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Archive météo : Des mois de mai aussi maussades par le passé ?

 

Le mois de mai 2021 se montre véritablement maussade avec un temps perturbé et frais dominant sur la majorité du pays. Le printemps ne veut pas s’installer depuis le début du mois et les averses, orages et températures sous les normales sont monnaie courante depuis plusieurs semaines.

 

 

Fraîcheur sur l'Ouest de l'Europe ce lundi 24 mai 2021, à l'image de ces dernières semaines - Via Climatereanalyzer

 

Ce temps semble très inhabituel en cette saison, le mois de mai marquant généralement un ressenti de plus en plus agréable à l'approche de l'été. Températures en hausse, soleil dominant et premières sensations de chaleur durable marquent généralement le temps dominant au mois de mai, contrairement à cette année.

 

Néanmoins, des mois de mai très maussades ont déjà concerné la France par le passé, des évènements parfois mémorables que vous pouvez retrouver dans la Chronique depuis 1850, une base de données météorologiques unique sur internet : 

 

Accéder à la chronique depuis 1850 >> 

 

 

Des mois de mai maussades dans le passé :

 

Mai 2019 : Froid et perturbé

Il n’est pas nécessaire de remonter très loin pour observer un mois de mai frais et perturbé. Il y a deux ans, le mois de mai 2019 s’était montré très perturbé et frais pour la saison.

 

Déjà début mai, l’hiver avait décidé de faire son retour sur une grande partie de la France entre le 4 et le 5. Au passage d’un front froid, la neige s’était invitée jusqu’en plaine sur le Nord et l’Est du pays déposant parfois une couche temporaire au sol.

 

Chutes de neige à Montbeliard (Doubs - 350m) le samedi 4 mai 2019 - Jean-Mathieu Baudoin via Infoclimat

 

Les températures s’étaient montrées également très froides pour la saison durant cette période avec des maximales peinant à dépasser les 10°C au Nord et plusieurs stations avaient battu leur record de froid pour un mois de mai au matin du dimanche 5 mai 2019 comme Brest avec -0.2°C (ancien record de 0°C), Auch avec 0.3°C (ancien record de 0.5°C) ou encore Biscarosse avec 2.9°C (ancien record de 3.8°C).

 

Le reste du mois fut également très frais et maussade avec des perturbations successives et de la fraîcheur océanique à n’en plus finir. Des inondations importantes avaient même été observées sur le Sud-Ouest du pays en fin de mois avec parfois plus de 100mm en 48h entre le 23 et le 25 mai 2019 près des Pyrénées.

 

Dégâts suite aux inondations à Beaudéan (Hautes-Pyrénées) le 24 mai 2019 - La Dépêche du midi 

 

Au final, le mois s’était terminé avec un déficit inférieur à -1°C par rapport à la moyenne 1981-2010 et des sols gorgés d’eau sur une majorité de la France.

 

 

Mai 2013 : Où est le printemps ?

 

Après un mois d’avril présentant des températures relativement proches des normales, la situation fut tout autre en mai 2013. Le début de mois avait commencé sous la pluie avec une forte dégradation pluvio-orageuse ayant balayé le pays entre le 3 et le 4 mai. Les importants cumuls de précipitations avaient engendré de nombreuses crues dans les jours qui suivirent, notamment au Nord-Est du pays.

 

Crues dans l’Aube le 7 mai 2013 – L’Est-Eclair

 

Si une petite accalmie plus sèche mais assez fraîche s’était ensuite déroulée, un coup de froid inhabituel pour la saison avait concerné la France entre le 16 et le 17 mai. Les gelées avaient fait leur retour sur de nombreuses régions du Nord avec jusqu’à -2.1°C à Guiscriff (56), -0.9°C à Flers (61) ou encore -0.2°C à Vire (14).

 

En parallèle, de fortes pluies et une grande fraîcheur concernaient le Sud du pays avec des températures maximales très basses pour la période. On relevait le 18 mai 2013, pas plu de :

  • 13°C à Bordeaux et à Tours
  • 12°C à Cognac
  • 11°C à Biarritz et Dax
  • 10°C à Saint-Jean-de-Luz (Record pour un mois de mai) et Pau


Mais également des cumuls importants le même jour de la Méditerranée à l’Atlantique :

  • 100 mm à Caussols (06)
  • 106 mm à Barnas (07)
  • 110 mm à Biarritz (64)
  • 126 mm en Lozère

 

La suite du mois était tout aussi fraîche et perturbée et notamment entre la Pentecôte et le début du mois de Juin. Le 20 mai est épouvantable sur la plupart du pays avec des précipitations régulières au Nord et une fraîcheur généralisée. On ne dépasse pas les 10 à 14°C sur le Nord de la France et seule la Méditerranée est plus privilégiée avec parfois plus de 20°C.

