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Chronique 1968

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1968

 

Repères historiques de l'année 1968

 

Février 1968 : Jean-Claude Killy est le roi des jeux olympiques de Grenoble
4 avril 1968 : assassinat du pasteur Martin Luther King
Mai 1968 : les universitaires déclenchent une grève historique et une paralysie du pays
20 août 1968 : la Tchécoslovaquie est envahie par les chars soviétiques après une tentative de démocratisation
27 octobre 1968 : ouverture des jeux olympiques de Mexico

 

 

Évènements météo marquants de l’année 1968 : tempête de la nuit du 6 au 7 janvier, -36,7°C à Mouthe le 13 janvier, grande douceur fin avril avant les grèves de mai, canicule de début juillet, neige précoce de la mi-novembre, neige des fêtes de fin d'année

 

 

Nuit du 6 au 7 janvier 1968 : une dépression prend de l’ampleur en passant rapidement sur le Nord-est de la France - elle provoque des vents très violents et des dégâts sur presque tout le pays - les rafales atteignent 162 km/h à Perpignan (tramontane), 150 km/h sur les monts du Lyonnais et 120 km/h à Poitiers - il neige entre la Seine et la Belgique - la gare olympique de Grenoble, en préfabriquée, est rasée par le vent (photo plus loin) - la neige bloque les stations de sports d’hiver - des inondations se produisent dans de nombreuses régions. Les routes du Jura sont coupées à cause de la tempête de neige. Un train déraille à Onnens (une rame de 3 wagons déraille, poussée par le vent). Un cheminot qui dégageait la voie est tué à Auvernier. Une avalanche atteint une partie du sanatorium dans le massif de la Chartreuse.

 

Tempête de la nuit du 6 au 7 janvier 1968 - analyse météo

 

Rafales de vent maximales relevées au cours de la tempête de la nuit du 6 au 7 janvier 1968 et en début de matinée du 7 janvier 1968

  • 162 km/h à Perpignan
  • 150 km/h sur les monts du Lyonnais
  • 120 km/h à Poitiers
  • 126 km/h à Orléans

 

Le 6 janvier 1968, la neige est tombée à l'est de la dépression, sur toutes les régions du Nord et de l'Est (Paris en limite).

 

 

La tempête de la nuit du 6 au 7 janvier 1968 occasionne des dégâts à Paris, comme ici sur l'avenue des Champs-Elysées où une partie des décorations de Noël en partie arrachées. - document copyright © Meteo-Villes

 

La tempête de la nuit du 6 au 7 janvier 1968 : ce qui reste de la petite gare olympique de Grenoble... - document copyright © Meteo-Villes et Le Dauphiné

 

A la suite de ces intempéries, des inondations se produisent ,notamment dans le Bassin de la Seine - comme ici dans la vallée du Grand Morin (à Pont-Moulin et Le Triangle - 77)  - document copyright © Meteo-Villes

 

 

Du 9 au 13 janvier 1968 ( la neige et le froid de janvier 1967 >>): de l’air glacial envahit la France par le nord - une véritable tempête de neige se déclenche de la Normandie au Lyonnais dans la journée du 9 janvier 1968, puis les températures descendent extrêmement bas, notamment dans la matinée du 13 janvier où l’on mesure -37° à Mouthe (à 900m d’altitude, dans le Doubs), -25° à Luxeuil les bains (aux pieds des Vosges), -21° à Strasbourg et Nancy, -18° à Metz, -17° à Besançon, -16° à Reims et Lyon. Notez également que la neige inaugure le stade des jeux Olympiques de Grenoble.



La neige de janvier 1968 à St-Michel-sur-Loire - document copyright © Meteo-Villes

 

La descente polaire du 10 au 12 janvier 1968 - froid et neige

 

Le 9 janvier 1968, la neige refait son apparition à Grenoble - source : archives Le Dauphiné

 

Vague de froid janvier 1968 : A Grenoble, la neige inaugure le stade des jeux Olympiques - document copyright © Meteo-Villes

 

Le redoux spectaculaire qui intervient dans la nuit du 13 au 14 janvier 1968, est précédé de pluies verglaçantes qui rendent la circulation pratiquement impossible sur toutes les régions du nord et de l’est, y compris à Paris - la hausse des températures est très importante et à Nancy, on passe de -11° dans l’après-midi du 13 janvier 1968 à 5° le lendemain ! Rappelons que le 13 janvier 1968 au matin, il fait -36,7 °C à Mouthe (Doubs) !

