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Bilan météo et climatique de l'hiver 2024-2025 : grande douceur au Sud mais un temps gris et humide dans le Nord-Ouest

Comme à chaque début de mois, nous vous proposons un nouveau bilan climatologique. Place désormais au bilan cartographié de l’ HIVER MÉTÉOROLOGIQUE 2024-2025 en termes de température, pluviométrie et ensoleillement sur un panel de 73 stations*. Pour rappel, l'hiver météorologique comprend les mois de décembre, janvier et févruer. Les anomalies présentées sont calculées à partir des moyennes climatiques de la période de référence 1991-2020 sur l'ensemble des stations du panel.

 

S'il a pour certain semblé cet hiver météorologique assez long et froid, il n'en est en réalité rien. En effet, avec un indicateur thermique national de 6.5°C, cet hiver a été +0.6°C au-dessus des moyennes de saison. Cette "fausse" impression douce s'expliquant par différentes raison : une forte humidité et grisaille (voir plus loin dans l'article), des contrastes selon les régions, et aussi par un hiver précédent nettement plus doux (+2.0°C) laissant penser que l'hiver écoulé a été relativement frais. 

Il s'agit qui plus est du 8e hiver consécutif au-dessus des moyennes, les trois hivers les plus doux s'étant produit au cours des dix dernières années (2016, 2020, 2024).


Indicateur thermique national pour l'hiver météorologique 2024-2025 depuis l'après-guerre (1946) - Infoclimat

 

De plus, le thermomètre n'a cessé de jouer au yo-yo durant ces trois mois, alternant successivement des périodes douces et des périodes plus froides tous les 7 à 10 jours en moyenne... On décompte alors 5 principales périodes douces et 4 périodes fraîches/froides au cours de cet hiver :

  • Première décade de décembre : douceur
  • Du 9 au 14 décembre : fraîcheur
  • De la mi-décembre jusqu'à Noël : douceur
  • De Noël au Nouvel An : froid
  • Première décade de Janvier : douceur
  • Seconde décade de Janvier : froid
  • Troisième décade de Janvier : douceur
  • Première décade de Février : fraîcheur
  • Seconde et troisième décade de Février : douceur (excepté 15 et 16 temporairement frais).

 

Au total, 51 jours ont vu des températures au-dessus des moyennes au niveau national, contre 39 jours sous les moyennes. Voici le récapitulatif thermique des trois mois de l'hiver météorologique 2024-2025 :

DÉCEMBRE 2024 : +0.3C (>>)
JANVIER 2025 2024 : +0.5°C (>>)

FÉVRIER 2025 : +1.2°C (>>)


Évolution des températures quotidiennes en France durant l'hiver météorologique 2024-2025 et écart à la moyenne 1991-2020 - Météo-France

 

Si le bilan thermique est excédentaire, les températures ont été pourtant tout juste conformes aux moyennes, voire même légèrement inférieures sur le quart Nord-Ouest de la France. Pour les déficits, ils restent généralement très infimes (-0.1°C à Rouen, Alençon ou Rennes), hormis pour Nantes avec -0.7°C. Paris-Montsouris termine dans la moyenne avec un bilan de +0.1°C.

 

Si dans le Nord-Est, la douceur a été un peu plus prononcée avec un excédent proche de +1°C sur l'Alsace et la Franche-Comté, c'est essentiellement toute la moitié Sud qui porte ce bilan vers l'excédent avec une anomalie marquée bien supérieure à +1°C sur toutes les villes méridionales. Au plus haut, les départements Alpins sortent du lot, approchant parfois les +2°C sur notre panel (+1.7°C à Bourg-Saint-Maurice, +1.9°C à Embrun).

 

Du côté de la pluviométrie, le mot "contraste" résume parfaitement cet hiver météorologique, et le bilan saisonnier national très proche de la moyenne (+2%) ne permet pas de mettre en avant ces disparités et variations.

 

Le mois de décembre, très fréquemment sous les hautes pressions, a été dans l'ensemble très peu arrosé, et les séquences pluvieuses y ont été rares (comme autour du 7 décembre avec le passage de la tempête Darragh >>). Or, cette période anticyclonique a laissé place au mois de janvier à des conditions océaniques dépressionnaires particulièrement humides. Au cours de ce mois, de multiples dépressions voire tempêtes se sont succédé (Gabri le 18 janvier, Eowyn le 24 >>, Herminia les 26-27 >>, Ivo le 29) tout en provoquant des crues parfois historiques en Bretagne. Le mois de février, à quant a lui alterné périodes pluvieuses notamment autour de la Méditerranée du 7 au 9 puis les 22-23, et des moments d'accalmie anticyclonique comme en fin de seconde et début de troisième décade.

