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Inondations, tempête, neige, tornades, chaleur : retrospective des aléas climatiques en octobre


Plus de 3 mètres d'eau dans le centre-ville de Nîmes - 3 octobre 1988 - Photo Ville de Nîmes

 

En pleine intersaison, le mois d'octobre se démarque en France par une multitude d'évènements climatiques, à mi-chemin entre la fin de la période estivale et les prémices de la saison froide. Entre dernières chaleurs, premiers coups de froid, inondations, tempêtes, ou encore tornade, petit tour d'horizon des conditions météorologiques pouvant être observées en octobre en métropole.

 

CHALEUR :

Si octobre plonge progressivement dans la saison froide, les derniers coups de chaud peuvent encore se produire. Ils sont même de plus en plus fréquents et tardifs ces dernières années dans un contexte de changement climatique prononcé.

Une illustration il y a encore quelques jours, où la barre des 30°C (seuil des fortes chaleurs) a été atteinte dans le Pays Basque : jusqu'à 30.5°C à Bustince (Pyrénées-Atlantiques) ce 5 octobre 2022.

 

Si les 25º peuvent être dépassés à peu près partout jusqu'en milieu du mois, c'est en octobre que ce seuil des 30°C est en général observé pour la dernière fois de l'année en France, principalement lors de la première décade dans le Sud-Ouest (Aquitaine), près de la Méditerranée, mais également en Corse par effet de foehn local (Sirocco). La température maximale relevée en France en octobre est à mettre à l'actif de la station de Limoux (Aude) : 37.5°C le 13 octobre 1947.

 

L'épisode de forte chaleur tardive le plus notable s'est produit au début du mois d'octobre 1985. Entre le 1er et le 4 octobre, des records sont battus, et l'on observe jusqu'à 36.2°C à Asson (Pyrénées-Atlantiques), 34.7°C à Dax, 34.2°C à Perpignan, mais également jusqu'à 30°C sur Orléans et 29°C à Paris.


Températures maximales observées - après-midi du 3 octobre 1985 - Météo-France

 

 

FROID :

Si les derniers coups de chauds se manifestent en octobre, les invasions d'air polaire ou d'air continental se multiplient en parallèle, marquant l'arrivée très prochaine de la saison froide. Si quelques gelées peuvent très isolément être observées en plaine dans les secteurs les plus froids dès la fin septembre, c'est bien en octobre qu'elles se produisent de façon générale sur la plupart des régions (hors secteurs littoraux). Vers la fin du mois, il n'est pas rare de descendre par endroit sous les -5°C, donnant d'ores et déjà une sensation de froid hivernal.

 

L'épisode de froid le plus notable par sa précocité et sa brutalité demeure la descente froide de la fin octobre 1997. Les 29 et 30 octobre 1997, les gelées sont presque généralisées, et le thermomètre chute à des niveaux historiquement bas : il est mesuré le 30 octobre jusqu'à -10°C à Pray-sous-Briailles (Allier), seule station de plaine a avoir atteint le seuil de très forte gelée (-10) en octobre.

Notons également -9.2°C à Clermont-Ferrand, -9°C à Vichy ou encore -8.8°C à Romorantin lors de cette séquence froide de 1997.


Températures minimales observées - matinée du 29 octobre 1997 - Météo-France

 

 

NEIGE :

C'est en octobre que l'on constate l'arrivée des premières quantités de neige notables sur les reliefs. Si les Pyrénées peuvent être concernés, c'est principalement les Alpes du Nord qui bénéficient en octobre d'épisodes neigeux parfois importants. Le 5 octobre 2003, il tombe par exemple 30 cm de neige vers 1500 m d'altitude sur les prés-alpes et les arbres, encore en feuilles, sont très éprouvés.


Chutes de neige à Chamrousse (Isère - 1750m) - 5 octobre 2003 - Guillaume Séchet

 

En plaine, la neige est encore quasi-absente. Hors cas exceptionnels, les premiers flocons voire même les tous premiers saupoudrages peuvent être observés dans le Nord-Est du pays en 3e décade d'octobre (occurrences en 1922, 1926, 1941, 1966 ou 1981). Cette neige tient exceptionnellement au sol.

Un épisode neigeux reste toutefois dans les mémoires en octobre. Du 10 au 14 octobre 1975, la neige tombe à très basse altitude et parfois jusqu’en plaine sur l’Alsace-Lorraine, la Champagne, la Bourgogne, le Nord Pas de Calais, la Normandie et la Picardie. Le 10 octobre, pluies et neige mêlées sont signalées à Orly, et même bien plus au sud dans le Lot (Gourdon). Le lendemain, il neige du côté de Nancy et de Metz. Mais surtout, l'on mesure jusqu'à 4cm au sol à Langres le 13 octobre 1975, et plus de 10cm sur le Bénélux et l'Allemagne !

