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Quels phénomènes météo peut-on rencontrer en France au mois de mai ?

Cinquième mois de l'année, mai peut offrir une grande diversité de phénomènes météo en France : des premières grosses chaleurs aux orages en passant par une accentuation du risque de sécheresse et d'incendies.

 

Chaleur / canicule

 

La plage de Lacanau (Gironde) sous une chaleur estivale le 5 mai 2016

 

Le terme de "canicule" tel qu'il est défini en France par les autorités sanitaires ne peut pas encore être employé au cours du mois de mai. Cependant, mai est souvent le témoin des premières fortes chaleurs de la saison sur de nombreuses régions françaises. Les 30°C peuvent être atteints en toutes régions avant la fin du mois et les 35°C sont possibles localement dans le sud-ouest et sur l'arrière-pays méditerranéen.

 

Quand le flux s'oriente au secteur sud à sud-est, il est courant de voir des masses d'air très chaud remonter sur la France en mai, particulièrement au sud-ouest où ces épisodes peuvent être observés dès le début du mois de mai. En 2020, la station de Cambo-les-Bains (Pyrénées-Atlantiques) avait atteint 35,4°C le 4 mai !

 

 

Sécheresse

 

La Loire à sec à Ancenis en mai 2011 - photo Franck Dubray / Ouest-France

 

Si les précipitations hivernales ont été inférieures à la normale et qu'il en a été de même pour le début du printemps, le mois de mai peut alors être le théâtre d'une sécheresse problématique. Avec un soleil de plus en plus puissant, l'évapotranspiration augmente et les sols s'assèchent de plus en plus rapidement en surface. Toute période durablement sèche pose problème, à une saison où les cultures sont en pleine croissance.

 

Les cas de sécheresse printanière au mois de mai sont nombreux, même si certaines années ont été plus marquantes que d'autres, telles que 1976, 1992 ou encore 2005. Plus récemment, la sécheresse observée au mois de mai 2011 avait atteint une ampleur dramatique sur une grande partie de la France, asséchant de nombreux cours d'eau (dont la Loire) et causant de très nombreuses restrictions d'eau. Elle était intervenue après un hiver et un début de printemps secs.

 

 

Gelées / froid

 

Gel sur la végétation avancée le 6 mai 2019 à Almenêches (Orne) - photo Jean-Jacques Kelner

 

Si les températures augmentent considérablement en mai, le risque de gel est toujours présent, en particulier en première quinzaine du mois. D'ailleurs, on se sert souvent des Saints de Glace (11, 12 & 13 mai) comme repère de dates à partir desquelles on peut semer sans trop craindre les méfaits du gel. En début de mois, on peut encore atteindre 0 à -5°C, sauf sur les régions bordant l'océan et la Méditerranée où le risque de gel devient très limité. Récemment, des gelées dommageables pour la végétation (0 à -3°C) avaient touché 50% de la France le 6 mai 2019.

 

Concernant la fraîcheur diurne, elle peut encore se montrer très nette durant le mois de mai lorsqu'une perturbation associée à de l'air froid stationne. Les valeurs maximales peuvent alors se maintenir sous la barre des 10°C quasiment en toutes régions, et même plafonner vers les 5°C dans certaines régions du nord-est.

 

 

Neige

 

Chutes de neige à Montbéliard (Doubs) le 4 mai 2019 - photo Jean-Mathieu Baudoin

 

Bien qu'en recul considérable, le risque neigeux est toujours présent en plaine en mai, à l'exception des régions méditerranéennes et des secteurs bordant l'Atlantique. Les flocons peuvent notamment être observés au début du mois lorsqu'un puissant flux de nord se met en place. Ils peuvent tomber sous un régime d'averses alimenté par de l'air froid en altitude ou par isothermie lorsqu'une perturbation active circule.

 

Le dernier cas en date de neige en plaine au mois de mai remonte au 4 mai 2019 où une perturbation active associée à de l'air froid en altitude avait engendré des précipitations neigeuses par isothermie entre les Ardennes et la Franche-Comté (flocons jusqu'en Île-de-France). Cette neige avait blanchi les sols dès 300 mètres. Au delà de la mi-mai, le risque devient très faible même si le 18 mai 1935 avait vu la neige tenir dans plusieurs régions du nord.