 

Un Lundi de Pentecôte particulièrement maussade le 20 mai 2013 – Le Parisien

 

3 jours plus tard, lors d’une nouvelle descente froide, la neige faisait son retour sous la forme de neige roulée/fondue sous des averses sur le Nord de la France et tient au sol dès 900m dans les Vosges. On ne dépasse pas 9°C à Langres ou encore 12°C à Paris.

 

Au final, ce mois termine avec un déficit de -2.3°C par rapport à la normale 1981-2010, l’un des plus frais depuis le début des relevés.

 

 

Mai 2010 : En mai, ne te découvre pas d’un fil !

 

Le début du mois de mai 2010 est particulièrement perturbé et frais. Le 4 mai, les températures sont très basses sur toute la France et une tempête concerne le Roussillon avec jusqu’à 140km/h à Barcarès (66).

 

La neige tombe dès 300m d’altitude dans l’Aude et une alerte aux avalanches est déclenchée dans les Pyrénées. La température ne dépasse d’ailleurs pas les 6.9°C à Perpignan, ce qui établit un nouveau record de froid sur la ville. Ce type de temps persiste le lendemain, s’étendant à de plus larges secteurs.

 

Neige dans l’Aude et le Limousin les 4 et 5 mai 2010 – Météo-Villes

 

Après une interlude moins froide mais toujours aussi perturbée (orages parfois violents le 10 mai dans le Centre du pays), le froid fait son retour en milieu de mois. A partir du 11 mai, de l’air très froid en altitude déborde de la mer du Nord et engendre des températures quasiment hivernales sur de nombreux secteurs.

 

On peine à dépasser les 10°C au Nord le 12 mai et des gelées sont observées sur de larges zones les 13 et 14 mai. On relève en effet :

  • -3,6°C à Guiscriff (56) le 13 mai
  • -3,1°C à Flers (61) le 14 mai
  • -2,9°C à Louargat (22) le 13 mai
  • -2,7°C à Argentan (61)  le 14 mai – Record
  • -1,7°C à Bernay (27) le 14 mai
  • -0,8°C à Caen (14) le 14 mai - Record égalé

 

La neige tombe également abondement sur les Pyrénées durant cette période dès 1000 à 1400m d’altitude, parfois moins sur le Massif-Central et les Alpes, ce qui est très inhabituel en cette période.

 

Si la chaleur fait son retour en fin de mois, mai 2010 voit un déficit d’environ 1°C par rapport aux normales, un contraste saisissant après un mois d’avril très doux.
 

 

Mai 1991 : Remarquablement frais

 

Le mois de mai 1991 se montre remarquablement frais pour la période. Le week-end de l’ascension est quasiment hivernal et des gelées se produisent jusqu’au 18 mai. A environ un mois de l’été, les matinées sont encore froides puisqu’on relève jusqu’à -4°C à Charleville-Mézières et -3°C à Nevers.

 



Températures minimales du 18 mai 1991 en France – Météo-Villes

 

Ce mois de mai 1991 présente au final un déficit de près de 2°C aux moyennes 1951-1980 à l’échelle de la France.

 

 

Mai 1983 : Arrosé et froid, tout comme avril

 

Les mois d’avril et mai 1983 sont exceptionnellement frais et arrosés. De nombreuses perturbations se succèdent sur la France, entraînant des inondations parfois importantes débutant durant le mois d’avril et se prolongeant en mai, notamment sur le Nord-Est du pays.

 



La région de Strasbourg sous les eaux en mai 1983 – Météo-Villes

 

Le temps perturbé et frais persiste d’ailleurs une bonne partie du mois, si bien qu’un énième coup de froid a lieu entre le 25 et le 28 mai de manière exceptionnellement tardive. Durant ces 3 jours, le temps est exécrable et pratiquement hivernal sur tout le pays et il neige à très basse altitude entre les Alpes, le Massif-Central et le Nord-Est (dès 300 à 500m). 6 randonneurs meurent de froid en Corse en tentant de gravir le monte Cinto suite à ces conditions perturbées et exceptionnellement froides pour la saison.

