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Chronique 1856

Principaux évènements climatiques de l'année 1856 : Crues, inondations

 

 

Janvier 1856 est un mois très perturbé et très pluvieux.

 

Du 12 au 15 janvier 1856 : froid et neige temporaires. Le 14 janvier 1856, il fait -6,5°C et -2°C à Paris.

 

9 février 1856 : douceur remarquable.

 

21 au 24 février 1856 : Coup de froid avec neige sur la moitié Nord, puis sec et stable.

 

10 au 17 mars 1856 : Froid marqué dans l'extrême Nord. Le 13 mars, il ne fait pas plus de 3°C à Paris.

 

Du 2 au 5 mai 1856 : Fraîcheur exceptionnelle. Seulement 2 / 8°C à Paris le 3 mai 1856 à Paris.

 

Descente froide très tardive du 3 mai 1856

 

30 mai au 1er juin 1856 : Froid exceptionnel. Le 31 mai 1856, la température atteint seulement 10°C à Paris.

Nouveau coup de fraîcheur sur les régions du Nord, puis les 3/4 de la France du 5 au 6 juin 1856 (seulement 14°C à Paris).

 

Les crues de la Saône et du Rhône des mois de mai et juin 1856 : Le mois de mai 1856 est extrêmement pluvieux. A la fin du mois, le niveau des cours d’eau de l'Est et du Centre de la France atteignent des niveaux records. La partie basse de la ville de Lyon est rapidement submergée. Le 30 mai 1856, de nouvelles pluies diluviennes se produisent. La digue de la tête d’or, située en amont de Lyon cède tout à coup. Une vague gigantesque submerge la rive gauche de la ville, engloutissant en pleine nuit les secteurs des Broteaux et de la Guillotière, comptant à cette époque environ 40 000 habitants. Devant l’ampleur des destructions, les plus démunis construisent des abris de fortune mais le manque d'hygiène provoque de nombreuses maladies.



inondations de mai 1856 à Lyon : Les dégâts (photo 1856)

 


Crue et inondations de la Saône à Lyon, quai St Antoine - début juin 1856




Crue de la Saône à Lyon - début juin 1856




Crue de la Saône à Lyon - début juin 1856




Inondations à Avignon au début du mois de juin 1856 - vue prise du perron de l'église de Saint-Agricol




Inondations de juin 1856 dans la Nièvre - rupture du pont de la voie ferrée entre le Guetin et Nevers




Inondations de juin 1856 - rupture de la digue de la tête d'Or, à Lyon




Scènes d'inondations à Lyon, en juin 1856




Scènes d'inondations à Lyon, en juin 1856




Crue du Rhône fin mai 1856 - rupture du chemin de fer de Tarascon




Crue du Rhône mai - juin 1856 - rupture du pont de Saint-Germain-des-Fossés, route de Clermont-Ferrand

 


Juin 1856 : Ces crues touchent également le bassin de la Loire...



inondation des ardoisières de Trélazé (Maine-et-Loire) en juin 1856




inondation de la carrière du Busson et de la Porée (près d'Angers - Maine-et-Loire), en juin 1856

 

La basse vallée du Rhône, est également fortement touchée, jusqu'à Avignon.

 

Voici les repères des 2 crues majeures qu'a connu le Rhône à Avignon (Vaucluse) en mai 1856 ainsi que le 4 novembre 1840.
Ces plaques sont situées sur la porte de la Ligne au nord de la ville. (Photos Météo-France)

 

 

1er au 14 juillet 1856 :  - seulement 16°C au meilleur moment de l'après-midi à Paris le 8 juillet 1856.

La fraîcheur de la 1ere partie du mois de juillet 1856 - ici le 8 juillet 1856
 

 

Autour du 11 août 1856 : Coup de chaleur sur toute la France. Jusqu'à 33°C à Paris.
 

La coup de chaleur du 11 août 1856

 

2eme partie du mois d'août 1856 très fraîche et très perturbée.

 

20 septembre 1856 : Descente froide précoce. Seulement 12,6°C l'après-midi à Paris. Probablement de la neige dés 1200 m en montagne.

 

27 et 28 septembre 1856 : Probablement un épisode cévenol et un temps très mouvement en France avec une tempête dans le Nord-ouest.

 

Du 2 au 6 novembre 1856 : Froid précoce avec de fréquentes gelées. Seulement -2 / +1°C à Paris le 4 novembre 1856.

Du 11 au 15 novembre 1856 : De nouveau très froid avec de possibles averses de neige en plaine dans l’extrême Nord. Seulement +1 et +6°C à Paris le 13 novembre 1856.

 

Du 30 novembre au 4 décembre 1856 : Offensive hivernale avec neige sur la moitié Est le 1er décembre 1856.

 

Autour du 25 décembre 1856 : Neige dans le Nord.

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Montpellier

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Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-villes.com, météorologiste , présentateur sur BFMTV et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d’ouvrages sur les évènements climatiques).

Notre ville de MONTPELLIER

Montpellier (en occitan Montpelhièr) est une commune française, située dans le département de l’Hérault (dont elle est la préfecture) et de la région Languedoc-Roussillon (dont elle est le chef-lieu). Montpellier se situe sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est, proche de la mer Méditerranée (7,1 km).
Sa superficie est de 57 km² pour une altitude située entre 8 et 119 m.
Sa population est d’environ 258.000 habitants.

