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Bilan météo et climatique de novembre 2022 : de la douceur mais également de l'humidité

Comme à chaque début de mois, nous vous proposons un bilan climatologique du mois écoulé. Place donc au bilan cartographié du mois de NOVEMBRE 2022 en termes de température, pluviométrie et ensoleillement sur un panel de 73 stations*.

Les statistiques sont calculées sous la nouvelle moyenne climatique officielle de la période 1991-2020, en lieu et place de l'ancienne période utilisée jusqu'au mois de mai (1981-2010).

 

Nous avions laissé le mois d'octobre sous une douceur exceptionnelle (le mois d'octobre le plus chaud jamais observé en France en plus d'un siècle de mesures >>). Et si ce mois de novembre n'a pas atteint des niveaux records, la douceur s'est poursuivie sans interruption.

 

Avec un indicateur thermique national de 10.89°C et une anomalie de +1.9°C (par rapport à la moyenne de la période 1991-2020), novembre 2022 se classe au 5e rang des + chauds observés depuis l'après-guerre. Les 4 premières places sont occupées par novembre 1994 (11.43°C), 2014 (11.29°C), 2015 (11.18°C) et 2011 (11.12°C).

 

Une douceur moins marquée qu'en octobre, mais durable. Sur les 30 jours de novembre, seules 2 petites journées ont été sous les moyennes (le 5 et le 30). Deux journées que l'on peut même considérer seulement "dans les moyennes" puisque l'anomalie est restée inférieure à 1°C.


Anomalie de la température quotidienne en novembre 2022 en France - écart à la moyenne 1991-2020 - Infoclimat

 

Avec un tel bilan doux, aucune ville de notre panel de stations n'a été sous les moyennes de saison. Une seule n'a d'ailleurs pas atteint +1°C d'anomalie : il s'agit de la station de Saint-Auban avec un bilan de +0.9°C.

 

La douceur a donc été généralisée sur tout le territoire. Sur une bande s'étirant du Midi-Toulousain à l'Alsace, en passant par le Massif-Central et la Franche-Comté, la douceur a même été plus remarquable, dépassant par endroit les +2.5°C. Pour les excédents les plus notables, notons jusqu'à +2.6°C à Clermont-Ferrand, Mâcon et Strasbourg, et même un maximum de +2.8°C pour la ville de Colmar.
Pour la capitale, la station de Paris-Montsouris fini ce mois de novembre avec une anomalie positive de +1.5°C.

 

Outre la douceur, la sécheresse restait inquiétante en octobre avec un mois totalement aride sur la moitié Sud (>>), et encore plusieurs dizaines de départements en état de crise.

 

Fort heureusement, l'humidité a enfin fait son retour au cours du mois dernier, de quoi combler partiellement l'important déficit accumulé ces derniers mois. Ce mois de novembre marque même un léger excédent pluviométrique à l'échelle nationale de +11% sur notre panel de stations.

 


Après un peu d'humidité et même de neige en montagne autour du 4 novembre (>>), l'anticyclone était pourtant bien de retour en fin de première décade et ceci jusqu'à la mi-novembre. Un changement de synoptique s'est toutefois opérée à partir du 14/15 novembre avec l'installation de conditions nettement plus dépressionnaires : tout d'abord près de la Méditerranée avec un épisode orageux ayant provoqué quelques inondations dans le secteur de Montpellier (96.9mm en une heure à Prades-le-Lez, dont 49.8mm en seulement 15 minutes), puis sur l'ensemble du pays à la faveur d'un flux océanique débouchant sur une succession de fronts pluvieux tant attendus (>>) !

 

Les hautes pressions de la toute dernière semaine du mois ne changeront pas la donne avec des précipitations largement excédentaires sur la moitié ouest du pays. L'ensemble de l'arc Atlantique, les côtes de la Manche ainsi que Midi-Pyrénées ont observé un excédent supérieur à +30% (+35% à Toulouse, +37% à Caen, +45% à Biarritz, +47% à Nantes). Des pluies encore plus abondantes sur la Bretagne, le Cotentin, et surtout entre Pas-de-Calais et baie de Somme avec deux fois plus de pluie que la moyenne habituelle (+113% au Touquet, +116% à Abbeville et +120% à Calais).

