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Bilan météo et climatique de juillet 2021 : très arrosé et peu ensoleillé

Comme à chaque début de mois, nous vous proposons un bilan climatologique du mois écoulé. Place donc au bilan cartographié du mois de JUILLET 2021 en termes de température, pluviométrie et ensoleillement sur un panel de 73 stations*.

 

 Cet été semble décidément assez maussade, voire même « pourri » selon les termes couramment employés. Et pourtant, ce n’est pas réellement au niveau des températures que ce constat se joue. En effet, avec un indicateur thermique de 20.7°C, ce mois de juillet 2021 a terminé plus ou moins dans les normes de saison, avec un infime déficit thermique de -0.1°C (par rapport aux moyennes climatiques de la période 1981-2010).

 

Au regard des futures moyennes climatiques de la période 1991-2020 qui seront effectives en début d’année prochaine, le bilan est toutefois moins clément avec une anomalie se creusant à -0.5°C. Ceci s’explique par une récurrence forte d’étés particulièrement chauds ces dernières années, ayant fait augmenter ces moyennes saisonnières… et troublant donc notre ressenti sur cet été en cours. De ce fait, ce mois de juillet 2021 peu ou prou « dans les normes » est pourtant le plus frais depuis juillet 2014 !

 

Ce mois de juillet 2021 a été 3.7°C moins chaud que le record historique de juillet 2006. Mais surtout plus frais de 2.6°C par rapport à juillet 2018, et 2.3°C par rapport à juillet 2019, d’où l’impression d’été pourri.

 

Graphiques Infoclimat

 

Au niveau de la répartition géographique, nous pouvons constater qu’un grand nombre de régions du Sud-Ouest au Nord-Est, en passant par le Centre, l’Auvergne et Rhône-Alpes ont vécu un mois de juillet moins chaud qu’à l’accoutumée. L’anomalie par rapport à la moyenne 1981-2010 y chute régulièrement sous les -0.5°C, et même localement sous les -1°C (-1.0°C à Châteauroux et -1.2°C à Saint-Etienne).

Seul le pourtour Méditerranéen, et les régions bordant la Manche ont pu observer des températures plus clémentes, et même légèrement plus chaudes qu’un mois de juillet dit « normal » : +0.5°C à Nice et Cherbourg, +0.7°C à Nîmes et au Touquet, +0.9°C à Bastia et Abbeville… et même +1.7°C à Ajaccio, qui est parvenu a dépasser les 40°C durant l’après-midi du 24 juillet à la faveur du Sirocco (vent de Sud-Est chaud et sec). Pour Paris, ce mois de juillet a été tout à fait conforme aux moyennes (0.0°C au Parc Montsouris).

 

Si un paramètre prend réellement le dessus pour caractériser ce temps maussade, il s’agit bel et bien de la pluviométrie. Alors que mai (+23%) et juin (+56%) avaient déjà été très fortement arrosés, juillet a poursuivi cette série : avec un excédent pluviométrique de +39% sur notre panel de station, il s’agit du 7e mois de juillet le plus pluvieux depuis 1959 en France. Des pluies, averses et orages fréquents liés aux passages d’une succession de gouttes froides (>>) et même d’une véritable tempête tout à fait inhabituelle pour cette saison, en tout début de mois (Zyprian avec des rafales jusqu’à 140km/h en Bretagne >> ).

 

Ces pluies abondantes depuis plusieurs semaines ont provoqué des inondations généralisées dans le Nord-Est du pays au milieu du mois de juillet (>>). Les conséquences hors de nos frontières y ont été bien plus catastrophiques la Belgique et l’Allemagne notamment ayant vécus des inondations dramatiques provoquant au total plus de 220 décès sur ces deux pays (soit l’une des pires inondations sur le continent Européen depuis plusieurs décennies >>).

