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Chronique 1972

Climat et écarts à la normale des températures et des pluies en 1972

Repères historiques de l'année 1972

 

12 janvier 1972 : Jacques Chancel lance « Le Grand Echiquier » sur la 2ième chaîne de télévision
14 juillet 1972 : 150 000 personnes manifestent contre l’extension du camp militaire du Larzac
23 juillet 1972 : Eddy Merckx remporte une nouvelle fois le Tour de France
6 septembre 1972 : les jeux olympiques de Munich sont endeuillés par une prise d’otages sanglante

 

Évènements météo marquants de l’année 1972 : Violentes tempêtes des 11 et 13 février, douceur précoces de la mi-mars, orages des 17 au 20 juillet, gelées précoces du mois de septembre, tempête du 13 novembre

 

Du 29 au 31 janvier 1972 : un vent d’est très sec et très froid fait chuter les températures sur toute la France. Le 31 janvier 1972, on relève - 15° à Colmar, -12° à Metz, -10° à Rouen et -9° à Paris - un réchauffement spectaculaire se produit le 1er février 1972 à Morbier (Jura) on passe de -18° à +2° en seulement quelques minutes.

 

Les 11 et 13 février 1972 : deux tempête particulièrement violentes ravagent l’ouest et le sud de la France - le 11 février 1972, les vents atteignent 150 km/h sur la pointe de la Bretagne, 140 km/h sur le Pays basque et 110 km/h à St Girons (Arriège).
Tempête - Ouragan du 13 février 1972. Au cours de cette journée, on peut en effet parler d’un véritable ouragan - Une dépression très creuse se forme au sud de la Bretagne et se dirige vers la Bourgogne (un peu comme la tempête Martin des 27 et 28 décembre 1999 mais en moins fort) - les vents atteignent 172 km/h à Quimper et Lagor (Pyrénées atlantiques), 167 km/h à la Pointe du Raz, 141 km/h à La Rochelle, 135 km/h à Bordeaux, 133 km/h à Poitiers ou 120 km/h à Pau - les dégâts sont considérables sur l’Aquitaine, le Pays basque et l’ouest du Massif central où des forêts entières sont décimées.

Outre les nombreux dégâts matériels, on déplore une trentaine de victimes sur terre et en mer, principalement en Bretagne, Vendée et Charente-Maritime (chutes d’arbres, hydrocution). Une dizaine de clochers sont endommagés dans ces régions. Alors qu’il rentrait à La Rochelle et se trouvait au large de Chassiron, le René Gabrielle se perd corps et biens lors de cette tempête du 13 février 1972, avec les 4 membres de son équipage. Aux Sables d’Olonnes, cours Blossac, la chute spectaculaire d’une grue entraîne à elle seule des dommages considérables. Une tornade de type F2 est observée le 12 février 1972 entre Bessé et Charmé (Charente). Sur un trajet de 3 km, cette tornade provoque de gros dégâts et la mort d’une personne (une jeune femme sortie pour aller dans son garage et tuée par les débris de sa toiture). Deux autres personnes sont blessées. Un garage neuf est pulvérisé, la charpente d’une grange soufflée et emportée. En Aquitaine, Pays basque et ouest du Massif central, des forêts entières sont détruites.

 

La tempête du 13 février 1972 - rafales maximales de vent

 

Tempête du 13 février 1972 - analyses météo à minuit et midi

 




Les dégâts de la tempête du 13 février 1972 à Limoges

 

La tempête du 13 février 1972 fait la une du journal l'Aurore

 

La tempête du 13 février 1972 dans le Nord de la France

 

Du 14 au 22 mars 1972 : le temps devient presque chaud - les températures dépassent fréquemment les 20° et après un hiver plutôt doux, la végétation prend quelques semaines d'avance.

 


On se baigne dans les bassins du Jardin du Luxembourg, devant le sénat - 15 mars 1972

 

La chaleur précoce du 15 mars 1972 à Paris

 

La chaleur précoce du 15 mars 1972 - un enfant tente de une petite baignade sur la Côte d'Opale par une température de l'eau d'environ 10°C en cette saison (d'eau le risque d'hydrocution !).

 

Mai 1972 est en revanche frais, humide et surtout très gris - du 13 au 19 mai, les températures restent à des niveaux que l’on rencontre habituellement au début du mois de mars - les gelées sont fréquentes au lever du jour.