 

Malgré tout, certaines régions n'ont pas été aussi bien servies, principalement dans la moitié Est. Ardennes, bassin Parisien, Centre-Val-de-Loire, Auvergne-Rhône-Alpes, Côte-d'Azur ou encore Roussillon sont restés en déficit pour ce mois de novembre, entre -20 et -40% en moyenne. Localement, le déficit s'est encore montré important : -40% à Nice, -43% à Millau, -50% à Clermont-Ferrand, -51% à Orléans, -54% à Mâcon et jusqu'à -78% à Perpignan. Pour Paris, le déficit est plus négligeable avec -9% au parc Montsouris.

 

Au niveau du cumul total, la plupart des villes de la moitié Ouest ont réussi à dépasser la barre des 100mm, mais également dans le Sud-Est (Provence, Côte d'Azur et Corse). Sur les Pyrénées Occidentales, en Bretagne, dans la Manche, en baie de Somme ainsi que sur le Pas-de-Calais, le cumul y dépasse les 150mm voire même parfois les 200mm. Les cumuls les plus élevés de notre panel sont à mettre à l'actif de Calais (203mm), du Touquet (243mm), Brest (248mm), et une belle valeur de 301mm à Biarritz.

 

A contrario, des secteurs ont été bien moins arrosés dans les régions centrales, Massif-Central ou encore Roussillon, avec des cumuls qui n'ont parfois pas dépasses les 50mm. C'est le cas de Paris (49.6mm), Mâcon (42mm), Melun (41mm), Millau (41mm), Colmar (36mm), Orléans (30mm), Clermont-Ferrand (23mm) et un petit 16mm à Perpignan.

 

Au niveau de l'ensoleillement, la situation est un peu plus contrasté selon les régions. Malgré tout, le bilan à l'échelle nationale se montre quelques peu excédentaire, de l'ordre de +9% sur notre panel de stations pour ce mois de novembre 2022.

 

Un contraste selon les villes qui voit son explication aux périodes anticycloniques provoquant brouillards et nuages bas plus ou moins tenaces selon les secteurs. Une situation qui s'est principalement présentée en début de 2e décade (>>) ou encore en toute fin de mois (>>), avec une ténacité accrue dans les régions du Nord-Est.

 

La Bourgogne ou encore la Franche-Comté ont, de ce fait, vécu un mois de novembre relativement gris avec un déficit d'ensoleillement compris entre -10 et -30% (jusqu'à -22% à Dijon ou encore -27% à Besançon). Les régions sortant gagnantes sont situées dans le quart Nord-Ouest. Basse-Normandie, Pays-de-la-Loire et Bretagne ont terminé sur une excédent d'ensoleillement notable, compris entre +20 et +60% (+40% à Caen et Angers, +45% à Rennes, +60% à Saint-Brieuc). L'Ile-de-France est également dans le positif avec un excédent de +11% à Paris et +12% à Melun.

 

Seul un grand quart Nord-Est de la France n'a donc pas dépassé les 100 heures cumulés de soleil pour ce mois de novembre 2022, là où les nuages bas et brouillards ont été les plus fréquents. Le Grand-Est ainsi que la Bourgogne-Franche-Comté ont été les deux régions les moins ensoleillées avec moins de 70 heures au total (56h à Charleville-Mézières, 55h à Besançon et Strasbourg, 54h à Langres et un minimum de 52h à Dijon). C'est également le cas en Ile-de-France avec 78 heures pour Paris-Montsouris.

 

Les régions de l'Ouest s'en sortent bien mieux avec un ensoleillement plus significatif, dépassant les 100h. Nous atteignons même les 110 à 130 heures en Bretagne et Pays-de-la-Loire, des valeurs peu courantes en novembre (121h à Nantes, Rennes et La Roche-sur-Yon, 127h à St-Brieuc). Mais c'est comme souvent près de la Méditerranée qu'il fallait se rendre pour profiter un ensoleillement bien plus généreux avec plus de 150 heures cumulés : 158h à Montpellier, 164h à Nice et un maximum sur ce panel de 166h à Marseille-Marignane.

