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Chronique 1940

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1940

 

Repères historiques de l'année 1940

10 mai 1940 : L’Allemagne envahit le Bénélux - les Pays-Bas capitulent le 14 mai et la Belgique, le 28 mai.

Début juin 1940 : Dunkerque est en feu - 330 000 soldats alliés sont évacués - les Allemands avancent rapidement en territoire français - exode des français vers le sud.

14 juin 1940 : les allemands entrent à Paris.

18 juin 1940 : après que Pétain ait demandé l’armistice, De Gaulle appelle à la poursuite de la lutte.

10 juillet 1940 : Pétain s’installe à Vichy et fonde l’Etat français.

 

Évènements météo marquants de l’année 1940 : vague de froid en janvier, tempête du 14 mars 1940, Épisode majeur d'Aïguat du 17 octobre

 

 

Le mois de janvier 1940 (Vague de froid de janvier 1940, CLIQUEZ ICI) est le plus froid depuis l’année 1838 - une vague de froid exceptionnelle déferle sur le pays du 10 au 26 janvier - si le nord et l’est sont particulièrement touchés, aucune région de France n’est véritablement épargnée - il fait jusqu’à -24° à Metz et à Reims, -22° à Clermont-Ferrand et St Etienne, -21° à St Quentin, -20° à Valenciennes et Compiègne, -18° à Lyon, -17° à Rennes, -15° à Paris et -3° à Antibes - la neige recouvre presque toute la France du 16 au 27 janvier - la plupart des cours d’eau sont gelés.

 


Vague de froid et neige de janvier 1940 - Bastia sous la neige - photo Emmanuel Le Roy Ladurie

 

Vague de froid et neige de janvier 1940 - RATP



Le Rhône commence également à geler et on peut le traverser en certains endroits



Le port de Rouen gelé

 


La Seine commence à geler sous les ponts de Paris.



Janvier 1940 : le Pays de Caux sous la neige

 

 

Du 26 au 29 janvier 1940 : des pluies verglaçantes paralysent les communications dans le nord et le nord-est, y compris à Paris - il s’agit des plus importantes pluies verglaçantes depuis l’épisode de la fin du mois de janvier 1879 - la couche de glace mesure plusieurs centimètres d’épaisseur.

 


Vague de froid de janvier 1940 - L'Isère est totalement gelée et des blocs de glaces s'enchevêtrent.


Vague de froid de janvier 1940 - Neige près de l'Arc de Triomphe (Paris) - janvier 1940


Vague de froid de janvier 1940 - Neige à la Basilique du Sacré Coeur (Paris) - janvier 1940


Vague de froid de janvier 1940 - Neige Place de la Madeleine (Paris)


Vague de froid de janvier 1940 - Neige Rue du Petit Pont (Paris)


Vague de froid de janvier 1940 - Neige place du Trocadéro-Tour-Eiffel (Paris)

 

 

Du 9 au 18 février 1940 : une nouvelle vague de froid, un peu moins intense que la précédente concerne tout le pays - il gele partout, y compris sur la côte d’Azur et la Corse où d’importantes chutes de neige ont lieu le 18 février 1940 - la température descend à -17° à Nancy, Valenciennes et Reims , -14° à Limoges, -13° à Beauvais, -12° à Lyon et -11° à Paris où il tombe 10cm de neige le 17 février.

 

 

14 mars 1940 : une tempête de la force d’un ouragan balaye toute la moitié nord du pays - les rafales de vent sont incroyablement violentes - le vent aurait atteint (valeurs non officielles) 216 km/h à Reims, 180 km/h à Beauvais et Nancy, 162 km/h à Limoges, 148 km/h à Rennes, 140 km/h au Havre et 137 km/h au Bourget (près de Paris).


Tempête du 14 mars 1940  - Dégâts constatés après le passage de la tempête en région parisienne.

 

 

18 avril 1940 : une très puissante vague orageuse provoque d’énormes chutes de grêle et de très violentes bourrasques de vent - les rafales mesurées atteignent 176 km/h à Rennes, 144 km/h à Reims, 126 km/h à Limoges et 119 km/h à Caen.

 

 

17 octobre 1940 : Épisode majeur d'Aïguat", un mot catalan signifiant "pluie très abondante, déluge".

