, 123 km/h à Cambrai.

 

 

Avril et Mai 1983 sont excessivement arrosés et froids, et des inondations se produisent un peu partout durant la première partie du mois d’avril - la Lorraine est particulièrement touchée.



Les rues de Nancy sous les eaux (photo Pascal Champion) lors des inondations d'avril et mai 1983



Inondations d'avril et mai 1983 dans la région de Strasbourg

 

 

Du 25 au 28 mai 1983 : le temps est exécrable et pratiquement hivernal - il neige à très basse altitude du nord-est au Massif Central (300 à 500 m) - 6 randonneurs meurent de froid dans la montagne corse.

 

 

Du 3 au 7 juin 1983: vague de chaleur - les températures atteignent 34 à 35° en Aquitaine et dépassent les 30° sur presque toute la France - ce sont les prémices d’un été 1983 chaud et très orageux - le 5 juin : un violent orage éclate au Havre où il tombe 73mm d’eau.

 

 

VAGUE DE CHALEUR JUILLET 1983

Le mois de juillet 1983 est l’un des plus chauds jamais observés jusqu’à cette date - au Bourget, il s’agit du plus chaud depuis l’année 1859 - les 30° sont dépassés pendant près de 3 semaines (avec de courtes interruptions) sur les trois-quarts de la France.



La piscine à vagues de St-Quentin-en-Yvelines (78) en pleine vague de chaleur  de juillet 1983 !

 

 

Du 9 au 31 juillet 1983 : très longue vague de chaleur avec de nombreux orages souvent très violents.

Dans la soirée du 17 juillet 1983, Nantes connaît un orage de grêle historique ! Les dégâts sont surtout dus à la violence de la grêle sur la ville de Nantes, jusqu’à Ancenis. Des grêlons « de la taille d’un œuf de pigeon » s'abattent sur la ville où il tombe 46 mm de pluie en quelques minutes. La température passe de 30,1°C à 14h30 à 19,6°C à 18 h.

L'orage du 17 juillet 1983 à Nantes, relaté dans Ouest-France

 

Dans la nuit du 17 au 18 juillet 1983, les Pyrénées atlantiques sont ravagés par des orages de grêle d’une extrême violence - des grêlons gros comme des balles de ping-pong mitraillent Irrissary et St Palais - dans la nuit du 19 au 20 juillet 1983, Dax est à son tour sinistrée par la grêle - la grêle sinistre également les vignes du Bordelais, de Bourgogne et d’Alsace.


Les dégâts des orage de grêle de la nuit du 17 au 18 juillet 1983



Des toitures de Dax sont détruites par la grêle dans la nuit du 19 au 20 juillet 1983

 


Les 21 et 22 juillet 1983, on observe une véritable fournaise dans le sud-est - les températures atteignent 41° à Calvi, au Luc en Provence (Var) et à Carpentras, 40° à Lyon et Ambérieu, 39° à St Auban (Alpes de Haute Provence) et Marseille et 36° au Puy (700m d’altitude). Le 25 juillet 1983, Niort et Cognac sont ravagés par les orages - les rafales de vent dépassent 150 km/h et des camping sont détruits - on compte 3 morts et 10 blessés. Cet évènement orageux est si important qu'il fait partie des plus violents du XXieme siècle.

 


Les ravages de l'orage de la nuit du 25 au 26 juillet 1983 dans un camping de Niort

 

Au cours des nuits du 25 au 26 juillet 1983 et du 26 au 27 juillet 1983, les températures ne descendent pas en-dessous de 23° au Puy, 26° à Ambérieu, 27° à Toulon, 28° à Marseille et 29° à Calvi. Du 26 au 31 juillet, la canicule atteint des sommets - toute la moitié est du pays est touchée notamment le 31 juillet 1983
- il fait 42°5 à St Raphaël, 42° à Paray le monial (Allier), 41° à Vichy, Clermont Ferrand et St Etienne, 39° à Besançon, Macon, Mulhouse et ST Dizier, 38° à Bourg St Maurice (850m d’altitude) et 37° à Chamonix (1000m d’altitude) - gigantesques incendies au sud de la Corse.



Denis Vincenti, présentant la météo sur TF1 lors de la vague de chaleur de juillet 1983

 

 

Le mois d’août 1983 est très pluvieux sur le Pays basque et autour de la Méditerranée. Le 24 août 1983, des pluies à caractère tropicale provoque des inondations dans le Var et les Bouches du Rhône - à Port Grimaud, des caravanes sont emportées par les eaux - il tombe 138mm en 3h au Luc en Provence, soit ce qu’il tombe habituellement en 2 mois. Le 26 août 1983, le Pays basque (espagnol et français) est à son tour concerné par les intempéries - des inondations provoquent la mort de 50 personnes.