 

C’est dans l’Est de la France ainsi qu’en Occitanie où les pluies ont été anormalement abondantes, avec des cumuls dépassant parfois deux fois la moyenne mensuelle (anomalie supérieure à +100%) : +109% à Lorient, +110% à Besançon, +112% à Millau, +119% à Mâcon, +126% à Nancy, +132% à Montpellier, +145% à Toulouse, +178% à Lyon-Bron, +184% à Embrun, et même jusqu’à +256% à Bastia (soit 3,5 fois plus qu’un mois de juillet normal).

 

Certains secteurs sont toutefois parvenus à passer au travers de ces abondantes pluies. C’est le cas de la Nouvelle-Aquitaine (-71% à Bergerac, -43% à Mont-de-Marsan), d’une partie de la Provence (-65% à Hyères, -62% à Nice), ou encore sur la côte occidentale de la Corse où il n’a pratiquement pas plus lors de ce mois (-94% à Ajaccio).

 

 

Traduit en termes de cumuls, la barre des 100mm a été globalement franchie sur une grande partie Est et surtout Nord-Est de la France. Sur notre panel, nous atteignons jusqu’à 155mm à Mâcon, 177mm à Lyon-Bron (qui a observé son mois de juillet le plus arrosé en 101 ans de mesures), et même 189mm à Besançon. Sur le réseau secondaire de Météo-France, la barre des 300mm a été observée en Haute-Savoie ainsi que dans le Jura.

 

Si la Nouvelle-Aquitaine, les Pays-de-la-Loire et la Basse-Normandie ont récolté moins de 50mm, ce sont les régions Méditerranéennes qui ont échappé aux pluies, principalement la Provence et l’Est de la Corse (5mm à Nice, 3mm à Hyères, et seulement 0.4mm à Ajaccio).

 

 

 Malgré les fréquentes pluies, l’ensoleillement avait été conforme aux moyennes au cours du mois de juin… or, ce n’était pas le cas pour ce mois de juillet, décidément bien maussade. En effet, outre les pluies, le soleil s’est fait plutôt discret : sur notre panel, le déficit d’ensoleillement a atteint -11% à l’échelle nationale au cours de ce mois de juillet 2021.

 

Les villes sortant du lot et étant parvenues à atteindre leur norme mensuelle ont été bien rares pour ce mois de juillet. Sur ce panel de 73 stations, il n’y en a que cinq : Saint-Brieuc et Caen (+1%), Nantes (+2%), Le Touquet (+3%), et Lorient (+7%).

 

Toutes les autres régions du pays ont en effet observé un déficit d’ensoleillement. Une durée d’insolation qui était même assez faible de l’Aquitaine aux Alpes, ainsi qu’entre Bourgogne, Franche-Comté et Grand-Est où le déficit a atteint les -15 voire même -20% : notons par exemple -21% à Bordeaux, Grenoble – St-Geoirs ou encore Troyes, -23% à Clermont-Ferrand, -24% à Brest et -25% à Saint-Etienne.

 

 

Comme souvent en cette saison (et même la plupart de l’année), ce sont les régions méditerranéennes qui ont pu profiter du soleil le plus longtemps. Seuls le Languedoc, La Provence, la Côte d’Azur ainsi que la Corse ont bénéficié de plus de 300 heures de soleil cumulé au cours du mois de juillet : jusqu’à 337h à Nice, 344h à Marseille-Marignane et même 356h à Ajaccio (maximum de notre panel).

 

L’écart se creuse avec le reste du pays, où la durée totale d’ensoleillement est globalement comprise entre 180h et 220h (189h à Paris). Les Pyrénées ainsi que la Picardie et les Ardennes sont en queue de peloton avec souvent moins de 190h cumulés (seulement 178h à Biarritz, 175h à Abbeville, 174h à Charleville-Mézières et 168h à Tarbes).

 

Une valeur de 129h a été mesurée à Brest, qui reste soumise à caution car laissant penser à une sonde défectueuse (écart très important par rapport au reste de la Bretagne).

