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Quels sont les différents types d'orages et les situations propices ?

L'été météorologique débute et les orages vont se multiplier dans les prochains jours. Quelles sont les conditions propices à leur formation et quels sont les différents types d'orages ? Météo Villes vous donne les réponses.

 

Quatre situations propices aux orages

 

Les orages frontaux

 

Schéma de la situation favorable aux orages frontaux (ou pré-frontaux) - Météo Villes

 

Il s'agit sans doute de la situation orageuse la plus connue : celle du conflit de masses d'air. Lorsqu'un air chaud envahit le pays et qu'un front océanique apporte le retour soudain de l'air frais, la rencontre des deux masses d'air peut générer une importante dégradation orageuse, susceptible de balayer le pays d'ouest en est, suivant l'avancée de la perturbation.

 

Il peut arriver que le front en lui-même prenne un caractère orageux. Il peut alors se matérialiser par une ligne pluvio-orageuse, parfois productrice de phénomènes violents dont de puissantes rafales de vent. Dans ces situations, on observe souvent de violents orages pré-frontaux. Comme la masse d'air se déstabilise et que l'air est encore très chaud, des orages éclatent à l'avant du corps de la perturbation. Souvent puissants, ceux-ci peuvent causer des dégâts.

 

 

Les orages de masse d'air froid

 

Schéma de la situation favorable aux orages de masse d'air froid - Météo Villes

 

Les orages de masse d'air froid sont très fréquents au cours des intersaisons, durant le printemps et à l'automne. Lorsqu'une perturbation traverse le pays, elle peut être suivie d'un air plus frais au sol et froid en altitude. Comme à cette saison la température au sol est encore assez douce, cette différence thermique avec l'air en altitude accentue l'instabilité et intensifie les averses, les faisant prendre un caractère orageux.

 

En règle générale, plus l'air en altitude est froid et plus le risque orageux sera présent. Un ciel de traîne actif peut alors distiller une multitudes d'averses et d'orages. Ces orages conservent des intensités faibles à modérées ainsi qu'un caractère plutôt localisé. Cependant, des précipitations intenses mêlées de grésil ou de petite grêle sont fréquemment observées, tout comme de fortes rafales de vent. Au printemps, on parle parfois de giboulées.

 

 

Les orages orographiques

 

Schéma de la situation favorable aux orages orographiques - Météo Villes

 

L'orage orographique est un grand classique de la saison chaude. Tout relief impose à une masse d'air de se soulever. Par rapport à la plaine, les pentes montagneuses contribuent donc à accélérer la remontée de l'air chaud. Lorsqu'il atteint l'air plus frais situé au niveau des sommets, le contraste thermique favorise les formations nuageuses et l'éclosion des orages.

 

Lors de belles et chaudes journées estivales, il est donc très fréquent que des cumulus bourgeonnent sur les reliefs durant les après-midi et que ces derniers deviennent des cumulonimbus, allant jusqu'à l'orage. Comme ces orages sont directement rattachés aux reliefs, ils peuvent prendre un caractère stationnaire et engendrer des cumuls de pluie très importants qui se rendent parfois responsables de coulées de boue.

 

 

Les orages de chaleur

 

Schéma de la situation favorable aux orages de chaleur - Météo Villes

 

Le processus de formation des orages de chaleur est similaire à celui des orages orographiques, à la différence que ceux-ci peuvent concerner toutes les régions de plaine. En présence d'une masse d'air chaud et si l'air n'est pas trop sec, on observe souvent "cumulification" en cours d'après-midi. Si la masse d'air est suffisamment instable, des cumulonimbus d'orage peuvent alors naître de manière plus ou moins hasardeuse.

 

Les orages de chaleur sont difficiles à prévoir avec précision car il s'agit souvent d'orages de faible dimension et peu mobiles. Ils peuvent être violents et produire de la grêle, des rafales de vent et des pluies diluviennes, tandis que le temps peut rester sec à seulement quelques kilomètres.

 

 

Des orages sous plusieurs formes

 

Les orages monocellulaires

 

Schéma du cycle de vie d'un orage monocellulaire - via Wikipedia

 

Cumulonimbus d'un orage monocellulaire - photo Kévin Leclercq

 

L'orage monocellulaire est le plus fréquent. Comme son nom l'indique, il s'agit d'un orage se présentant sous la forme d'une unique cellule. Il est donc de dimension modeste et localisé, même si plusieurs orages monocellulaires peuvent se former sur une même région. Ces orages possèdent généralement d'une courte durée de vie, de 30 minutes à 1 heure.

 

L'orage monocellulaire ne figure pas parmi les plus virulents. Pour autant, cela ne veut pas dire qu'il ne peut pas s'avérer dangereux. En effet, en plus des pluies intenses, certains orages monocellulaires peuvent générer des chutes de grêle et de fortes rafales de vent.

