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Bilan météo et climatique de l'hiver 2021-2022 : très doux au Nord, une sécheresse marquée près de la Méditerranée

Comme à chaque début de mois, nous vous proposons un nouveau bilan climatologique. Place désormais au bilan cartographié de l’ HIVER 2021-2022 en termes de température, pluviométrie et ensoleillement sur un panel de 73 stations*. Pour rappel, l'hiver météorologique comprends les mois de décembre, janvier ainsi que février.

 

Les températures, bien que contrastées selon les semaines, ont été globalement douces au cours de cet hiver météorologique : le bilan thermique national est excédentaire de +1.2°C. Cette douceur globale s'est manifestée par l'absence de réelle séquence hivernale : les jours de neige en plaine ont été relativement rares lors de cette saison. Seules les régions de plaine situées les plus à l'est ont pu voir les sols blanchir durant cet hiver, essentiellement lors de la matinée du vendredi 10 décembre 2021 où quelques centimètres avaient été observés de la Lorraine au nord des Alpes. Sur les autres régions de plaine, la neige est aux abonnés absents..

 

Les fêtes de fin d'année puis début janvier (>>) ainsi que le mois de février dans sa globalité ont été particulièrement doux. Les séquences fraîches se sont concentrées principalement du 20 au 22 décembre (>>), ainsi que du 12 au 27 janvier avec une forte récurrence de gelées matinales (>>). Voici le récapitulatif thermique des trois mois de l'hiver 2021-2022
DÉCEMBRE 2021 : +1.3°C (>>)
JANVIER 2022 : 0.0°C (>>)
FÉVRIER 2022 : +2.3°C (>>)

Anomalies de l'indicateur thermique national - hiver 2021-2022 - Météo-France


Toutes les stations du territoire métropolitain ont connu cet excédent thermique. S'il est parfois inférieur à +1°C dans la moitié Sud (+0.3°C à Saint-Etienne, +0.4°C à Bergerac, Albi ou encore Grenoble-St-Geoirs), nous pouvons parler d'un hiver météorologique particulièrement doux sur les départements situés au nord de la Seine, où l'excédent parvient à dépasser les +2°C.

 

Pour les villes avec la plus forte anomalie, notons +1.9°C à Paris, +2°C à Metz et Lille, +2.1°C à Abbeville et Strasbourg, +2.2°C à Nancy et Saint-Quentin. La palme revient à la ville de Strasbourg avec une anomalie atteignant +2.4°C.

 

 

Les conditions ont été très fréquemment anticycloniques et bien calmes durant ces trois derniers mois, avec peu de perturbations d'origine océaniques. Des hautes pressions occasionnant un déficit pluviométrique de l'ordre de -18% à l'échelle nationale sur notre panel de stations pour cet hiver météorologique 2021-2022.

Deux périodes très humides au début du mois de décembre 2021 (>>) et au début janvier 2022 (>>) ont toutefois provoqué des inondations majeures sur le Sud-Ouest et notamment le massif Pyrénéen. Des pluies également présentes du 16 au 21 février lors du passage de pas moins de 4 tempêtes successives (notamment les tempêtes Dudley >> et surtout Eunice >> ayant provoqué plusieurs décès à travers l'Europe). Malgré cela, les trois mois de cet hiver ont été déficitaires (de manière beaucoup plus notable en janvier et février). Voici le récapitulatif pluviométrique ce mes mois d'hiver 2021-2022 :
DÉCEMBRE 2021 : +16% (>>)
JANVIER 2022 : -41% (>>)
FÉVRIER 2022 : -38% (>>)

 

Si le déficit est marqué sur un grand quart Nord-Ouest du pays ainsi qu'en Alsace et Lorraine (-43% à Colmar, -34% à Abbeville, Orléans et Rennes, -31% à Nantes et Caen), la situation a été exceptionnelle près de la Méditerranée où nous comptabilisons moins de 10 jours de précipitations sur le Languedoc, le Roussillon, ou encore la Côte d'Azur. Sur ces dernières régions, le déficit y atteint -50 à -80%, faisant de nouveau apparaître le spectre de la sécheresse pour ce début de printemps. Les déficits les plus importants sont à mettre au titre des villes de Hyères (-62%), Nîmes (-64%), Bastia (-74%) ou encore Montpellier (-82%, soit 1/5e du cumul moyen habituel).