 

Le réchauffement spectaculaire entre le 13 janvier 1968 (intense masse d'air polaire dans l'Est) et le 14 janvier 1968 (basculement océanique doux)

 

 

17 mars 1968 : Une avalanche emporte et blesse grièvement 2 skieurs dans le massif  >>>

 

 

Du 24 au 30 mars 1968 : le temps devient tout à coup estival - les températures dépassent parfois 25° notamment entre Clermont-Ferrand, Auxerre et Poitiers.

 

L'épisode de grande douceur de fin mars 1968 (ici le 29 mars 1968)

 

Le douceur de cette fin mars 1968 à Paris - document copyright © Meteo-Villes

 

 

Du 20 au 22 avril 1968 : une véritable vague de chaleur, très précoce pour la saison fait monter les températures entre 25 et 30° sur toute la France - on atteint 27 à 28° à Paris - au même moment, les premiers affrontement étudiants se produisent à l’université de Nanterre et il semble que cette grande douceur ait également favorisée ces évènements étudiants - le 22 avril 1968, une tempête de grêle s’abat près de Soissons (Aisne) - 1m de grêlons dans les rues - des bulldozers doivent intervenir.

 

Le 2eme épisode de grande douceur des 20 au 22 avril 1968 (ici le 21 avril 1968)

 

Chaleur de Fin avril 1968 : on se croirait en plein mois d'aout ! - document copyright © Meteo-Villes

 

Samedi 20 avril 1968, la température atteint quasiment 28°C à Paris... Cette chaleur tout a fait exceptionnelle en cette saison aurait-elle été l'un des facteurs déclencheur de cette première manifestation étudiante post mai-1968 ? - document copyright © Meteo-Villes

 

 

20 mai 1968 : Il tombe 122 mm en 24 heures (dont 105 mm en 2 h) à Montpellier
 

 

Soirée du 18 juin 1968 : Nouvel orage diluvien s'abat sur Montpellier. La station météorologique de Mauguio sur l’aéroport de Montpellier Fréjorgues enregistre 162 mm en 24 heures glissantes dont 155,4 mm sont tombés en 6 h avec les intensités maximales de :

  • 137,8 mm en 6 h,
  • 85,8 mm en 2 h,
  • 53,3 mm en 1 h,
  • 28,1 mm en 30 min

 

 

Du 30 juin au 2 juillet 1968 : court mais meurtrier épisode de canicule - près de 50 noyades - les températures sont particulièrement élevées dans le sud-ouest - on relève 40° à Cazaux (Landes), 39° à Carcassonne et Biarritz, 38° à Cognac et Bordeaux, 35° à Tours et Angers.

 

La canicule et chaleur intense du 1er juillet 1968 !

 

Canicule début juillet 1968 - document copyright © Meteo-Villes

 

Canicule et chaleur intense du 1er juillet 1968  : le bassin du Trocadéro devant la Tour Eiffel - document copyright © Meteo-Villes

 

Canicule et chaleur intense du 1er juillet 1968 : Lors de la première étape du tour de France, la chaleur était intense et dès le départ à Roubaix le britannique Barry Hoban (de dos) et le français Desvages suçaient la glace ! - document copyright © Meteo-Villes

 

La canicule de début juillet 1968 en France - document copyright © Meteo-Villes

 

 

10 juillet 1968 : une tornade ravage la forêt de Bouxwiller (Vosges).

 

 

6 août 1968 : une vague orageuse remonte sur l’Ile de France et provoque des pluies à caractère tropicale en banlieue ouest (sous le vent de Paris) - on relève 98mm à Montesson et 65mm au Pecq (Yvelines), soit un mois à un mois et demi de précipitations.

 

Orage du 6 août 1968 à Paris - Ces automobilistes bloqués dans les allées du Bois de Boulogne transformées en torrent hésitent avant de quitter leur véhicule - document copyright © Meteo-Villes

 

 

13 septembre 1968 : Pour la 3eme fois de l'année, Montpellier est touché par des pluies diluviennes avec 177 mm en 12 heures, et 167 mm en 6 h !

 

 

Les 21 et 22 septembre 1968 : De fortes pluies provoquent des crues et de sévères inondations du Dauphiné aux Savoie et à l'Isère (y compris à Grenoble) >>

 

Les inondations des 21 et 22 septembre 1968 en Haute-Savoie, Savoie, Isère - document copyright © Meteo-Villes

 

 

Du 29 au 31 octobre 1968  : c’est l’été indien… il fait chaud, notamment dans le sud-ouest où l?on relève des températures de l’ordre de 25 à 27°.