 

 

Tempête

 

Tempête à Wimereux (Pas-de-Calais) ce 4 mai 2021 avec plus de 130 km/h ! - photo Villa Sainte Marguerite

 

Au mois de mai, le risque de tempête décline considérablement car la circulation zonale décélère (contrastes thermiques moins nets qu'en hiver entre les latitudes nordiques et subtropicales). Il peut cependant arriver qu'une tempête semblable aux tempêtes hivernales se produise, comme le 28 mai 2000 où les vents avaient atteint 155 km/h dans l'embouchure de la Seine avec des dégâts conséquents de la Normandie à la Belgique. Plus récemment, on peut souligner les vents tempétueux de ce 4 mai 2021 en Manche avec jusqu'à 133 km/h à Boulogne-sur-Mer (62) !

 

En général, les vents les plus puissants au cours du mois de mai se produisent au passage de violents orages, susceptibles de générer des rafales localisées atteignant 100 à 150 km/h. Le sud-ouest de la France est davantage exposé à ce risque en mai. D'ailleurs, de puissants coups de galerne peuvent donner des rafales similaires sur le sud de l'Aquitaine (comme le 13 mai 2002) !

 

 

Fortes pluies / Inondations

 

Graves inondations vers le péage d'Orléans (Loiret) fin mai 2016

 

Certains mois de mai sont très arrosés. En région de plaine, les inondations au cours de ce mois nécessitent généralement un temps durablement perturbé, comme la persistance d'un flux zonal entraînant un défilé de perturbations. Toutefois, c'est lorsqu'une goutte froide vient se positionner au dessus du pays que les pluies sont les plus abondantes et que le risque de crues est le plus élevé. Il peut alors tomber de très importantes quantités de pluie sur des régions assez étendues, faisant déborder de nombreux cours d'eau.

 

Cette situation était arrivée fin mai 2016 avec des crues majeures dans le Centre et le bassin parisien. Le Loing avait été placé en alerte rouge, générant des inondations très importantes. Cet épisode avait conduit la Seine à dépasser les 6 mètres (crue récente la plus notable).

 

 

Inondations éclair

 

Inondation éclair dévastatrice à Sarcelles (Val-d'Oise) le 31 mai 1992

 

En mai, le risque d'inondations est également très lié aux orages, de plus en plus nombreux durant ce mois et susceptibles de déverser d'importantes quantités d'eau en peu de temps. Comme les cultures ne sont pas suffisamment avancées à cette saison, elles retiennent peu l'eau et d'importants ruissellements peuvent être observés. Notons aussi que certains cours d'eau de montagne peuvent subir des crues soudaines lorsqu'un brutal redoux s'associe à des pluies abondantes (fonte importante du manteau neigeux). Ces torrents de montagne peuvent être dévastateurs pour les vallées.

 

La situation d'inondations éclair la plus marquante remonte sans doute à la fin du mois de mai 1992 avec des orages donnant des pluies diluviennes et des torrents de boue dans la région de Riom (Puy-de-Dôme) ainsi qu'à Sarcelles (Val-d'Oise) où le centre de la ville se retrouve noyé sous près de 2 mètres d'eau ! On relève 192 mm de pluie en 24 heures, du jamais vu dans le secteur !

 

 

Orages

 

Impacts de foudre sur Paris le 28 mai 2018 - photos Bertrand Kulik

 

Le mois de mai est le témoin de fréquents orages car de nombreuses situations réunissent les conditions nécessaires à leur formation. Mai permet l'observation d'orages de masse d'air froid lorsque la température basse en altitude contraste avec le sol réchauffé par un soleil puissant à cette saison. De plus, ce mois peut aussi être le théâtre des premières dégradations "estivales" de la saison, engendrées par des conflits de masses d'air lorsque l'air chaud remonte par le sud et que l'air frais océanique le rencontre.

 

De virulentes dégradations orageuses peuvent ainsi être observées durant le mois de mai. Parmi les exemples récentes de mai orageux, le mois de 2018 sort du lot. L'activité orageuse avait été particulièrement marquée avec 586.537 éclairs recensés en France ! 2 jours sur 3 avaient connu des orages forts, produisant d'intenses pluies, des chutes de grêle et des rafales de vent.

 

 

Grêle

 

Grêlons géants à Raillencourt-Sainte-Olle (Nord) le 25 mai 2009 - photos Keraunos

 

Si le grésil ou la petite grêle peut être régulièrement observée sous les traînes alimentées par de l'air froid en altitude, le mois de mai est aussi le mois au cours duquel apparaissent les dégradations orageuses puissantes et génératrices de gros grêlons, en lien avec l'air chaud pouvant remonter par le sud et se heurter à l'air frais océanique. Le risque de rencontrer de la grêle est donc présent sur la totalité du territoire, même si le quart sud-ouest est le plus exposé en mai.