Une image contenant extérieur, maison, rue, jourDescription générée automatiquement
Neige précoce observée dans le Jura - 13 octobre 1975

 

 

TEMPÊTES :

Les périodes d'intersaison (mars-avril tout comme octobre-novembre) sont souvent marquées par d'intenses tempêtes sur nos latitudes tempérées. Parmi les plus intenses, nous pouvons noter les tempêtes :
- du 4 octobre 1984 (Hortense avec 252km/h au pic du Midi et 166km/h au Cap Ferret)
- du 30 octobre 2000 (Oratia avec 176km/h au Cap de la Hève, 151km/h à Ouessant et 115km/h à Paris)
- du 3 octobre 2006 (Renate - 141km/h en Dordogne, 136lm/h en Gironde)
- du 28 octobre 2012 (189km/h en Ardèche à la Croix-Millet, 151km/h dans le Vaucluse à Murs)

 

Mais surtout, l'une des tempêtes les plus virulentes ayant touché la France a eu lieu au cours d'un mois d'octobre : il s’agit de l'« l’ouragan de 1987 » durant la nuit du 15 au 16 octobre. Au cours de cette nuit dantesque, la sonde de la station de Jobourg (Manche) a enregistré 242 km/h, tandis que l’enregistreur est arrivé en butée (capacité maximale de l'anémomètre) au sémaphore de la pointe du Roc à Granville (sommet de falaise) soit 216 km/h.  Notons également des valeurs exceptionnelles de 186 km/h à Quimper, 180km/h au Cap-de-La-Heve (Seine-Maritime), 166km/h à Boulogne-sur-Mer ou encore à Lorient.

Image d'illustration pour La terrible tempête des 15 & 16 octobre 1987
Quimper au lendemain de la tempête - 16 octobre 1987 - Météo Villes

 

 

FORTES PLUIES / INONDATIONS :

Octobre est également un mois considéré comme humide. Il s'agit notamment du mois le plus arrosé de l'année entre le Poitou, la Vendée, le bassin Parisien mais également le quart Sud-Est de la France. La multiplication des perturbations d'origine océanique sont capables d'occasionner d'importants cumuls de pluies. Ceci est encore plus fréquent aux abords des reliefs du Massif-Central et des massifs de l'Est (Alpes, Jura, Vosges), pouvant provoquer des crues sur certains cours d'eau.

Mais c'est près de la Méditerranée où ce mois d'octobre est le plus à risque, avec de nombreux épisodes pluvieux majeurs recensées ces dernières décennies, occasionnant de véritables catastrophes. L'influence des eaux encore chaudes de la Méditerranée joue notamment un rôle non négligeable sur ces séquences pluvieuses.

 

Les cumuls les plus importants observés en France ont été en octobre. Il a été mesuré 840 mm de pluie le 17 octobre 1940 à l’usine électrique de la Llau. (Pyrénées-Orientales), valeur officialisée comme étant le record de pluie en 24 heures pour l’Europe. Or le pluviomètre a débordé à 4 reprises entre ce jour-là, la valeur réelle semble donc encore bien supérieure à ce chiffre, et pourrait être plus proche des 1000mm mesurés sur le poste manuel de Saint-Laurent-de-Cerdans. Au total sur cette dernière ville, ce ne sont pas moins de 1930mm qui sont tombés en 5 jours pour ce que l'on nomme aujourd'hui l' "Aiguat de 1940", provoquant plus de 300 morts en Catalogne, 57 en France, dont près de la moitié à Amélie-les-Bains et ses environs


Casino d'Amélie-les-Bains (Pyrénée-Orientales) en ruine après la crue - octobre 1940 - L'Indépendant

 

Le 3 octobre 1988, c'est une nouvelle catastrophe qui se produit cette fois en pleine zone urbaine. Il tombe 420 mm au Mas de Ponge, sur les hauteurs de Nîmes en l'espace d'un après-midi soit l'équivalent de 6 mois de pluie en quelques heures. L'ensemble de la Ville se transforme en torrent, et certaines rues du centre-ville sont submergées par 3 mètres d'eau (!!) faisant un total de 10 victimes.


Véritable torrent sur l'avenue Pompidou, dans le centre-ville de Nîmes - 3 octobre 1988 - Photo Ville de Nîmes

 

Plus récemment encore, les 14 et 15 octobre 2018, un épisode méditerranéen s’est produit sur les départements des Pyrénées-Orientales, de l’Aude et de l’Hérault. L'Aude est le département le plus sinistré, avec 295mm tombés en 12 heures sur la ville de Trèbes, provoquant crues et inondations dévastatrices. 15 morts sont à déplorer dont 6 victimes pour cette seule ville de Trèbes.


