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Bilan météo et climatique de mai 2021 : maussade, entre fraîcheur et humidité

Comme à chaque début de mois, nous vous proposons un bilan climatologique du mois écoulé. Place donc au bilan cartographié du mois de MAI 2021 en termes de température, pluviométrie et ensoleillement sur un panel de 73 stations*.

 

Cela a été le fait marquant du mois de mai : l’absence de conditions printanières ! En effet, les conditions fraîches ont prédominé durant l’intégralité de ce mois, puisque seuls 6 jours ont été plus doux que la moyenne à l’échelle nationale.


Graphique : Infoclimat

 

Avec une anomalie de près de -1.3°C par rapport à la moyenne 1981-2010 (température moyenne de 13,78°C), mai 2021 est le mois de mai le plus frais observé dans le pays depuis 2013. Cette anomalie chute même à -1.7°C au regard de la moyenne climatique 1991-2020 qui sera mise en place en début d’année prochaine.

Graphique : Météo-France - Twitter Gaetan Heymes

 

Seules deux villes de notre panel ont réussi à atteindre leurs moyennes 1981/2010 respectives (Hyères avec +0.1°C et Perpignan avec +0.3°C). Partout ailleurs, le temps a été frais, voire même très frais en se dirigeant vers l’Est et le Nord-Est du pays. Sur les Alpes, en Franche-Comté ainsi que dans le Grand-Est, l’anomalie chute sous les -2°C (-2.2°C à Bourg-Saint-Maurice, Charleville-Mézières, Besançon, Luxeuil ou encore à Dijon, -2.3°C à Strasbourg, et jusqu’à -2.5°C du côté de Metz).

Sur le bassin Parisien, le bilan est lui aussi bien frais avec -1.5°C à Paris-Montsouris ainsi qu’à Melun.

 

 

La 1ere partie du printemps a été relativement sèche, mais le mois de mai est parvenu quelques peu à inverser la tendance. Les précipitations ont été relativement abondantes notamment autour de la deuxième décade du mois, permettant un bilan excédentaire. Lors de la journée du 10 mai, de très fortes pluies se sont produites sous un front stationnaire des Cévennes jusqu’au Jura, occasionnant quelques inondations (>>).

 

Sur notre panel de station, la pluviométrie se trouve être en excédent de +23% à l’échelle nationale. Avec un cumul moyen agrégé de 108mm, mai 2021 se place au 11e rang des mois de mai les plus arrosés depuis 1959.

Graphique : Météo-France - Twitter Gaetan Heymes

 

 

Les pluies ont été excédentaires sur la plupart des régions. Elles ont même été relativement abondantes au regard des quantités habituellement constatés en mai dans l’Est et le Sud-Est du pays (+157% à Embrun, +97% à Lyon, +92% à Embrun), parfois sur le podium des plus arrosés depuis les Alpes jusqu’au Territoire de Belfort. Des pluies qui sont aussi tombées en bonne quantité autour du Val de Loire (+93% au Mans, +61% à Tours).

 

De rares secteurs sont pourtant restés en déficit au cours de ce mois. C’est le cas notamment au pied des Pyrénées (-48% à Saint-Girons, -40% à Tarbes), sur le Languedoc-Roussillon (-71% à Perpignan, 40% à Carcassonne, -29% à Nîmes), dans la plaine de la Limagne (-43% à Clermont-Ferrand).

 

Pour la capitale, pas de réelle anomalie à noter, puisque la station du parc Montsouris note un excédent très marginal de +2%.

 

 

Sur les postes de notre panel, plus de la moitié ont recueilli au-delà de 80mm de précipitations. Dans les régions de l’Est, ces cumuls ont même franchi les 150mm (sur notre panel : jusqu’à 179mm à Lyon, 175mm à Embrun, 167mm à Besançon, 151mm à Luxeuil). Le cumul maximal sur le réseau secondaire atteint même 390mm au lac Alfied (Haut-Rhin).

 

Inversement, la Limagne, la Côte d’Azur ainsi que le Languedoc-Roussillon n’ont récolté que peu de précipitations, avec moins de 50mm cumulés (47mm à Montpellier, 42mm à Nîmes, 38mm à Nice, 34mm à Carcassonne, 14mm à Perpignan, et seulement 9mm à Lézignan-Corbières (Aude) pour le minimum national sur le réseau secondaire).

 

A Paris, le cumul atteint 64mm, contre une moyenne mensuelle de … 63mm.

 

 

D'un point de vue ensoleillement, le bilan s'est montré nettement plus contrasté au cours de ce mois de mai, avec d'importantes disparités régionales. Des disparités qui finissent toutefois par se compenser, puisque l'ensoleillement a été globalement conforme à la moyenne mensuelle sur notre panel de station (bilan national de -2%).