 

Parmi les exemples les plus marquants de grêle au cours du mois de mai, on peut notamment souligner l'épisode orageux du 25 mai 2009. À l'époque, une dégradation très virulente s'était mise en place du sud-ouest jusqu'à la Belgique en produisant de nombreuses supercellules grêligènes. Les plus gros grêlons jamais photographiés en France étaient alors tombés dans le sud du département du Nord, allant jusqu'à 12 cm de diamètre !

 

 

Tornades

 

Tornade du 18 mai 1999 à Villasavary dans l'Aude - photos via Keraunos

 

Bien qu'assez rares, les tornades sont possibles au cours du mois de mai. Elles peuvent à la fois être observées au passage des orages de masse d'air froid (préférentiellement sur les régions côtières où les trombes marines sont régulièrement observées) mais aussi et surtout au passage des orages de chaleur générés par d'importants conflits de masses d'air.

 

L'une des tornades notables observées au mois de mai est celle de Villasavary (près de Castelnaudary) dans l'Aude le 18 mai 1999. Elle est l'une des premières tornades françaises a avoir été photographiée par plusieurs personnes, à l'époque où les téléphones portables n'existaient pas. Elle avait causé des dégâts conséquents sur les 5 kilomètres de son trajet. Plus récemment, on peut également citer la tornade EF2 de Gerbépal dans les Vosges le 13 mai 2015.

 

 

Avalanches

 

Départs d'avalanches visibles au refuse des Écrins (Hautes-Alpes) le 2 mai 2021 - photo Damien Haxaire

 

Aux altitudes les plus modestes, le risque d'avalanches disparaît en mai, en même temps que le manteau neigeux. En revanche, ce risque est encore présent en moyenne montagne et peut même se montrer élevé en haute montagne, notamment lorsque des épisodes neigeux conséquents se produisent et qu'un net redoux suit - une situation régulièrement observée au cours du mois de mai.

 

Les derniers jours ont malheureusement prouvé que le risque d'avalanches est bel et bien marqué au mois de mai en haute montagne. Dans les Alpes, deux avalanches meurtrières ont coûté la vie à 5 personnes. On note trois décès dans les Hautes-Alpes et deux en Isère.

 

Vous pouvez également consulter les aléas climatiques pour tous les mois de l'année.

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Montpellier

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Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-villes.com, météorologiste , présentateur sur BFMTV et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d’ouvrages sur les évènements climatiques).

Notre ville de MONTPELLIER

Montpellier (en occitan Montpelhièr) est une commune française, située dans le département de l’Hérault (dont elle est la préfecture) et de la région Languedoc-Roussillon (dont elle est le chef-lieu). Montpellier se situe sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est, proche de la mer Méditerranée (7,1 km).
Sa superficie est de 57 km² pour une altitude située entre 8 et 119 m.
Sa population est d’environ 258.000 habitants.

Le climat de Montpellier est méditerranéen, avec des étés chauds et des hivers doux accompagnés parfois de fortes pluies (épisodes Cévenols liés à la proximité des contreforts du Massif Central sur lesquels les masses d’air humides en provenance de Méditerranée viennent parfois se bloquer lorsqu’un fort courant de sud se lève). Notez quand même que les gelées y sont plus fréquentes que sur la Côte d’Azur car l’air froid qui descend parfois de la vallée du Rhône arrive plus facilement. Notre ville est d’ailleurs située entre l’influence du Mistral et de la Tramontane, d’où des prévisions météo parfois très complexes (ce carrefour climatique en fait l’une des villes Française où le temps est le plus difficile à prévoir !) Il pleut en moyenne 61 jours / an avec un cumul de 629 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 2686 h (le record étant détenu par les Iles du Levant, dans le Var, avec plus de 3000 h par an).

