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Chronique 1955

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1955

Repères historiques de l'année 1955

Edgar Faure succède à Mendés France
18 avril 1955 : mort d’Albert Einstein 14 mai : signature du pacte de Varsovie
11 juin 1955 : un accident provoque la mort de 80 spectateurs aux 24h du Mans
30 septembre 1955: James Dean se tue en voitureSortie de la Citroën DS

 

 

Évènements météo marquants de l’année 1955 : inondations en janvier 1955

 

Janvier 1955 est très mouvementé - d’importants conflits de masses d’air se produisent sur la France - il pleut très fréquemment, il neige au nord de la Seine et notamment vers le Morvan, le tout accompagné d’un vent violent - le 16 janvier 1955, il s’agit d’un véritable ouragan - les vents se déchaînent sur une grande moitié nord et les rafales atteignent 190 km/h à Cambrai, 160 km/h à Angoulême, 135 km/h à St Quentin et Bourges.

 


La tempête du 16 janvier 1955 à Paris - certaines personnes sont même obligées de s’accrocher !

 

La tempête du 16 janvier 1955 - analyse météo

 

Janvier 1955 : C’est à partir de ce moment que presque tous les cours d’eau débordent de façon dramatique - dans la plupart des cas, il s’agit de la 3eme plus forte crue du siècle.

Début janvier un épisode neigeux conséquent se généralise à l’ensemble du bassin. La hauteur de neige dépasse ainsi une vingtaine de centimètres sur ces régions, notamment sur le relief du Morvan où elle peut atteindre le double. A partir du 10 janvier, le temps se radoucit et il pleut sans interruption durant 7 jours. Les cumuls de pluie deviennent conséquents :  à 100 mm de la région Centre à l’Ile-de-France et au département de la Marne, 100 à 150 mm sur la plupart des autres régions, et 150 à 250 mm sur le relief du Morvan. La fonte rapide de l’épais manteau neigeux, et des sols rendus imperméables par le gel en début d’épisode aggravent fortement le phénomène de ruissellement. L’amont des bassins à l’est d’une ligne Auxerre (Yonne)- Troyes (Aube) - Saint-Dizier (Haute-Marne), doit ainsi écouler 150 à 200 mm d’eau, et jusqu’à 300 mm sur les bassins du Morvan, provoquant des débordements généralisés. 10 à 15 mm de pluie supplémentaires arrosent l’ensemble du bassin le 21 et c'est "la goutte qui fait déborder le vase" ! La Seine atteint alors son niveau maximal à Paris le 23 janvier 1955.

Inondations de janvier 1955 à Issy-les-Moulineau - document copyright © Meteo-Villes


Inondations de janvier 1955 à Mâcon - document copyright © Meteo-Villes

 


Inondations de janvier 1955 : Inondations de Lagny-sur-Marne




Inondations de janvier 1955 : Photo après la crue de la Seine (gauche) et avant la crue (droite) - document copyright © Meteo-Villes



Inondations du mois de janvier 1955 : Deux pêcheurs profitant de la crue, sur le pont Alexandre III à Paris - document copyright © Meteo-Villes

Rapport à la normale des pluies dans le Bassin de la Seine en janvier 1955

Ces inondations ne s’estompent qu’au début du mois de février 1955.

 

Les 4 et 5 février 1955, 2 nouvelles tempêtes secouent le pays à seulement 24 h d’intervalle - la seconde est la plus violente - on enregistre des vents de nouveau très puissants notamment en Franche Comté et en Bourgogne (170km/h à Belfort et 140km/h à Langres).

 

Du 13 au 16 février 1955 : la neige recouvre la Normandie, le Nord-Pas de Calais, la Picardie et l’Ile de France - la température descend à -12° à St Quentin (Aisne).