 

Voici le récapitulatif pluviométrique des trois mois de l'hiver météorologique 2024-2025 :

DÉCEMBRE 2024 : -30% (>>)
JANVIER 2025 2024 : +56% (>>)

FÉVRIER 2025 : -16% (>>)

 

Parmi les régions les plus copieusement arrosées au cours de cet hiver météorologique, il s'agit dans un premier temps du quart Nord-Ouest avec un excédent supérieur à +20-30%, voire approchant voire atteignant localement les +50% sur l'Ouest de la Bretagne et dans le bassin Parisien (+45% à Chartres, +46% à Paris, +50% à Rennes). La seconde zone concerne plusieurs régions du quart Sud-Est du pays, entre vallée du Rhône, Languedoc, Sud du Massif-Central et l'Est de la Corse avec là aussi un excédent de +20 à +30% (grimpant même jusqu'à +58% au Puy-en-Velay).

 

A l'inverse, un grand quart Sud-Ouest, la région PACA ou encore la Corse du Sud ont vécu un hiver plus sec qu'à l'accoutumée avec un déficit pluviométrique de -10 à -30%, voire même de -30 à -50% sur le Roussillon, la plaine de l'Aude et l'intérieur Provençal (-43% à Perpignan, -44% à Saint-Auban, -46% à Perpignan). Les Alpes, le val de Saône, la Champagne-Ardennes ou encore le Pas-de-Calais présentent eux aussi un déficit de l'ordre de -10 à -20% (jusqu'à -23% à Calais).

 

Ceci se traduit par des cumuls pluviométriques plus élevés sur toute la façade Atlantique et de la Manche, notamment au Pays-basque, Pays-de-la-Loire, Normandie et Bretagne où les cumuls dépassent souvent les 250mm. Localement, les 300mm sur notre panel ont été dépassés avec 332mm à La Roche-sur-Yon, 356mm à Cherbourg, 357mm à Biarritz, et 412mm à Brest.
Le Nord des Alpes, la Franche-Comté, les Ardennes et la Haute-Corse possèdent également des cumuls élevés parfois compris entre 250 et 300mm sur notre panel (jusqu'à 303mm à Bastia). Certaines stations Cévenoles (n'apparaissant pas sur cette carte) ont aussi des cumuls supérieurs à 300 voire 400mm.

 

Pour les départements les plus secs, certaines villes n'ont à l'inverse même pas réussi à franchir la barre des 100mm cumulés. C'est notamment le cas en Limagne (69mm à Clermont-Ferrand, minimum national du panel), du Midi-Toulousain au Roussillon (95mm à Toulouse, 89mm à Perpignan) ou encore dans l'arrière-pays Provençal (80mm à Saint-Auban).

 

 

Pour terminer du côté de l'ensoleillement, le bilan est quasi-similaire à celui de la pluviométrie au niveau géographique. De ce fait, s'il est relativement proche de la moyenne à l'échelon national (-3%), il cache là aussi d'importantes disparités.

 

Entre séquences anticycloniques propices à des nuages bas/brouillards excessivement tenaces, et périodes humides apportant une forte nébulosité, c'est l'ensemble du quart Nord-Ouest de la France qui a vécu un hiver remarquablement gris, avec un déficit d'ensoleillement de -15 à -30% en Pays-de-la-Loire, Centre-Val-de-Loire, région Parisienne et Hauts-de-France (-24% au Touquet, -26% au Mans, -27% à Alençon). Avec une pluviométrie excédentaire et des températures à peine dans les moyennes, nous pouvons affirmer que cet hiver dans le Nord-Ouest a été bien maussade !

Mêmes raisons, mêmes causes sur l'agglomération Lyonnaise et le val de Saône, avec des nuages bas omniprésents portant le déficit à -10% à Mâcon et -12% à Lyon. Autre secteur bien peu ensoleillée par rapport à d'habitude : le pourtour Méditerranéen, soumis à de nombreuses entrées maritimes et épisodes pluvieux. De ce fait, le déficit d'ensoleillement y atteint parfois de -10 à -15% sur le Languedoc et en Provence (-11% à Nîmes, -14% à Montpellier et Embrun).

 

Pour les régions avec excédent, nous les retrouvons sur une diagonale allant du Sud-Ouest au Nord-Ouest, avec +10 à +15% entre Grand-Est et Franche-Comté (+16% à Nancy), Occitanie (+15% à Carcassonne) ou encore Limousin (jusqu'à +23% à Limoges).

