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Neige en montagne : va-t-elle résister ?

Une couche de neige toujours importante sur nos reliefs :

 

Le temps calme et anticyclonique persiste pour cette première décade de février mais les températures ne se sont pas radoucies pour autant avec la mise en place d'un nouveau flux continental frais voire froid sur notre pays.

 

Ainsi, la couche de neige a très peu évolué sur nos reliefs depuis la fin du mois de janvier, s'étant tout au plus tassée permettant à nos massifs de profiter de belles conditions pour le ski.

 

 

 

Comme lors de notre dernier point, c'est la Corse qui observe les quantités de neige les plus importantes suite aux chutes abondantes de la seconde quinzaine du mois de janvier, quelques chutes de neige sont d'ailleurs encore observées sur les reliefs en cette fin de semaine. On observe en général entre 70 et 80cm en bas des pistes de la région avec par exemple 81cm à la nivôse de Restonica (2B) à 1372m d’altitude et jusqu'à plus de 140cm sur les sommets de la région.

 

La neige tombe encore sur les reliefs de la Corse ce jeudi comme ici à la station d'Asco - Webcam via asco.corsica

 

 

Les Alpes ne sont pas non plus en reste en terme de neige même si certains secteurs des pré Alpes et du Nord du massif sont plus à l'écart et observent des quantités de neige en-dessous de la moyenne. En effet, si on relève en moyenne entre 35 et 45cm en moyenne aux altitude et plus de 150 à 165cm en haut des pistes (la nivôse d'Aigleton (38) relève par exemple 204cm de neige à 2240m d'altitude ce 9 février), d'autres stations sont moins bien fournies en or blanc comme par exemple à Saint-Martin-de-Belleviille (73) où on ne relève que 22cm à 1450m d'altitude, une valeur qui reste faible pour un début février.

 

L'herbe réapparait parfois sur certaines stations des Alpes après des chutes de neige donnant des cumuls hétérogènes durant le mois de janvier - Webcam de la Toussuire via Sakping

 

 

Les chutes de neige de la fin du mois de janvier ont en effet été parfois décevantes sur certains secteurs du massif alpin (notamment l'Ouest et le Nord) alors que les reliefs frontaliers et le Sud du massif ont observés des chutes plus importantes, induisant donc des cumuls assez hétérogènes en fonction des zones. 

 

La neige est encore très présente à Val d'Isère malgré un temps durablement calme et sec - Webcam via Skaping

 

Le Sud du massif est en général bien fourni en or blanc depuis le début du mois de février avec en moyenne 20 à 30cm en bas des pistes et plus d'un mètre sur les sommets du secteur, notamment sur les reliefs frontaliers où les chutes ont été parfois abondantes à la fin du mois de janvier dernier. Là encore, la partie Ouest du massif observe des quantités de neige un peu moins importantes et certaines stations de moyenne altitude attendent avec impatience les prochaines chutes. 
 

 

Les stations des Pyrénées observent également un bon enneigement pour ces vacances de février. L'Ouest du massif est le plus fourni avec en moyenne autour de 40cm en bas des pistes et plus de 130-140cm sur les sommets de la région. La nivôse du lac d'Ardiden (65) à 2445m d'altitude relève par exemple 108cm de neige ce 9 février.

 

L'Est des Pyrénées est un peu moins fourni, notamment à moyenne altitude avec autour de 15-20cm à moyenne altitude (sensiblement plus sur les Pyrénées-Orientales) et un peu moins d'un mètre sur les sommets, des valeurs qui restent largement suffisantes pour profiter de la quasi-totalité des domaines skiables.

 

La neige est encore bien présente aux chalets d'Iraty (64) ce 9 février - Webcam via Skaping

 

 

Du côté du Massif-Central, c'est près du Sancy que les quantités de neige les plus importantes sont observées alors que la couche a sensiblement diminué ailleurs, notamment à moyenne altitude. On relève en général 40-45cm en bas des pistes de la région et plus de 60cm sur les sommets même si là encore les épaisseurs sont assez hétérogènes suivant les secteurs. 

 

La station des Estables observe de belles quantités de neige ce 9 février 2023 - Webcam via Skaping

 

Enfin, les Vosges et le Jura observent également une couche de neige acceptable (mais encore en-dessous des moyennes de la période), un peu plus importante du côté des Vosges avec 20-25cm en moyenne en bas des pistes et autour de 60cm sur les sommets.

 

Le Jura est le massif où la neige est la moins abondante même si l'épaisseur de neige reste suffisante pour profiter de bonnes conditions skiables, celle-ci évoluant peu depuis plusieurs semaines en raison du froid persistant. On relève autour de 15cm en bas des pistes et plus de 30cm sur les sommets de la région avec par exemple 26cm au matin du 9 février à la nivôse de La Boissaude Rochejean (25) à 1222m d'altitude.

 

Si le massif est le moins bien fourni au niveau de la neige, les sommets du Jura observent encore une belle couche d'or blanc en ce 9 février - Webcam des Monts du Jura via Skaping

 

 

Cette neige va-t-elle résister sur nos massifs ?

