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Des cyclones majeurs sont-ils encore possibles sur l'Atlantique ?

La saison des cyclones sur l'Atlantique-Nord :

 

La saison cyclonique débute officiellement le 1er juin sur le bassin Atlantique-Nord et se termine le 30 Novembre. Le pic d'intensité de cette activité cyclonique est en général observé quant à lui entre le 1er août et la fin du mois d'octobre avec une fréquence se montrant bien plus importante sur le bassin.

 

Fréquence de l'activité cyclonique entre les mois de juin et décembre sur le bassin Atlantique-Nord – NOAA

 

C'est en effet durant cette période que les conditions sont les plus favorables aux formations de phénomènes tropicaux sur le bassin (tempêtes et/ou cyclones) avec des eaux chaudes permettant le maintien et le renforcement du système formé, de faibles cisaillements et l'arrivée d'ondes tropicales (pluies et orages) sur le bassin par l'Ouest de l'Afrique.

 

Schéma de la formation et de l'évolution d'un cyclone sur l'Atlantique – Encyclopedia Britannica

 

 

Toutefois, des phénomènes tropicaux peuvent se former en dehors de cette période. En effet, l'ouragan le plus précoce jamais formé sur le bassin fut observé le 3 janvier 1938 alors que le plus tardif fut l'ouragan Alice apparu le 31 décembre 1954, qui avait d'ailleurs perduré jusqu'en janvier 1955.

 

Ainsi, des ouragans peuvent se former à n'importe quelle période de l'année sur le bassin Atlantique-Nord mais leur fréquence est bien plus importante entre les mois d'août et octobre. Il est d'ailleurs intéressant de noter que les systèmes se formant en dehors de la saison cyclonique officielle (entre juin et novembre) restent systématiquement d'une intensité relativement « faible à modérée ». En effet, l'ouragan majeur (catégorie 3 ou plus) le plus précoce jamais formé fut l'ouragan Alma, ayant atteint la catégorie 3 dans le Golfe du Mexique le 8 juin 1966.

 

Image satellite de l'ouragan Alma dans le Golfe du Mexique en juin 1966 – NASA

 

 

L'ouragan majeur le plus tardif jamais formé fut quant à lui l'ouragan Otto ayant atteint la catégorie 3 au large immédiat du Panama le 24 novembre 2016, impactant durement la région par la suite.

 

L'ouragan Otto à la fin du mois de novembre 2016 avant son impact sur le Panama – NOAA

 

 

Un ouragan majeur pourra-t-il encore se former avant la fin de la saison cyclonique 2022 ?

 

D'après les statistiques, la fréquence de formation des cyclones majeurs diminue sensiblement à la fin du mois se septembre pour devenir vraiment faible à partir de la mi-octobre sur le bassin Atlantique-Nord mais leur formation reste possible jusqu'à la fin du mois de novembre.

 

Fréquence des tempêtes tropicales, cyclones et cyclones majeurs sur le bassin Atlantique-Nord – The Weather Channel

 

Malgré tout, le mois d'octobre (notamment la première moitié) reste un mois à haut risque pour les habitants des régions tropicales. En Floride par exemple, le nombre d'impacts d'ouragans majeurs sur l'état est le deuxième plus élevé de l'année après le mois de septembre avec 11 impacts d'ouragans majeurs observés en octobre contre 19 en septembre. Ce nombre tombe d'ailleurs à 0 durant le mois de Novembre, ce qui corrobore avec les statistiques évoquées précédemment.

 

Impacts recensés de cyclones sur la Floride en fonction des mois – Via NBC News

 

Par exemple, l'ouragan Michael avait impacté le Nord-Ouest de la Floride en catégorie 5 le 10 octobre 2018 avec des vents de plus de 260km/h, une marée de tempête de plusieurs mètres et des précipitations diluviennes causant la mort de 7 personnes sur l'état américain.

 

Image satellite de l'ouragan Michael lors de son impact sur la Floride le 10 octobre 2018 – NOAA

 

 

D'après les informations évoquées précédemment, un ouragan majeur pourra donc techniquement se former jusqu'à la fin du mois de novembre sur le bassin Atlantique-Nord et possiblement impacter des terres habitées, bien que ce risque diminue rapidement au cours du mois d'octobre et se montre faible à partir du mois de novembre.

