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Bilan météo et climatique de janvier 2022 : très sec et des records d'ensoleillement sous l'anticyclone

Comme à chaque début de mois, nous vous proposons un bilan climatologique du mois écoulé. Place donc au bilan cartographié du mois de JANVIER 2022 en termes de température, pluviométrie et ensoleillement sur un panel de 73 stations*.

 

Ce n'est pas ce mois de janvier qui peut permettre de donner une indication sur les températures à venir pour le reste de l'année. En effet, avec un indicateur national de 4.93°C, janvier 2022 termine sur un équilibre thermique : 0.0°C soit pile dans les moyennes climatiques de la période 1981-2010.

Les tous premiers jours de l'année avaient pourtant été marqués par une incroyable douceur océanique. Mais ceci a été rapidement compensé par deux semaines plutôt fraîches du 11 au 27 janvier, notamment au niveau des températures matinales.


Indicateur thermique national - janvier 2022 - Infoclimat

 

Le temps très calme et anticyclonique a été à l'origine de très fréquentes gelées par rayonnement nocturne (perte radiative lors de nuits claires et dégagées), principalement dans le Sud et l'Est du pays où le gel a été observé en moyenne plus d'u jour sur deux. En plaine, pas moins de 27 jours de gel ont été constatés en Savoie sur la station d'Albertville.

 

Des records mensuels ont même été battus à Aix-en-Provence avec 24 jours de gel (ancien record de 23 jours en janvier 1957) ou encore à Albi avec 23 jours (ancien record de 22 jours en janvier 1987).


Nombre mensuel de jours avec températures négatives - janvier 2022 - Météo-France / Twitter Gaetan Heymes

 

Ces gelées d'une fréquence inhabituelle sont la cause d'un déficit thermique sur les régions méridionales pour ce mois de janvier. Dans le quart Sud-Ouest, ce mois a donc été assez frais avec une anomalie comprise entre -1°C et -2°C selon les villes (-1.6°C à Toulouse et Agen, -1.7°C à Bergerac, et même -2.2°C à Agen).

 

A contrario, au nord de la Loire où ces gelées ont été plus rares en raison de la couverture nuageuse, le mois de janvier s'est montré plus doux au regard des normes constatées en cette période de l'année. Au nord de la Seine, l'excédent approche voire dépasse par endroit les +1°C (+1.0°C à Nancy, 1.1°C à St-Quentin et Calais, jusqu'à +1.3°C à Strasbourg). Pour Paris, la note est de +0.7°C sur la station de référence du parc Montsouris.

 

 

S'il y avait bien un mot pour résumer ce mois de janvier, il serait vite trouvé : anticyclone ! En effet, notre pays et plus globalement l'ensemble de l'Ouest de l'Europe ont subi un véritable blocage anticyclonique durant la quasi-totalité du mois. La pression atmosphérique moyenne sur le pays était alors supérieure à 1025hPa durant ce mois, et plusieurs pics à plus de 1040hPa ont été observés.


Pression atmosphérique moyenne - janvier 2022 - Météo-France - Twitter Gaetan Heymes

 

Avec de telles conditions anticycloniques, les perturbations océaniques ont été inexistantes, et les pluies bien rares. Au final, ce mois de janvier 2022 s'est bouclé sur un important déficit pluviométrique, atteignant -41% sur notre panel de stations.

Une seule séquence perturbée a fait l'actualité, autour des 9 et 10 janvier, avec un blocage pluvieux sur les Pyrénées ayant entrainé des crues majeures et généralisées (vigilance rouge pour pluie-inondation, crue de la Garonne la plus importante à Toulouse depuis juin 2000 >>).

 

Si les villes du piémont central Pyrénéen ont donc été en excédent pluviométrique suite à cet épisode humide (+63% à St-Girons, +19% à Tarbes, +17% à Toulouse), il s'agit d'une exception. Hormis également l'Ile-de-France (+21% à Paris, +11% à Melun) ou la baie de Somme (+27% à Abbeville), toutes les autres régions ont été peu arrosées.
Dans le quart Sud-Est, il n'a d'ailleurs presque pas plu une seule goutte durant ce mois de janvier extrêmement aride, avec des déficits parfois maximaux (-98% à Hyères, -99% à Marignane et Nîmes, -100% à Montpellier).

 

Seules quelques "traces" de précipitations ont été récoltées sur Montpellier (0.2mm), Nîmes (0.4mm) et Marignane (0.4mm). Sur un secteur plus élargit, notons qu'il n'est pas tombé plus de 40mm au total sur l'ensemble du Sud-Est jusqu'à la Normandie, en passant par le nord de la Nouvelle-Aquitaine ou encore le Centre-Val-de-Loire.

 

Les villes au nord de la Seine, et sur le Nord de la Bretagne ont limité la casse avec une accumulation comprise entre 50mm et 80mm en moyenne (62mm pour Paris). Mais c'est bien entendu sur les Pyrénées que les pluies ont été les plus abondantes, atteignant 113mm à Tarbes ou encore 136mm à St-Girons (loc. plus de 200mm relevés en Ariège et sur les Pyrénées-Atlantiques)

 

 

Si l'anticyclone a provoqué des gelées au Sud, et une absence globale de pluie, il a également eu un effet notable en termes d'ensoleillement. Le bilan du mois de janvier 2022 à l'échelle nationale, excédentaire d'environ +20% sur notre panel de station, a caché un fort contraste Nord/Sud.