 


Mi-Février 1955 - La neige dans le Jardin du Luxembourg (Paris) - document copyright © Meteo-Villes

 

Mi-Février 1955 - La neige à Paris, le long de l’hôpital Sainte-Anne

 

Neige mi-février 1955 Rue de Sèvres - photo Maurice Bonnel

 

La neige à Paris, Quai de la Tournelle à la mi-février 1955 - photo Charles Ciccione

 

 

Nuit du 18 au 19 février 1955 : une dépression se déplace sur le Massif Central et provoque une violente tempête sur la partie sud du pays - on enregistre des rafales à plus de 120 km/h à Toulouse, Mont de Marsan et en basse vallée du Rhône, 115 km/h à Bordeaux et 105 km/h à Nice - il neige de nouveau sur la moitié nord et l’on mesure jusqu’à 40 cm dans la région de Parthenay (Deux-Sèvres).

 

Tempête de la nuit du 18 au 19 février 1955 à Nice - document copyright © Meteo-Villes

 

Mars 1955 est le 2eme plus froid du siècle - la première journée du printemps est marquée par de très fortes gelées - le thermomètre indique -8° à Paris et Rouen, et -10° à Nancy.

 


La neige de mars 1955, si rare à Nîmes, fait le bonheur des enfants - document copyright © Meteo-Villes

 

Du 23 au 25 mars 1955, la chaleur prend sa revanche - le 25 mars est une journée estivale - à Paris, on bat des records absolus pour un mois de mars avec 25 à 26° à l’ombre - il fait par ailleurs 27° à Orléans, 28° à Cazaux, 30° à Biarritz et 31° à Pau.

 

Chaleur exceptionnelle de la fin du mois de mars 1955 à Paris - document copyright © Meteo-Villes

 

Chaleur exceptionnelle de la fin du mois de mars 1955 à Paris - document copyright © Meteo-Villes

 

Avril 1955 est très sec (8mm de pluie à Paris) et très ensoleillé - le 29 avril 1955, la chaleur redevient exceptionnelle pour la saison - sans atteindre les valeurs du mois d’avril 1949, on frôle tout de même 30° à Paris et Strasbourg, 28° à Rouen et Tours.

 

Du 12 au 23 mai 1955: les gelées sont presque quotidiennes - de nombreux secteurs de l’économie souffrent de ces froids très tardifs - le 18 mai 1955, de la neige est même signalée en Angleterre (mais la situation n’est pas aussi grave qu’en 1935) - le 21 mai 1955, les flocons atteignent la Normandie - les 22 et 23 mai 1955, la température descend à -2° à Nancy, -1° à Lille, Rouen et Alençon, 0° à Chartres et Rennes ; ces gelées provoquent des dégâts considérables dans la Sarthe.

 

Le froid est exceptionnel du 12 au 23 mai 1955 - document copyright © Meteo-Villes

 

Nuit du 19 au 20 juillet 1955 : de très violents orages ravagent une zone allant de la Bretagne au Nord-est. En Ile-de-France, on compte 2 vagues, une première en fin d’après-midi du 19 juillet 1955 et l’autre en fin de nuit du 19 au 20 juillet 1955.

Le 19 juillet 1955, les pluies ont été très intenses à Paris-Montsouris avec 77 mm ! (les orages les plus forts ayant dépassé les 100 mm sur l’île de France avaient été observés le 11 juillet 1932 avec 104 mm à Asnières et le 4 juillet 1926 avec plus de 140 mm à Montreuil). 0n enregistre 147mm de pluie à Ermont, près de St Prix. A Colombes il tombe 62 mm en 7 heures.

Voici quelques Intensités remarquables enregistrées à Paris-Montouris le 19 juillet 1955 :

  • 32,4 mm en 15 min,
  • 47,1 mm en 30 min,
  • 61,9 mm en 1 h.
  • 64 mm en 2 h
  •  

Orage du 19 au 21 juillet 1955 en Ile-de-France : Cumuls de pluie

 

Des torrents de boue dévastent St Prix, dans le Val d’Oise alors que de très importantes chutes de grêle anéantissent certaines vergers des Yvelines.