 

Voici le récapitulatif d'ensoleillement des trois mois de l'hiver météorologique 2024-2025 :

DÉCEMBRE 2024 : -9% (>>)
JANVIER 2025 2024 : 0% (>>)

FÉVRIER 2025 : -1% (>>)

 

Cet important déficit sur le Nord-Ouest se traduit par un ensoleillement n'ayant pas dépassé les 200 heures au total sur toutes ces régions (195h à Paris par exemple). Sur plusieurs villes, la barre des 150 heures a même été à peine franchie (156h à Alençon, 153h à Beauvais), voire non atteinte avec 146 heures seulement au Touquet !

 

Plus l'on se dirige vers le Sud, plus vous avez pu apercevoir plus durablement le soleil au cours de cet hiver. A quelques exceptions près notamment en secteur Lyonnais ou Val de Garonne sous les nuages bas et brouillards (204h à Lyon, 247h à Agen), la barre des 300 heures d'ensoleillement a été globalement atteinte sur les régions méridionales.
Malgré les entrées maritimes et un ensoleillement déficitaire, c'est bien près de la Méditerranée, comme quasi-systématiquement, où l'on note le plus fort taux d'ensoleillement. Sur le Roussillon, Provence, Côte d'Azur ou Corse, les 400 voire 450 heure cumulés ont été dépassés : jusqu'à 462h à Nice, 465h à Saint-Auban et un maximum de 481 heures pour la station d'Ajaccio (soit trois fois plus qu'au Touquet ou Charleville-Mézières !).

 

Récapitulatif : 

 

PANEL DE 73 STATIONS

Température – pluviométrie – ensoleillement :
Agen, Ajaccio, Albi, Alençon, Angers, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Bourges, Bourg-Saint-Maurice, Brest, Caen, Calais, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Château-Arnoux-Saint-Auban, Châteauroux, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Le Touquet, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Saint-Brieuc, Saint-Etienne, Saint-Dizier, Saint-Geoirs (Grenoble), Saint-Girons, Saint-Quentin, Strasbourg, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

 

Température – pluviométrie (absence de données d’ensoleillement) :
Abbeville, Brive, Hyères, Lille, Metz, Romorantin.

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Montpellier

Meteo-montpellier.fr. est un site météo uniquement dédié à Montpellier. Déjà une référence à Paris (plus de 100 000 visiteurs quotidiens) et dans d’autres grandes villes, ce service météo entièrement gratuit est de grande qualité. Plusieurs météorologistes locaux suivent la situation météo en permanence et réactualisent ainsi leurs prévisions plusieurs fois par jour en les affinant à chaque fois que la situation le nécessite; il en est de même pour les prévisions à 12 jours. Ce qui fait que meteo-montpellier.fr est sans doute le site météo local le plus réactif.

Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-villes.com, météorologiste , présentateur sur BFMTV et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d’ouvrages sur les évènements climatiques).

Notre ville de MONTPELLIER

Montpellier (en occitan Montpelhièr) est une commune française, située dans le département de l’Hérault (dont elle est la préfecture) et de la région Languedoc-Roussillon (dont elle est le chef-lieu). Montpellier se situe sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est, proche de la mer Méditerranée (7,1 km).
Sa superficie est de 57 km² pour une altitude située entre 8 et 119 m.
Sa population est d’environ 258.000 habitants.

Le climat de Montpellier est méditerranéen, avec des étés chauds et des hivers doux accompagnés parfois de fortes pluies (épisodes Cévenols liés à la proximité des contreforts du Massif Central sur lesquels les masses d’air humides en provenance de Méditerranée viennent parfois se bloquer lorsqu’un fort courant de sud se lève). Notez quand même que les gelées y sont plus fréquentes que sur la Côte d’Azur car l’air froid qui descend parfois de la vallée du Rhône arrive plus facilement. Notre ville est d’ailleurs située entre l’influence du Mistral et de la Tramontane, d’où des prévisions météo parfois très complexes (ce carrefour climatique en fait l’une des villes Française où le temps est le plus difficile à prévoir !) Il pleut en moyenne 61 jours / an avec un cumul de 629 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 2686 h (le record étant détenu par les Iles du Levant, dans le Var, avec plus de 3000 h par an).