 

Quelques secteurs sont parvenus à s'en sortir : il s'agit notamment de l'Ile-de-France (+13% à Paris, +32% à Melun), entre Jura et Alpes (+7% à Besançon, +15% à Bourg-Saint-Maurice), mais surtout sur les Pyrénées en raison des deux épisodes de blocage pluvieux de début décembre et début janvier (+35% à Tarbes, +44% à Saint-Girons).

 

Malgré une saison réputée comme humide, plusieurs villes de l'Alsace, de la Limagne, de l'Est du Massif-Central et du pourtour Méditerranéen ne sont pas parvenues à totaliser plus de 100mm de précipitations au cours de cet hiver : il est tombé seulement 79mm à Saint-Etienne, 78mm à Marignane et Hyères, 77mm à Montélimar, 62mm à Colmar, 57mm à Bastia, 54mm à Clermont-Ferrand, et seulement 32mm à Montpellier.

 

C'est dans le Sud-Ouest, sur le Finistère, ou aux abords des reliefs de l'Est que les pluies ont été les plus fréquentes avec un cumul ayant dépassé les 200 voire même les 300mm sur plusieurs villes de notre panel : 299mm à Brest, 330mm à Biarritz, 329mm à Saint-Girons, 338mm à Bourg-Saint-Maurice, et 368mm à Tarbes.

Pour l'Ile-de-France, Paris a été arrosé à hauteur de 169mm, et 216mm pour la station de Melun.

 

 

Avec ces hautes pressions et ce temps sec, le soleil est parvenu à se manifester de manière bien plus fréquente qu'à l'accoutumée. Le bilan à l'échelle national est alors excédentaire de +18% sur notre panel de stations pour cet hiver 2021-2022.

 

Tour comme pour les précipitations, les trois mois de cette saison météorologiques se sont bouclés sur un excédent d'ensoleillement, malgré quelques périodes de grisaille parfois tenace sous l'anticyclone en décembre et janvier au nord de la Loire (>>). Voici le récapitulatif d'ensoleillement des trois mois de l'hiver 2021-2022 :
DÉCEMBRE 2021 : +7% (>>)
JANVIER 2022 : +20% (>>)
FÉVRIER 2022 : +23% (>>)

 

C'est toute la moitié Sud qui a profité d'un très généreux ensoleillement au cours de ce hiver météorologique, avec un excédent quasi-généralisé allant de +20% à +40% : jusqu'à +38% pour les villes de Brive-la-Gaillarde, Bergerac, Mont-de-Marsan et Grenoble (St-Geoirs), +40% à Montélimar, +42% au Puy-en-Velay, et même +43% pour la ville de Millau. Le quart Nord-Est n'est pas à plaindre également avec un excédent allant de +10 à +30% du bassin Parisien à l'Alsace (+31% à Paris-Montsouris, +34% à Colmar).

 

Les Pays-de-la-Loire, la Normandie et surtout la Bretagne n'ont pas eu le même succès, avec une grisaille plus prégnante que d'habitude, et par conséquent un léger déficit autour des -10% (jusqu'à -11% à Rennes et même -16% pour la ville de Lorient).

 

 

Alors que les régions septentrionales sont habituellement les plus ensoleillées, ceci a été encore plus flagrant lors de cet hiver 2021-2022. Hormis Colmar (303h), seules ces villes du Sud ont observé plus de 300h de soleil au cours des trois derniers mois. Dans le Sud-Est, l'écart est même notable avec 500 voire même localement 600h de soleil (540h à Nîmes, 541h à Bastia, 544h à Montpellier, 548h à Marseille-Marignane, 595h à Nice, et un maximum sur notre panel à Saint-Auban avec 626 heures).

