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Chronique 1910

Climat et écarts à la normale des températures et des pluies en 1910

 

Repères historiques

1er janvier : 1er tournoi des cinq nations de rugby
12 février : Charcot revient de ses expéditions en Antarctique 23 avril : ouverture de l'exposition universelle de Bruxelles 20 mai : obsèques du roi d’Angleterre, Edouard VII

 

Principaux évènements climatiques de l'année 1910 : inondations, crue du siècle, neige, été pourri

 

 

Le mois de janvier 1910 est exceptionnellement pluvieux, notamment du 11 au 20 janvier 1910 ainsi que les 24 et 25 janvier 1910 où une succession de perturbations de forte activité balayent presque quotidiennement la France - le 18 janvier 1910, il tombe 144 mm de pluie en 24h à Mouthe, ce qui est extraordinaire en cette saison - les pluies sont particulièrement importantes en amont de la Seine et des inondations se produisent à partir du 18 janvier 1910

INONDATIONS CENTENNALES DE 1910 (notamment à PARIS) >>


Ces inondations deviennent catastrophiques dans le bassin de la Seine et de la Saône - le 21 janvier 1910, une carrière de blanc d’Espagne minée par l'eau s’effondre sous le hameau de Lorry, en Seine et Marne - on comptera une dizaine de victimes - le 28 janvier 1910, la Seine atteint 8m62 au pont d’Austerlitz à Paris - c’est la 2eme valeur la plus élevée jamais enregistrée à Paris après celle du 27 février 1658 (8,81m). La crue est également très importante à Besançon - à la fin du mois, on peut parler d’un drame national - le froid et la neige aggravent ces calamités. 

 

Le Bassin de la Loire est également concerné... Nantes est en partie inondée.

 


Secours aux personnes âgées lors de la grande crue de janvier 1910 à Paris

 

Fin janvier 1910 : La place de Rome à Paris (vue prise de l'aile droite de la gare St-Lazare) - au fond : les rues de Rome, à gauche et de l'Arcade, à droite.

 

Crue de janvier 1910 aux abords de la gare Saint-Lazare

 


La grande crue de janvier 1910 à Paris - entrée de la station du Métro de la rue Caumartin



L’inondation dans le 6e arrondissement en janvier 1910 : en bleu, l’inondation de surface ; en rose, l’inondation des caves. Schéma : Baptiste Essevaz-Roulet.



Un reflet qu'on n'avait encore jamais vu : la Tour Eiffel se mirant sur les voies inondées de la gare du Champ-de-Mars. Janvier 1910.



Champ de courses de Longchamp (à l'Ouest de Paris) - janvier 1910

 

Crue de janvier 1910 à Paris - la barque devient nécessaire dans certains quartiers…


Crue de janvier 1910 à Paris : On rentre en barque dans les immeubles du quai de Bercy

 

crue de janvier 1910 à Paris - la ligne des Invalides sous les eaux 


Crue de janvier 1910 à Paris - la gare d'Austerlitz sous les eaux

 

Crue de janvier 1910 à Paris : Circulation délicate dans les rues inondées de la capitale

 


Crue de janvier 1910 à Paris - le Pont de l'Alma


Crue de janvier 1910 à Paris : Au pont de l'Alma, le zouave a de l'eau jusqu'au cou et la Seine arrive jusqu'en haut du pont ! 


Crue de janvier 1910 à Paris : Crue au niveau du Pont Saint-Michel

 

Crue de janvier 1910 à Paris - Pont Saint-Michel 

 

Crue de janvier 1910 à Paris : La Seine au ras du tablier du Pont Solferino !



En raison du récent essor de la presse quotidienne, l'inondation de janvier 1910 est le premier évènement météo très médiatisé.



Crue de janvier 1910 à Paris : Sur l'esplanade des Invalides, seul un étroit couloir reste accessible aux véhicules. Sur ce gué en plein Paris, la circulation est si intense que ça bouchonne !

 

Crue de janvier 1910 à Paris : La presse parle de "Paris-Venise"


La rue traversière début 1910


Crue de janvier  et février 1910 à Rouen est également touchée par les inondations (comme toute la vallée de la Seine…)

 

Grande crue de la Seine et de ses affluents en janvier 1910 - crue de l'Yonne à Auxerre - vue prise des tours de la cathédrale.