 

Si l'Est du pays présente un déficit, les régions les moins favorisées se situent principalement dans le quart Nord-Est. En effet, le Grand-Est ainsi que la Bourgogne-Franche-Comté finissent sur un bilan déficitaire en terme d'ensoleillement entre -10 et -20% (jusqu'à -18% à Strasbourg, -17% à Besançon et Charleville-Mézières). Le département du Finistère est également en retrait avec -19% du côté de Brest, soit le déficit le plus important de notre panel. En Ile-de-France, le bilan est proche de la normale à Paris (-3%), mais le déficit se montre plus marqué à Melun (-14%).

 

De la Côte d'Opale jusqu'au sud de l'Occitanie, en passant par le Poitou, les Pays de la Loire et l'Est de la Bretagne, le soleil est toutefois parvenu à se manifester un peu plus durablement que la moyenne. L'excédent atteint sur ces secteurs les +10% voire au delà (+13% à Biarritz et Nantes, mais jusqu'à +24% au Touquet). Dans le Massif-Central, la ville du Puy-en-Velay parvient elle a obtenir un bilan de +14%.

 

 

Traduit en termes de durée d'insolation, le déficit sur les régions du Nord-Est se matérialise par un cumul ne dépassant pas les 200 heures de soleil au cours de ce mois de mai (188h à Paris, 168h à Nancy, 165h à Strasbourg, 156h à Charleville-Mézières). Mais c'est à Brest où la durée cumulée est la plus basse de notre panel avec seulement 145 heures.

 

Si nous avons obtenu entre 200 et 220 heures en moyenne sur l'Ouest et le Centre-Est du pays, seules les régions Méditerranéennes ont réussi à dépasser les 250 heures (jusqu'à 274h à Montpellier, 289h à Ajaccio et un maxi de 290h à Marseille-Marignane). Toutefois, une ville du Nord s'est approché sensiblement de ce seuil : il s'agit du Touquet avec 249 heures.

 

RECAPITULATIF :

 

* PANEL DE 73 STATIONS

Température – pluviométrie – ensoleillement :
Agen, Ajaccio, Albi, Alençon, Angers, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Bourg-Saint-Maurice, Bourges, Brest, Brive, Caen, Calais, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Château-Arnoux-Saint-Auban, Châteauroux, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Le Touquet, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Saint-Brieuc, Saint-Etienne, Saint-Dizier, Saint-Geoirs (Grenoble), Saint-Girons, Saint-Quentin, Strasbourg, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

 

Température – pluviométrie (absence de données d’ensoleillement) :
Abbeville, Cherbourg, Hyères, Lille,  Metz, Romorantin, Rouen.

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Montpellier

Meteo-montpellier.fr. est un site météo uniquement dédié à Montpellier. Déjà une référence à Paris (plus de 100 000 visiteurs quotidiens) et dans d’autres grandes villes, ce service météo entièrement gratuit est de grande qualité. Plusieurs météorologistes locaux suivent la situation météo en permanence et réactualisent ainsi leurs prévisions plusieurs fois par jour en les affinant à chaque fois que la situation le nécessite; il en est de même pour les prévisions à 12 jours. Ce qui fait que meteo-montpellier.fr est sans doute le site météo local le plus réactif.

Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-villes.com, météorologiste , présentateur sur BFMTV et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d’ouvrages sur les évènements climatiques).

Notre ville de MONTPELLIER

Montpellier (en occitan Montpelhièr) est une commune française, située dans le département de l’Hérault (dont elle est la préfecture) et de la région Languedoc-Roussillon (dont elle est le chef-lieu). Montpellier se situe sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est, proche de la mer Méditerranée (7,1 km).
Sa superficie est de 57 km² pour une altitude située entre 8 et 119 m.
Sa population est d’environ 258.000 habitants.

Le climat de Montpellier est méditerranéen, avec des étés chauds et des hivers doux accompagnés parfois de fortes pluies (épisodes Cévenols liés à la proximité des contreforts du Massif Central sur lesquels les masses d’air humides en provenance de Méditerranée viennent parfois se bloquer lorsqu’un fort courant de sud se lève). Notez quand même que les gelées y sont plus fréquentes que sur la Côte d’Azur car l’air froid qui descend parfois de la vallée du Rhône arrive plus facilement. Notre ville est d’ailleurs située entre l’influence du Mistral et de la Tramontane, d’où des prévisions météo parfois très complexes (ce carrefour climatique en fait l’une des villes Française où le temps est le plus difficile à prévoir !) Il pleut en moyenne 61 jours / an avec un cumul de 629 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 2686 h (le record étant détenu par les Iles du Levant, dans le Var, avec plus de 3000 h par an).