 


Saint-Tropez sous les eaux après les pluies tropicales du 24 août 1983



Déluge dramatique dans les Landes (40) le 26 août
1983

 

 

Du 23 au 25 septembre 1983 : la chaleur revient dans le midi et remonte temporairement jusque sur le nord de la France - il fait 37° à Perpignan, 36° à Montpellier, 34° à Biarritz et 31° à Paris.

 

 

Nuit du 15 au 16 octobre 1983 : coup de vent particulièrement violent dans l’ouest - nombreux arbres déracinés - une catastrophe est évitée de justesse au large d’Ouessant - 4 morts en France.

 

 

27 novembre 1983: une 2 eme tempête secoue une grande partie de la France - les dégâts sont parfois importants - on enregistre des rafales à 144 km/h à Caen, 140 km/h à Dunkerque, 134 km/h à Creil (nord de Paris) et 110 km/h à Orly.

 


rafales maximales de vent mesurées lors de la tempête des 26 et 27 novembre 1983

 

 

12 décembre 1983 : il neige dans l’ouest mais contrairement aux prévisions, la neige n’atteint pas la capitale.

 

 

Du 17 au 20 décembre 1983 : la France est balayée par une succession de tempête qui amènent de l’air de plus en plus doux - les vents se déchaînent en montagne et atteignent 215 km/h au Pic du Midi (à 2800 m au centre des Pyrénées).

 

 

Du 24 au 29 décembre 1983 : c’est Noël au balcon et même dans la piscine. On se baigne sur la côte basque où la température dépasse largement 20° - il fait 26° à Pau et Tarbes, 24° à Biarritz, 21° à St Girons (à 400m dans l’Ariège), 20° à St Etienne et Bordeaux , et entre 15 et 20° sur le reste de la France.



Cette fin d'année 1983 est très douce et le bain de Noël est justifié à Nice !




Carte d’analyse et températures maximales du 24 décembre 1983

 

 

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1983

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Montpellier

Meteo-montpellier.fr. est un site météo uniquement dédié à Montpellier. Déjà une référence à Paris (plus de 100 000 visiteurs quotidiens) et dans d’autres grandes villes, ce service météo entièrement gratuit est de grande qualité. Plusieurs météorologistes locaux suivent la situation météo en permanence et réactualisent ainsi leurs prévisions plusieurs fois par jour en les affinant à chaque fois que la situation le nécessite; il en est de même pour les prévisions à 12 jours. Ce qui fait que meteo-montpellier.fr est sans doute le site météo local le plus réactif.

Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-villes.com, météorologiste , présentateur sur BFMTV et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d’ouvrages sur les évènements climatiques).

Notre ville de MONTPELLIER

Montpellier (en occitan Montpelhièr) est une commune française, située dans le département de l’Hérault (dont elle est la préfecture) et de la région Languedoc-Roussillon (dont elle est le chef-lieu). Montpellier se situe sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est, proche de la mer Méditerranée (7,1 km).
Sa superficie est de 57 km² pour une altitude située entre 8 et 119 m.
Sa population est d’environ 258.000 habitants.

Le climat de Montpellier est méditerranéen, avec des étés chauds et des hivers doux accompagnés parfois de fortes pluies (épisodes Cévenols liés à la proximité des contreforts du Massif Central sur lesquels les masses d’air humides en provenance de Méditerranée viennent parfois se bloquer lorsqu’un fort courant de sud se lève). Notez quand même que les gelées y sont plus fréquentes que sur la Côte d’Azur car l’air froid qui descend parfois de la vallée du Rhône arrive plus facilement. Notre ville est d’ailleurs située entre l’influence du Mistral et de la Tramontane, d’où des prévisions météo parfois très complexes (ce carrefour climatique en fait l’une des villes Française où le temps est le plus difficile à prévoir !) Il pleut en moyenne 61 jours / an avec un cumul de 629 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 2686 h (le record étant détenu par les Iles du Levant, dans le Var, avec plus de 3000 h par an).