 

 

Récapitulatif : 

 

PANEL DE 73 STATIONS

Température – pluviométrie – ensoleillement :
Agen, Ajaccio, Albi, Alençon, Angers, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Bourg-Saint-Maurice, Bourges, Brest, Brive, Caen, Calais, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Château-Arnoux-Saint-Auban, Châteauroux, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Le Touquet, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Saint-Brieuc, Saint-Etienne, Saint-Dizier, Saint-Geoirs (Grenoble), Saint-Girons, Saint-Quentin, Strasbourg, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

 

Température – pluviométrie (absence de données d’ensoleillement) :
Abbeville, Cherbourg, Hyères, Lille, Metz, Romorantin, Rouen.

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Montpellier

Meteo-montpellier.fr. est un site météo uniquement dédié à Montpellier. Déjà une référence à Paris (plus de 100 000 visiteurs quotidiens) et dans d’autres grandes villes, ce service météo entièrement gratuit est de grande qualité. Plusieurs météorologistes locaux suivent la situation météo en permanence et réactualisent ainsi leurs prévisions plusieurs fois par jour en les affinant à chaque fois que la situation le nécessite; il en est de même pour les prévisions à 12 jours. Ce qui fait que meteo-montpellier.fr est sans doute le site météo local le plus réactif.

Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-villes.com, météorologiste , présentateur sur BFMTV et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d’ouvrages sur les évènements climatiques).

Notre ville de MONTPELLIER

Montpellier (en occitan Montpelhièr) est une commune française, située dans le département de l’Hérault (dont elle est la préfecture) et de la région Languedoc-Roussillon (dont elle est le chef-lieu). Montpellier se situe sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est, proche de la mer Méditerranée (7,1 km).
Sa superficie est de 57 km² pour une altitude située entre 8 et 119 m.
Sa population est d’environ 258.000 habitants.

Le climat de Montpellier est méditerranéen, avec des étés chauds et des hivers doux accompagnés parfois de fortes pluies (épisodes Cévenols liés à la proximité des contreforts du Massif Central sur lesquels les masses d’air humides en provenance de Méditerranée viennent parfois se bloquer lorsqu’un fort courant de sud se lève). Notez quand même que les gelées y sont plus fréquentes que sur la Côte d’Azur car l’air froid qui descend parfois de la vallée du Rhône arrive plus facilement. Notre ville est d’ailleurs située entre l’influence du Mistral et de la Tramontane, d’où des prévisions météo parfois très complexes (ce carrefour climatique en fait l’une des villes Française où le temps est le plus difficile à prévoir !) Il pleut en moyenne 61 jours / an avec un cumul de 629 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 2686 h (le record étant détenu par les Iles du Levant, dans le Var, avec plus de 3000 h par an).