 

 

Les orages multicellulaires

 

Schéma des orages multicellulaires - via Wikipedia

 

Cumulonimbus d'orages multicellulaires - via Wikipedia

 

Comme leur nom l'indique, les orages multicellulaires consistent en l'organisation de plusieurs cellules orageuses, prenant généralement la forme d'une ligne. Les processus de formation des orages multicellulaires sont multiples. Il peut s'agir de plusieurs orages monocellulaires finissant par fusionner ou de la naissance d'une grappe de cumulonimbus lorsque la force des vents augmente avec l'altitude (dans la même direction).

 

L'intensité des orages multicellulaires varie fortement. Les systèmes les moins mobiles peuvent générer des pluies diluviennes responsables d'inondations tandis que les lignes orageuses les plus rapides sont plus souvent associées à de violentes rafales de vent, pouvant causer des dégâts. La grêle peut également tomber sous ces orages.

 

 

Les orages supercellulaires

 

Schéma d'un orage supercellulaire - via Damien Belliard / meteobell.com

 

Cumulonimbus d'un orage supercellulaire - via Wikimedia

 

L'orage supercellulaire est la cellule orageuse la plus violente qui existe. Par définition, une supercellule est un phénomène localisé et de faible dimension. Elle se traduit par la formation d'un mésocyclone au sein du nuage, c'est à dire que la pression baisse au centre de la cellule orageuse et qu'une rotation des vents s'y opère. Le cumulonimbus supercellulaire peut s'élever très haut, atteignant parfois 12 à 15 kilomètres !

 

Les orages supercellulaires sont à l'origine des phénomènes orageux les plus violents. Puisque le nuage s'élève très haut et que les vents sont violents au sein du nuage, les grêlons peuvent atteindre une taille importante avant de retomber vers le sol, causant alors de gros dégâts. Ils peuvent également générer des rafales de vent très puissantes et destructrices. Enfin, la rotation opérée dans le nuage peut engendrer la formation de tornades.

 

 

Les systèmes convectifs de mésoéchelle

 

Schéma d'un système convectif de mésoéchelle - via Wikipedia

 

Vaste MCS sur la France (température au sommet des nuages) le 26 juillet 2013 - via keraunos

 

Les systèmes convectifs de mésoéchelle (souvent appelés "MCS" pour Mesoscale Convective System) correspondent à un amas d'orages multicellulaires s'organisant pour former un système pluvio-orageux très étendu, pouvant être large de 100 à 500 kilomètres de diamètre et persister durant de longues heures en circulant selon la circulation atmosphérique dominante.

 

Les phénomènes orageux les plus violents observés au passage des MCS sont rencontrés lors de l'arrivée du système. C'est en effet à l'avant de ces derniers que l'activité orageuse est la plus importante, pouvant se traduire par des pluies diluviennes, de la grêle et de puissantes rafales de vent. Après le passage de cette zone virulente, ce sont généralement des pluies copieuses et persistantes qui prennent le relais, pouvant conduire à des inondations.

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Montpellier

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Notre ville de MONTPELLIER

Montpellier (en occitan Montpelhièr) est une commune française, située dans le département de l’Hérault (dont elle est la préfecture) et de la région Languedoc-Roussillon (dont elle est le chef-lieu). Montpellier se situe sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est, proche de la mer Méditerranée (7,1 km).
Sa superficie est de 57 km² pour une altitude située entre 8 et 119 m.
Sa population est d’environ 258.000 habitants.

Le climat de Montpellier est méditerranéen, avec des étés chauds et des hivers doux accompagnés parfois de fortes pluies (épisodes Cévenols liés à la proximité des contreforts du Massif Central sur lesquels les masses d’air humides en provenance de Méditerranée viennent parfois se bloquer lorsqu’un fort courant de sud se lève). Notez quand même que les gelées y sont plus fréquentes que sur la Côte d’Azur car l’air froid qui descend parfois de la vallée du Rhône arrive plus facilement. Notre ville est d’ailleurs située entre l’influence du Mistral et de la Tramontane, d’où des prévisions météo parfois très complexes (ce carrefour climatique en fait l’une des villes Française où le temps est le plus difficile à prévoir !) Il pleut en moyenne 61 jours / an avec un cumul de 629 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 2686 h (le record étant détenu par les Iles du Levant, dans le Var, avec plus de 3000 h par an).