Vue aérienne des inondations dans l'Aude - 16 octobre 2022 - Via Nice-Matin

 

Mais ces épisodes cévenols et Méditerranéens n'impactent pas seulement que le quart Sud-Est. En effet, le 4 octobre 1960, des pluies diluviennes remontent de Méditerranée et se déversent notamment sur le Limousin et l’ouest du Massif Central où elles provoquent les inondations catastrophiques. La 1ère décade d’octobre totalise plus de 300 mm sur la Corrèze et la Creuse dont la majorité tombent le 3 avec 200 mm à Millevaches (19) et 195 mm à Gentioux (23). On compte jusqu'à 20 morts, 30 000 sinistrés et des milliards de dégâts de nouveau francs.


Crue dans le centre de Tulle (Corrèze) - octobre 1960 - Le Parisien Libéré

 

TORNADES :

Si les tornades peuvent en réalité se produire toute l'année, l'automne est la 2e saison la plus propice pour ces phénomènes. Selon l'observatoire Keraunos, avec 12.6% des tornades recensées en France en octobre, il s'agit même du 2e mois avec le plus de tornades observées juste derrière le mois d'aout (13.2%).

Les précédentes tornades en octobre ont principalement eu lieu dans le quart Nord-Ouest au sein de ciel de traine actifs (sous de puissantes giboulées à l'arrière de dépressions), mais surtout sur le pourtour Méditerranéen en lien avec une forte activité orageuse sur ce secteur.


Localisation des tornades recensées en octobre en France - Observatoire Keraunos

 

La dernière tornade de forte intensité en octobre a eu lieu dans l'Hérault, le 23 octobre 1990. Une trombe marine est entrée dans les terres dans le secteur de Marseillan, se transformant en tornade atteignant l'intensité EF-3 (sur une échelle de 5). Cette tornade parcourt alors pas moins de 8 kilomètres et occasionne de nombreux dégâts sur des mobiles-homes et caravanes.

Deux tornades d'intensité EF-4 ont même été étudiés en octobre, remontant au 19e siècle :

- La tornade de Montcetz-Longevas (Marne) le 19 octobre 1874, parcourant 15km.
- La tornade de Sète (Hérault) le 22 octobre 1844. Cette tornade est l'une des plus meurtrières recensées sur notre pays (20 personnes tuées), engloutissant 6 navires dans le port, et endommageant plus de 200 habitations.

 


>> Vous pouvez retrouver l'ensemble de ces informations détaillées dans notre chronique (annuelle jusqu'à 1850, ponctuelle jusqu'à 1780), où jour par jour sur notre almanach.

ET surtout, retrouver le liste de tous les aléas climatiques en octobre >>

 

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Montpellier

Meteo-montpellier.fr. est un site météo uniquement dédié à Montpellier. Déjà une référence à Paris (plus de 100 000 visiteurs quotidiens) et dans d’autres grandes villes, ce service météo entièrement gratuit est de grande qualité. Plusieurs météorologistes locaux suivent la situation météo en permanence et réactualisent ainsi leurs prévisions plusieurs fois par jour en les affinant à chaque fois que la situation le nécessite; il en est de même pour les prévisions à 12 jours. Ce qui fait que meteo-montpellier.fr est sans doute le site météo local le plus réactif.

Il a été créé par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-villes.com, météorologiste , présentateur sur BFMTV et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d’ouvrages sur les évènements climatiques).

Notre ville de MONTPELLIER

Montpellier (en occitan Montpelhièr) est une commune française, située dans le département de l’Hérault (dont elle est la préfecture) et de la région Languedoc-Roussillon (dont elle est le chef-lieu). Montpellier se situe sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est, proche de la mer Méditerranée (7,1 km).
Sa superficie est de 57 km² pour une altitude située entre 8 et 119 m.
Sa population est d’environ 258.000 habitants.

Le climat de Montpellier est méditerranéen, avec des étés chauds et des hivers doux accompagnés parfois de fortes pluies (épisodes Cévenols liés à la proximité des contreforts du Massif Central sur lesquels les masses d’air humides en provenance de Méditerranée viennent parfois se bloquer lorsqu’un fort courant de sud se lève). Notez quand même que les gelées y sont plus fréquentes que sur la Côte d’Azur car l’air froid qui descend parfois de la vallée du Rhône arrive plus facilement. Notre ville est d’ailleurs située entre l’influence du Mistral et de la Tramontane, d’où des prévisions météo parfois très complexes (ce carrefour climatique en fait l’une des villes Française où le temps est le plus difficile à prévoir !) Il pleut en moyenne 61 jours / an avec un cumul de 629 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 2686 h (le record étant détenu par les Iles du Levant, dans le Var, avec plus de 3000 h par an).