 

Réanalyse des températures à 850 hPa sur l’Ouest de l’Europe le 27 mai 1983 – Wetterzentrale

 

 

Mai 1957 : Froid après un mois d’avril doux

 

Après un mois d’avril assez doux, l’hiver a décidé de faire son retour en cette année 1957. C’est notamment entre le 4 et le 7 mai que ce froid est le plus exceptionnel. Il gèle quasiment partout et les vignobles subissent de lourds dégâts. On atteint -5°C à Nevers, -3°C à Orléans, -1°C à Paris et +3°C à Cannes. La neige tombe et tient parfois au sol jusque dans les plaines du Nord et du Nord-Est.

 

Descente de froid exceptionnelle du 6 mai 1957 sur l’Ouest de l’Europe - Wetterzentrale

 

Le temps frais perdure d’ailleurs une bonne partie du mois, toutefois avec moins d’intensité. Le flux océanique apporte beaucoup de fraîcheur et de perturbations jusqu’au mois de Juin et mai 1957 se termine avec un déficit de plus de 2°C par rapport aux normales.

 

Mai 1935 : Vague de froid digne de l’hiver !


Après un début de mois assez clément, l’une des vagues de froid les plus importantes du siècle (pour la période) se produit sur la France entre le 14 et le 20 mai 1935. Une coulée d’air polaire apporte un temps très perturbé et froid sur la majorité de la France avec des gelées destructrices et des chutes de neige parfois abondantes.

 

Réanalyse des températures à 850 hPa du 18 mai 1935 - Wettersentrale

 

Le 18 mai, il tombe 3cm de neige à Paris et 20cm en Normandie, on atteint d’ailleurs jusqu’à -12°C dans l'intérieur du pays Normand.

 

Chutes de neige sur le Nord de la France le 18 mai 1935 – Météo-Villes


Si un temps plus doux s’impose finalement en toute fin de mois, l’intensité de cette vague de froid entraîne un déficit de près de 2°C par rapport aux moyennes !

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Montpellier

Meteo-montpellier.fr. est un site météo uniquement dédié à Montpellier. Déjà une référence à Paris (plus de 100 000 visiteurs quotidiens) et dans d’autres grandes villes, ce service météo entièrement gratuit est de grande qualité. Plusieurs météorologistes locaux suivent la situation météo en permanence et réactualisent ainsi leurs prévisions plusieurs fois par jour en les affinant à chaque fois que la situation le nécessite; il en est de même pour les prévisions à 12 jours. Ce qui fait que meteo-montpellier.fr est sans doute le site météo local le plus réactif.

Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-villes.com, météorologiste , présentateur sur BFMTV et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d’ouvrages sur les évènements climatiques).

Notre ville de MONTPELLIER

Montpellier (en occitan Montpelhièr) est une commune française, située dans le département de l’Hérault (dont elle est la préfecture) et de la région Languedoc-Roussillon (dont elle est le chef-lieu). Montpellier se situe sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est, proche de la mer Méditerranée (7,1 km).
Sa superficie est de 57 km² pour une altitude située entre 8 et 119 m.
Sa population est d’environ 258.000 habitants.

Le climat de Montpellier est méditerranéen, avec des étés chauds et des hivers doux accompagnés parfois de fortes pluies (épisodes Cévenols liés à la proximité des contreforts du Massif Central sur lesquels les masses d’air humides en provenance de Méditerranée viennent parfois se bloquer lorsqu’un fort courant de sud se lève). Notez quand même que les gelées y sont plus fréquentes que sur la Côte d’Azur car l’air froid qui descend parfois de la vallée du Rhône arrive plus facilement. Notre ville est d’ailleurs située entre l’influence du Mistral et de la Tramontane, d’où des prévisions météo parfois très complexes (ce carrefour climatique en fait l’une des villes Française où le temps est le plus difficile à prévoir !) Il pleut en moyenne 61 jours / an avec un cumul de 629 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 2686 h (le record étant détenu par les Iles du Levant, dans le Var, avec plus de 3000 h par an).