L'histoire de Montpellier : Notre ville vit le jour au cours du XI ème siècle Le comte de Mauguio offre deux manses à Guilhem pour le féliciter de sa loyauté. Les héritiers de Guilhem vont alors développer la grandeur de leur famille à travers le bourg de Montpellier qui cohabitait au côté du village de Montpelliéret, propriété de l'évêque de Maguelone.
C’est au 13è siècle que ces deux villages vont être réunis à l'intérieur de nouveaux remparts fortifiés. En 1204, la ville devient espagnole suite au mariage de la fille de Guilhem VIII, Marie de Montpellier, avec Pierre d'Aragon. Elle sera revendue (la ville) au Roi de France en 1349. Cette période marque aussi un développement économique et culturel de la ville. Les marchands de Montpellier traitaient avec l'Orient l'achat d'épices et de plantes thérapeutiques dont les vertus étaient enseignées dans la toute nouvelle Université de médecine créée au XIIIème siècle. Des écoles de droit et d'art virent également le jour à cette époque. L'Université de Montpellier va se développer et son excellente réputation va attirer des étudiants de tout le Royaume (Rabelais y finit ses études de médecine en 1530).
A la fin du 14è siècle, Montpellier va connaître une période de déclin avec l'arrivée de catastrophes ( épidémies de peste entrecoupées de périodes de famine) qui vont dévaster une partie de la population.
Il faudra attendre le milieu du 15ème siècle avec l'installation de Jacques Coeur, l'argentier du roi Charles VII pour que le commerce redevienne florissant. Seulement, le rattachement de la Provence à la France en 1481 va marquer définitivement la fin de cet essor car Marseille va devenir le premier port de commerce avec l'Orient du Royaume.
Au 16è siècle, l'arrivée de la Réforme à Montpellier va marquer le début d'une ère de luttes religieuses entre catholiques et protestants. Ils vont successivement prendre le contrôle de la ville jusqu'a l'intervention de Louis XIII en 1622. Ses troupes firent le siège de la ville durant trois mois, Richelieu construisit par la suite la citadelle pour surveiller la ville. Ce siège eut pour conséquence le départ de nombreux protestants au profit des Montpelliérains catholiques. Louis XIV, dont la statue trône sur la promenade du Peyrou va faire de Montpellier la capitale administrative du Haut-Languedoc.
Le 17è et le 18è siècle furent le théâtre d'un fort développement architectural avec les travaux de célèbres architectes tels Daviler et les Giral. Ils construisirent la promenade du Peyrou, l'Esplanade et de nombreuses fontaines. De riches hôtels particuliers et églises (Saint Denis) ont également été construits par des hauts fonctionnaires et marchands durant cette période.
Au 19ème siècle la viticulture va fortement se développer, favorisant ainsi un nouvel essor achitectural avec la construction du Palais de justice, de la gare et la reconstruction du théâtre mais aussi de nouvelles églises comme Sainte Anne et Saint Roch. La viticulture, prospère aujourd'hui en Languedoc, a connu une période noire avec le Phylloxera et les problèmes liés à la surproduction.
La ville de Montpellier connaît au 20ème siècle un accroissement important avec en premier lieu l'installation des "pieds noirs" en provenance d'Algérie suivi, à la fin du siècle, de la création de pôles économiques autour de la vieille ville. La Paillade (quartier résidentiel) est le résultat de cet accroissement soudain de la population. La ville va être à l'origine de nombreux projets urbains en réhabilitant des quartiers entiers ou en construisant de nouveaux à la périphérie de cette ville en permanente mutation. Le quartier d’Antigone part de la place de la comédie et du centre commercial du Polygone pour rallier le nouvel Hôtel de Région qui vit ainsi le jour. Suit le quartier de Port Marianne le long des rives du Lez. Pour développer le dynamisme économique de Montpellier, cinq grand pôles d'activités ont été créés. Euromédecine accueillant des laboratoires de recherche, Agropolis pour l'agro-alimentaire, Antenna pour le secteur audiovisuel aujourd'hui en plein développement, Héliopolis pour le développement du tourisme et de la culture très importants en Languedoc, et un pôle informatique s'est créé avec l'implantation d'IBM dans les années soixante suivi par l'entreprise Dell.
Aujourd'hui, la ville de Montpellier est une capitale régionale administrative, économique et culturelle. Ville très touristique, elle offre de nombreux lieux de visites, héritage de son passé médiéval, elle propose aussi de nombreux événements culturels(le festival Montpellier Danse, le Festival international du cinéma méditerranéen). Enfin, le littoral de l'Hérault très riche vous offre des balades, des visites magnifiques sans compter les nombreux loisirs et activités sportives.

Les principaux centres d’intérêt de Montpellier sont : la Basilique Notre-Dame des Tables, la Cathédrale Saint-Pierre, le Château de Mogère, le Châteu d’Ô, la Citadelle, la Fontaine des Trois Grâces, le jardin des plantes, de nombreuses grandes écoles et la Place de la Comédie.