L'histoire de Montpellier : Notre ville vit le jour au cours du XI ème siècle Le comte de Mauguio offre deux manses à Guilhem pour le féliciter de sa loyauté. Les héritiers de Guilhem vont alors développer la grandeur de leur famille à travers le bourg de Montpellier qui cohabitait au côté du village de Montpelliéret, propriété de l'évêque de Maguelone.
C’est au 13è siècle que ces deux villages vont être réunis à l'intérieur de nouveaux remparts fortifiés. En 1204, la ville devient espagnole suite au mariage de la fille de Guilhem VIII, Marie de Montpellier, avec Pierre d'Aragon. Elle sera revendue (la ville) au Roi de France en 1349. Cette période marque aussi un développement économique et culturel de la ville. Les marchands de Montpellier traitaient avec l'Orient l'achat d'épices et de plantes thérapeutiques dont les vertus étaient enseignées dans la toute nouvelle Université de médecine créée au XIIIème siècle. Des écoles de droit et d'art virent également le jour à cette époque. L'Université de Montpellier va se développer et son excellente réputation va attirer des étudiants de tout le Royaume (Rabelais y finit ses études de médecine en 1530).
A la fin du 14è siècle, Montpellier va connaître une période de déclin avec l'arrivée de catastrophes ( épidémies de peste entrecoupées de périodes de famine) qui vont dévaster une partie de la population.
Il faudra attendre le milieu du 15ème siècle avec l'installation de Jacques Coeur, l'argentier du roi Charles VII pour que le commerce redevienne florissant. Seulement, le rattachement de la Provence à la France en 1481 va marquer définitivement la fin de cet essor car Marseille va devenir le premier port de commerce avec l'Orient du Royaume.
Au 16è siècle, l'arrivée de la Réforme à Montpellier va marquer le début d'une ère de luttes religieuses entre catholiques et protestants. Ils vont successivement prendre le contrôle de la ville jusqu'a l'intervention de Louis XIII en 1622. Ses troupes firent le siège de la ville durant trois mois, Richelieu construisit par la suite la citadelle pour surveiller la ville. Ce siège eut pour conséquence le départ de nombreux protestants au profit des Montpelliérains catholiques. Louis XIV, dont la statue trône sur la promenade du Peyrou va faire de Montpellier la capitale administrative du Haut-Languedoc.
Le 17è et le 18è siècle furent le théâtre d'un fort développement architectural avec les travaux de célèbres architectes tels Daviler et les Giral. Ils construisirent la promenade du Peyrou, l'Esplanade et de nombreuses fontaines. De riches hôtels particuliers et églises (Saint Denis) ont également été construits par des hauts fonctionnaires et marchands durant cette période.
Au 19ème siècle la viticulture va fortement se développer, favorisant ainsi un nouvel essor achitectural avec la construction du Palais de justice, de la gare et la reconstruction du théâtre mais aussi de nouvelles églises comme Sainte Anne et Saint Roch. La viticulture, prospère aujourd'hui en Languedoc, a connu une période noire avec le Phylloxera et les problèmes liés à la surproduction.
La ville de Montpellier connaît au 20ème siècle un accroissement important avec en premier lieu l'installation des "pieds noirs" en provenance d'Algérie suivi, à la fin du siècle, de la création de pôles économiques autour de la vieille ville. La Paillade (quartier résidentiel) est le résultat de cet accroissement soudain de la population. La ville va être à l'origine de nombreux projets urbains en réhabilitant des quartiers entiers ou en construisant de nouveaux à la périphérie de cette ville en permanente mutation. Le quartier d’Antigone part de la place de la comédie et du centre commercial du Polygone pour rallier le nouvel Hôtel de Région qui vit ainsi le jour. Suit le quartier de Port Marianne le long des rives du Lez. Pour développer le dynamisme économique de Montpellier, cinq grand pôles d'activités ont été créés. Euromédecine accueillant des laboratoires de recherche, Agropolis pour l'agro-alimentaire, Antenna pour le secteur audiovisuel aujourd'hui en plein développement, Héliopolis pour le développement du tourisme et de la culture très importants en Languedoc, et un pôle informatique s'est créé avec l'implantation d'IBM dans les années soixante suivi par l'entreprise Dell.
Aujourd'hui, la ville de Montpellier est une capitale régionale administrative, économique et culturelle. Ville très touristique, elle offre de nombreux lieux de visites, héritage de son passé médiéval, elle propose aussi de nombreux événements culturels(le festival Montpellier Danse, le Festival international du cinéma méditerranéen). Enfin, le littoral de l'Hérault très riche vous offre des balades, des visites magnifiques sans compter les nombreux loisirs et activités sportives.

Les principaux centres d’intérêt de Montpellier sont : la Basilique Notre-Dame des Tables, la Cathédrale Saint-Pierre, le Château de Mogère, le Châteu d’Ô, la Citadelle, la Fontaine des Trois Grâces, le jardin des plantes, de nombreuses grandes écoles et la Place de la Comédie.