L'histoire de Montpellier : Notre ville vit le jour au cours du XI ème siècle Le comte de Mauguio offre deux manses à Guilhem pour le féliciter de sa loyauté. Les héritiers de Guilhem vont alors développer la grandeur de leur famille à travers le bourg de Montpellier qui cohabitait au côté du village de Montpelliéret, propriété de l'évêque de Maguelone.
C’est au 13è siècle que ces deux villages vont être réunis à l'intérieur de nouveaux remparts fortifiés. En 1204, la ville devient espagnole suite au mariage de la fille de Guilhem VIII, Marie de Montpellier, avec Pierre d'Aragon. Elle sera revendue (la ville) au Roi de France en 1349. Cette période marque aussi un développement économique et culturel de la ville. Les marchands de Montpellier traitaient avec l'Orient l'achat d'épices et de plantes thérapeutiques dont les vertus étaient enseignées dans la toute nouvelle Université de médecine créée au XIIIème siècle. Des écoles de droit et d'art virent également le jour à cette époque. L'Université de Montpellier va se développer et son excellente réputation va attirer des étudiants de tout le Royaume (Rabelais y finit ses études de médecine en 1530).
A la fin du 14è siècle, Montpellier va connaître une période de déclin avec l'arrivée de catastrophes ( épidémies de peste entrecoupées de périodes de famine) qui vont dévaster une partie de la population.
Il faudra attendre le milieu du 15ème siècle avec l'installation de Jacques Coeur, l'argentier du roi Charles VII pour que le commerce redevienne florissant. Seulement, le rattachement de la Provence à la France en 1481 va marquer définitivement la fin de cet essor car Marseille va devenir le premier port de commerce avec l'Orient du Royaume.
Au 16è siècle, l'arrivée de la Réforme à Montpellier va marquer le début d'une ère de luttes religieuses entre catholiques et protestants. Ils vont successivement prendre le contrôle de la ville jusqu'a l'intervention de Louis XIII en 1622. Ses troupes firent le siège de la ville durant trois mois, Richelieu construisit par la suite la citadelle pour surveiller la ville. Ce siège eut pour conséquence le départ de nombreux protestants au profit des Montpelliérains catholiques. Louis XIV, dont la statue trône sur la promenade du Peyrou va faire de Montpellier la capitale administrative du Haut-Languedoc.
Le 17è et le 18è siècle furent le théâtre d'un fort développement architectural avec les travaux de célèbres architectes tels Daviler et les Giral. Ils construisirent la promenade du Peyrou, l'Esplanade et de nombreuses fontaines. De riches hôtels particuliers et églises (Saint Denis) ont également été construits par des hauts fonctionnaires et marchands durant cette période.
Au 19ème siècle la viticulture va fortement se développer, favorisant ainsi un nouvel essor achitectural avec la construction du Palais de justice, de la gare et la reconstruction du théâtre mais aussi de nouvelles églises comme Sainte Anne et Saint Roch. La viticulture, prospère aujourd'hui en Languedoc, a connu une période noire avec le Phylloxera et les problèmes liés à la surproduction.
La ville de Montpellier connaît au 20ème siècle un accroissement important avec en premier lieu l'installation des "pieds noirs" en provenance d'Algérie suivi, à la fin du siècle, de la création de pôles économiques autour de la vieille ville. La Paillade (quartier résidentiel) est le résultat de cet accroissement soudain de la population. La ville va être à l'origine de nombreux projets urbains en réhabilitant des quartiers entiers ou en construisant de nouveaux à la périphérie de cette ville en permanente mutation. Le quartier d’Antigone part de la place de la comédie et du centre commercial du Polygone pour rallier le nouvel Hôtel de Région qui vit ainsi le jour. Suit le quartier de Port Marianne le long des rives du Lez. Pour développer le dynamisme économique de Montpellier, cinq grand pôles d'activités ont été créés. Euromédecine accueillant des laboratoires de recherche, Agropolis pour l'agro-alimentaire, Antenna pour le secteur audiovisuel aujourd'hui en plein développement, Héliopolis pour le développement du tourisme et de la culture très importants en Languedoc, et un pôle informatique s'est créé avec l'implantation d'IBM dans les années soixante suivi par l'entreprise Dell.
Aujourd'hui, la ville de Montpellier est une capitale régionale administrative, économique et culturelle. Ville très touristique, elle offre de nombreux lieux de visites, héritage de son passé médiéval, elle propose aussi de nombreux événements culturels(le festival Montpellier Danse, le Festival international du cinéma méditerranéen). Enfin, le littoral de l'Hérault très riche vous offre des balades, des visites magnifiques sans compter les nombreux loisirs et activités sportives.

Les principaux centres d’intérêt de Montpellier sont : la Basilique Notre-Dame des Tables, la Cathédrale Saint-Pierre, le Château de Mogère, le Châteu d’Ô, la Citadelle, la Fontaine des Trois Grâces, le jardin des plantes, de nombreuses grandes écoles et la Place de la Comédie.