L'histoire de Montpellier : Notre ville vit le jour au cours du XI ème siècle Le comte de Mauguio offre deux manses à Guilhem pour le féliciter de sa loyauté. Les héritiers de Guilhem vont alors développer la grandeur de leur famille à travers le bourg de Montpellier qui cohabitait au côté du village de Montpelliéret, propriété de l'évêque de Maguelone.
C’est au 13è siècle que ces deux villages vont être réunis à l'intérieur de nouveaux remparts fortifiés. En 1204, la ville devient espagnole suite au mariage de la fille de Guilhem VIII, Marie de Montpellier, avec Pierre d'Aragon. Elle sera revendue (la ville) au Roi de France en 1349. Cette période marque aussi un développement économique et culturel de la ville. Les marchands de Montpellier traitaient avec l'Orient l'achat d'épices et de plantes thérapeutiques dont les vertus étaient enseignées dans la toute nouvelle Université de médecine créée au XIIIème siècle. Des écoles de droit et d'art virent également le jour à cette époque. L'Université de Montpellier va se développer et son excellente réputation va attirer des étudiants de tout le Royaume (Rabelais y finit ses études de médecine en 1530).
A la fin du 14è siècle, Montpellier va connaître une période de déclin avec l'arrivée de catastrophes ( épidémies de peste entrecoupées de périodes de famine) qui vont dévaster une partie de la population.
Il faudra attendre le milieu du 15ème siècle avec l'installation de Jacques Coeur, l'argentier du roi Charles VII pour que le commerce redevienne florissant. Seulement, le rattachement de la Provence à la France en 1481 va marquer définitivement la fin de cet essor car Marseille va devenir le premier port de commerce avec l'Orient du Royaume.
Au 16è siècle, l'arrivée de la Réforme à Montpellier va marquer le début d'une ère de luttes religieuses entre catholiques et protestants. Ils vont successivement prendre le contrôle de la ville jusqu'a l'intervention de Louis XIII en 1622. Ses troupes firent le siège de la ville durant trois mois, Richelieu construisit par la suite la citadelle pour surveiller la ville. Ce siège eut pour conséquence le départ de nombreux protestants au profit des Montpelliérains catholiques. Louis XIV, dont la statue trône sur la promenade du Peyrou va faire de Montpellier la capitale administrative du Haut-Languedoc.
Le 17è et le 18è siècle furent le théâtre d'un fort développement architectural avec les travaux de célèbres architectes tels Daviler et les Giral. Ils construisirent la promenade du Peyrou, l'Esplanade et de nombreuses fontaines. De riches hôtels particuliers et églises (Saint Denis) ont également été construits par des hauts fonctionnaires et marchands durant cette période.
Au 19ème siècle la viticulture va fortement se développer, favorisant ainsi un nouvel essor achitectural avec la construction du Palais de justice, de la gare et la reconstruction du théâtre mais aussi de nouvelles églises comme Sainte Anne et Saint Roch. La viticulture, prospère aujourd'hui en Languedoc, a connu une période noire avec le Phylloxera et les problèmes liés à la surproduction.
La ville de Montpellier connaît au 20ème siècle un accroissement important avec en premier lieu l'installation des "pieds noirs" en provenance d'Algérie suivi, à la fin du siècle, de la création de pôles économiques autour de la vieille ville. La Paillade (quartier résidentiel) est le résultat de cet accroissement soudain de la population. La ville va être à l'origine de nombreux projets urbains en réhabilitant des quartiers entiers ou en construisant de nouveaux à la périphérie de cette ville en permanente mutation. Le quartier d’Antigone part de la place de la comédie et du centre commercial du Polygone pour rallier le nouvel Hôtel de Région qui vit ainsi le jour. Suit le quartier de Port Marianne le long des rives du Lez. Pour développer le dynamisme économique de Montpellier, cinq grand pôles d'activités ont été créés. Euromédecine accueillant des laboratoires de recherche, Agropolis pour l'agro-alimentaire, Antenna pour le secteur audiovisuel aujourd'hui en plein développement, Héliopolis pour le développement du tourisme et de la culture très importants en Languedoc, et un pôle informatique s'est créé avec l'implantation d'IBM dans les années soixante suivi par l'entreprise Dell.
Aujourd'hui, la ville de Montpellier est une capitale régionale administrative, économique et culturelle. Ville très touristique, elle offre de nombreux lieux de visites, héritage de son passé médiéval, elle propose aussi de nombreux événements culturels(le festival Montpellier Danse, le Festival international du cinéma méditerranéen). Enfin, le littoral de l'Hérault très riche vous offre des balades, des visites magnifiques sans compter les nombreux loisirs et activités sportives.

Les principaux centres d’intérêt de Montpellier sont : la Basilique Notre-Dame des Tables, la Cathédrale Saint-Pierre, le Château de Mogère, le Châteu d’Ô, la Citadelle, la Fontaine des Trois Grâces, le jardin des plantes, de nombreuses grandes écoles et la Place de la Comédie.