 

Il s'agit d'une durée totale d'insolation parfois trois fois supérieure à celle observée en Bretagne, Normandie, Picardie, Ardennes ou encore en Lorraine. Sur ces régions, vous n'avez observé par endroit pas plus de 200 heures de soleil : 192h du côté de Cherbourg, 187h à St-Brieuc, 186h à Brest, et un minimum de 176h pour la ville de Charleville-Mézières. Entre les deux, de l'embouchure de la Loire à la Franche-Comté en passant par le Val de Loire et la Bourgogne, ce sont environ 250 heures de soleil qui ont été décomptées lors de cette saison hivernale (253h à Paris-Montsouris).

 

Récapitulatif : 

 

PANEL DE 73 STATIONS

Température – pluviométrie – ensoleillement :
Agen, Ajaccio, Albi, Alençon, Angers, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Bourg-Saint-Maurice, Bourges, Brest, Brive, Caen, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Château-Arnoux-Saint-Auban, Châteauroux, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Le Touquet, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Saint-Brieuc, Saint-Etienne, Saint-Dizier, Saint-Geoirs (Grenoble), Saint-Girons, Saint-Quentin, Strasbourg, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

 

Température – pluviométrie (absence de données d’ensoleillement) :
Abbeville, Calais, Cherbourg, Hyères, Lille, Metz, Romorantin, Rouen.

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Montpellier

Meteo-montpellier.fr. est un site météo uniquement dédié à Montpellier. Déjà une référence à Paris (plus de 100 000 visiteurs quotidiens) et dans d’autres grandes villes, ce service météo entièrement gratuit est de grande qualité. Plusieurs météorologistes locaux suivent la situation météo en permanence et réactualisent ainsi leurs prévisions plusieurs fois par jour en les affinant à chaque fois que la situation le nécessite; il en est de même pour les prévisions à 12 jours. Ce qui fait que meteo-montpellier.fr est sans doute le site météo local le plus réactif.

Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-villes.com, météorologiste , présentateur sur BFMTV et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d’ouvrages sur les évènements climatiques).

Notre ville de MONTPELLIER

Montpellier (en occitan Montpelhièr) est une commune française, située dans le département de l’Hérault (dont elle est la préfecture) et de la région Languedoc-Roussillon (dont elle est le chef-lieu). Montpellier se situe sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est, proche de la mer Méditerranée (7,1 km).
Sa superficie est de 57 km² pour une altitude située entre 8 et 119 m.
Sa population est d’environ 258.000 habitants.

Le climat de Montpellier est méditerranéen, avec des étés chauds et des hivers doux accompagnés parfois de fortes pluies (épisodes Cévenols liés à la proximité des contreforts du Massif Central sur lesquels les masses d’air humides en provenance de Méditerranée viennent parfois se bloquer lorsqu’un fort courant de sud se lève). Notez quand même que les gelées y sont plus fréquentes que sur la Côte d’Azur car l’air froid qui descend parfois de la vallée du Rhône arrive plus facilement. Notre ville est d’ailleurs située entre l’influence du Mistral et de la Tramontane, d’où des prévisions météo parfois très complexes (ce carrefour climatique en fait l’une des villes Française où le temps est le plus difficile à prévoir !) Il pleut en moyenne 61 jours / an avec un cumul de 629 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 2686 h (le record étant détenu par les Iles du Levant, dans le Var, avec plus de 3000 h par an).