Il tombe plus de 1000 mm de pluie en 24h St Laurent de Cerdans (Pyrénées orientales) et 840 mm à La Llau (Pyrénées orientales) soit l’équivalent d’un an de précipitations (la valeur exacte n’est pas connue car le pluviomètre de la station déborde à plusieurs reprises) - il s’agit du record absolu mesuré en France métropolitaine et même en Europe* - ces pluies diluviennes provoquent l’effondrement d’un pan de montagne, formant un barrage naturel sur le cours d’eau du Tech. Cependant, si le glissement de terrain dit de l’Avellanosa a été initialement pointé du doigt comme étant en partie à l'origine de la catastrophe, toutes les études réalisées depuis concluent au contraire qu'il a atténué l'aléa. La ville de Perpignan subit également la crue de la Têt (1m d’eau dans certaines rues). Le bilan officiel est de 57 morts. Il est dans les faits sans doute un peu plus élevé, mais, selon les études depuis, bien moindre que les 100 morts annoncés par la presse du moment. En revanche, le nombre de victimes aurait atteint au total plus de 300 morts lorsque l'on additionne le bilan français et le bilan espagnol. Lire notre article sur la catastrophe du 17 octobre 1940 >>

*A titre de comparaison, on peut noter l'épisode méditerranéen de fin septembre 1900 où 950mm de précipitations sont tombés en 24h lors du 29 septembre à Valleraugue. Un autre épisode méditerranéen intense concerna la Corse lors de la Toussaint 1993 : 922mm sont tombés à Bavella en 36h.

Toute la partie d’Amélie-les-Bains bordant le Tech est rasée.

 


L'Aiguat d'octobre 1940 - Cumuls de pluie du 17 octobre 1940 dans les Pyrénées-Orientales
 


L'Aiguat d'octobre 1940 - Perpignan inondé

 


L'Aiguat d'octobre 1940 - Inondations à Amélie-les-Bains après la vague destructrice

 

L'Aiguat d'octobre 1940 - Destruction à Amélie-les-Bains

 

 

Les 11 et 16 novembre 1940 : de violentes tempêtes secouent le pays - la bourrasque du 11 novembre, provoque un véritable raz de marée sur la Côte d’Azur alors que celle du 16 novembre, ravage les régions du nord et notamment les Flandres.

 


Du 13 au 27 décembre 1940 : troisième vague de froid de l'année - les températures sont particulièrement basses du 21 au 26 décembre - il fait -19° à Lyon, -18° à Clermont-Ferrand, -11° à Marseille et Toulouse.


Décembre 1940 : Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) sous la neige

 

 

Climat et écarts à la normale des températures et des pluies en 1940

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Montpellier

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Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-villes.com, météorologiste , présentateur sur BFMTV et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d’ouvrages sur les évènements climatiques).

Notre ville de MONTPELLIER

Montpellier (en occitan Montpelhièr) est une commune française, située dans le département de l’Hérault (dont elle est la préfecture) et de la région Languedoc-Roussillon (dont elle est le chef-lieu). Montpellier se situe sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est, proche de la mer Méditerranée (7,1 km).
Sa superficie est de 57 km² pour une altitude située entre 8 et 119 m.
Sa population est d’environ 258.000 habitants.

Le climat de Montpellier est méditerranéen, avec des étés chauds et des hivers doux accompagnés parfois de fortes pluies (épisodes Cévenols liés à la proximité des contreforts du Massif Central sur lesquels les masses d’air humides en provenance de Méditerranée viennent parfois se bloquer lorsqu’un fort courant de sud se lève). Notez quand même que les gelées y sont plus fréquentes que sur la Côte d’Azur car l’air froid qui descend parfois de la vallée du Rhône arrive plus facilement. Notre ville est d’ailleurs située entre l’influence du Mistral et de la Tramontane, d’où des prévisions météo parfois très complexes (ce carrefour climatique en fait l’une des villes Française où le temps est le plus difficile à prévoir !) Il pleut en moyenne 61 jours / an avec un cumul de 629 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 2686 h (le record étant détenu par les Iles du Levant, dans le Var, avec plus de 3000 h par an).