L'histoire de Montpellier : Notre ville vit le jour au cours du XI ème siècle Le comte de Mauguio offre deux manses à Guilhem pour le féliciter de sa loyauté. Les héritiers de Guilhem vont alors développer la grandeur de leur famille à travers le bourg de Montpellier qui cohabitait au côté du village de Montpelliéret, propriété de l'évêque de Maguelone.
C’est au 13è siècle que ces deux villages vont être réunis à l'intérieur de nouveaux remparts fortifiés. En 1204, la ville devient espagnole suite au mariage de la fille de Guilhem VIII, Marie de Montpellier, avec Pierre d'Aragon. Elle sera revendue (la ville) au Roi de France en 1349. Cette période marque aussi un développement économique et culturel de la ville. Les marchands de Montpellier traitaient avec l'Orient l'achat d'épices et de plantes thérapeutiques dont les vertus étaient enseignées dans la toute nouvelle Université de médecine créée au XIIIème siècle. Des écoles de droit et d'art virent également le jour à cette époque. L'Université de Montpellier va se développer et son excellente réputation va attirer des étudiants de tout le Royaume (Rabelais y finit ses études de médecine en 1530).
A la fin du 14è siècle, Montpellier va connaître une période de déclin avec l'arrivée de catastrophes ( épidémies de peste entrecoupées de périodes de famine) qui vont dévaster une partie de la population.
Il faudra attendre le milieu du 15ème siècle avec l'installation de Jacques Coeur, l'argentier du roi Charles VII pour que le commerce redevienne florissant. Seulement, le rattachement de la Provence à la France en 1481 va marquer définitivement la fin de cet essor car Marseille va devenir le premier port de commerce avec l'Orient du Royaume.
Au 16è siècle, l'arrivée de la Réforme à Montpellier va marquer le début d'une ère de luttes religieuses entre catholiques et protestants. Ils vont successivement prendre le contrôle de la ville jusqu'a l'intervention de Louis XIII en 1622. Ses troupes firent le siège de la ville durant trois mois, Richelieu construisit par la suite la citadelle pour surveiller la ville. Ce siège eut pour conséquence le départ de nombreux protestants au profit des Montpelliérains catholiques. Louis XIV, dont la statue trône sur la promenade du Peyrou va faire de Montpellier la capitale administrative du Haut-Languedoc.
Le 17è et le 18è siècle furent le théâtre d'un fort développement architectural avec les travaux de célèbres architectes tels Daviler et les Giral. Ils construisirent la promenade du Peyrou, l'Esplanade et de nombreuses fontaines. De riches hôtels particuliers et églises (Saint Denis) ont également été construits par des hauts fonctionnaires et marchands durant cette période.
Au 19ème siècle la viticulture va fortement se développer, favorisant ainsi un nouvel essor achitectural avec la construction du Palais de justice, de la gare et la reconstruction du théâtre mais aussi de nouvelles églises comme Sainte Anne et Saint Roch. La viticulture, prospère aujourd'hui en Languedoc, a connu une période noire avec le Phylloxera et les problèmes liés à la surproduction.
La ville de Montpellier connaît au 20ème siècle un accroissement important avec en premier lieu l'installation des "pieds noirs" en provenance d'Algérie suivi, à la fin du siècle, de la création de pôles économiques autour de la vieille ville. La Paillade (quartier résidentiel) est le résultat de cet accroissement soudain de la population. La ville va être à l'origine de nombreux projets urbains en réhabilitant des quartiers entiers ou en construisant de nouveaux à la périphérie de cette ville en permanente mutation. Le quartier d’Antigone part de la place de la comédie et du centre commercial du Polygone pour rallier le nouvel Hôtel de Région qui vit ainsi le jour. Suit le quartier de Port Marianne le long des rives du Lez. Pour développer le dynamisme économique de Montpellier, cinq grand pôles d'activités ont été créés. Euromédecine accueillant des laboratoires de recherche, Agropolis pour l'agro-alimentaire, Antenna pour le secteur audiovisuel aujourd'hui en plein développement, Héliopolis pour le développement du tourisme et de la culture très importants en Languedoc, et un pôle informatique s'est créé avec l'implantation d'IBM dans les années soixante suivi par l'entreprise Dell.
Aujourd'hui, la ville de Montpellier est une capitale régionale administrative, économique et culturelle. Ville très touristique, elle offre de nombreux lieux de visites, héritage de son passé médiéval, elle propose aussi de nombreux événements culturels(le festival Montpellier Danse, le Festival international du cinéma méditerranéen). Enfin, le littoral de l'Hérault très riche vous offre des balades, des visites magnifiques sans compter les nombreux loisirs et activités sportives.

Les principaux centres d’intérêt de Montpellier sont : la Basilique Notre-Dame des Tables, la Cathédrale Saint-Pierre, le Château de Mogère, le Châteu d’Ô, la Citadelle, la Fontaine des Trois Grâces, le jardin des plantes, de nombreuses grandes écoles et la Place de la Comédie.