L'histoire de Montpellier : Notre ville vit le jour au cours du XI ème siècle Le comte de Mauguio offre deux manses à Guilhem pour le féliciter de sa loyauté. Les héritiers de Guilhem vont alors développer la grandeur de leur famille à travers le bourg de Montpellier qui cohabitait au côté du village de Montpelliéret, propriété de l'évêque de Maguelone.
C’est au 13è siècle que ces deux villages vont être réunis à l'intérieur de nouveaux remparts fortifiés. En 1204, la ville devient espagnole suite au mariage de la fille de Guilhem VIII, Marie de Montpellier, avec Pierre d'Aragon. Elle sera revendue (la ville) au Roi de France en 1349. Cette période marque aussi un développement économique et culturel de la ville. Les marchands de Montpellier traitaient avec l'Orient l'achat d'épices et de plantes thérapeutiques dont les vertus étaient enseignées dans la toute nouvelle Université de médecine créée au XIIIème siècle. Des écoles de droit et d'art virent également le jour à cette époque. L'Université de Montpellier va se développer et son excellente réputation va attirer des étudiants de tout le Royaume (Rabelais y finit ses études de médecine en 1530).
A la fin du 14è siècle, Montpellier va connaître une période de déclin avec l'arrivée de catastrophes ( épidémies de peste entrecoupées de périodes de famine) qui vont dévaster une partie de la population.
Il faudra attendre le milieu du 15ème siècle avec l'installation de Jacques Coeur, l'argentier du roi Charles VII pour que le commerce redevienne florissant. Seulement, le rattachement de la Provence à la France en 1481 va marquer définitivement la fin de cet essor car Marseille va devenir le premier port de commerce avec l'Orient du Royaume.
Au 16è siècle, l'arrivée de la Réforme à Montpellier va marquer le début d'une ère de luttes religieuses entre catholiques et protestants. Ils vont successivement prendre le contrôle de la ville jusqu'a l'intervention de Louis XIII en 1622. Ses troupes firent le siège de la ville durant trois mois, Richelieu construisit par la suite la citadelle pour surveiller la ville. Ce siège eut pour conséquence le départ de nombreux protestants au profit des Montpelliérains catholiques. Louis XIV, dont la statue trône sur la promenade du Peyrou va faire de Montpellier la capitale administrative du Haut-Languedoc.
Le 17è et le 18è siècle furent le théâtre d'un fort développement architectural avec les travaux de célèbres architectes tels Daviler et les Giral. Ils construisirent la promenade du Peyrou, l'Esplanade et de nombreuses fontaines. De riches hôtels particuliers et églises (Saint Denis) ont également été construits par des hauts fonctionnaires et marchands durant cette période.
Au 19ème siècle la viticulture va fortement se développer, favorisant ainsi un nouvel essor achitectural avec la construction du Palais de justice, de la gare et la reconstruction du théâtre mais aussi de nouvelles églises comme Sainte Anne et Saint Roch. La viticulture, prospère aujourd'hui en Languedoc, a connu une période noire avec le Phylloxera et les problèmes liés à la surproduction.
La ville de Montpellier connaît au 20ème siècle un accroissement important avec en premier lieu l'installation des "pieds noirs" en provenance d'Algérie suivi, à la fin du siècle, de la création de pôles économiques autour de la vieille ville. La Paillade (quartier résidentiel) est le résultat de cet accroissement soudain de la population. La ville va être à l'origine de nombreux projets urbains en réhabilitant des quartiers entiers ou en construisant de nouveaux à la périphérie de cette ville en permanente mutation. Le quartier d’Antigone part de la place de la comédie et du centre commercial du Polygone pour rallier le nouvel Hôtel de Région qui vit ainsi le jour. Suit le quartier de Port Marianne le long des rives du Lez. Pour développer le dynamisme économique de Montpellier, cinq grand pôles d'activités ont été créés. Euromédecine accueillant des laboratoires de recherche, Agropolis pour l'agro-alimentaire, Antenna pour le secteur audiovisuel aujourd'hui en plein développement, Héliopolis pour le développement du tourisme et de la culture très importants en Languedoc, et un pôle informatique s'est créé avec l'implantation d'IBM dans les années soixante suivi par l'entreprise Dell.
Aujourd'hui, la ville de Montpellier est une capitale régionale administrative, économique et culturelle. Ville très touristique, elle offre de nombreux lieux de visites, héritage de son passé médiéval, elle propose aussi de nombreux événements culturels(le festival Montpellier Danse, le Festival international du cinéma méditerranéen). Enfin, le littoral de l'Hérault très riche vous offre des balades, des visites magnifiques sans compter les nombreux loisirs et activités sportives.

Les principaux centres d’intérêt de Montpellier sont : la Basilique Notre-Dame des Tables, la Cathédrale Saint-Pierre, le Château de Mogère, le Châteu d’Ô, la Citadelle, la Fontaine des Trois Grâces, le jardin des plantes, de nombreuses grandes écoles et la Place de la Comédie.