 

Récapitulatif : 

 

PANEL DE 73 STATIONS

Température – pluviométrie – ensoleillement :
Agen, Ajaccio, Albi, Alençon, Angers, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Bourg-Saint-Maurice, Bourges, Brest, Brive, Caen, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Châteauroux, Cherbourg, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Le Touquet, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Saint-Brieuc, Saint-Etienne, Saint-Dizier, Saint-Auban, Saint-Geoirs (Grenoble), Saint-Girons, Saint-Quentin, Strasbourg, Rouen, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

 

Température – pluviométrie (absence partielle ou totale de données d’ensoleillement) :
Abbeville, Lille, Metz, Hyères, Romorantin.

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Montpellier

Meteo-montpellier.fr. est un site météo uniquement dédié à Montpellier. Déjà une référence à Paris (plus de 100 000 visiteurs quotidiens) et dans d’autres grandes villes, ce service météo entièrement gratuit est de grande qualité. Plusieurs météorologistes locaux suivent la situation météo en permanence et réactualisent ainsi leurs prévisions plusieurs fois par jour en les affinant à chaque fois que la situation le nécessite; il en est de même pour les prévisions à 12 jours. Ce qui fait que meteo-montpellier.fr est sans doute le site météo local le plus réactif.

Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-villes.com, météorologiste , présentateur sur BFMTV et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d’ouvrages sur les évènements climatiques).

Notre ville de MONTPELLIER

Montpellier (en occitan Montpelhièr) est une commune française, située dans le département de l’Hérault (dont elle est la préfecture) et de la région Languedoc-Roussillon (dont elle est le chef-lieu). Montpellier se situe sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est, proche de la mer Méditerranée (7,1 km).
Sa superficie est de 57 km² pour une altitude située entre 8 et 119 m.
Sa population est d’environ 258.000 habitants.

Le climat de Montpellier est méditerranéen, avec des étés chauds et des hivers doux accompagnés parfois de fortes pluies (épisodes Cévenols liés à la proximité des contreforts du Massif Central sur lesquels les masses d’air humides en provenance de Méditerranée viennent parfois se bloquer lorsqu’un fort courant de sud se lève). Notez quand même que les gelées y sont plus fréquentes que sur la Côte d’Azur car l’air froid qui descend parfois de la vallée du Rhône arrive plus facilement. Notre ville est d’ailleurs située entre l’influence du Mistral et de la Tramontane, d’où des prévisions météo parfois très complexes (ce carrefour climatique en fait l’une des villes Française où le temps est le plus difficile à prévoir !) Il pleut en moyenne 61 jours / an avec un cumul de 629 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 2686 h (le record étant détenu par les Iles du Levant, dans le Var, avec plus de 3000 h par an).