 

Si le temps se montre durablement sec depuis la fin du mois de janvier, la mise en place d'un nouveau flux continental cette semaine sur la France a permis de conserver des températures froides en altitude. Ce temps froid, calme et ensoleillé a également permis de maintenir une épaisseur de neige stable sur nos massifs depuis maintenant plusieurs semaines.

 

Les hautes pressions et le soleil devraient persister dans les prochains jours sur notre pays avec des conditions restant durablement calmes. Toutefois, un changement de flux progressif va entraîner une nouvelle remontée des températures dans les prochains jours.

 

Evolution des températures à 850 hPa sur la France entre le 9 et le 16 février 2023 – Modèle GFS via WX CHARTS

 

 

Ainsi, le froid persistant sur nos reliefs va laisser place à des conditions plus radoucies pour la prochaine semaine avec le retour du dégel sur nos massifs dès la fin du week-end. Ces températures de nouveau positives vont donc de nouveau entamer une fonte progressive de la couche de neige sur la totalité de nos reliefs.



Toutefois, la persistance de conditions calmes et durablement ensoleillées devraient limiter la vitesse de cette fonte, en effet, la neige fond bien plus rapidement lors de conditions douces et perturbées que lorsque le soleil persiste et que le vent reste faible, même si les températures se situent au-dessus de 0°C.

 

Malgré un plein soleil depuis de nombreux jours, la station de Vars observe encore beaucoup de neige ce 9 février - Webcam via Skaping

 

 

Tant que ces conditions persisteront, la couche de neige évoluera relativement peu en montagne avec une fonte progressive mais restant assez peu importante. Toutefois, cette fonte pourra s'accentuer si la douceur persiste plus durablement et si les conditions deviennent plus perturbées.

 

 

Les modélisations à plus long terme font état d'un temps restant calmes ou alors peu perturbé sur notre pays jusqu'à la fin du mois de février avec des précipitations globalement dans les normes, induisant donc le possible passage de quelques perturbations mais rien de véritablement agité au programme.

 



Anomalies de précipitations pour les semaines du 20 au 26 février et du 27 février au 5 mars 2023 – ECMWF

 

Du côté des températures, c'est une relative douceur qui pourrait persister jusqu'à la fin du mois de février avec des anomalies de températures faiblement positives sur notre pays.

 

Anomalies de températures pour les semaines du 20 au 26 février et du 27 février au 5 mars 2023 – ECMWF

 

 

Ainsi, pas de fonte massive de la neige à prévoir en montagne dans les prochaines semaines même si la couche d'or blanc devrait progressivement diminuer, notamment en moyenne montagne avec le retour de températures positives dès la fin de cette semaine. Certains secteurs de moyenne montagne où la neige s'est montrée moins abondante durant le mois de janvier pourraient donc observer des quantités de neige peu satisfaisantes pour le ski d'ici la fin du mois alors que d'autres, plus fournis en or blanc, conserveront une épaisseur plus acceptable. 

 

La neige devrait donc entamer une font progressive sur nos massifs dès la fin de cette semaine du 6 au 12 février 2023, toutefois, cette fonte devrait rester relativement peu importante avec la persistance des conditions calmes et stables. Cette fonte pourrait se poursuivre durant les semaines suivantes et pourrait même s'accélérer si la douceur persiste et si les perturbations font leur retour avec un manteau neigeux pouvant donc se montrer bien plus diminué à moyenne altitude d'ici la fin du mois.

 

 

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Montpellier

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Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-villes.com, météorologiste , présentateur sur BFMTV et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d’ouvrages sur les évènements climatiques).

Notre ville de MONTPELLIER

Montpellier (en occitan Montpelhièr) est une commune française, située dans le département de l’Hérault (dont elle est la préfecture) et de la région Languedoc-Roussillon (dont elle est le chef-lieu). Montpellier se situe sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est, proche de la mer Méditerranée (7,1 km).
Sa superficie est de 57 km² pour une altitude située entre 8 et 119 m.
Sa population est d’environ 258.000 habitants.

Le climat de Montpellier est méditerranéen, avec des étés chauds et des hivers doux accompagnés parfois de fortes pluies (épisodes Cévenols liés à la proximité des contreforts du Massif Central sur lesquels les masses d’air humides en provenance de Méditerranée viennent parfois se bloquer lorsqu’un fort courant de sud se lève). Notez quand même que les gelées y sont plus fréquentes que sur la Côte d’Azur car l’air froid qui descend parfois de la vallée du Rhône arrive plus facilement. Notre ville est d’ailleurs située entre l’influence du Mistral et de la Tramontane, d’où des prévisions météo parfois très complexes (ce carrefour climatique en fait l’une des villes Française où le temps est le plus difficile à prévoir !) Il pleut en moyenne 61 jours / an avec un cumul de 629 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 2686 h (le record étant détenu par les Iles du Levant, dans le Var, avec plus de 3000 h par an).