Crue de janvier 1910 à Paris : La source du torrent qui a envahi le Faubourg Saint-Germain. Le flot jaillissant du gouffre de la gare d'Orsay, au coin de la Légion d'honneur, s'écoule dans la rue Bellechasse et vers la rue de Solferino.



Crue de janvier 1910 à Paris : Plan des zones inondées crue inondation Paris et IDF

 

Crue de janvier 1910 à Paris : Comparaison avec la crue de 1658, 1740 et 1802

 

Crue et inondation - Niveaux maximums de la Seine à Paris (Pont-d'Austerlitz) entre 1870 et 2016


Crue de janvier 1910 à Paris - Rue de Bellechasse après la crue


Crue de janvier 1910 à Paris - Solidarité entre les habitants durant la crue


Crue de janvier 1910 à Paris - Grosse affluence sur les ponts de bois pendant la crue


Crue de janvier 1910 à Paris - Dégâts dans les rues après la crue


Crue de janvier 1910 à Paris - Les calèches dans les rues inondées

 

Crue de janvier 1910 à Paris - L'ours du jardin des plantes se retrouve lui aussi les pieds dans l'eau

 

crue de janvier 1910 à Paris - le président de la République visite les sinistrés (MM. Fallières, Briand, Millerand, Jules Coutant, Lépine, dans le bac du génie, parcourent Ivry submergé). 

 

Crue de janvier 1910 à Paris - L'Entrée de la Chambre des Députés

 

Crue de janvier 1910 à Paris : Représentation de l’inondation sur le quai des Grands-Augustins.

 

Crue de janvier 1910 à Paris - Inondation majeure dans la rue de Lille à Paris

 

Crue de janvier 1910 à Paris - rue Félicien-David


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Crue de janvier 1910 à Paris - Au cours des derniers jours de janvier, la neige tombe parfois en abondance sur le Nord et l’Est de la France, y compris à Paris.

 

2 février 1910 : Comme pour annoncer la fin des hostilités, une grande comète, très visible, passe dans la nuit.

La grande comète de 1910

 

 

Février 1910 : toujours très pluvieux et très venteux - les pluies maintiennent les cours d’eau à des niveaux élevés, notamment dans le nord et l’est.

 

 

Le 3 février 1910, un véritable ouragan balaye tout le sud-ouest du pays - 4000 arbres sont déracinés dans le canton de la Tremblade - des bâtiments sont détruits - cet ouragan est accompagné d’un redoux spectaculaire et d’une fonte des neiges - il s’en suit une nouvelle remontée de l’eau, notamment dans l’est.

 

 

1er et 2 avril 1910 : abondantes chutes de neige sur le Languedoc-Roussillon et une partie du sud-ouest - il tombe jusqu’à 20 à 25cm de neige collante à Perpignan.


La neige des 1er et 2 avril 1910 à Perpignan

 

Neige en avril : désastre dans le midi

 

 

15 avril 1910  : une tornade ravage la région de Mourmelon

 

 

Du 9 au 12 mai 1910 : fréquentes chutes de neige jusqu’en plaine - des flocons sont même signalés à Toulouse alors qu’il tombe 1cm de neige dans l’Indre.

 

 

Début juillet 1910 : En raison des fréquents orages, la Seine et le Rhône atteignent des niveaux exceptionnels pour la saison - le 4 juillet 1910, de la neige est signalée à 1200m d’altitude dans la haute vallée de la Loire alors que le 6 juillet 1910, une véritable tempête d’automne balaye tout le nord-ouest du pays.

 

 

Août 1910 : le temps reste exceptionnellement frais - le 6 août 1910, alors que l’Europe connaît des températures très basses, il fait 28° aux Shetland, au nord de l’Ecosse ; il s’agit de très loin, d’un record absolu. L’été est donc très mauvais et à Paris, la température maximale n’est que de 27°5 soit la plus basse depuis au moins 1851.

 

 

Novembre et décembre 1910 : le temps est de nouveau extrêmement pluvieux et les cours d’eau débordent pour la 3eme fois de l’année, notamment dans le bassin de la Loire - on bat de nombreux records de pluviométrie mensuels - le 13 décembre 1910, un véritable ouragan balaye les régions de l’ouest et du nord - le 28 décembre 1910, c’est au tour de la Côte d’Azur de subir les méfaits de la tempête - les dégâts sont très importants entre St-Tropez et Nice.