 

Comme souvent en période hivernale, les hautes pressions riment avec grisaille et brouillards. Une vérité une nouvelle fois démontrée sur les régions septentrionales ou dans certaines vallées, avec des déficit d'ensoleillement constatés au cours du mois écoulé. C'est notamment le cas en val de Saône et région Lyonnaise (-10% à Mâcon, -17% à Lyon), mais surtout dans un grand quart Nord-Ouest de la France (-20% à Angers, -23% à Chartres, -26% à Orléans, -29% à Lorient, -35% à Caen).

 

Mais cette grisaille a véritablement épargnée les départements méridionaux, qui ont pu profiter de belles journées très ensoleillées. Un soleil parfois exceptionnellement généreux, puisque les excédents y flirtent globalement avec les +50%... et dépassent même les +70 à +80% aux abords du Massif-Central +77% à Montélimar, +81% à Brive, +88% à Millau soit près de deux fois plus d'ensoleillement qu'un mois de janvier dit "normal").

 

Traduit en durée de l'insolation, la quasi-intégralité des villes de la moitié Sud ont observé plus de 100 heures de soleil au cours du mois. Près de la Méditerranée, la barre des 200 heures a même été franchie (205h à Marignane, 208h à Nîmes, Montpellier et Perpignan, 213h à Nice et un maxima de 237 heures à Saint-Auban), un seuil peu fréquent en janvier. Certaines stations ont par ailleurs battu leur record d'ensoleillement pour un mois de janvier : Cahors, Brive-la-Gaillarde, Mende, Montélimar, Millau, Carcassonne ...

 

Un contraste saisissant avec les valeurs observées dans la moitié Nord, là où les nuages bas ont été bien tenaces. Exceptés la Franche-Comté, le Haut-Rhin ou encore les Hauts-de-France, les régions situées au nord de la Loire n'ont pu profiter que de 50 à 60 heures de soleil en moyenne durant ce mois de janvier. Pour les valeurs les plus basses, notons 51 heures à Chartres, 50h à Lorient, 49h à Orléans, 48h à Charleville-Mézières, et un petit 45h pour la station de Caen-Carpiquet.

 

Récapitulatif : 

 

PANEL DE 73 STATIONS

Température – pluviométrie – ensoleillement :
Agen, Ajaccio, Albi, Alençon, Angers, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Bourg-Saint-Maurice, Bourges, Brest, Brive, Caen, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Château-Arnoux-Saint-Auban, Châteauroux, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Le Touquet, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Saint-Brieuc, Saint-Etienne, Saint-Dizier, Saint-Geoirs (Grenoble), Saint-Girons, Saint-Quentin, Strasbourg, Rouen, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

 

Température – pluviométrie (absence de données d’ensoleillement) :
Abbeville, Calais, Cherbourg, Hyères, Lille, Metz, Romorantin.

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Montpellier

Meteo-montpellier.fr. est un site météo uniquement dédié à Montpellier. Déjà une référence à Paris (plus de 100 000 visiteurs quotidiens) et dans d’autres grandes villes, ce service météo entièrement gratuit est de grande qualité. Plusieurs météorologistes locaux suivent la situation météo en permanence et réactualisent ainsi leurs prévisions plusieurs fois par jour en les affinant à chaque fois que la situation le nécessite; il en est de même pour les prévisions à 12 jours. Ce qui fait que meteo-montpellier.fr est sans doute le site météo local le plus réactif.

Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-villes.com, météorologiste , présentateur sur BFMTV et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d’ouvrages sur les évènements climatiques).

Notre ville de MONTPELLIER

Montpellier (en occitan Montpelhièr) est une commune française, située dans le département de l’Hérault (dont elle est la préfecture) et de la région Languedoc-Roussillon (dont elle est le chef-lieu). Montpellier se situe sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est, proche de la mer Méditerranée (7,1 km).
Sa superficie est de 57 km² pour une altitude située entre 8 et 119 m.
Sa population est d’environ 258.000 habitants.

Le climat de Montpellier est méditerranéen, avec des étés chauds et des hivers doux accompagnés parfois de fortes pluies (épisodes Cévenols liés à la proximité des contreforts du Massif Central sur lesquels les masses d’air humides en provenance de Méditerranée viennent parfois se bloquer lorsqu’un fort courant de sud se lève). Notez quand même que les gelées y sont plus fréquentes que sur la Côte d’Azur car l’air froid qui descend parfois de la vallée du Rhône arrive plus facilement. Notre ville est d’ailleurs située entre l’influence du Mistral et de la Tramontane, d’où des prévisions météo parfois très complexes (ce carrefour climatique en fait l’une des villes Française où le temps est le plus difficile à prévoir !) Il pleut en moyenne 61 jours / an avec un cumul de 629 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 2686 h (le record étant détenu par les Iles du Levant, dans le Var, avec plus de 3000 h par an).