L'histoire de Montpellier : Notre ville vit le jour au cours du XI ème siècle Le comte de Mauguio offre deux manses à Guilhem pour le féliciter de sa loyauté. Les héritiers de Guilhem vont alors développer la grandeur de leur famille à travers le bourg de Montpellier qui cohabitait au côté du village de Montpelliéret, propriété de l'évêque de Maguelone.
C’est au 13è siècle que ces deux villages vont être réunis à l'intérieur de nouveaux remparts fortifiés. En 1204, la ville devient espagnole suite au mariage de la fille de Guilhem VIII, Marie de Montpellier, avec Pierre d'Aragon. Elle sera revendue (la ville) au Roi de France en 1349. Cette période marque aussi un développement économique et culturel de la ville. Les marchands de Montpellier traitaient avec l'Orient l'achat d'épices et de plantes thérapeutiques dont les vertus étaient enseignées dans la toute nouvelle Université de médecine créée au XIIIème siècle. Des écoles de droit et d'art virent également le jour à cette époque. L'Université de Montpellier va se développer et son excellente réputation va attirer des étudiants de tout le Royaume (Rabelais y finit ses études de médecine en 1530).
A la fin du 14è siècle, Montpellier va connaître une période de déclin avec l'arrivée de catastrophes ( épidémies de peste entrecoupées de périodes de famine) qui vont dévaster une partie de la population.
Il faudra attendre le milieu du 15ème siècle avec l'installation de Jacques Coeur, l'argentier du roi Charles VII pour que le commerce redevienne florissant. Seulement, le rattachement de la Provence à la France en 1481 va marquer définitivement la fin de cet essor car Marseille va devenir le premier port de commerce avec l'Orient du Royaume.
Au 16è siècle, l'arrivée de la Réforme à Montpellier va marquer le début d'une ère de luttes religieuses entre catholiques et protestants. Ils vont successivement prendre le contrôle de la ville jusqu'a l'intervention de Louis XIII en 1622. Ses troupes firent le siège de la ville durant trois mois, Richelieu construisit par la suite la citadelle pour surveiller la ville. Ce siège eut pour conséquence le départ de nombreux protestants au profit des Montpelliérains catholiques. Louis XIV, dont la statue trône sur la promenade du Peyrou va faire de Montpellier la capitale administrative du Haut-Languedoc.
Le 17è et le 18è siècle furent le théâtre d'un fort développement architectural avec les travaux de célèbres architectes tels Daviler et les Giral. Ils construisirent la promenade du Peyrou, l'Esplanade et de nombreuses fontaines. De riches hôtels particuliers et églises (Saint Denis) ont également été construits par des hauts fonctionnaires et marchands durant cette période.
Au 19ème siècle la viticulture va fortement se développer, favorisant ainsi un nouvel essor achitectural avec la construction du Palais de justice, de la gare et la reconstruction du théâtre mais aussi de nouvelles églises comme Sainte Anne et Saint Roch. La viticulture, prospère aujourd'hui en Languedoc, a connu une période noire avec le Phylloxera et les problèmes liés à la surproduction.
La ville de Montpellier connaît au 20ème siècle un accroissement important avec en premier lieu l'installation des "pieds noirs" en provenance d'Algérie suivi, à la fin du siècle, de la création de pôles économiques autour de la vieille ville. La Paillade (quartier résidentiel) est le résultat de cet accroissement soudain de la population. La ville va être à l'origine de nombreux projets urbains en réhabilitant des quartiers entiers ou en construisant de nouveaux à la périphérie de cette ville en permanente mutation. Le quartier d’Antigone part de la place de la comédie et du centre commercial du Polygone pour rallier le nouvel Hôtel de Région qui vit ainsi le jour. Suit le quartier de Port Marianne le long des rives du Lez. Pour développer le dynamisme économique de Montpellier, cinq grand pôles d'activités ont été créés. Euromédecine accueillant des laboratoires de recherche, Agropolis pour l'agro-alimentaire, Antenna pour le secteur audiovisuel aujourd'hui en plein développement, Héliopolis pour le développement du tourisme et de la culture très importants en Languedoc, et un pôle informatique s'est créé avec l'implantation d'IBM dans les années soixante suivi par l'entreprise Dell.
Aujourd'hui, la ville de Montpellier est une capitale régionale administrative, économique et culturelle. Ville très touristique, elle offre de nombreux lieux de visites, héritage de son passé médiéval, elle propose aussi de nombreux événements culturels(le festival Montpellier Danse, le Festival international du cinéma méditerranéen). Enfin, le littoral de l'Hérault très riche vous offre des balades, des visites magnifiques sans compter les nombreux loisirs et activités sportives.

Les principaux centres d’intérêt de Montpellier sont : la Basilique Notre-Dame des Tables, la Cathédrale Saint-Pierre, le Château de Mogère, le Châteu d’Ô, la Citadelle, la Fontaine des Trois Grâces, le jardin des plantes, de nombreuses grandes écoles et la Place de la Comédie.