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BILAN JUILLET 2013 : le troisième mois de juillet le plus chaud depuis 1900 !

Après une fin de Printemps et un mois de juin calamiteux, les conditions météo changent radicalement en ce mois de juillet (à partir du 6) avec le retour de fortes chaleurs entrecoupés d'intenses vagues orageuses. Des conditions météo très largement estivales (et parfois pénibles à supporter en ville où les températures minimales restaient élevées les nuits, autour de 20°C) liées au retour de l'anticyclone des Açores qui remonte vers les Îles Britanniques en passant par la France, le tout accompagné d'un flux de sud d'origine subsaharienne persistant.

- Tout d'abord un bref retour sur les conditions atmosphériques qui ont présidé à ce temps très chaud et orageux :

 

Image d'illustration pour BILAN JUILLET 2013 : le troisième mois de juillet le plus chaud depuis 1900 ! Image d'illustration pour BILAN JUILLET 2013 : le troisième mois de juillet le plus chaud depuis 1900 !
Des hautes pressions généralisées à tout le pays et un vent de sud ont apporté des conditions météo exceptionnellement chaudes... ...ce qui n'a pas empêché plusieurs vagues orageuses dévastatrices de balayer la France

 

- 2 illustrations complémentaires témoignent de ces conditions météo estivales :

 1/ d'une part, des températures maximales très élevées :

 

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Températures maximales relevées le 22 juillet dernier, les 30°C sont dépassés sur les 4/5ièmes du pays, 35°C à Paris

 

2/ Et d'autre part des orages parfois très violents :

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Violents orages du 25 au 29  juillet dernier : 683.250 éclairs et impacts de foudre comptabilisés

 

 

- Après cet aperçu de la situation générale, un rapide tour d'horizon en quelques photos de ce mois de juillet extrêmement riche en violents orages

 

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Violent orage de grêle du 10 juillet dans la région d'Argelès-Gazost (Hautes-Pyrénées)

 

 

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Violent orage dans l'Isère et la région grenobloise le 10 juillet

 

 

 

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La ville de Laval (Mayenne) frappé par des orages et des inondations le 21 juillet

 

 

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Le centre-ville de Bordeaux inondé dans la nuit du 27 au 28 juillet : il est tombé l'équivalent d'1 mois de pluie en 2 heures !

 

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Rafales de vent  tempétueuses le 27 juillet à Angoulême (Charente), nombreux arbres déracinés

 

 

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La ville de Caen (Calvados) touchée par des inondations le 22 juillet (40 mm de pluies relevés en 2 heures)

 

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Violent orage sur Paris le 27 juillet au matin : 20 mm de pluies en 1 heure

 

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Superbe arcus au passage d'un violent orage à l'Avsene-sur-Herpe (Nord) le 27 juillet

 

 

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Impact de foudre dans l'Esteron (Alpes-Maritimes) lors des violents orages du 28 juillet

 

 

Concernant  les températures, elles ont été largement excédentaires sur tout le territoire, surtout dans l'Ouest et le Sud-ouest (anomalie positive de +3,5°C en Gironde ou à Rennes). Près des côtes de la Manche, on retrouve des températures plus modérées (+1,5°C d'excédent) en raison d'un vent de nord-est insistant les 15 premiers jours du mois. On retrouve à peu près le même écart à la normale le long des rivages de la Méditerranée où la brise de mer a tempéré la forte chaleur qui a sévi tout au long du mois plus à l'intérieur des terres.  Les journées des 21, 22, 27 et 28 juillet ont été globalement les plus chaudes du mois avec des valeurs qui ont dépassé les 32 à 35°C sur la plus grande partie du pays avec une pointe à 41,2°C mesurée à Sartène en Corse le 28 juillet, 39,3°C à Carpentras le 27 juillet, 38,8°C à Colmar (27 juillet) et 35°C à Paris le 22 juillet. A Paris, justement, les températures ont dépassé en juillet 11 jours les 30°C (dont 7 consécutifs). A Bordeaux, 22 jours ont dépassé ce seuil de fortes chaleurs dont 18 consécutifs (le record d'août 2003 a été battu !).