L'histoire de Montpellier : Notre ville vit le jour au cours du XI ème siècle Le comte de Mauguio offre deux manses à Guilhem pour le féliciter de sa loyauté. Les héritiers de Guilhem vont alors développer la grandeur de leur famille à travers le bourg de Montpellier qui cohabitait au côté du village de Montpelliéret, propriété de l'évêque de Maguelone.
C’est au 13è siècle que ces deux villages vont être réunis à l'intérieur de nouveaux remparts fortifiés. En 1204, la ville devient espagnole suite au mariage de la fille de Guilhem VIII, Marie de Montpellier, avec Pierre d'Aragon. Elle sera revendue (la ville) au Roi de France en 1349. Cette période marque aussi un développement économique et culturel de la ville. Les marchands de Montpellier traitaient avec l'Orient l'achat d'épices et de plantes thérapeutiques dont les vertus étaient enseignées dans la toute nouvelle Université de médecine créée au XIIIème siècle. Des écoles de droit et d'art virent également le jour à cette époque. L'Université de Montpellier va se développer et son excellente réputation va attirer des étudiants de tout le Royaume (Rabelais y finit ses études de médecine en 1530).
A la fin du 14è siècle, Montpellier va connaître une période de déclin avec l'arrivée de catastrophes ( épidémies de peste entrecoupées de périodes de famine) qui vont dévaster une partie de la population.
Il faudra attendre le milieu du 15ème siècle avec l'installation de Jacques Coeur, l'argentier du roi Charles VII pour que le commerce redevienne florissant. Seulement, le rattachement de la Provence à la France en 1481 va marquer définitivement la fin de cet essor car Marseille va devenir le premier port de commerce avec l'Orient du Royaume.
Au 16è siècle, l'arrivée de la Réforme à Montpellier va marquer le début d'une ère de luttes religieuses entre catholiques et protestants. Ils vont successivement prendre le contrôle de la ville jusqu'a l'intervention de Louis XIII en 1622. Ses troupes firent le siège de la ville durant trois mois, Richelieu construisit par la suite la citadelle pour surveiller la ville. Ce siège eut pour conséquence le départ de nombreux protestants au profit des Montpelliérains catholiques. Louis XIV, dont la statue trône sur la promenade du Peyrou va faire de Montpellier la capitale administrative du Haut-Languedoc.
Le 17è et le 18è siècle furent le théâtre d'un fort développement architectural avec les travaux de célèbres architectes tels Daviler et les Giral. Ils construisirent la promenade du Peyrou, l'Esplanade et de nombreuses fontaines. De riches hôtels particuliers et églises (Saint Denis) ont également été construits par des hauts fonctionnaires et marchands durant cette période.
Au 19ème siècle la viticulture va fortement se développer, favorisant ainsi un nouvel essor achitectural avec la construction du Palais de justice, de la gare et la reconstruction du théâtre mais aussi de nouvelles églises comme Sainte Anne et Saint Roch. La viticulture, prospère aujourd'hui en Languedoc, a connu une période noire avec le Phylloxera et les problèmes liés à la surproduction.
La ville de Montpellier connaît au 20ème siècle un accroissement important avec en premier lieu l'installation des "pieds noirs" en provenance d'Algérie suivi, à la fin du siècle, de la création de pôles économiques autour de la vieille ville. La Paillade (quartier résidentiel) est le résultat de cet accroissement soudain de la population. La ville va être à l'origine de nombreux projets urbains en réhabilitant des quartiers entiers ou en construisant de nouveaux à la périphérie de cette ville en permanente mutation. Le quartier d’Antigone part de la place de la comédie et du centre commercial du Polygone pour rallier le nouvel Hôtel de Région qui vit ainsi le jour. Suit le quartier de Port Marianne le long des rives du Lez. Pour développer le dynamisme économique de Montpellier, cinq grand pôles d'activités ont été créés. Euromédecine accueillant des laboratoires de recherche, Agropolis pour l'agro-alimentaire, Antenna pour le secteur audiovisuel aujourd'hui en plein développement, Héliopolis pour le développement du tourisme et de la culture très importants en Languedoc, et un pôle informatique s'est créé avec l'implantation d'IBM dans les années soixante suivi par l'entreprise Dell.
Aujourd'hui, la ville de Montpellier est une capitale régionale administrative, économique et culturelle. Ville très touristique, elle offre de nombreux lieux de visites, héritage de son passé médiéval, elle propose aussi de nombreux événements culturels(le festival Montpellier Danse, le Festival international du cinéma méditerranéen). Enfin, le littoral de l'Hérault très riche vous offre des balades, des visites magnifiques sans compter les nombreux loisirs et activités sportives.

Les principaux centres d’intérêt de Montpellier sont : la Basilique Notre-Dame des Tables, la Cathédrale Saint-Pierre, le Château de Mogère, le Châteu d’Ô, la Citadelle, la Fontaine des Trois Grâces, le jardin des plantes, de nombreuses grandes écoles et la Place de la Comédie.