 

Les chaleurs tardives de la fin octobre 1968 (ici le 30 octobre 1968)

 

 

Du 15 au 18 novembre 1968 : l’hiver arrive avec plus d’un mois d’avance - les premières chutes de neige se produisent dans la nuit du 16 au 17 novembre (1 à 4cm dans tout le nord et l’est) - de nouvelles chutes de neige, plus abondantes, se produisent le dimanche 17 novembre - on mesure 22 cm à Belfort, 14cm à Orléans, 12cm à Marseille, 11cm à Tours , 5 à 7cm en région parisienne où les courses d’Auteuil sont annulées.

 

Vague de froid et neige de la mi-novembre 1968 - ici le 17 novembre 1968

 



Neige à Paris - mi-novembre 1968 - document copyright © Meteo-Villes



La neige à Paris à la mi-novembre 1968 - Jardins des Tuileries - document copyright © Meteo-Villes


La neige à Metz à la mi-novembre 1968 - document copyright © Meteo-Villes

 

 

Les fêtes de fin d'année 1968 sont très hivernales avec neige te froid quasiment partout. Le froid et la neige débutent le 26 décembre 1968 par le Nord de la FranceLe 29 décembre 1968 : une tempête de neige paralyse une grande moitié nord - certains villages sont totalement isolés dans le Nord Pas de Calais - l’épaisseur de neige atteint 30cm à Cambrai, 22cm à Lille, 13cm à Rouen. Le 31 décembre 1968, le froid devient plus continental et donc plus vif dans les basses couches (alors que les sols sont couverts de neige). La température descend à -6° à Cannes, -17° à Grenoble, -12° à Tours et -11° à Lille.

 

La tempête de neige du 29 décembre 1968 sur la moitié Nord de la France - analyse météo

 


Sablage obligatoire dans la capitale et en banlieue avec la neige du 29 décembre 1968 - document copyright © Meteo-Villes




La Calvados sous la neige (photo Bertrand Duchastel) - fin décembre 1968 - document copyright © Meteo-Villes

 

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1968

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Montpellier

Meteo-montpellier.fr. est un site météo uniquement dédié à Montpellier. Déjà une référence à Paris (plus de 100 000 visiteurs quotidiens) et dans d’autres grandes villes, ce service météo entièrement gratuit est de grande qualité. Plusieurs météorologistes locaux suivent la situation météo en permanence et réactualisent ainsi leurs prévisions plusieurs fois par jour en les affinant à chaque fois que la situation le nécessite; il en est de même pour les prévisions à 12 jours. Ce qui fait que meteo-montpellier.fr est sans doute le site météo local le plus réactif.

Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-villes.com, météorologiste , présentateur sur BFMTV et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d’ouvrages sur les évènements climatiques).

Notre ville de MONTPELLIER

Montpellier (en occitan Montpelhièr) est une commune française, située dans le département de l’Hérault (dont elle est la préfecture) et de la région Languedoc-Roussillon (dont elle est le chef-lieu). Montpellier se situe sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est, proche de la mer Méditerranée (7,1 km).
Sa superficie est de 57 km² pour une altitude située entre 8 et 119 m.
Sa population est d’environ 258.000 habitants.

Le climat de Montpellier est méditerranéen, avec des étés chauds et des hivers doux accompagnés parfois de fortes pluies (épisodes Cévenols liés à la proximité des contreforts du Massif Central sur lesquels les masses d’air humides en provenance de Méditerranée viennent parfois se bloquer lorsqu’un fort courant de sud se lève). Notez quand même que les gelées y sont plus fréquentes que sur la Côte d’Azur car l’air froid qui descend parfois de la vallée du Rhône arrive plus facilement. Notre ville est d’ailleurs située entre l’influence du Mistral et de la Tramontane, d’où des prévisions météo parfois très complexes (ce carrefour climatique en fait l’une des villes Française où le temps est le plus difficile à prévoir !) Il pleut en moyenne 61 jours / an avec un cumul de 629 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 2686 h (le record étant détenu par les Iles du Levant, dans le Var, avec plus de 3000 h par an).