Cette vague de chaleur, qui a duré du 15 au 27 juillet, n'a certe pas été excessive (pas de record de chaleur absolus mesurés) mais a été l'une des plus longues depuis 1950.

 

Différences de températures par rapport à la normale

(en moyenne sur l'ensemble du mois)

 

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Villes Nombre de jours avec température égale ou supérieure à 30°C Ecarts à la normale (en jours)
Nîmes 29 0
Marignane 28 0
Toulouse 23 +12
Bordeaux 22 +15
Paris 11 +7
Nantes 12 +8
Rennes 9 +6
Metz 8 +3
Strasbourg 4 +1
Lille 3 +1

 

Les précipitations ont été globalement excédentaires (en terme de quantités d'eau recueillies au niveau du sol) alors que le nombre de jours de pluies a été dans la moyenne ou en dessous. Cela s'explique par le fait que ces pluies se sont souvent produites sous forme de très violents orages généralisés sur de brèves périodes. Ainsi, sur les principales vagues orageuses des 10, 18, 21 et 22 juillet et celle du 27 et du 28 juillet, ces 6 journées ont permis à elles seules de parvenir à un bilan pluviométrique excédentaire (et plus précisément les 27 et 28 juillet où il est tombé par endroit en 48 heures l'équivalent d'un mois de pluies comme à Bordeaux, Poitiers, Angoulême, Niort, Dijon, Langres, Roanne, Besançon, Lyon, Grenoble, Montélimar, Orange, Marseille ou Nice). Sous les orages, de nombreuses inondations se sont produites : les villes de Caen, Laval, Bordeaux ont vu leur centre-ville envahis par les eaux.

Ces orages se sont aussi accompagnés d'une intense activité électrique : ainsi la journée du 27 juillet a été la plus orageuse de l'année avec 284.163 éclairs et impacts de foudre. Ce mois de juillet 2013 est d'ailleurs exceptionnellement orageux puisqu'on dénombre près d'1 million de flahs (impacts de foudre et éclairs) sur la France.

Chutes de grêle et bourrasques de vents ont également fait parler d'elles avec des rafales qui ont atteint sous les orages les plus violents des 26, 27 et 28 juillet 152 km/h à Vinon-sur-Verdon (83), 139 km/h à Sospens (06), 130 km/h à Poitiers (86)... et même une rafale mesurée à 165 km/h à Pauillac (33). Des vents responsables de centaines de milliers de coupures de courant et de nombreux retards et perturbations sur le réseau SNCF liés aux arbres déracinés et  tombés sur les lignes électriques et les voies ferrées ; vents également responsables de nombreuses noyades en bord de mer (7 victimes dans l'Hérault le week-end dernier avec une mer par moment démontée en raison d'un vent de Sud virulent).

A noter quelques exceptions dans cette analyse : les régions étirées du pays basque à la Lorraine en passant par le Limousin, la région Centre et l'Île-de-France ont connu un déficite pluviométrique important car les orages ont souvent évité cet axe. Cas encore plus extrême avec la plaine d'Alsace abritée par les Vosges qui a connu une sécheresse (un déficit qui atteint  80 % sur Strasbourg avec seulement 10 mm de pluies mesurés sur l'ensemble du mois de juillet).

 

Différences des précipitations par rapport à la normale (en moyenne sur l'ensemble du mois)

(NOTA : 100 % = dans la moyenne)

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Et pourtant malgré tous ces orages localement dévastateurs, l'ensoleillement s'est montré excédentaire partout ; à titre d'exemple, à Colmar, du 1er au 15 juillet, on enregistre davantage d'heures d'ensoleillement (184 h) que durant toute la période janvier, février, mars 2013... Ensoleillement seulement terni en début de mois par des nuages bas côtiers assez abondants près des côtes de la Manche.

D'une manière plus générale, ce mois de juillet fut exceptionnellement ensoleillé ; il se classe devant juillet 2006 qui fut déjà très ensoleillé.