L'histoire de Montpellier : Notre ville vit le jour au cours du XI ème siècle Le comte de Mauguio offre deux manses à Guilhem pour le féliciter de sa loyauté. Les héritiers de Guilhem vont alors développer la grandeur de leur famille à travers le bourg de Montpellier qui cohabitait au côté du village de Montpelliéret, propriété de l'évêque de Maguelone.
C’est au 13è siècle que ces deux villages vont être réunis à l'intérieur de nouveaux remparts fortifiés. En 1204, la ville devient espagnole suite au mariage de la fille de Guilhem VIII, Marie de Montpellier, avec Pierre d'Aragon. Elle sera revendue (la ville) au Roi de France en 1349. Cette période marque aussi un développement économique et culturel de la ville. Les marchands de Montpellier traitaient avec l'Orient l'achat d'épices et de plantes thérapeutiques dont les vertus étaient enseignées dans la toute nouvelle Université de médecine créée au XIIIème siècle. Des écoles de droit et d'art virent également le jour à cette époque. L'Université de Montpellier va se développer et son excellente réputation va attirer des étudiants de tout le Royaume (Rabelais y finit ses études de médecine en 1530).
A la fin du 14è siècle, Montpellier va connaître une période de déclin avec l'arrivée de catastrophes ( épidémies de peste entrecoupées de périodes de famine) qui vont dévaster une partie de la population.
Il faudra attendre le milieu du 15ème siècle avec l'installation de Jacques Coeur, l'argentier du roi Charles VII pour que le commerce redevienne florissant. Seulement, le rattachement de la Provence à la France en 1481 va marquer définitivement la fin de cet essor car Marseille va devenir le premier port de commerce avec l'Orient du Royaume.
Au 16è siècle, l'arrivée de la Réforme à Montpellier va marquer le début d'une ère de luttes religieuses entre catholiques et protestants. Ils vont successivement prendre le contrôle de la ville jusqu'a l'intervention de Louis XIII en 1622. Ses troupes firent le siège de la ville durant trois mois, Richelieu construisit par la suite la citadelle pour surveiller la ville. Ce siège eut pour conséquence le départ de nombreux protestants au profit des Montpelliérains catholiques. Louis XIV, dont la statue trône sur la promenade du Peyrou va faire de Montpellier la capitale administrative du Haut-Languedoc.
Le 17è et le 18è siècle furent le théâtre d'un fort développement architectural avec les travaux de célèbres architectes tels Daviler et les Giral. Ils construisirent la promenade du Peyrou, l'Esplanade et de nombreuses fontaines. De riches hôtels particuliers et églises (Saint Denis) ont également été construits par des hauts fonctionnaires et marchands durant cette période.
Au 19ème siècle la viticulture va fortement se développer, favorisant ainsi un nouvel essor achitectural avec la construction du Palais de justice, de la gare et la reconstruction du théâtre mais aussi de nouvelles églises comme Sainte Anne et Saint Roch. La viticulture, prospère aujourd'hui en Languedoc, a connu une période noire avec le Phylloxera et les problèmes liés à la surproduction.
La ville de Montpellier connaît au 20ème siècle un accroissement important avec en premier lieu l'installation des "pieds noirs" en provenance d'Algérie suivi, à la fin du siècle, de la création de pôles économiques autour de la vieille ville. La Paillade (quartier résidentiel) est le résultat de cet accroissement soudain de la population. La ville va être à l'origine de nombreux projets urbains en réhabilitant des quartiers entiers ou en construisant de nouveaux à la périphérie de cette ville en permanente mutation. Le quartier d’Antigone part de la place de la comédie et du centre commercial du Polygone pour rallier le nouvel Hôtel de Région qui vit ainsi le jour. Suit le quartier de Port Marianne le long des rives du Lez. Pour développer le dynamisme économique de Montpellier, cinq grand pôles d'activités ont été créés. Euromédecine accueillant des laboratoires de recherche, Agropolis pour l'agro-alimentaire, Antenna pour le secteur audiovisuel aujourd'hui en plein développement, Héliopolis pour le développement du tourisme et de la culture très importants en Languedoc, et un pôle informatique s'est créé avec l'implantation d'IBM dans les années soixante suivi par l'entreprise Dell.
Aujourd'hui, la ville de Montpellier est une capitale régionale administrative, économique et culturelle. Ville très touristique, elle offre de nombreux lieux de visites, héritage de son passé médiéval, elle propose aussi de nombreux événements culturels(le festival Montpellier Danse, le Festival international du cinéma méditerranéen). Enfin, le littoral de l'Hérault très riche vous offre des balades, des visites magnifiques sans compter les nombreux loisirs et activités sportives.

Les principaux centres d’intérêt de Montpellier sont : la Basilique Notre-Dame des Tables, la Cathédrale Saint-Pierre, le Château de Mogère, le Châteu d’Ô, la Citadelle, la Fontaine des Trois Grâces, le jardin des plantes, de nombreuses grandes écoles et la Place de la Comédie.