Document copyright © Meteo-Villes


Document copyright © Meteo-Villes


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Le violent orage du 19 au 20 juillet 1955 : Saint-Prix (95) après l'orage et le torrent de boue dévastateur - document copyright © Meteo-Villes

 


Le violent orage du 19 au 20 juillet 1955 en Ile-de-France - routes inondées - Document copyright © Meteo-Villes

 

21 octobre 1955 : une tornade détruit certains quartiers de Nîmes - d’une façon générale les intempéries se déchaînent sur tout le pays avec des pluies diluviennes et des vents très forts.

 

6 et 7 novembre 1955 : l’été revient momentanément - on enregistre plus de 24° à l’ombre à Vichy et à peu près la même valeur à Châteauroux.

 

Nuit du 29 au 30 décembre 1955 : une deuxième tempête secoue les régions allant de la Bretagne à la Franche Comté - les dégâts sont très nombreux dans le nord-est (arbres déracinés, toitures envolées etc…) - le vent atteint 135 km/h à Château Chinon (Nièvre), 130 km/h à Langres (Haute Marne) et 120 km/h à Mulhouse.

 

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1955

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Montpellier

Meteo-montpellier.fr. est un site météo uniquement dédié à Montpellier. Déjà une référence à Paris (plus de 100 000 visiteurs quotidiens) et dans d’autres grandes villes, ce service météo entièrement gratuit est de grande qualité. Plusieurs météorologistes locaux suivent la situation météo en permanence et réactualisent ainsi leurs prévisions plusieurs fois par jour en les affinant à chaque fois que la situation le nécessite; il en est de même pour les prévisions à 12 jours. Ce qui fait que meteo-montpellier.fr est sans doute le site météo local le plus réactif.

Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-villes.com, météorologiste , présentateur sur BFMTV et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d’ouvrages sur les évènements climatiques).

Notre ville de MONTPELLIER

Montpellier (en occitan Montpelhièr) est une commune française, située dans le département de l’Hérault (dont elle est la préfecture) et de la région Languedoc-Roussillon (dont elle est le chef-lieu). Montpellier se situe sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est, proche de la mer Méditerranée (7,1 km).
Sa superficie est de 57 km² pour une altitude située entre 8 et 119 m.
Sa population est d’environ 258.000 habitants.

Le climat de Montpellier est méditerranéen, avec des étés chauds et des hivers doux accompagnés parfois de fortes pluies (épisodes Cévenols liés à la proximité des contreforts du Massif Central sur lesquels les masses d’air humides en provenance de Méditerranée viennent parfois se bloquer lorsqu’un fort courant de sud se lève). Notez quand même que les gelées y sont plus fréquentes que sur la Côte d’Azur car l’air froid qui descend parfois de la vallée du Rhône arrive plus facilement. Notre ville est d’ailleurs située entre l’influence du Mistral et de la Tramontane, d’où des prévisions météo parfois très complexes (ce carrefour climatique en fait l’une des villes Française où le temps est le plus difficile à prévoir !) Il pleut en moyenne 61 jours / an avec un cumul de 629 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 2686 h (le record étant détenu par les Iles du Levant, dans le Var, avec plus de 3000 h par an).