 

Ecart de l'ensoleillement à la normale

 

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Récapituatif des valeurs extrêmes en juillet 2013

 

Température maximale

41,2°C à Sartène (Corse) le 28 juillet

Température minimale en plaine

6,1°C au Puy (Haute-Loire) le 1er juillet

Pluie maxi sur 24 heures 

Pluies sur un mois

164 mm à Miribel-les-Echelles  (Isère) le 28 juillet
 

218,8 mm à Miribel-les-Echelles (Isère)

Rafale de vent maxi

165 km/h à Pauillac (Gironde) le 27 juillet

 

 

 

Conclusion : ce mois de juillet 2013 peut être qualifié d'historique pour au moins 2 raisons ; tout d'abord, cela faisait 7 ans, depuis juillet 2006, qu'une vague de chaleur (du 15 au 27 juillet) n'avait pas concerné l'ensemble de la France aussi longtemps (le Sud-ouest surtout alors que le Nord-est est un peu resté à l'écart des plus fortes températures) ; ensuite les orages ont été particulièrement violents, destructeurs, parfois même meurtriers et surtout généralisés ; de fait le bilan pluviométrique se révèle dans l'ensemble excédentaire pratiquement partout du fait des orages avec un ensoleillement lui aussi tout aussi excédentaire !

Par certains aspects, le printemps dernier et ce mois de juillet rappellent l'année 1983 qui s'était également caractérisée par un printemps très maussade suivi d'un mois de juillet caniculaire et très orageux...

En terme de chaleur et à l'échelle du territoire, ce mois de juillet se situe dans le top 3 des mois de juillet les plus chauds enregistrés depuis 1950, après juillet 1983 et celui de 2006. Dans le Sud-ouest, il s'agit même du mois de juillet le plus chaud depuis ces 50 dernières années.

 

 

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Montpellier

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Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-villes.com, météorologiste , présentateur sur BFMTV et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d’ouvrages sur les évènements climatiques).

Notre ville de MONTPELLIER

Montpellier (en occitan Montpelhièr) est une commune française, située dans le département de l’Hérault (dont elle est la préfecture) et de la région Languedoc-Roussillon (dont elle est le chef-lieu). Montpellier se situe sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est, proche de la mer Méditerranée (7,1 km).
Sa superficie est de 57 km² pour une altitude située entre 8 et 119 m.
Sa population est d’environ 258.000 habitants.

Le climat de Montpellier est méditerranéen, avec des étés chauds et des hivers doux accompagnés parfois de fortes pluies (épisodes Cévenols liés à la proximité des contreforts du Massif Central sur lesquels les masses d’air humides en provenance de Méditerranée viennent parfois se bloquer lorsqu’un fort courant de sud se lève). Notez quand même que les gelées y sont plus fréquentes que sur la Côte d’Azur car l’air froid qui descend parfois de la vallée du Rhône arrive plus facilement. Notre ville est d’ailleurs située entre l’influence du Mistral et de la Tramontane, d’où des prévisions météo parfois très complexes (ce carrefour climatique en fait l’une des villes Française où le temps est le plus difficile à prévoir !) Il pleut en moyenne 61 jours / an avec un cumul de 629 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 2686 h (le record étant détenu par les Iles du Levant, dans le Var, avec plus de 3000 h par an).