L'histoire de Montpellier : Notre ville vit le jour au cours du XI ème siècle Le comte de Mauguio offre deux manses à Guilhem pour le féliciter de sa loyauté. Les héritiers de Guilhem vont alors développer la grandeur de leur famille à travers le bourg de Montpellier qui cohabitait au côté du village de Montpelliéret, propriété de l'évêque de Maguelone.
C’est au 13è siècle que ces deux villages vont être réunis à l'intérieur de nouveaux remparts fortifiés. En 1204, la ville devient espagnole suite au mariage de la fille de Guilhem VIII, Marie de Montpellier, avec Pierre d'Aragon. Elle sera revendue (la ville) au Roi de France en 1349. Cette période marque aussi un développement économique et culturel de la ville. Les marchands de Montpellier traitaient avec l'Orient l'achat d'épices et de plantes thérapeutiques dont les vertus étaient enseignées dans la toute nouvelle Université de médecine créée au XIIIème siècle. Des écoles de droit et d'art virent également le jour à cette époque. L'Université de Montpellier va se développer et son excellente réputation va attirer des étudiants de tout le Royaume (Rabelais y finit ses études de médecine en 1530).
A la fin du 14è siècle, Montpellier va connaître une période de déclin avec l'arrivée de catastrophes ( épidémies de peste entrecoupées de périodes de famine) qui vont dévaster une partie de la population.
Il faudra attendre le milieu du 15ème siècle avec l'installation de Jacques Coeur, l'argentier du roi Charles VII pour que le commerce redevienne florissant. Seulement, le rattachement de la Provence à la France en 1481 va marquer définitivement la fin de cet essor car Marseille va devenir le premier port de commerce avec l'Orient du Royaume.
Au 16è siècle, l'arrivée de la Réforme à Montpellier va marquer le début d'une ère de luttes religieuses entre catholiques et protestants. Ils vont successivement prendre le contrôle de la ville jusqu'a l'intervention de Louis XIII en 1622. Ses troupes firent le siège de la ville durant trois mois, Richelieu construisit par la suite la citadelle pour surveiller la ville. Ce siège eut pour conséquence le départ de nombreux protestants au profit des Montpelliérains catholiques. Louis XIV, dont la statue trône sur la promenade du Peyrou va faire de Montpellier la capitale administrative du Haut-Languedoc.
Le 17è et le 18è siècle furent le théâtre d'un fort développement architectural avec les travaux de célèbres architectes tels Daviler et les Giral. Ils construisirent la promenade du Peyrou, l'Esplanade et de nombreuses fontaines. De riches hôtels particuliers et églises (Saint Denis) ont également été construits par des hauts fonctionnaires et marchands durant cette période.
Au 19ème siècle la viticulture va fortement se développer, favorisant ainsi un nouvel essor achitectural avec la construction du Palais de justice, de la gare et la reconstruction du théâtre mais aussi de nouvelles églises comme Sainte Anne et Saint Roch. La viticulture, prospère aujourd'hui en Languedoc, a connu une période noire avec le Phylloxera et les problèmes liés à la surproduction.
La ville de Montpellier connaît au 20ème siècle un accroissement important avec en premier lieu l'installation des "pieds noirs" en provenance d'Algérie suivi, à la fin du siècle, de la création de pôles économiques autour de la vieille ville. La Paillade (quartier résidentiel) est le résultat de cet accroissement soudain de la population. La ville va être à l'origine de nombreux projets urbains en réhabilitant des quartiers entiers ou en construisant de nouveaux à la périphérie de cette ville en permanente mutation. Le quartier d’Antigone part de la place de la comédie et du centre commercial du Polygone pour rallier le nouvel Hôtel de Région qui vit ainsi le jour. Suit le quartier de Port Marianne le long des rives du Lez. Pour développer le dynamisme économique de Montpellier, cinq grand pôles d'activités ont été créés. Euromédecine accueillant des laboratoires de recherche, Agropolis pour l'agro-alimentaire, Antenna pour le secteur audiovisuel aujourd'hui en plein développement, Héliopolis pour le développement du tourisme et de la culture très importants en Languedoc, et un pôle informatique s'est créé avec l'implantation d'IBM dans les années soixante suivi par l'entreprise Dell.
Aujourd'hui, la ville de Montpellier est une capitale régionale administrative, économique et culturelle. Ville très touristique, elle offre de nombreux lieux de visites, héritage de son passé médiéval, elle propose aussi de nombreux événements culturels(le festival Montpellier Danse, le Festival international du cinéma méditerranéen). Enfin, le littoral de l'Hérault très riche vous offre des balades, des visites magnifiques sans compter les nombreux loisirs et activités sportives.

Les principaux centres d’intérêt de Montpellier sont : la Basilique Notre-Dame des Tables, la Cathédrale Saint-Pierre, le Château de Mogère, le Châteu d’Ô, la Citadelle, la Fontaine des Trois Grâces, le jardin des plantes, de nombreuses grandes écoles et la Place de la Comédie.