 

Du 17 au 20 juillet 1972 : de très violents orages éclatent sur la Région parisienne, le Centre et l’Alsace - des coulées de boue ont lieu dans les Yvelines (Plaisir) et le Val d’Oise (Sarcelles, Ecouen, Ezanville) - le métro parisien est également inondé (cette situation s’était déjà produite l’année précédente - face à ces intempéries, des aménagements visant à limiter ce risque sont décidés dans certaines communes - on construit par exemple des bassins de retenue - le 17 juillet 1972, il tombe 57mm de pluie en 1h dans le Loiret - le 18 juillet 1972, on relève 40 mm de pluie en 30 minutes à Villacoublay (Yvelines) - le 20 juillet, la station de Paris-Montsouris enregistre 52mm en 1h.

 

Les 4 jours orageux du 17 au 20 juillet 1972

 



Orages du 20 juillet 1972 - Le périphérique Parisien est inondé au niveau de la porte Brancion




Ecouen et Ezanville inondées lors de l'orage des 17 au 20 juillet 1972

 

Inondations des couloirs du métro de Paris après l'orage du 20 juillet 1972

 

15 août 1972 : D’autres orages affectent et inondent le Nord-est du pays.


Les conséquences des orages du 15 août 1972 : la gare SNCF de Bar-le-Duc est inondée

 

Les 11 et 12 septembre 1972 ainsi que du 25 au 30 septembre 1972 : les gelées matinales sont presque quotidiennes - il s’agit des gelées les plus précoces depuis 1945 - le 11 septembre 1972, il fait 0° à Angers, Nevers et Châtillon sur Seine.



Gelées précoces de la mi-septembre 1972 : Températures minimales du 12 septembre 1972
 

 

Nuit du 12 au 13 novembre 1972 : un véritable ouragan secoue les Pays-bas, le nord de l’Allemagne, la Belgique et l’extrême nord de la France - on compte 40 morts au total - d’importants dégâts matériels sont observés sur le Nord Pas de Calais - les rafales de vent atteignent 137 km/h à Paris et 126 km/h à Abbeville.

 

La violente tempête de la nuit du 12 au 13 novembre 1972 - analyse meteo

 


La tempête du 12 au 13 novembre 1972 : L'ouragan est passé dans le Nord du pays et laisse des traces visibles

 

Les 16 et 17 novembre 1972 : un important contraste de température se produit au niveau de la Seine - alors qu’il neige en Picardie et sur le Nord Pas de Calais, le thermomètre affiche 14° à Paris et 15° à Chartres - une différence de 10° est mesurée sur une distance de 50 km au nord de Paris.

 

La neige dans le Nord-Pas-de-calais le 16 novembre 1972

 

La neige dans le Nord-Pas-de-calais le 16 novembre 1972

 

Le conflit de masses d'air au niveau de la Seine du 17 novembre 1972

 

Climat et écarts à la normale des températures et des pluies en 1972

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Montpellier

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Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-villes.com, météorologiste , présentateur sur BFMTV et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d’ouvrages sur les évènements climatiques).

Notre ville de MONTPELLIER

Montpellier (en occitan Montpelhièr) est une commune française, située dans le département de l’Hérault (dont elle est la préfecture) et de la région Languedoc-Roussillon (dont elle est le chef-lieu). Montpellier se situe sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est, proche de la mer Méditerranée (7,1 km).
Sa superficie est de 57 km² pour une altitude située entre 8 et 119 m.
Sa population est d’environ 258.000 habitants.

Le climat de Montpellier est méditerranéen, avec des étés chauds et des hivers doux accompagnés parfois de fortes pluies (épisodes Cévenols liés à la proximité des contreforts du Massif Central sur lesquels les masses d’air humides en provenance de Méditerranée viennent parfois se bloquer lorsqu’un fort courant de sud se lève). Notez quand même que les gelées y sont plus fréquentes que sur la Côte d’Azur car l’air froid qui descend parfois de la vallée du Rhône arrive plus facilement. Notre ville est d’ailleurs située entre l’influence du Mistral et de la Tramontane, d’où des prévisions météo parfois très complexes (ce carrefour climatique en fait l’une des villes Française où le temps est le plus difficile à prévoir !) Il pleut en moyenne 61 jours / an avec un cumul de 629 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 2686 h (le record étant détenu par les Iles du Levant, dans le Var, avec plus de 3000 h par an).