L'histoire de Montpellier : Notre ville vit le jour au cours du XI ème siècle Le comte de Mauguio offre deux manses à Guilhem pour le féliciter de sa loyauté. Les héritiers de Guilhem vont alors développer la grandeur de leur famille à travers le bourg de Montpellier qui cohabitait au côté du village de Montpelliéret, propriété de l'évêque de Maguelone.
C’est au 13è siècle que ces deux villages vont être réunis à l'intérieur de nouveaux remparts fortifiés. En 1204, la ville devient espagnole suite au mariage de la fille de Guilhem VIII, Marie de Montpellier, avec Pierre d'Aragon. Elle sera revendue (la ville) au Roi de France en 1349. Cette période marque aussi un développement économique et culturel de la ville. Les marchands de Montpellier traitaient avec l'Orient l'achat d'épices et de plantes thérapeutiques dont les vertus étaient enseignées dans la toute nouvelle Université de médecine créée au XIIIème siècle. Des écoles de droit et d'art virent également le jour à cette époque. L'Université de Montpellier va se développer et son excellente réputation va attirer des étudiants de tout le Royaume (Rabelais y finit ses études de médecine en 1530).
A la fin du 14è siècle, Montpellier va connaître une période de déclin avec l'arrivée de catastrophes ( épidémies de peste entrecoupées de périodes de famine) qui vont dévaster une partie de la population.
Il faudra attendre le milieu du 15ème siècle avec l'installation de Jacques Coeur, l'argentier du roi Charles VII pour que le commerce redevienne florissant. Seulement, le rattachement de la Provence à la France en 1481 va marquer définitivement la fin de cet essor car Marseille va devenir le premier port de commerce avec l'Orient du Royaume.
Au 16è siècle, l'arrivée de la Réforme à Montpellier va marquer le début d'une ère de luttes religieuses entre catholiques et protestants. Ils vont successivement prendre le contrôle de la ville jusqu'a l'intervention de Louis XIII en 1622. Ses troupes firent le siège de la ville durant trois mois, Richelieu construisit par la suite la citadelle pour surveiller la ville. Ce siège eut pour conséquence le départ de nombreux protestants au profit des Montpelliérains catholiques. Louis XIV, dont la statue trône sur la promenade du Peyrou va faire de Montpellier la capitale administrative du Haut-Languedoc.
Le 17è et le 18è siècle furent le théâtre d'un fort développement architectural avec les travaux de célèbres architectes tels Daviler et les Giral. Ils construisirent la promenade du Peyrou, l'Esplanade et de nombreuses fontaines. De riches hôtels particuliers et églises (Saint Denis) ont également été construits par des hauts fonctionnaires et marchands durant cette période.
Au 19ème siècle la viticulture va fortement se développer, favorisant ainsi un nouvel essor achitectural avec la construction du Palais de justice, de la gare et la reconstruction du théâtre mais aussi de nouvelles églises comme Sainte Anne et Saint Roch. La viticulture, prospère aujourd'hui en Languedoc, a connu une période noire avec le Phylloxera et les problèmes liés à la surproduction.
La ville de Montpellier connaît au 20ème siècle un accroissement important avec en premier lieu l'installation des "pieds noirs" en provenance d'Algérie suivi, à la fin du siècle, de la création de pôles économiques autour de la vieille ville. La Paillade (quartier résidentiel) est le résultat de cet accroissement soudain de la population. La ville va être à l'origine de nombreux projets urbains en réhabilitant des quartiers entiers ou en construisant de nouveaux à la périphérie de cette ville en permanente mutation. Le quartier d’Antigone part de la place de la comédie et du centre commercial du Polygone pour rallier le nouvel Hôtel de Région qui vit ainsi le jour. Suit le quartier de Port Marianne le long des rives du Lez. Pour développer le dynamisme économique de Montpellier, cinq grand pôles d'activités ont été créés. Euromédecine accueillant des laboratoires de recherche, Agropolis pour l'agro-alimentaire, Antenna pour le secteur audiovisuel aujourd'hui en plein développement, Héliopolis pour le développement du tourisme et de la culture très importants en Languedoc, et un pôle informatique s'est créé avec l'implantation d'IBM dans les années soixante suivi par l'entreprise Dell.
Aujourd'hui, la ville de Montpellier est une capitale régionale administrative, économique et culturelle. Ville très touristique, elle offre de nombreux lieux de visites, héritage de son passé médiéval, elle propose aussi de nombreux événements culturels(le festival Montpellier Danse, le Festival international du cinéma méditerranéen). Enfin, le littoral de l'Hérault très riche vous offre des balades, des visites magnifiques sans compter les nombreux loisirs et activités sportives.

Les principaux centres d’intérêt de Montpellier sont : la Basilique Notre-Dame des Tables, la Cathédrale Saint-Pierre, le Château de Mogère, le Châteu d’Ô, la Citadelle, la Fontaine des Trois Grâces, le jardin des plantes, de nombreuses grandes écoles et la Place de la Comédie.