 

Le risque de formation d'un ouragan majeur après le mois de septembre est néanmoins très aléatoire selon les saisons et reste difficile à véritablement prévoir à l'avance.

 

Au 1er octobre, soit 2 mois avant la fin de la saison cyclonique, seulement 2 ouragans majeurs se sont formés sur le bassin, tous à la fin du mois de septembre et 9 systèmes ont été nommés dont 4 lors des deux dernières semaines. Si le mois d'août n'a observé aucun phénomène tropical marquant, le mois de septembre fut quant à lui bien plus actif même si nous restons pour le moment un cran an dessous des prévisions de l'activité cyclonique durant la saison 2022.

 

Prévisions de l'activité cyclonique durant la saison 2022 dans l'Atlantique-Nord datant du 4 août 2022 – NHC

 

Bien sûr, la saison n'est pas encore terminée et des situations similaires à celle que nous connaissons cette année ont déjà été observées par le passé. Par exemple l'année 1961 n'avait observé aucune tempête nommée durant le mois d'août de façon similaire à 2022 puis 4 ouragans en septembre dont 3 majeurs, 2 en octobre (tous deux majeurs) et 1 en novembre.

 

Comparaison de l'activité cyclonique durant les saisons 1961 et 2022 – Via Wikipedia

 

Un nouveau regain d'activité cyclonique reste donc possible dans les prochaines semaines sur le bassin Atlantique. Les modélisations envisagent d'ailleurs des conditions favorables à la formation de tempêtes et/ou cyclones tropicaux dans la prochaine semaine, risque qui se montrerait plus faible pour la suite du mois d'octobre mais qui resterait présent.

 

Potentiel de formation de tempête et/ou cyclone tropical sur l'Atlantique durant le mois d'octobre 2022 – ECMWF

 

 

Une onde tropicale est d'ailleurs déjà sous surveillance au large immédiat de l'Afrique par les services de prévision américains, présentant 70% de chance d'évoluer en cyclone tropical dans les 5 prochains jours.

 

Prévisions du potentiel de formation de système tropical dans les 5 prochains jours – nhc.noaa.gov

 

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Montpellier

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Notre ville de MONTPELLIER

Montpellier (en occitan Montpelhièr) est une commune française, située dans le département de l’Hérault (dont elle est la préfecture) et de la région Languedoc-Roussillon (dont elle est le chef-lieu). Montpellier se situe sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est, proche de la mer Méditerranée (7,1 km).
Sa superficie est de 57 km² pour une altitude située entre 8 et 119 m.
Sa population est d’environ 258.000 habitants.

Le climat de Montpellier est méditerranéen, avec des étés chauds et des hivers doux accompagnés parfois de fortes pluies (épisodes Cévenols liés à la proximité des contreforts du Massif Central sur lesquels les masses d’air humides en provenance de Méditerranée viennent parfois se bloquer lorsqu’un fort courant de sud se lève). Notez quand même que les gelées y sont plus fréquentes que sur la Côte d’Azur car l’air froid qui descend parfois de la vallée du Rhône arrive plus facilement. Notre ville est d’ailleurs située entre l’influence du Mistral et de la Tramontane, d’où des prévisions météo parfois très complexes (ce carrefour climatique en fait l’une des villes Française où le temps est le plus difficile à prévoir !) Il pleut en moyenne 61 jours / an avec un cumul de 629 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 2686 h (le record étant détenu par les Iles du Levant, dans le Var, avec plus de 3000 h par an).