L'histoire de Montpellier : Notre ville vit le jour au cours du XI ème siècle Le comte de Mauguio offre deux manses à Guilhem pour le féliciter de sa loyauté. Les héritiers de Guilhem vont alors développer la grandeur de leur famille à travers le bourg de Montpellier qui cohabitait au côté du village de Montpelliéret, propriété de l'évêque de Maguelone.
C’est au 13è siècle que ces deux villages vont être réunis à l'intérieur de nouveaux remparts fortifiés. En 1204, la ville devient espagnole suite au mariage de la fille de Guilhem VIII, Marie de Montpellier, avec Pierre d'Aragon. Elle sera revendue (la ville) au Roi de France en 1349. Cette période marque aussi un développement économique et culturel de la ville. Les marchands de Montpellier traitaient avec l'Orient l'achat d'épices et de plantes thérapeutiques dont les vertus étaient enseignées dans la toute nouvelle Université de médecine créée au XIIIème siècle. Des écoles de droit et d'art virent également le jour à cette époque. L'Université de Montpellier va se développer et son excellente réputation va attirer des étudiants de tout le Royaume (Rabelais y finit ses études de médecine en 1530).
A la fin du 14è siècle, Montpellier va connaître une période de déclin avec l'arrivée de catastrophes ( épidémies de peste entrecoupées de périodes de famine) qui vont dévaster une partie de la population.
Il faudra attendre le milieu du 15ème siècle avec l'installation de Jacques Coeur, l'argentier du roi Charles VII pour que le commerce redevienne florissant. Seulement, le rattachement de la Provence à la France en 1481 va marquer définitivement la fin de cet essor car Marseille va devenir le premier port de commerce avec l'Orient du Royaume.
Au 16è siècle, l'arrivée de la Réforme à Montpellier va marquer le début d'une ère de luttes religieuses entre catholiques et protestants. Ils vont successivement prendre le contrôle de la ville jusqu'a l'intervention de Louis XIII en 1622. Ses troupes firent le siège de la ville durant trois mois, Richelieu construisit par la suite la citadelle pour surveiller la ville. Ce siège eut pour conséquence le départ de nombreux protestants au profit des Montpelliérains catholiques. Louis XIV, dont la statue trône sur la promenade du Peyrou va faire de Montpellier la capitale administrative du Haut-Languedoc.
Le 17è et le 18è siècle furent le théâtre d'un fort développement architectural avec les travaux de célèbres architectes tels Daviler et les Giral. Ils construisirent la promenade du Peyrou, l'Esplanade et de nombreuses fontaines. De riches hôtels particuliers et églises (Saint Denis) ont également été construits par des hauts fonctionnaires et marchands durant cette période.
Au 19ème siècle la viticulture va fortement se développer, favorisant ainsi un nouvel essor achitectural avec la construction du Palais de justice, de la gare et la reconstruction du théâtre mais aussi de nouvelles églises comme Sainte Anne et Saint Roch. La viticulture, prospère aujourd'hui en Languedoc, a connu une période noire avec le Phylloxera et les problèmes liés à la surproduction.
La ville de Montpellier connaît au 20ème siècle un accroissement important avec en premier lieu l'installation des "pieds noirs" en provenance d'Algérie suivi, à la fin du siècle, de la création de pôles économiques autour de la vieille ville. La Paillade (quartier résidentiel) est le résultat de cet accroissement soudain de la population. La ville va être à l'origine de nombreux projets urbains en réhabilitant des quartiers entiers ou en construisant de nouveaux à la périphérie de cette ville en permanente mutation. Le quartier d’Antigone part de la place de la comédie et du centre commercial du Polygone pour rallier le nouvel Hôtel de Région qui vit ainsi le jour. Suit le quartier de Port Marianne le long des rives du Lez. Pour développer le dynamisme économique de Montpellier, cinq grand pôles d'activités ont été créés. Euromédecine accueillant des laboratoires de recherche, Agropolis pour l'agro-alimentaire, Antenna pour le secteur audiovisuel aujourd'hui en plein développement, Héliopolis pour le développement du tourisme et de la culture très importants en Languedoc, et un pôle informatique s'est créé avec l'implantation d'IBM dans les années soixante suivi par l'entreprise Dell.
Aujourd'hui, la ville de Montpellier est une capitale régionale administrative, économique et culturelle. Ville très touristique, elle offre de nombreux lieux de visites, héritage de son passé médiéval, elle propose aussi de nombreux événements culturels(le festival Montpellier Danse, le Festival international du cinéma méditerranéen). Enfin, le littoral de l'Hérault très riche vous offre des balades, des visites magnifiques sans compter les nombreux loisirs et activités sportives.

Les principaux centres d’intérêt de Montpellier sont : la Basilique Notre-Dame des Tables, la Cathédrale Saint-Pierre, le Château de Mogère, le Châteu d’Ô, la Citadelle, la Fontaine des Trois Grâces, le jardin des plantes, de nombreuses grandes écoles et la Place de la Comédie.