 

Novembre 1910 : La nouvelle crue de la Seine au Pont-Neuf.  l'échelle des niveaux atteints par les grandes crues - Record à battre : 9m74 en janvier 1910.


Après les inondations de Janvier, d'autres crues menacent paris à la mi-novembre 1910...


Nouvelle menace de crue majeure au pont de l'Alma fin 1910



Des sacs de sable sont mis en place pour prévenir la nouvelle montée des eaux à la mi-novembre 1910.

Janvier 1910 a laissé des traces dans les mémoires...




Novembre 1910 : Si la Seine est loin d'atteindre les niveaux de janvier 1910, la Loire déborde de manière très significative... (photos ci-dessous)



Crue de la Loire - mi-novembre 1910


Crue de la Loire à Saumur - début décembre 1910


Crue de la Loire à Saumur - début décembre 1910


Un des quartiers les plus éprouvés de Nantes. La crue de la Loire dévaste en ce moment une grande partie de l'Ouest de la France, et Nantes est une des villes les plus atteintes - début décembre 1910



La crue de la Loire à Nantes - rue Kervégan - début décembre 1910

 

 

Climat et écarts à la normale des températures et des pluies en 1910

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Montpellier

Meteo-montpellier.fr. est un site météo uniquement dédié à Montpellier. Déjà une référence à Paris (plus de 100 000 visiteurs quotidiens) et dans d’autres grandes villes, ce service météo entièrement gratuit est de grande qualité. Plusieurs météorologistes locaux suivent la situation météo en permanence et réactualisent ainsi leurs prévisions plusieurs fois par jour en les affinant à chaque fois que la situation le nécessite; il en est de même pour les prévisions à 12 jours. Ce qui fait que meteo-montpellier.fr est sans doute le site météo local le plus réactif.

Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-villes.com, météorologiste , présentateur sur BFMTV et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d’ouvrages sur les évènements climatiques).

Notre ville de MONTPELLIER

Montpellier (en occitan Montpelhièr) est une commune française, située dans le département de l’Hérault (dont elle est la préfecture) et de la région Languedoc-Roussillon (dont elle est le chef-lieu). Montpellier se situe sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est, proche de la mer Méditerranée (7,1 km).
Sa superficie est de 57 km² pour une altitude située entre 8 et 119 m.
Sa population est d’environ 258.000 habitants.

Le climat de Montpellier est méditerranéen, avec des étés chauds et des hivers doux accompagnés parfois de fortes pluies (épisodes Cévenols liés à la proximité des contreforts du Massif Central sur lesquels les masses d’air humides en provenance de Méditerranée viennent parfois se bloquer lorsqu’un fort courant de sud se lève). Notez quand même que les gelées y sont plus fréquentes que sur la Côte d’Azur car l’air froid qui descend parfois de la vallée du Rhône arrive plus facilement. Notre ville est d’ailleurs située entre l’influence du Mistral et de la Tramontane, d’où des prévisions météo parfois très complexes (ce carrefour climatique en fait l’une des villes Française où le temps est le plus difficile à prévoir !) Il pleut en moyenne 61 jours / an avec un cumul de 629 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 2686 h (le record étant détenu par les Iles du Levant, dans le Var, avec plus de 3000 h par an).