L'histoire de Montpellier : Notre ville vit le jour au cours du XI ème siècle Le comte de Mauguio offre deux manses à Guilhem pour le féliciter de sa loyauté. Les héritiers de Guilhem vont alors développer la grandeur de leur famille à travers le bourg de Montpellier qui cohabitait au côté du village de Montpelliéret, propriété de l'évêque de Maguelone.
C’est au 13è siècle que ces deux villages vont être réunis à l'intérieur de nouveaux remparts fortifiés. En 1204, la ville devient espagnole suite au mariage de la fille de Guilhem VIII, Marie de Montpellier, avec Pierre d'Aragon. Elle sera revendue (la ville) au Roi de France en 1349. Cette période marque aussi un développement économique et culturel de la ville. Les marchands de Montpellier traitaient avec l'Orient l'achat d'épices et de plantes thérapeutiques dont les vertus étaient enseignées dans la toute nouvelle Université de médecine créée au XIIIème siècle. Des écoles de droit et d'art virent également le jour à cette époque. L'Université de Montpellier va se développer et son excellente réputation va attirer des étudiants de tout le Royaume (Rabelais y finit ses études de médecine en 1530).
A la fin du 14è siècle, Montpellier va connaître une période de déclin avec l'arrivée de catastrophes ( épidémies de peste entrecoupées de périodes de famine) qui vont dévaster une partie de la population.
Il faudra attendre le milieu du 15ème siècle avec l'installation de Jacques Coeur, l'argentier du roi Charles VII pour que le commerce redevienne florissant. Seulement, le rattachement de la Provence à la France en 1481 va marquer définitivement la fin de cet essor car Marseille va devenir le premier port de commerce avec l'Orient du Royaume.
Au 16è siècle, l'arrivée de la Réforme à Montpellier va marquer le début d'une ère de luttes religieuses entre catholiques et protestants. Ils vont successivement prendre le contrôle de la ville jusqu'a l'intervention de Louis XIII en 1622. Ses troupes firent le siège de la ville durant trois mois, Richelieu construisit par la suite la citadelle pour surveiller la ville. Ce siège eut pour conséquence le départ de nombreux protestants au profit des Montpelliérains catholiques. Louis XIV, dont la statue trône sur la promenade du Peyrou va faire de Montpellier la capitale administrative du Haut-Languedoc.
Le 17è et le 18è siècle furent le théâtre d'un fort développement architectural avec les travaux de célèbres architectes tels Daviler et les Giral. Ils construisirent la promenade du Peyrou, l'Esplanade et de nombreuses fontaines. De riches hôtels particuliers et églises (Saint Denis) ont également été construits par des hauts fonctionnaires et marchands durant cette période.
Au 19ème siècle la viticulture va fortement se développer, favorisant ainsi un nouvel essor achitectural avec la construction du Palais de justice, de la gare et la reconstruction du théâtre mais aussi de nouvelles églises comme Sainte Anne et Saint Roch. La viticulture, prospère aujourd'hui en Languedoc, a connu une période noire avec le Phylloxera et les problèmes liés à la surproduction.
La ville de Montpellier connaît au 20ème siècle un accroissement important avec en premier lieu l'installation des "pieds noirs" en provenance d'Algérie suivi, à la fin du siècle, de la création de pôles économiques autour de la vieille ville. La Paillade (quartier résidentiel) est le résultat de cet accroissement soudain de la population. La ville va être à l'origine de nombreux projets urbains en réhabilitant des quartiers entiers ou en construisant de nouveaux à la périphérie de cette ville en permanente mutation. Le quartier d’Antigone part de la place de la comédie et du centre commercial du Polygone pour rallier le nouvel Hôtel de Région qui vit ainsi le jour. Suit le quartier de Port Marianne le long des rives du Lez. Pour développer le dynamisme économique de Montpellier, cinq grand pôles d'activités ont été créés. Euromédecine accueillant des laboratoires de recherche, Agropolis pour l'agro-alimentaire, Antenna pour le secteur audiovisuel aujourd'hui en plein développement, Héliopolis pour le développement du tourisme et de la culture très importants en Languedoc, et un pôle informatique s'est créé avec l'implantation d'IBM dans les années soixante suivi par l'entreprise Dell.
Aujourd'hui, la ville de Montpellier est une capitale régionale administrative, économique et culturelle. Ville très touristique, elle offre de nombreux lieux de visites, héritage de son passé médiéval, elle propose aussi de nombreux événements culturels(le festival Montpellier Danse, le Festival international du cinéma méditerranéen). Enfin, le littoral de l'Hérault très riche vous offre des balades, des visites magnifiques sans compter les nombreux loisirs et activités sportives.

Les principaux centres d’intérêt de Montpellier sont : la Basilique Notre-Dame des Tables, la Cathédrale Saint-Pierre, le Château de Mogère, le Châteu d’Ô, la Citadelle, la Fontaine des Trois Grâces, le jardin des plantes, de nombreuses grandes écoles et la Place de la Comédie.