Le climat de Montpellier est méditerranéen, avec des étés chauds et des hivers doux accompagnés parfois de fortes pluies (épisodes Cévenols liés à la proximité des contreforts du Massif Central sur lesquels les masses d’air humides en provenance de Méditerranée viennent parfois se bloquer lorsqu’un fort courant de sud se lève). Notez quand même que les gelées y sont plus fréquentes que sur la Côte d’Azur car l’air froid qui descend parfois de la vallée du Rhône arrive plus facilement. Notre ville est d’ailleurs située entre l’influence du Mistral et de la Tramontane, d’où des prévisions météo parfois très complexes (ce carrefour climatique en fait l’une des villes Française où le temps est le plus difficile à prévoir !) Il pleut en moyenne 61 jours / an avec un cumul de 629 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 2686 h (le record étant détenu par les Iles du Levant, dans le Var, avec plus de 3000 h par an).

L'histoire de Montpellier : Notre ville vit le jour au cours du XI ème siècle Le comte de Mauguio offre deux manses à Guilhem pour le féliciter de sa loyauté. Les héritiers de Guilhem vont alors développer la grandeur de leur famille à travers le bourg de Montpellier qui cohabitait au côté du village de Montpelliéret, propriété de l'évêque de Maguelone.
C’est au 13è siècle que ces deux villages vont être réunis à l'intérieur de nouveaux remparts fortifiés. En 1204, la ville devient espagnole suite au mariage de la fille de Guilhem VIII, Marie de Montpellier, avec Pierre d'Aragon. Elle sera revendue (la ville) au Roi de France en 1349. Cette période marque aussi un développement économique et culturel de la ville. Les marchands de Montpellier traitaient avec l'Orient l'achat d'épices et de plantes thérapeutiques dont les vertus étaient enseignées dans la toute nouvelle Université de médecine créée au XIIIème siècle. Des écoles de droit et d'art virent également le jour à cette époque. L'Université de Montpellier va se développer et son excellente réputation va attirer des étudiants de tout le Royaume (Rabelais y finit ses études de médecine en 1530).
A la fin du 14è siècle, Montpellier va connaître une période de déclin avec l'arrivée de catastrophes ( épidémies de peste entrecoupées de périodes de famine) qui vont dévaster une partie de la population.
Il faudra attendre le milieu du 15ème siècle avec l'installation de Jacques Coeur, l'argentier du roi Charles VII pour que le commerce redevienne florissant. Seulement, le rattachement de la Provence à la France en 1481 va marquer définitivement la fin de cet essor car Marseille va devenir le premier port de commerce avec l'Orient du Royaume.
Au 16è siècle, l'arrivée de la Réforme à Montpellier va marquer le début d'une ère de luttes religieuses entre catholiques et protestants. Ils vont successivement prendre le contrôle de la ville jusqu'a l'intervention de Louis XIII en 1622. Ses troupes firent le siège de la ville durant trois mois, Richelieu construisit par la suite la citadelle pour surveiller la ville. Ce siège eut pour conséquence le départ de nombreux protestants au profit des Montpelliérains catholiques. Louis XIV, dont la statue trône sur la promenade du Peyrou va faire de Montpellier la capitale administrative du Haut-Languedoc.
Le 17è et le 18è siècle furent le théâtre d'un fort développement architectural avec les travaux de célèbres architectes tels Daviler et les Giral. Ils construisirent la promenade du Peyrou, l'Esplanade et de nombreuses fontaines. De riches hôtels particuliers et églises (Saint Denis) ont également été construits par des hauts fonctionnaires et marchands durant cette période.
Au 19ème siècle la viticulture va fortement se développer, favorisant ainsi un nouvel essor achitectural avec la construction du Palais de justice, de la gare et la reconstruction du théâtre mais aussi de nouvelles églises comme Sainte Anne et Saint Roch. La viticulture, prospère aujourd'hui en Languedoc, a connu une période noire avec le Phylloxera et les problèmes liés à la surproduction.
La ville de Montpellier connaît au 20ème siècle un accroissement important avec en premier lieu l'installation des "pieds noirs" en provenance d'Algérie suivi, à la fin du siècle, de la création de pôles économiques autour de la vieille ville. La Paillade (quartier résidentiel) est le résultat de cet accroissement soudain de la population. La ville va être à l'origine de nombreux projets urbains en réhabilitant des quartiers entiers ou en construisant de nouveaux à la périphérie de cette ville en permanente mutation. Le quartier d’Antigone part de la place de la comédie et du centre commercial du Polygone pour rallier le nouvel Hôtel de Région qui vit ainsi le jour. Suit le quartier de Port Marianne le long des rives du Lez. Pour développer le dynamisme économique de Montpellier, cinq grand pôles d'activités ont été créés. Euromédecine accueillant des laboratoires de recherche, Agropolis pour l'agro-alimentaire, Antenna pour le secteur audiovisuel aujourd'hui en plein développement, Héliopolis pour le développement du tourisme et de la culture très importants en Languedoc, et un pôle informatique s'est créé avec l'implantation d'IBM dans les années soixante suivi par l'entreprise Dell.
Aujourd'hui, la ville de Montpellier est une capitale régionale administrative, économique et culturelle. Ville très touristique, elle offre de nombreux lieux de visites, héritage de son passé médiéval, elle propose aussi de nombreux événements culturels(le festival Montpellier Danse, le Festival international du cinéma méditerranéen). Enfin, le littoral de l'Hérault très riche vous offre des balades, des visites magnifiques sans compter les nombreux loisirs et activités sportives.

Les principaux centres d’intérêt de Montpellier sont : la Basilique Notre-Dame des Tables, la Cathédrale Saint-Pierre, le Château de Mogère, le Châteu d’Ô, la Citadelle, la Fontaine des Trois Grâces, le jardin des plantes, de nombreuses grandes écoles et la Place de la Comédie.