L'histoire de Montpellier : Notre ville vit le jour au cours du XI ème siècle Le comte de Mauguio offre deux manses à Guilhem pour le féliciter de sa loyauté. Les héritiers de Guilhem vont alors développer la grandeur de leur famille à travers le bourg de Montpellier qui cohabitait au côté du village de Montpelliéret, propriété de l'évêque de Maguelone.
C’est au 13è siècle que ces deux villages vont être réunis à l'intérieur de nouveaux remparts fortifiés. En 1204, la ville devient espagnole suite au mariage de la fille de Guilhem VIII, Marie de Montpellier, avec Pierre d'Aragon. Elle sera revendue (la ville) au Roi de France en 1349. Cette période marque aussi un développement économique et culturel de la ville. Les marchands de Montpellier traitaient avec l'Orient l'achat d'épices et de plantes thérapeutiques dont les vertus étaient enseignées dans la toute nouvelle Université de médecine créée au XIIIème siècle. Des écoles de droit et d'art virent également le jour à cette époque. L'Université de Montpellier va se développer et son excellente réputation va attirer des étudiants de tout le Royaume (Rabelais y finit ses études de médecine en 1530).
A la fin du 14è siècle, Montpellier va connaître une période de déclin avec l'arrivée de catastrophes ( épidémies de peste entrecoupées de périodes de famine) qui vont dévaster une partie de la population.
Il faudra attendre le milieu du 15ème siècle avec l'installation de Jacques Coeur, l'argentier du roi Charles VII pour que le commerce redevienne florissant. Seulement, le rattachement de la Provence à la France en 1481 va marquer définitivement la fin de cet essor car Marseille va devenir le premier port de commerce avec l'Orient du Royaume.
Au 16è siècle, l'arrivée de la Réforme à Montpellier va marquer le début d'une ère de luttes religieuses entre catholiques et protestants. Ils vont successivement prendre le contrôle de la ville jusqu'a l'intervention de Louis XIII en 1622. Ses troupes firent le siège de la ville durant trois mois, Richelieu construisit par la suite la citadelle pour surveiller la ville. Ce siège eut pour conséquence le départ de nombreux protestants au profit des Montpelliérains catholiques. Louis XIV, dont la statue trône sur la promenade du Peyrou va faire de Montpellier la capitale administrative du Haut-Languedoc.
Le 17è et le 18è siècle furent le théâtre d'un fort développement architectural avec les travaux de célèbres architectes tels Daviler et les Giral. Ils construisirent la promenade du Peyrou, l'Esplanade et de nombreuses fontaines. De riches hôtels particuliers et églises (Saint Denis) ont également été construits par des hauts fonctionnaires et marchands durant cette période.
Au 19ème siècle la viticulture va fortement se développer, favorisant ainsi un nouvel essor achitectural avec la construction du Palais de justice, de la gare et la reconstruction du théâtre mais aussi de nouvelles églises comme Sainte Anne et Saint Roch. La viticulture, prospère aujourd'hui en Languedoc, a connu une période noire avec le Phylloxera et les problèmes liés à la surproduction.
La ville de Montpellier connaît au 20ème siècle un accroissement important avec en premier lieu l'installation des "pieds noirs" en provenance d'Algérie suivi, à la fin du siècle, de la création de pôles économiques autour de la vieille ville. La Paillade (quartier résidentiel) est le résultat de cet accroissement soudain de la population. La ville va être à l'origine de nombreux projets urbains en réhabilitant des quartiers entiers ou en construisant de nouveaux à la périphérie de cette ville en permanente mutation. Le quartier d’Antigone part de la place de la comédie et du centre commercial du Polygone pour rallier le nouvel Hôtel de Région qui vit ainsi le jour. Suit le quartier de Port Marianne le long des rives du Lez. Pour développer le dynamisme économique de Montpellier, cinq grand pôles d'activités ont été créés. Euromédecine accueillant des laboratoires de recherche, Agropolis pour l'agro-alimentaire, Antenna pour le secteur audiovisuel aujourd'hui en plein développement, Héliopolis pour le développement du tourisme et de la culture très importants en Languedoc, et un pôle informatique s'est créé avec l'implantation d'IBM dans les années soixante suivi par l'entreprise Dell.
Aujourd'hui, la ville de Montpellier est une capitale régionale administrative, économique et culturelle. Ville très touristique, elle offre de nombreux lieux de visites, héritage de son passé médiéval, elle propose aussi de nombreux événements culturels(le festival Montpellier Danse, le Festival international du cinéma méditerranéen). Enfin, le littoral de l'Hérault très riche vous offre des balades, des visites magnifiques sans compter les nombreux loisirs et activités sportives.

Les principaux centres d’intérêt de Montpellier sont : la Basilique Notre-Dame des Tables, la Cathédrale Saint-Pierre, le Château de Mogère, le Châteu d’Ô, la Citadelle, la Fontaine des Trois Grâces, le jardin des plantes, de nombreuses grandes écoles et la Place de la Comédie.