L'histoire de Montpellier : Notre ville vit le jour au cours du XI ème siècle Le comte de Mauguio offre deux manses à Guilhem pour le féliciter de sa loyauté. Les héritiers de Guilhem vont alors développer la grandeur de leur famille à travers le bourg de Montpellier qui cohabitait au côté du village de Montpelliéret, propriété de l'évêque de Maguelone.
C’est au 13è siècle que ces deux villages vont être réunis à l'intérieur de nouveaux remparts fortifiés. En 1204, la ville devient espagnole suite au mariage de la fille de Guilhem VIII, Marie de Montpellier, avec Pierre d'Aragon. Elle sera revendue (la ville) au Roi de France en 1349. Cette période marque aussi un développement économique et culturel de la ville. Les marchands de Montpellier traitaient avec l'Orient l'achat d'épices et de plantes thérapeutiques dont les vertus étaient enseignées dans la toute nouvelle Université de médecine créée au XIIIème siècle. Des écoles de droit et d'art virent également le jour à cette époque. L'Université de Montpellier va se développer et son excellente réputation va attirer des étudiants de tout le Royaume (Rabelais y finit ses études de médecine en 1530).
A la fin du 14è siècle, Montpellier va connaître une période de déclin avec l'arrivée de catastrophes ( épidémies de peste entrecoupées de périodes de famine) qui vont dévaster une partie de la population.
Il faudra attendre le milieu du 15ème siècle avec l'installation de Jacques Coeur, l'argentier du roi Charles VII pour que le commerce redevienne florissant. Seulement, le rattachement de la Provence à la France en 1481 va marquer définitivement la fin de cet essor car Marseille va devenir le premier port de commerce avec l'Orient du Royaume.
Au 16è siècle, l'arrivée de la Réforme à Montpellier va marquer le début d'une ère de luttes religieuses entre catholiques et protestants. Ils vont successivement prendre le contrôle de la ville jusqu'a l'intervention de Louis XIII en 1622. Ses troupes firent le siège de la ville durant trois mois, Richelieu construisit par la suite la citadelle pour surveiller la ville. Ce siège eut pour conséquence le départ de nombreux protestants au profit des Montpelliérains catholiques. Louis XIV, dont la statue trône sur la promenade du Peyrou va faire de Montpellier la capitale administrative du Haut-Languedoc.
Le 17è et le 18è siècle furent le théâtre d'un fort développement architectural avec les travaux de célèbres architectes tels Daviler et les Giral. Ils construisirent la promenade du Peyrou, l'Esplanade et de nombreuses fontaines. De riches hôtels particuliers et églises (Saint Denis) ont également été construits par des hauts fonctionnaires et marchands durant cette période.
Au 19ème siècle la viticulture va fortement se développer, favorisant ainsi un nouvel essor achitectural avec la construction du Palais de justice, de la gare et la reconstruction du théâtre mais aussi de nouvelles églises comme Sainte Anne et Saint Roch. La viticulture, prospère aujourd'hui en Languedoc, a connu une période noire avec le Phylloxera et les problèmes liés à la surproduction.
La ville de Montpellier connaît au 20ème siècle un accroissement important avec en premier lieu l'installation des "pieds noirs" en provenance d'Algérie suivi, à la fin du siècle, de la création de pôles économiques autour de la vieille ville. La Paillade (quartier résidentiel) est le résultat de cet accroissement soudain de la population. La ville va être à l'origine de nombreux projets urbains en réhabilitant des quartiers entiers ou en construisant de nouveaux à la périphérie de cette ville en permanente mutation. Le quartier d’Antigone part de la place de la comédie et du centre commercial du Polygone pour rallier le nouvel Hôtel de Région qui vit ainsi le jour. Suit le quartier de Port Marianne le long des rives du Lez. Pour développer le dynamisme économique de Montpellier, cinq grand pôles d'activités ont été créés. Euromédecine accueillant des laboratoires de recherche, Agropolis pour l'agro-alimentaire, Antenna pour le secteur audiovisuel aujourd'hui en plein développement, Héliopolis pour le développement du tourisme et de la culture très importants en Languedoc, et un pôle informatique s'est créé avec l'implantation d'IBM dans les années soixante suivi par l'entreprise Dell.
Aujourd'hui, la ville de Montpellier est une capitale régionale administrative, économique et culturelle. Ville très touristique, elle offre de nombreux lieux de visites, héritage de son passé médiéval, elle propose aussi de nombreux événements culturels(le festival Montpellier Danse, le Festival international du cinéma méditerranéen). Enfin, le littoral de l'Hérault très riche vous offre des balades, des visites magnifiques sans compter les nombreux loisirs et activités sportives.

Les principaux centres d’intérêt de Montpellier sont : la Basilique Notre-Dame des Tables, la Cathédrale Saint-Pierre, le Château de Mogère, le Châteu d’Ô, la Citadelle, la Fontaine des Trois Grâces, le jardin des plantes, de nombreuses grandes écoles et la Place de la Comédie.