L'histoire de Montpellier : Notre ville vit le jour au cours du XI ème siècle Le comte de Mauguio offre deux manses à Guilhem pour le féliciter de sa loyauté. Les héritiers de Guilhem vont alors développer la grandeur de leur famille à travers le bourg de Montpellier qui cohabitait au côté du village de Montpelliéret, propriété de l'évêque de Maguelone.
C’est au 13è siècle que ces deux villages vont être réunis à l'intérieur de nouveaux remparts fortifiés. En 1204, la ville devient espagnole suite au mariage de la fille de Guilhem VIII, Marie de Montpellier, avec Pierre d'Aragon. Elle sera revendue (la ville) au Roi de France en 1349. Cette période marque aussi un développement économique et culturel de la ville. Les marchands de Montpellier traitaient avec l'Orient l'achat d'épices et de plantes thérapeutiques dont les vertus étaient enseignées dans la toute nouvelle Université de médecine créée au XIIIème siècle. Des écoles de droit et d'art virent également le jour à cette époque. L'Université de Montpellier va se développer et son excellente réputation va attirer des étudiants de tout le Royaume (Rabelais y finit ses études de médecine en 1530).
A la fin du 14è siècle, Montpellier va connaître une période de déclin avec l'arrivée de catastrophes ( épidémies de peste entrecoupées de périodes de famine) qui vont dévaster une partie de la population.
Il faudra attendre le milieu du 15ème siècle avec l'installation de Jacques Coeur, l'argentier du roi Charles VII pour que le commerce redevienne florissant. Seulement, le rattachement de la Provence à la France en 1481 va marquer définitivement la fin de cet essor car Marseille va devenir le premier port de commerce avec l'Orient du Royaume.
Au 16è siècle, l'arrivée de la Réforme à Montpellier va marquer le début d'une ère de luttes religieuses entre catholiques et protestants. Ils vont successivement prendre le contrôle de la ville jusqu'a l'intervention de Louis XIII en 1622. Ses troupes firent le siège de la ville durant trois mois, Richelieu construisit par la suite la citadelle pour surveiller la ville. Ce siège eut pour conséquence le départ de nombreux protestants au profit des Montpelliérains catholiques. Louis XIV, dont la statue trône sur la promenade du Peyrou va faire de Montpellier la capitale administrative du Haut-Languedoc.
Le 17è et le 18è siècle furent le théâtre d'un fort développement architectural avec les travaux de célèbres architectes tels Daviler et les Giral. Ils construisirent la promenade du Peyrou, l'Esplanade et de nombreuses fontaines. De riches hôtels particuliers et églises (Saint Denis) ont également été construits par des hauts fonctionnaires et marchands durant cette période.
Au 19ème siècle la viticulture va fortement se développer, favorisant ainsi un nouvel essor achitectural avec la construction du Palais de justice, de la gare et la reconstruction du théâtre mais aussi de nouvelles églises comme Sainte Anne et Saint Roch. La viticulture, prospère aujourd'hui en Languedoc, a connu une période noire avec le Phylloxera et les problèmes liés à la surproduction.
La ville de Montpellier connaît au 20ème siècle un accroissement important avec en premier lieu l'installation des "pieds noirs" en provenance d'Algérie suivi, à la fin du siècle, de la création de pôles économiques autour de la vieille ville. La Paillade (quartier résidentiel) est le résultat de cet accroissement soudain de la population. La ville va être à l'origine de nombreux projets urbains en réhabilitant des quartiers entiers ou en construisant de nouveaux à la périphérie de cette ville en permanente mutation. Le quartier d’Antigone part de la place de la comédie et du centre commercial du Polygone pour rallier le nouvel Hôtel de Région qui vit ainsi le jour. Suit le quartier de Port Marianne le long des rives du Lez. Pour développer le dynamisme économique de Montpellier, cinq grand pôles d'activités ont été créés. Euromédecine accueillant des laboratoires de recherche, Agropolis pour l'agro-alimentaire, Antenna pour le secteur audiovisuel aujourd'hui en plein développement, Héliopolis pour le développement du tourisme et de la culture très importants en Languedoc, et un pôle informatique s'est créé avec l'implantation d'IBM dans les années soixante suivi par l'entreprise Dell.
Aujourd'hui, la ville de Montpellier est une capitale régionale administrative, économique et culturelle. Ville très touristique, elle offre de nombreux lieux de visites, héritage de son passé médiéval, elle propose aussi de nombreux événements culturels(le festival Montpellier Danse, le Festival international du cinéma méditerranéen). Enfin, le littoral de l'Hérault très riche vous offre des balades, des visites magnifiques sans compter les nombreux loisirs et activités sportives.

Les principaux centres d’intérêt de Montpellier sont : la Basilique Notre-Dame des Tables, la Cathédrale Saint-Pierre, le Château de Mogère, le Châteu d’Ô, la Citadelle, la Fontaine des Trois Grâces, le jardin des plantes, de nombreuses grandes écoles et la Place de la Comédie.