L'histoire de Montpellier : Notre ville vit le jour au cours du XI ème siècle Le comte de Mauguio offre deux manses à Guilhem pour le féliciter de sa loyauté. Les héritiers de Guilhem vont alors développer la grandeur de leur famille à travers le bourg de Montpellier qui cohabitait au côté du village de Montpelliéret, propriété de l'évêque de Maguelone.
C’est au 13è siècle que ces deux villages vont être réunis à l'intérieur de nouveaux remparts fortifiés. En 1204, la ville devient espagnole suite au mariage de la fille de Guilhem VIII, Marie de Montpellier, avec Pierre d'Aragon. Elle sera revendue (la ville) au Roi de France en 1349. Cette période marque aussi un développement économique et culturel de la ville. Les marchands de Montpellier traitaient avec l'Orient l'achat d'épices et de plantes thérapeutiques dont les vertus étaient enseignées dans la toute nouvelle Université de médecine créée au XIIIème siècle. Des écoles de droit et d'art virent également le jour à cette époque. L'Université de Montpellier va se développer et son excellente réputation va attirer des étudiants de tout le Royaume (Rabelais y finit ses études de médecine en 1530).
A la fin du 14è siècle, Montpellier va connaître une période de déclin avec l'arrivée de catastrophes ( épidémies de peste entrecoupées de périodes de famine) qui vont dévaster une partie de la population.
Il faudra attendre le milieu du 15ème siècle avec l'installation de Jacques Coeur, l'argentier du roi Charles VII pour que le commerce redevienne florissant. Seulement, le rattachement de la Provence à la France en 1481 va marquer définitivement la fin de cet essor car Marseille va devenir le premier port de commerce avec l'Orient du Royaume.
Au 16è siècle, l'arrivée de la Réforme à Montpellier va marquer le début d'une ère de luttes religieuses entre catholiques et protestants. Ils vont successivement prendre le contrôle de la ville jusqu'a l'intervention de Louis XIII en 1622. Ses troupes firent le siège de la ville durant trois mois, Richelieu construisit par la suite la citadelle pour surveiller la ville. Ce siège eut pour conséquence le départ de nombreux protestants au profit des Montpelliérains catholiques. Louis XIV, dont la statue trône sur la promenade du Peyrou va faire de Montpellier la capitale administrative du Haut-Languedoc.
Le 17è et le 18è siècle furent le théâtre d'un fort développement architectural avec les travaux de célèbres architectes tels Daviler et les Giral. Ils construisirent la promenade du Peyrou, l'Esplanade et de nombreuses fontaines. De riches hôtels particuliers et églises (Saint Denis) ont également été construits par des hauts fonctionnaires et marchands durant cette période.
Au 19ème siècle la viticulture va fortement se développer, favorisant ainsi un nouvel essor achitectural avec la construction du Palais de justice, de la gare et la reconstruction du théâtre mais aussi de nouvelles églises comme Sainte Anne et Saint Roch. La viticulture, prospère aujourd'hui en Languedoc, a connu une période noire avec le Phylloxera et les problèmes liés à la surproduction.
La ville de Montpellier connaît au 20ème siècle un accroissement important avec en premier lieu l'installation des "pieds noirs" en provenance d'Algérie suivi, à la fin du siècle, de la création de pôles économiques autour de la vieille ville. La Paillade (quartier résidentiel) est le résultat de cet accroissement soudain de la population. La ville va être à l'origine de nombreux projets urbains en réhabilitant des quartiers entiers ou en construisant de nouveaux à la périphérie de cette ville en permanente mutation. Le quartier d’Antigone part de la place de la comédie et du centre commercial du Polygone pour rallier le nouvel Hôtel de Région qui vit ainsi le jour. Suit le quartier de Port Marianne le long des rives du Lez. Pour développer le dynamisme économique de Montpellier, cinq grand pôles d'activités ont été créés. Euromédecine accueillant des laboratoires de recherche, Agropolis pour l'agro-alimentaire, Antenna pour le secteur audiovisuel aujourd'hui en plein développement, Héliopolis pour le développement du tourisme et de la culture très importants en Languedoc, et un pôle informatique s'est créé avec l'implantation d'IBM dans les années soixante suivi par l'entreprise Dell.
Aujourd'hui, la ville de Montpellier est une capitale régionale administrative, économique et culturelle. Ville très touristique, elle offre de nombreux lieux de visites, héritage de son passé médiéval, elle propose aussi de nombreux événements culturels(le festival Montpellier Danse, le Festival international du cinéma méditerranéen). Enfin, le littoral de l'Hérault très riche vous offre des balades, des visites magnifiques sans compter les nombreux loisirs et activités sportives.

Les principaux centres d’intérêt de Montpellier sont : la Basilique Notre-Dame des Tables, la Cathédrale Saint-Pierre, le Château de Mogère, le Châteu d’Ô, la Citadelle, la Fontaine des Trois Grâces, le jardin des plantes, de nombreuses grandes écoles et la Place de la Comédie.