L'histoire de Montpellier : Notre ville vit le jour au cours du XI ème siècle Le comte de Mauguio offre deux manses à Guilhem pour le féliciter de sa loyauté. Les héritiers de Guilhem vont alors développer la grandeur de leur famille à travers le bourg de Montpellier qui cohabitait au côté du village de Montpelliéret, propriété de l'évêque de Maguelone.
C’est au 13è siècle que ces deux villages vont être réunis à l'intérieur de nouveaux remparts fortifiés. En 1204, la ville devient espagnole suite au mariage de la fille de Guilhem VIII, Marie de Montpellier, avec Pierre d'Aragon. Elle sera revendue (la ville) au Roi de France en 1349. Cette période marque aussi un développement économique et culturel de la ville. Les marchands de Montpellier traitaient avec l'Orient l'achat d'épices et de plantes thérapeutiques dont les vertus étaient enseignées dans la toute nouvelle Université de médecine créée au XIIIème siècle. Des écoles de droit et d'art virent également le jour à cette époque. L'Université de Montpellier va se développer et son excellente réputation va attirer des étudiants de tout le Royaume (Rabelais y finit ses études de médecine en 1530).
A la fin du 14è siècle, Montpellier va connaître une période de déclin avec l'arrivée de catastrophes ( épidémies de peste entrecoupées de périodes de famine) qui vont dévaster une partie de la population.
Il faudra attendre le milieu du 15ème siècle avec l'installation de Jacques Coeur, l'argentier du roi Charles VII pour que le commerce redevienne florissant. Seulement, le rattachement de la Provence à la France en 1481 va marquer définitivement la fin de cet essor car Marseille va devenir le premier port de commerce avec l'Orient du Royaume.
Au 16è siècle, l'arrivée de la Réforme à Montpellier va marquer le début d'une ère de luttes religieuses entre catholiques et protestants. Ils vont successivement prendre le contrôle de la ville jusqu'a l'intervention de Louis XIII en 1622. Ses troupes firent le siège de la ville durant trois mois, Richelieu construisit par la suite la citadelle pour surveiller la ville. Ce siège eut pour conséquence le départ de nombreux protestants au profit des Montpelliérains catholiques. Louis XIV, dont la statue trône sur la promenade du Peyrou va faire de Montpellier la capitale administrative du Haut-Languedoc.
Le 17è et le 18è siècle furent le théâtre d'un fort développement architectural avec les travaux de célèbres architectes tels Daviler et les Giral. Ils construisirent la promenade du Peyrou, l'Esplanade et de nombreuses fontaines. De riches hôtels particuliers et églises (Saint Denis) ont également été construits par des hauts fonctionnaires et marchands durant cette période.
Au 19ème siècle la viticulture va fortement se développer, favorisant ainsi un nouvel essor achitectural avec la construction du Palais de justice, de la gare et la reconstruction du théâtre mais aussi de nouvelles églises comme Sainte Anne et Saint Roch. La viticulture, prospère aujourd'hui en Languedoc, a connu une période noire avec le Phylloxera et les problèmes liés à la surproduction.
La ville de Montpellier connaît au 20ème siècle un accroissement important avec en premier lieu l'installation des "pieds noirs" en provenance d'Algérie suivi, à la fin du siècle, de la création de pôles économiques autour de la vieille ville. La Paillade (quartier résidentiel) est le résultat de cet accroissement soudain de la population. La ville va être à l'origine de nombreux projets urbains en réhabilitant des quartiers entiers ou en construisant de nouveaux à la périphérie de cette ville en permanente mutation. Le quartier d’Antigone part de la place de la comédie et du centre commercial du Polygone pour rallier le nouvel Hôtel de Région qui vit ainsi le jour. Suit le quartier de Port Marianne le long des rives du Lez. Pour développer le dynamisme économique de Montpellier, cinq grand pôles d'activités ont été créés. Euromédecine accueillant des laboratoires de recherche, Agropolis pour l'agro-alimentaire, Antenna pour le secteur audiovisuel aujourd'hui en plein développement, Héliopolis pour le développement du tourisme et de la culture très importants en Languedoc, et un pôle informatique s'est créé avec l'implantation d'IBM dans les années soixante suivi par l'entreprise Dell.
Aujourd'hui, la ville de Montpellier est une capitale régionale administrative, économique et culturelle. Ville très touristique, elle offre de nombreux lieux de visites, héritage de son passé médiéval, elle propose aussi de nombreux événements culturels(le festival Montpellier Danse, le Festival international du cinéma méditerranéen). Enfin, le littoral de l'Hérault très riche vous offre des balades, des visites magnifiques sans compter les nombreux loisirs et activités sportives.

Les principaux centres d’intérêt de Montpellier sont : la Basilique Notre-Dame des Tables, la Cathédrale Saint-Pierre, le Château de Mogère, le Châteu d’Ô, la Citadelle, la Fontaine des Trois Grâces, le jardin des plantes, de nombreuses grandes écoles et la Place de la Comédie.