L'histoire de Montpellier : Notre ville vit le jour au cours du XI ème siècle Le comte de Mauguio offre deux manses à Guilhem pour le féliciter de sa loyauté. Les héritiers de Guilhem vont alors développer la grandeur de leur famille à travers le bourg de Montpellier qui cohabitait au côté du village de Montpelliéret, propriété de l'évêque de Maguelone.
C’est au 13è siècle que ces deux villages vont être réunis à l'intérieur de nouveaux remparts fortifiés. En 1204, la ville devient espagnole suite au mariage de la fille de Guilhem VIII, Marie de Montpellier, avec Pierre d'Aragon. Elle sera revendue (la ville) au Roi de France en 1349. Cette période marque aussi un développement économique et culturel de la ville. Les marchands de Montpellier traitaient avec l'Orient l'achat d'épices et de plantes thérapeutiques dont les vertus étaient enseignées dans la toute nouvelle Université de médecine créée au XIIIème siècle. Des écoles de droit et d'art virent également le jour à cette époque. L'Université de Montpellier va se développer et son excellente réputation va attirer des étudiants de tout le Royaume (Rabelais y finit ses études de médecine en 1530).
A la fin du 14è siècle, Montpellier va connaître une période de déclin avec l'arrivée de catastrophes ( épidémies de peste entrecoupées de périodes de famine) qui vont dévaster une partie de la population.
Il faudra attendre le milieu du 15ème siècle avec l'installation de Jacques Coeur, l'argentier du roi Charles VII pour que le commerce redevienne florissant. Seulement, le rattachement de la Provence à la France en 1481 va marquer définitivement la fin de cet essor car Marseille va devenir le premier port de commerce avec l'Orient du Royaume.
Au 16è siècle, l'arrivée de la Réforme à Montpellier va marquer le début d'une ère de luttes religieuses entre catholiques et protestants. Ils vont successivement prendre le contrôle de la ville jusqu'a l'intervention de Louis XIII en 1622. Ses troupes firent le siège de la ville durant trois mois, Richelieu construisit par la suite la citadelle pour surveiller la ville. Ce siège eut pour conséquence le départ de nombreux protestants au profit des Montpelliérains catholiques. Louis XIV, dont la statue trône sur la promenade du Peyrou va faire de Montpellier la capitale administrative du Haut-Languedoc.
Le 17è et le 18è siècle furent le théâtre d'un fort développement architectural avec les travaux de célèbres architectes tels Daviler et les Giral. Ils construisirent la promenade du Peyrou, l'Esplanade et de nombreuses fontaines. De riches hôtels particuliers et églises (Saint Denis) ont également été construits par des hauts fonctionnaires et marchands durant cette période.
Au 19ème siècle la viticulture va fortement se développer, favorisant ainsi un nouvel essor achitectural avec la construction du Palais de justice, de la gare et la reconstruction du théâtre mais aussi de nouvelles églises comme Sainte Anne et Saint Roch. La viticulture, prospère aujourd'hui en Languedoc, a connu une période noire avec le Phylloxera et les problèmes liés à la surproduction.
La ville de Montpellier connaît au 20ème siècle un accroissement important avec en premier lieu l'installation des "pieds noirs" en provenance d'Algérie suivi, à la fin du siècle, de la création de pôles économiques autour de la vieille ville. La Paillade (quartier résidentiel) est le résultat de cet accroissement soudain de la population. La ville va être à l'origine de nombreux projets urbains en réhabilitant des quartiers entiers ou en construisant de nouveaux à la périphérie de cette ville en permanente mutation. Le quartier d’Antigone part de la place de la comédie et du centre commercial du Polygone pour rallier le nouvel Hôtel de Région qui vit ainsi le jour. Suit le quartier de Port Marianne le long des rives du Lez. Pour développer le dynamisme économique de Montpellier, cinq grand pôles d'activités ont été créés. Euromédecine accueillant des laboratoires de recherche, Agropolis pour l'agro-alimentaire, Antenna pour le secteur audiovisuel aujourd'hui en plein développement, Héliopolis pour le développement du tourisme et de la culture très importants en Languedoc, et un pôle informatique s'est créé avec l'implantation d'IBM dans les années soixante suivi par l'entreprise Dell.
Aujourd'hui, la ville de Montpellier est une capitale régionale administrative, économique et culturelle. Ville très touristique, elle offre de nombreux lieux de visites, héritage de son passé médiéval, elle propose aussi de nombreux événements culturels(le festival Montpellier Danse, le Festival international du cinéma méditerranéen). Enfin, le littoral de l'Hérault très riche vous offre des balades, des visites magnifiques sans compter les nombreux loisirs et activités sportives.

Les principaux centres d’intérêt de Montpellier sont : la Basilique Notre-Dame des Tables, la Cathédrale Saint-Pierre, le Château de Mogère, le Châteu d’Ô, la Citadelle, la Fontaine des Trois Grâces, le jardin des plantes, de nombreuses grandes écoles et la Place de la Comédie.